Honore.saint_cyr
Le dégel était amorcé, le ciel était gris et cest battu par la pluie que le diacre fit le chemin entre le verger et léglise, il entra dans lédifice, se signa et se dirigea vers la sacristie afin de préparer loffice, il alla ensuite tirer sur la corde et fit sonner les cloches pour appeler ses paroissiens.
(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))
Honoré attendait les paroissiens sur le parvis, il les invita à entrer dés leur arrivée afin quils sassemblassent dans léglise Saint-Karel de La Trémouille.
Le Diacre sinstalla sur sa chaire et ouvrit son grand livre.
Mes enfants, avant dentamer mon sermon, repentons-nous de nos péchés pour purifier nos âmes, répétez après moi:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
-«Mes amis, en ce mercredi 14 janvier MCDLVII, je suis très heureux de vous recevoir dans la maison du Tout-Haut, notre si magnifique église Saint-Karel, prions :
Gloire au Très - Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien »:
A présent, veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »
Ces derniers temps, dans différentes interventions, jai fait référence au chapitre XV de la Vita de Christos, « La condamnation à la crucifixion », je vous en lis un passage, il sagit de l'échange verbal entre Pierre Ponce et Christos éloquent à souhait mais qui coûta la vie au messie.
(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))
Honoré attendait les paroissiens sur le parvis, il les invita à entrer dés leur arrivée afin quils sassemblassent dans léglise Saint-Karel de La Trémouille.
Le Diacre sinstalla sur sa chaire et ouvrit son grand livre.
Mes enfants, avant dentamer mon sermon, repentons-nous de nos péchés pour purifier nos âmes, répétez après moi:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
-«Mes amis, en ce mercredi 14 janvier MCDLVII, je suis très heureux de vous recevoir dans la maison du Tout-Haut, notre si magnifique église Saint-Karel, prions :
Gloire au Très - Haut et paix sur la terre aux hommes qu'il aime, récitons ensemble le Crédo aristotélicien »:
A présent, veuillez vous asseoir fidèles paroissiens. »
Ces derniers temps, dans différentes interventions, jai fait référence au chapitre XV de la Vita de Christos, « La condamnation à la crucifixion », je vous en lis un passage, il sagit de l'échange verbal entre Pierre Ponce et Christos éloquent à souhait mais qui coûta la vie au messie.
Citation:
" Ainsi, tu es celui qui se fait appeler le messie, le guide, le miroir de la divinité ? et tu troubles lordre de la cité ? "
" Tu las dit, bouffi ! " répondit Christos.
" Ecoute, reprit Pierre Ponce, depuis que tu es à Jérusalem, la cité se porte mal, le pain est rassis, les légumes passés, le poisson puant, et la viande nauséabonde. Tout cela parce que maintenant, les gens ne veulent plus rien faire dautre que de técouter. De plus, tu fragilises le pouvoir de Rome et le culte païen en débitant des âneries plus grosses que toi sur lamour et toutes ces conneries auxquelles personne ne croit ! Tiens, je viens de recevoir une plainte du grand chef des prêtres païens ; il paraît que tu tes payé sa fiole, cest du joli ! "
La figure de Christos se fendit dun grand sourire, avant quil ne réponde :
" Oui, je le sais. Votre Empire vit tel une roue à aube. Chaque mécanisme a la place qui lui convient de part sa naissance, et accomplit régulièrement la tâche pour laquelle il a été créé. Et vous profitez de cela en asservissant les peuples, et les forçant à travailler pour des salaires indécents. Or, voilà que moi, qui apporte la vérité, je gène, cest classique Je connais un gars qui dit ça très bien, dailleurs : Le premier qui dit la vérité, il se fera assassiner ! "
Pierre Ponce dit alors : " Comment, napprouves-tu pas lesclavage ? Même quand il est exercé sur dautres peuplades que la tienne ? "
" Non, affirma Christos, la solidarité doit maintenant dépasser le simple cadre de la cité ! Nous sommes tous humains et en cela des créatures de Dieu. Cest pour cette raison que faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même sil vient dune autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! "
Pierre Ponce était agacé Il lui déclara alors :
" Christos tu seras banni. Maintenant dégage. Affaire suivante : Kramer contre Kramer. Ah, et noubliez pas de libérer Bar-Tabac, cest jour damnistie aujourdhui. "
Alors, Christos sétonna de la sentence, et prononça ces paroles :
" Procurateur ! Tu peux me bannir, mais dans quelque cité que je serai, jagirai toujours ainsi, et deviendrai un même danger pour la plénitude des Empires et des républiques qui constituent le monde."
Ponce fut excédé et lui répondit : "Puisque tu te dis si sage, et que j'ai des aigreurs d'estomac, tu seras crucifié, comme les agitateurs, et en prime supplicié pour mavoir fait perdre mon temps et troublé ma digestion. Fallait pas me chercher ! ".
" Tu las dit, bouffi ! " répondit Christos.
" Ecoute, reprit Pierre Ponce, depuis que tu es à Jérusalem, la cité se porte mal, le pain est rassis, les légumes passés, le poisson puant, et la viande nauséabonde. Tout cela parce que maintenant, les gens ne veulent plus rien faire dautre que de técouter. De plus, tu fragilises le pouvoir de Rome et le culte païen en débitant des âneries plus grosses que toi sur lamour et toutes ces conneries auxquelles personne ne croit ! Tiens, je viens de recevoir une plainte du grand chef des prêtres païens ; il paraît que tu tes payé sa fiole, cest du joli ! "
La figure de Christos se fendit dun grand sourire, avant quil ne réponde :
" Oui, je le sais. Votre Empire vit tel une roue à aube. Chaque mécanisme a la place qui lui convient de part sa naissance, et accomplit régulièrement la tâche pour laquelle il a été créé. Et vous profitez de cela en asservissant les peuples, et les forçant à travailler pour des salaires indécents. Or, voilà que moi, qui apporte la vérité, je gène, cest classique Je connais un gars qui dit ça très bien, dailleurs : Le premier qui dit la vérité, il se fera assassiner ! "
Pierre Ponce dit alors : " Comment, napprouves-tu pas lesclavage ? Même quand il est exercé sur dautres peuplades que la tienne ? "
" Non, affirma Christos, la solidarité doit maintenant dépasser le simple cadre de la cité ! Nous sommes tous humains et en cela des créatures de Dieu. Cest pour cette raison que faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même sil vient dune autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! "
Pierre Ponce était agacé Il lui déclara alors :
" Christos tu seras banni. Maintenant dégage. Affaire suivante : Kramer contre Kramer. Ah, et noubliez pas de libérer Bar-Tabac, cest jour damnistie aujourdhui. "
Alors, Christos sétonna de la sentence, et prononça ces paroles :
" Procurateur ! Tu peux me bannir, mais dans quelque cité que je serai, jagirai toujours ainsi, et deviendrai un même danger pour la plénitude des Empires et des républiques qui constituent le monde."
Ponce fut excédé et lui répondit : "Puisque tu te dis si sage, et que j'ai des aigreurs d'estomac, tu seras crucifié, comme les agitateurs, et en prime supplicié pour mavoir fait perdre mon temps et troublé ma digestion. Fallait pas me chercher ! ".
Bien que la fin de christos soit dramatique, je ne me lasse pas de ce chapitre, nous sommes très souvent confrontés à des situations semblables à celles dénoncées par le messie, Christos savait quil mourrait en bravant Pierre Ponce mais sa seule raison de vivre était de dispenser le message aristotélicien, il nest quune chose bonne à dire, LA VERITE, quelle quelle soit, même si elle ne plaît pas aux interlocuteurs, quitte se faire bannir...
Et nier la vérité en reniant celui qui la révèle est aussi une forme de bannissement qui tend à prouver quon le craint, Pierre Ponce alla jusqu'à faire crucifier le messsie, il est le précurseur de la mauvaise foy le plus connu dans la religion aristotélicienne, nul doute que parmi nous il a fait des émules.
Et je terminerai avec un proverbe à méditer: «Si lanimal est reconnaissant, comment lhomme ne le serait-il pas ?» telle est la question
Et par une maxime de sainte Illinda, patronne des Flandres que nous fêterons demain :
"Ne versons pas de leau-de-vie de prune sur ces braises déjà endormies."
Puisse la Fraternelle sagesse infinie dAristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!
Honoré procéda à l'élévation, Il prit le pain le rompit, lui rendit grâces, Il prit le vin et lui rendit grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :
-« Heureux les invités au repas du Tout Haut ! »
Certains fidèles vinrent vers l'Autel, il leur offrit l'Ostie. Leucharistie terminée, il déclara :
-« Allez dans la paix dAristote, donnez-vous chacun un signe de paix et damitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »
Et pensez à faire un don de 5 écus à léglise afin quelle puisse acheter du pain et du vin!
Le diacre invita les trémouillois à s'embrasser et à se faire des accolades amicales, tandis qu'il leur prenait chaleureusement les mains en les remerciant de leur
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Evêque du Mans