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[RP] La croix, seul lieu de culte, avec l'église Saint-Karel

Honore.saint_cyr
Congratulations, remerciements et félicitations furent les maîtres-mots de cette fin de cérémonie, Honoré revut furtivement Bertal et Forcehung, le prêtre leur fit un signe sans savoir s'ils avaient eu le temps de l'apercevoir, son extravagante Glori, toujours aussi généreuse fit elle aussi le détour par l'église...le prêtre était heureux d'avoir pu officier ces baptêmes...il donna les derniers conseils d'usage à Daien et à sa promise:

- Daien, Sandy_lee, je vais repartir car une nouvelle mission m'attend ailleurs, ce n'est pas très loin d'ici donc si vous voulez que je vous marie, envoyez-moi une petite missive, n'oubliez pas que les bans doivent être publiés quinze jours avant la date des épousailles et surtout que vous devez avoir à vos côtés un témoin baptisé chacun, ce n'est pas conseillé comme pour le baptême, c'est obligatoire!

- A bientôt mes amis...

Et Honoré alla discrètement faire un bisou à Glori...
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Evêque du Mans
pnj
Azais arriva en courant depuis la taverne. Essouflée, de loin, derrière un arbre, elle regarda le curé fermer les portes de l'église et partir.

_Bon voyage, murmura-t-elle.
Glorianna16
Elle observait Sandy et Daien quitter l'église heureux,elle fit une petite moue pensant à elle et à sa propre vie qui n'était pas vraiment des plus intérressante.Mais il est vrais qu'elle n'était pas fille facile et savait ce qu'elle voulait.Elle ne vit pas Honoré s'approcher d'elle et reçut une bise.

-J' ai entendu que vous repartiez prestement, j' en suis navrée, mais de vous savoir en pleine santée me rejouit le coeur.prenez soin de vous Honoré.
pnj
Ric, nouvellement installé, chercha une église ou une Chapelle. Découvra ce lieu et comme tous les jours pria Le Seigneur

pnj
Ric conscient de la désertion du lieu de culte, vint nettoyer, ne supportant pas l'abandon par les fidèles, si fidèles il ya dans cette paroisse. Ensuite il entama la prière des Aristotéliciens.
pnj
Ric était venu faire un peu de ménage et réciter un priére, souhaitant qu'elle serve à éviter le courroux de notre Seigneur contre cette ville désertée par la foi et son curé.

Eleane18
[Si la cire fait défaut, Elé le crie bien haut...]


Elle rasait les murs... Trémouilloises et Très mouillés avaient déserté la place et elle s'en sentait ragaillardie. Après tout la nuit n'était pas encore noire et on aurait pu facilement la reconnaitre, mais que dire ou que faire ? Celle-ci était de celles qui lorsque désir les excitaient ne tendaient pas en vain la main vers l'objet qu'elles convoitaient. Un regard à gauche, un coup d'oeil à droite... Pas un chat, ni poitevin ni normand, elle poussa donc la lourde porte de chêne pour entrer à la va-vite dans la maison du Très Haut. Colonnes, allées, rangées de bancs poussiéreux, même les statues semblaient être abandonnées en ce lieu. La présence divine ? Elle n'en sentait rien. Nul écho de cantique, nul chant sacré, seulement prière lointaine récitée du bout des lèvres venait jusqu'à elle. L'obscurité environnante donnait un air fantomatique aux lueurs frêles qui s'éteignaient en même temps que se languissait les derniers rayons du soleil.

Prenant à gauche vers Déambulatoire qui racontait les déboires de Christos sur des vitraux opaques et illisibles, la belle remontait les travées unes à unes en pestant et ronchonnant. Partout où son regard se posait, rien. Aucunes de traces de l'objet de sa quête.


" -C'est quand même fort de voir ça hein ! Et ça se dit aristotelitruc en plus !! Ben si mon vieux voyait ça ! Il doit se retourner dans son cairn encore..."

Elle avança jusqu'au chœur, le saint des saints, là où la transmutation devait s'opérer. Si tant est qu'il y ait quelqu'un qui puisse venir officier, mais rien non plus... Pas un de ses tétons pointait comme c'était toujours le cas lorsqu'elle se trouvait dans lieu de culte où régnait la puissance divine. Elle observa un instant les pierres grisâtres et commença à comprendre pourquoi les habitants ne venaient plus prier ici. Jamais ils ne trouveraient la foi dans tel lieu. Le Très Haut avait donc laissé les Trémouillés se sécher entre eux. Elé continua son inspection de l'église mais désespérait plus elle avançait... Candélabres vides... Bougeoirs et encensoirs trainaient au sol sur la couche de poussière. Elle baissa la tête et se retourna soudain. Soupirant et grimaçant, elle vit ses traces, ses empreintes marquées au sol. Les seules qu'il y avait là... Elle se morigéna intérieurement "Mais quelle dinde alors !" Puis d'un coup prenant conscience que de toute façon personne ne venait jamais céans, elle partit d'un rire clair...

"- Moui... C'est bien beau tout ça mais je trouverai jamais quoi que ce soit qui m'aille hein mordiou ! Pas un cierge dans c'te foutue baraque... A croire que les trémouilloises sont déjà venues toutes se servir ! Pfffff !"

Elle passa derrière le chœur furetant encore à la recherche de sa gourmande convoitise mais rien n'y faisait, il lui fallu bien se rendre à l'évidence que jamais elle ne trouverait ce qu'elle cherchait ici...
Elle se dirigea vers le clocher et regarda chainette qui était raccordée a la grande cloche au dessus de sa tête.


"- Je me demande bien si elle sonne encore celle là tiens..."

D'un coup de tête, elle sauta et se pendit à la chaine en tirant de tout son poids...

DIIIING... DIIIING... DIIIING...
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"Pleure : Les larmes sont les pétales du cœur" P. Eluard
Suniva
[Quand ça veut pas... Le chapon grillé attendra !]

Elle était partie de la taverne pour préparer le repas. Faut dire que Chiquette s'était invitée au grand plaisir de Suniva. Il avait été décidé que Ducho et sa "vieille" amie la rejoindraient plus tard. La jeune femme les prunelles rivées sur les chausses, qui sans doute devaient l'inspirer, cherchait ce que ses provisions lui permettraient de cuisiner quand tout à coup...

DIIIING... DIIIING... DIIIING...


Sursaut étonné. Les prunelles mordorées qui scrutent le clocher.


" - Madoué ! Ya l'feu ou bien sommes nous attaqués ?!!"


Ni une ni deux, n'écoutant que son courage et surtout sa curiosité, Suniva traverse à grands pas décidés la Place, direction l'Eglise non loin de là. Arrivée suspicieuse sur le parvis...

Lourds battants restés entre-ouverts. Boucles brunes et regard méfiant s'y glissent. Pas de lumière, nulle chandelle. Seule, une odeur de renfermé poussiéreuse l'accueille. Fronce le nez, plisse les yeux...


*Hum... Des pillards ? Des voleurs ? Des réformistes ? J'y va t'y ou j'y va t'y pas ?*


Suniva se rappelle des conseils de son éclaireur de père qui lui disait, la mine sentencieuse qu'il fallait toujours être prêt à tout en reconnaissance du terrain. Souple mouvement vers la chausse, la main remonte fermement serrée sur le manche de la dague qui ne quitte Suniva que lorsqu'elle va compter les fétus de paille avec son Ducho...

Inspiration en même temps qu'à pas de loup elle s'avance, passant d'une colonne à l'autre, ombre dans l'ombre. Le déambulatoire et les cloches qui continuent de sonner.
Bloquer l'air et se lancer. Le silence la rassure. Nul bruit de vandalisme, nul gémissement de Curé qu'on torture.

* Par les chausses de mon père ! Sans doute encore un morveux qui s'amuse !*


" - YA QUELQU'UN ?!!!!"



Dissimulée tout contre la statue de bois d'un illustre ancien, Suniva fait entendre sa voix claire qui s'élève, résonne, s'emplifie au gré de méandres de pierre de la bâtisse sainte, volte, rebondit en un écho surréaliste... Pour un peu, elle se ferait peur toute seule, la normande !

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Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Chiquette
Chiquette ,gracieusement invitée par Suni et Ducho à partager leur repas,s'empressa de le rejoindre de leur demeure quand elle entendit tinter les cloches...

DIIIING... DIIIING... DIIIING...

C'est quoi c bin'sss??pas de mariage annoncé ,pas de baptême,mais alors quoiii??

Ni une ,ni deux,elle prit la direction de l'église ...personne aux alentours,elle poussa la porte et se retrouva face au bénitier ;elle s'avança et regarda par dessus

Mouarf,z'auraient pu y mettre du vin!

une voix se fit entendre

" - YA QUELQU'UN ?!!!!"

Chichi releva la tête et ses yeux firent le tour mais elle ne voyait personne

On dirait ma chère Suni!

Elle changea sa voix et répondit

Ouiiii! y'a moiii,soeur binouze
Petitjehan
Vide l'église était vide...
Il entra cela était au final tout aussi bien. Il voulait se recueillir et prier. prier pour cet ami qui, n'écoutant que son courage s'était élancé au devant de la mort et avait donné sa vie pour lui.
Aussi loin que remontaient ses souvenirs jamais une telle amitié ne l'avait autant touchée.
Bertal avait vu arriver le jeune volontaire qu'était Jehan à Poitiers et, sans hésiter l'avait initié au combat puis à l'escrime passant des heures à corriger une posture un détail. Enfin détail si l'on considérait que les erreurs commises auraient bien pu envoyer le futur Comte d'alors rejoindre prématurément Aristote.


Jehan s'agenouilla et pria. Il choisit volontairement la place la plus près de l'autel. Il voulait montrer à tous que le Comte du Poitou savait rendre l'hommage qui se doit à un ami...


Puis il continua...
Citation:

Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous avons retrouvé la voie Divine.
Grâce à Christos montré en exemple.,
Nous savons de qui nous insprirer.

Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
De vivre et prospérer pour Sa gloire.
Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
de vivre dans la Foi et Sa lumière.

La Créature sans Nom,
Essaie de nous détourner.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on s'égare de la voie divine.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses paroles.

Mais grâce à la raison,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à l'amour,
Que Dieu Créateur et Père nous inspire.

Nous savons nous défendre de la tentation et des péchés.


Ensuite, selon sa vieille habitude il improvisa une prière de son cru, avec ses mots à lui.

Citation:
Aristote,
Ecoute ma supplique
Je te prie d'accueillir un Juste,
Un croyant, un fidèle
Qui jamais ne mis en doute
Ta parole et s'évertua
Tout le temps de sa vie
A répandre en paroles
Et en actions
L'amitié Aristotélicienne.

Il fut un parrain
Et hier au soir
Sur un chemin
Alors qu'il faisait noir
Sa vie il donna
Sans en compter une once
Ma vie il sauva
Jetant mon agresseur dans les ronces...

Accueille Bertal
Qui n'aimait pas le cheval
Mais qui aimait les hommes
Et dont la vie fut comme
Tu l'as exigé
Pleine d'amour et de pitié.


Il ne s'en rendit pas compte, mais une larme avait échappé à ses paupières et sur son pourpoint noir luisait comme une perle.
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...
Voter POITOU c'est voter pour VOUS!
Faooeit
Le soir venu, le comte Faooeit arrivait devant la croix. A genoux il se mit à prier longuement après avoir dit à voix haute qu'il s'agissait d'une prière pour feue la baronne Elliandra.
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Alaynia
Alaynia arriva devant l'église et poussa doucement la lourde porte.
Elle avança sans faire trop de bruit, se signa et alla vers l'autel pour y allumer un cierge.
Elle alla ensuite s'assoir à un banc pour penser et souhaiter que tout aille bien.
Elle resta ainsi prostrée quelques temps et finit par se lever et regagner une taverne ou elle pourra y dormir pour la nuit.

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Davor
L'église ? Hum... Davor n'en avait pas beaucoup de souvenirs de cette église, c'est là que s'était déroulé son premier mariage, il y a fort longtemps, presque une éternité, avant qu'elle ne brûle et que les Trémouillois, au bout d'un long moment, sous l'impulsion de Motarde d'Ascalon, ne la reconstruise à la sueur de leur front et la force de leurs bras. Qui s'en souvenait encore de cette époque ?
Le Baron secoua doucement la tête, debout devant la porte massive de l'église. Il avait laissé son casque chez lui, préférant le réserver pour la caserne et déambuler sans dans les rues de son village. Toujours pas de mantel, Davor préférait garder son argent pour des dépenses plus utiles, comme un bouclier et une épée, qu'il avait achetés récemment. En revanche, il portait toujours sa tenue habituelle, aux couleurs de Pouzauges et Saint Sauvant.

En bref, le Baron de Pouzauges n'avait pas vraiment l'habitude de fréquenter l'église Saint Karel, la dernière fois qu'il y était venu, c'était après son mariage avec Elliandra, lorsque tout allait mal, ou presque. Et quoi de mieux qu'un édifice religieux consacré pour apporter un peu de sérénité... de la sérénité, mais pas forcément des bons conseils...

Mais là, pour une fois, il se rendait à l'église en se sentant parfaitement bien. Après une période difficile pour lui, tout s'était arrangé, grâce à celle qu'il attendait. Il lui avait juste laissé un petit mot avant de se lever discrètement du lit le matin, sans la réveiller, pour se rendre à la caserne, sans omettre bien sûr de lui déposer un doux baiser sur le front. Et maintenant il attendait, patiemment, un léger sourire aux lèvres, rien qu'à l'idée de la voir, chaque seconde passée avec elle étant tellement précieuse. Et vu qu'il ne pouvait pas la voir autant qu'il le voudrait à cause de leurs responsabilités respectives...

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Kalimereth
Kali avait traversé les rues du village le sourire aux lèvres, se dirigeant d’un pas alerte vers l’église. Elle en pousse la lourde porte, plisse les yeux, encore aveuglée par le soleil, essayant de distinguer l’intérieur du bâtiment.

C’est la première fois qu’elle franchit ce seuil en dehors de toute cérémonie. Jamais elle n’était entrée dans l’église ainsi déserte. Déserte non… elle ne l’était pas, puisqu’elle venait y retrouver l’homme qu’elle aimait. Contre toute attente, leurs chemins s’étaient croisés, le destin les avait réunis, et depuis elle connaissait un bonheur sans faille. Certes tout cela s’était passé bien vite, et à un moment de leur vie plutôt difficile, pourtant il lui semblait qu’il ne pouvait en être autrement. Tout s’était enchainé naturellement, les conduisant peu à peu vers un bonheur partagé.

Peu à peu ses yeux s’habituent à l’obscurité environnante, et c’est alors qu’elle l’aperçoit, plongé dans ses pensées. Comme à chaque fois qu’elle le retrouve son cœur s’emballe, et son visage s’éclaire d’un tendre sourire. Elle s’avance vers lui, ses pas raisonnant entre ces murs imposants, jusqu’à se retrouver devant lui. Elle lève ses yeux vers lui, lui prenant tendrement la main. Impressionnée par le lieu et le silence qui y règne, elle lui murmure :
me voilà mon ange, même ici tu auras réussi à me faire venir…
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Davor
La porte s'ouvrit lentement, et le regard de Davor était braqué sur elle, sur le rai de lumière qui s'agrandissait peu à peu, jusqu'à pouvoir laisser le passage à Kali, éclairant son visage d'un tendre sourire, tandis qu'elle s'avançait lentement vers lui.

L'église était vide, comme souvent, ce qui arrangeait tout à fait le Baron, qui préférait la solitude, surtout quand il s'agissait de prier. Il porta la main de sa douce à ses lèvres, pour y déposer un doux baiser, sans la quitter des yeux.


Tant que nous sommes tous les deux, tout va bien ma douce.

D'un léger signe de tête, il lui désigna le cœur de l'église, préférant aller prier près de l'autel, et non pas sur un banc du fond comme le font habituellement ceux qui ne veulent pas être remarqué, ou bien qui n'osent pas, bizarrement, affirmer leur foi aristotélicienne.
La main de Kali toujours dans la sienne, il s'avança aux côtés de la jeune femme, parcourant l'allée principale de l'église, seulement éclairée de quelques cierges et de la faible lumière du jour traversant les vitraux.

Une fois tous deux arrivés près de l'autel, Davor laissa passer Kali devant lui pour s'asseoir sur le premier banc, et jeta un léger coup d'œil vers la croix d'Aristote, esquissant un sourire intérieur au souvenir de la période où il fut hérétique, suscitant ire et méfiance au village et dans le Poitou. Et maintenant, après avoir été pardonné par le Camerlingue Lorgol sur la place d'Aristote à Rome, le voilà dans l'église Saint Karel à La Trémouille pour remercier Christos et Aristote d'avoir mis un ange sur sa route à une période très difficile pour lui.

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