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[RP] Aux portes de La Trémouille (arrivées et départs)

Doudounnette
le mantel sur ses epaules et blottie dans ses bras nous mirent pieds a terre sur le sol de la tremouille

tremouillois nous voilaaaaaaa
on va se reposé lui dit elle avec un joli sourirepuis mangé un bout,nous rechauffer a un bon feu de cheminée

Doudou regarda le village encore endormi
et pourquoi pas aller au verger se cueillir quelques fruits defendu
Forcehung

Le cheval de Force arriva en pleine forme mais ce fut son cavalier qui montait sa monture d'une façon peu cavalière et lourd dans son cœur.
De retour à La Trémouille son village natal pour régler les dernières affaires.
Après 20 ans de passé ici (= presque 2 ans de jeu ici quand même), les vents vont le pousser vers une autre destinée.

Après tant de joie ici et de tristesse, de postes et de responsabilités à LT, bientôt Force devra repartir.
Il regrettera les ami(e)s mort(e)s, vivant(e)s ici ou parti(e)s ailleurs.

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Ambassadeur limousin. Secrétaire d'Etat à la Couronne.
Commandeur de l'OSE.
Ducho
aurevoir mon ami
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vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Masaccio
La brume matinale se dissipait, laissant apparaître un cavalier qui avançait lentement vers le village: Mordom revenait.
ces trois derniers mois avaient été éprouvant et dur... les flash de cessaient pas: scintillement, cliquetis, cris... sang et épée...
mais il en voulait encore... c'était comme une drogue pour lui et il pensait déjà a sa prochaine destination alors qu'il n'avait pas posé pied a terre... il avait encore a faire.

Il passât les portes de la Trémouille en fin de mâtiné et descendit de cheval, Chronos était fatigué et il avait bien besoin de repos. Après un passage aux écuries et plusieurs minutes passé avec son vieil ami, il rebroussa chemin afin d'aller vers la taverne après un grognement... le manque de moyen l'avait obligé a se restreindre sur la boisson.

Mais il s'arrêta brusquement... il se devait d'aller voir le plus vieil ami qu'il avait eu et avec qui il avait tant partagé depuis son arrivé... amis qui, comme beaucoup, était partit... a son tour.
Mordom traînât donc sa carcasse vers le cimetiere, afin de lui rendre un dernier hommage.

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Masaccio
Décevant... un mot parmi tant d'autre pour définir sa ville natale dont il avait dit tant de bien au cours du temps.
Certaines personnes essayaient encore de faire vivre le village mais on ne suivait pas pour la plupart...
Le village était vide... autant que les tavernes...

Mordom s'en allait donc, déçu de tant de morosité... peut être son état était du aux nombreux amis qui partaient les uns après les autres...
Il avait juste promis a Allydou de revenir pour l'enterrement de Clovis, le dernier hommage qu'il pouvait rendre a son plus vieil ami.
Comme il ne fallait pas être trop négatif, on peut dire qu'il aura tout de meme revu quelques personnes et c'était la seule chose qui ne lui faisait pas regretter complètement son retour.
Malheureusement la joie d'antan n'était plus la... ou avait grandement perdu en intensité.

C'est ainsi qu'il passât les portes de LT pour la deuxième fois en deux jours, dans le sens inverse cette fois-ci.
Il prit la direction de la capitale sans se retourner...

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Childebert
Un grand cavalier blanc arriva aux portes de LT. Il rencontra une personne qui devait être le sergent.

Bonjour Messire. Je suis Monseigneur Childebert de Béarn, Evêque de Limoges. Ca à l'air bien calme ici ?
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[/quote]
Cyrianna2002
[Limoges, dans une chambre]

Jamais un voyage ne lui avait paru si long…non pas qu’il ait été désagréable, plutôt tranquille même, mais d’une telle lenteur ; pourtant, le Très Haut lui en soit témoin, elle n’avait laissé nul répit aux montures durant chaque trajet. Et les déconvenues, trop nombreuses, ne devaient pas être étrangères à son impatience ; Ou était-ce une fuite, encore une…de celles qu’on prend en aveugle alors qu’un simple mot, un simple geste peut parfois tout changer…
Mais peut-on modifier le destin ? N’est-ce pas écrit à l’avance ? Comme quelques années plus tôt ; alors son impulsivité l’avait conduite à quitter sa famille, elle l’avait menée loin de ceux qu’elle chérissait, elle était partie sans se retourner…simplement, sans un regard !

Que n’avait-elle pas songé à ce jour, des dizaines, des centaines de fois sans doute ; rien d’égal dans ses espoirs et ce qui était en vérité. Deux jours, c’est le temps qu’il fallu aux chevaux pour récupérer…Deux jours, enfermée dans une chambre d’auberge limougeaude à ressasser les dernières semaines…Deux jours, c’est court et interminable, selon ce qu’on en fait…Deux jours, où l’isolement qu’elle s’était imposée depuis le départ, commençait à lui peser, les sentiments exacerbés…L’heure était venue de regrouper ses compagnons et de quitter le bouge.

[La Trémouille, aux abords des remparts]

Encore une nuit sur les chemins, la dernière de ce périple…le but était atteint ; presque, restait à trouver celle qu’elle venait voir. Déjà, au loin, elle percevait dans la pénombre des lumières qui vacillaient au vent…sans doute les sentinelles veillaient sur le calme de la cité. La jeune femme jeta un œil au convoi, s’assurant que tous suivaient, et talonna l’étalon ; elle distança l’équipée, piquée par le froid hivernal. Le silence qui l’entourait, fut rapidement brisé par les aboiements des molosses qui la suivaient de près et la brune mit pieds à terre en souriant.

Relevant son col, elle attendit la « caravane » en jouant avec les chiens ; l’aube pointait quand ils arrivèrent et Cyr’ de sauter dans le carrosse afin de rappeler quelques règles aux fillettes…ces dernières trépignant davantage que leur mère, elles ne manqueraient pas la moindre sottise le cas échéant. Furtif coup d’œil aux remparts qui se dessinaient plus nettement à mesure que le soleil levait ; elle alla s’enquérir de son amie et de regagner l’équidé pour rallier la ville.

[La Trémouille, fin du voyage]

Ils passèrent l’enceinte de la ville dans un calme approximatif ; les premiers trémouillois, levés au chant du coq, partaient déjà travailler les champs et les fillettes de sortir la tête en jacassant, bien heureuse d’être enfin arrivées. L’occitane se détendit légèrement, nulle rencontre malsaine, et les voilà rendues à destination. Le groupe se dirigea vers les écuries, y laissa les montures ainsi que la roulotte et déjà Emaline les abandonnait pour retrouver sa famille.

Cyrianna donna directives au palefrenier puis rejoignit ses filles et Valerye ; l’ami de cette dernière, qui avait intégré le groupe depuis peu, n’était pas en vue et, la jeune femme de ne pas s’en préoccuper plus que ça. Illyana, fatiguée des lieues parcourues, commençait à ronchonner et Kassie ne tenait pas en place, bouillonnante de revoir sa tante :


Mamà ! Pourquoi elle est pas là Tatally ?

Lo meu còr, sois patiente…nous la verrons bientôt.

Mamà ! Moi aussi ze veux voir Tatally…pis ze veux zouer avec …heu, comment c’est dézà ?

Lo meu amor, ce qui est valable pour Kassie l’est autant pour toi, soyez sage.

Elle se tourna vers son amie en souriant, amusée par l’agitation ambiante ; son cœur battait fort dans sa poitrine, bientôt elle pourrait embrasser sa sœur et son neveu, mais pour l’heure :

Je pense la trouver à la mairie, on se retrouve ce soir en taverne ma belle…On s’occupera des bagages plus tard, j’ai laissé Chanda dans la voiture.*prenant les petites par la main, elle s’éloigna avant de se retourner et de lancer à la blonde* Tu ne sors pas ta hache Val’, nous séjournons un moment ici, pas envie de me faire remarquer !

Et de partir en riant, à travers les ruelles en quête de la mairie, suivie de Devika…
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Anonyme parmi les anonymes...sans intérêt!
Severant
Après une grande période de froid, la nuit avait été pluvieuse. Le voyage s'était passé dans le calme et le silence, si on pouvait appeler silence le crépitement incessant de la pluie sur les feuilles des arbres.
Bien à l'abri sous sa cape ample, la tête protégée par le grand capuchon qui lui cachait presque complètement le visage, Severant avait profité de ce trajet pour méditer, pour faire revenir les souvenirs agréables que sa mémoire gardait bien au chaud.
La veille, avant de partir, il avait griffonné quelques mots d'amour sur un parchemin qu'il avait déposé dans la halle de la ville qu'il abandonnait, profitant d'un gros livre sur lequel tout le monde pouvait laisser libre cours à son inspiration.

Depuis quelques jours, il se sentait revivre. Le hasard des routes les avait fait se retrouver. Dès lors, ils avaient voyagé ensembles. Hélas, les vicissitudes de la vie leur avaient laissé peu d'occasion d'avoir un peu d'intimité. Même quand ils avaient travaillé tous deux à la mine, ils n'avaient pu que se lancer, de temps en temps, sous le regard courroucé des contremaitres avides de rendement, qu'un sourire, un clin d'oeil.

Voyage, travail, mauvais repas … La fatigue s'était accumulée en eux. Il espérait prendre quelques jours de repos dans cette ville qu'il ne connaissait pas.

Perdu dans ses pensées, il s'était laissé distancer par la sorte de caravane qu'il avait intégré depuis peu.
Il la regarda pénétrer dans la ville, écouta le martellement des sabots et le grincement des roues s'éloigner.

Avant de partir à la découverte de la ville, il s'accorda un peu de repos. Il s'assit sur un banc, à l'entrée du village, abrité par l'avancée d'une toiture. S'adossant contre le mur, il ne tarda pas à fermer les yeux et s'assoupir, un bras posé sur son sac, une main glissée sous sa cape, serrant le pommeau de son épée.

Grognements, bruit de branches cassées, cris d'effroi, sang. Il rêvait. Non, il cauchemardait. Ses muscles tressaillaient, sa main se crispait sur son épée....
Une partie de son esprit voulait se réveiller, mettre fin à ce mauvais rêve. L'autre partie se souvenait, voulait attendre la suite. Lutte inconsciente.

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Valerye
Les nuits s’étaient succédées, toutes baignées de ce même espoir vacillant que sa destinée allait enfin lui être favorable… Berçée par les soubresauts de la caravane traversant les routes sinueuses, Val repensait tranquillement aux nuits de ce voyage qui lui avait paru sans fin… Ces nuits toutes chaotiques où l’âme déchu qu’elle était devenue après ses errances, se vautrait dans le stupre et le vice de la chair sans nom… Avec quelle déconcertation n’avait-elle pas abdiqué sa pudeur... Avec quelle acrimonie n’avait-elle pas rejeté l’assourdissante douleur qui brûlait en elle… Heureusement connaissait-elle maintenant une certaine accalmie dans ce dédale de souvenirs avilissants…

Il était revenu, comme elle ne l’attendait plus… Au-delà de l’attente et de l’envie qui la tenaillait parfois intensément et qu’elle récriminait au nombre de chopes qu’elle descendait avec véhémence… Se contentant de la souvenance d’une auberge rouergate en des temps plus cléments… Des temps où ils ne s’étaient point encore déchiré de cet amour si fragile qui était le leur… Mais Ventadour les avait réunis de nouveau l’espace d’une froide nuit d’hiver et il avait suivi le convoi plutôt impressionnant dirigé par son inséparable amie Cyrianna… Étrange complicité d’ailleurs qu’était celle de Val et cette diaconnesse qui la comprenait mieux que quiconque… Comme si l’ange et le démon s’étaient rencontrés, réveillant les instincts d’une et calmant les ardeurs de l’autre…

La caravane avait interrompu sa cadence et à l’aube qui se profilait, Val sut d’instinct qu’ils étaient arrivés à destination… Entendant les jérémiades des filles de Cyr, elle sortit de la charrette pour aller quérir les informations sur le déroulement de la journée…


Citation:
…on se retrouve ce soir en taverne ma belle…On s’occupera des bagages plus tard, j’ai laissé Chanda dans la voiture. Tu ne sors pas ta hache Val’, nous séjournons un moment ici, pas envie de me faire remarquer !


Val lui fit un sourire… Elle allait la laisser à ses retrouvailles avec sa frangine, voulant elle-même retrouver Severant qui se trouvait un peu plus en contrebas sur la route…

Nan j’te promets d’garder ma hâche à ma ceinture… Enfin du moins j’vais t’attendre avant de m’en servir… J’voudrais pas que tu rates le spectacle tout de même!

Val fit demi-tour en riant et se dirigea vers l’entrée du village… Passant devant le chargement qui ne lui était plus inconnu, elle le contourna pour apercevoir Sev sur un banc… Le capuchon rabattu sur les yeux, seuls les tressaillements de son corps ne confirmaient son sommeil semblant houleux… Elle s’approcha donc avec précaution et glissa une main contre sa joue… Le contact un peu rêche de sa peau la fit frissonner, la ramenant en arrière sur les berges de cet étang de Rodez… Seul témoin de cette première proximité qui avaient ravagé son cœur par la suite d’élan passionné et de haine insoutenable… Elle approcha ses lèvres, le voyant tranquillement sortir de sa léthargie et l’observa un instant avant de l’embrasser, l’effleurant à peine…
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http://valerydelborg.forumactif.com/
Arie.anne
La petite leva les yeux vers les murs qui se dressaient devant elle, tels des géants montant la garde devant cette ville de rendez-vous. Si un quelconque signe de civilisation parmi cette masse touffue d'arbres qui lui tenaient compagnie se pointait le bout des ... palissades, cela voulait dire que ce merveilleux sens de l'orientation qu'elle avait obtenu de sa mère ne lui avait pas fait défaut une autre fois.

Si son meilleur ami avait été là... elle ne se serait pas perdu à Poitiers, alors que ses parents étaient partis vers Niort et elle vers LT. Il aurait pu la consoler lors de la découverte dramatique, son pelage gris aurait recueilli ses larmes presque gelées sur ses pommettes rosies par le mordant de la bise... Il était sûr que les bises de sa marraine était nettement plus agréable que celles du vent. Devant un des premiers obstacles majeurs qu'elle affrontait dans sa courte vie de quatre printemps, il lui avait fallu être forte, comme l'audace et la maturité précoce cachés en elle témoignaient lors de simples péripéties plus anodines que celle qui commençait sur les chemin et ne finira on ne sait où.

Son petit baluchon et sa cape de fourrure flottaient derrière elle alors qu'elle dévalait une petite pente devant les battants qui menait au but ultime du périple.

Son père lui avait clairement dit, dans la missive qu'il s'était empressé de lui envoyer lorsqu'ils s'étaient séparés accidentellement, d'aller voir une certaine dame Allydou. Dans l'immensité qui se présentait, il lui serait difficile de trouver la dame en question, mais cela l'importait peu pour le moment. La fatigue de ces heures de marche se faisait sentir de plus en plus, elle se donna comme mission de trouver un abri pour passer la nuit. Un porche ? Elle s'approcha d'un perron protégé par un toit. Cela n'indisposerait pas ceux qui y habitaient ou qui le fréquentaient, après tout elle serait déjà parti au lever de son ami le soleil.

Elle enleva sa cape et l'étendit sur le sol gelé, puis sortit un vêtement qu'elle roula pour en faire un oreiller de fortune. Morphée vint rapidement la prendre dans son giron.

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Severant
Sommeil toujours agité de rêves étranges...
Une odeur de parfum s'insinua dans son subconscient. Odeur vite associée à des moments de bonheur.
Rêve qui s'estompe, laissant place à des pensées agréables.
Flottant entre sommeil et éveil, il sent une main lui caresser délicatement la joue. Sa main, une fraction de seconde crispée sur la poignée de son épée par pur réflexe, se détend. Confiance.
Puis il perçoit une halène fraiche, connue, avant de sentir des lèvres embrasser délicatement les siennes.
Les yeux toujours fermés, il répond à ce baiser, le fait durer...

Deux cœurs brisés, jadis, par le même mal, un seul et même remède : l'amour qu'ils se portent.
Le temps, ce redoutable ennemi, semble s'arrêter dans ces moments là.
Une main, sort de sa cape, la saisit, l'attire vers lui.
Tendre enlacement de deux corps. Union de deux âmes.

Murmure.


Val, mon amour, quoi de plus bon que d'être tiré du sommeil de cette façon ? 

Regard amoureux.
Sourire.

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Sons
les deux roulottes avaient pris la route juste avant le coucher du soleil.. cahin.. caha.. elles avançaient sur le chemin boueux qui séparé la trémouille de poitiers.. les deux femmes étaient montée a l'intérieur..
les ânes progressaient doucement.. la pluie de ces derniers jours les freinait dans leurs avances..
sons trouva que le destin prenait des chemins surprenant certaine fois.. alors qu'il avait prévu faire se chemin seul.. le voila en compagnie de quatre inconnus a laquelle sa destinée était liée pour toute une nuit..
en route ils ne croisèrent que très peu de voyageurs auprès de qui ils ne s'attardèrent pas..
grasdulard attaché a l'arrière suivait tant bien que mal.. pour une fois il ne pouvait pas déambulé a volonté..
sûrement que les deux femmes à l'intérieur devaient parlé des jours prochain avant de se laisser emporté par le sommeil..
l'aube pointait déjà lorsqu'ils passèrent l'enceinte de la ville.. seul quelques rares habitants tournèrent la tête sur leurs passage..
les roulottes s'arrêtèrent un instant.. sons récupéra son baluchon jeté a l'arrière de l'une d'entre elles.. retira le lien capturant son porcin pour lui redonner sa liberté habituelle..
après avoir salué et remercier ses compagnons d'une nuit.. il se dirigea vers une des tavernes ou vaciller encore dans la pénombre d'une pièce une lanterne..

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au fil de l eau,ou le courant le mene
Sons
l'heure du départ s'annonçait de plus en plus proche.. comme a son habitude il avait décidé de voyager de nuit..
il aimait bien ces heures calme sur les chemins ou chaque bruit était diffèrent de celui du jour.. ou le son d'une brindille brisée sous ses pas semblait troublé seul un immense silence.. ou le vol d'un simple oiseau nocturne dans la pénombre pouvait vous faire pensé a d'immenses fantômes..
des nuits ou souvent seul les bandits et les loups étaient vos compagnons de voyage..
l'hiver s'étirait sur sa fin et avait rendu les chemins boueux.. mais il aimait ça voyager dans ces grands silences..
heureux qu'il avait été de revoir certain compagnon en passant a la tremouille.. mais il devait continué a poussé son chemin plus avant.. revenir sur ses pas pour enfin revenir a thouars..
déjà son baluchon était prêt.. il le pris sur son épaule comme a chaque fois.. il devait encore une dernière fois se ravitaillé avant le départ.. prenant le chemin d'une dernière taverne pour une soupe chaude.. ce serait la dernière avant ces prochains jours..

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au fil de l eau,ou le courant le mene
Elezio
C'est en souriant sous le plein soleil (et le froid aussi...) de janvier qu'il passa le portes de La Trémouille, quelques temps après ce départ précipité... peut être cette nouvelle vie lui apporterait plus cette fois-ci.
Le jeune italien entra dans ce village, qui n'avait pas beaucoup changé depuis le dernier passage.
Un passage en taverne se faisait sentir mais d'autres priorités s'imposaient.

Le cheval était toujours le meme par contre, taillé pour la vitesse... fidèle...
Il s'arrêta aux écuries ou il s'occupa le mieux qu'il pu de son ami... ami avec qui il avait tant partagé: les routes, les bourses... les guerres...
Laissant le destrier vaquer a ses occupations, il prit la route du cimetière:

il avait a faire...

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Theudrik
Dernier jour de janvier, dernier jour de mandat comtal ... Theudrik arriva aux portes de La Trémouille sans encombres et en bonne compagnie, grâce à l'amabilité de Cathycat, qui l'avait accepté dans son groupe. Le trajet avait cependant été lugubre pour Theudrik : il ne put se joindre à aucune des conversations de ses compagnons de route qui devaient regarder bizarrement cet homme rentré en lui-même. Ses pensées se tournaient sans cesse vers Poitiers qu'il abandonnait ...
L'ancien procureur était amer, déçu, épuisé, vidé, exaspéré, désespéré et plus encore ! Non pas à cause de son travail ... heureusement qu'il lui restait encore cette dernière source de joie simple : le sentiment du devoir accompli.
Non, tout s'était bousculé dans la capitale ces derniers jours. Il avait essayé de se reconstruire, pourtant ... mais de nouveau, sa vie privée était en ruines, en miettes, en poussière ... Les remarques acides et la malédiction d'une femme avait suffi à broyer le cœur tendre et déjà douloureux du vieux forgeron : colosse au cœur d'argile, voilà ce qu'il était !
Il s'était finalement endormi au petit matin sur son cheval et venait de se réveiller : hélas, le cauchemar toujours bien réel dans son esprit.
La vue des portes de la ville ne lui apporta guère d'espoir, si ce n'est celui de revoir de vieux amis .. en espérant que ceux-ci ne lui parlent pas ... d'elle. Il n'avait pas envie devant eux d'exploser en pleurs comme un enfant. Il fallait que son cœur devienne sec et son gosier bien arrosé ... Oui, voilà ce qu'il fallait ! S'étourdir, ne plus penser ... ni au passé, ni à l'avenir ! La Trémouille, ouvrez grand vos tavernes : le vieux picolo est de retour !
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Theudrik

On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !
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