Kalimereth

Il était hors de question qu’elle cède d’un pouce. Elle soutenait le regard froid qui la transperçait et n’eut aucun mouvement de recul voyant la main de Kiss se lever. Elle esquissa un sourire en l’entendant parler de Bertal, sachant très bien que ça lui lui aurait pas suffit et qu’elle préférait venir l’affronter, lui montrer qui elle était.
Elle l’aperçut alors, forme longue et brillante dans la main de celle qui était devenue son adversaire d’un soir. Mais Kali ne comprenait toujours pas l’intensité de cette colère, qu’elle ne trouvait pas justifiée. Elle campa sur ses positions, mais ne put retenir un léger frémissement au contact de la lame froide sur sa joue. Elle serra les poings, sans ciller. Kiss semblait vouloir jouer avec elle comme un chat joue avec une souris, mais c’eut été bien mal la connaître. Elle assumait ses actes, loin d’en être fière, mais ce qui était fait était fait, il n’y avait pas à revenir là-dessus. Et elle ne comptait surtout pas s’y éterniser. Surprise elle-même par le ton de sa voix calme et assurée, elle lui demanda :
Alors tu veux quoi exactement ? Me dire qu’il est à toi ? Tu viens de le faire… qu’on en vienne aux mains ? Ca serait lui faire beaucoup trop d’honneur tu ne crois pas ? Enfin, à toi de voir…
Elle laissait Kiss jouer avec sa lame, la sentant descendre, froide menace, le long de son visage jusqu’à sa poitrine. Elle n’était pas indifférente à cette menace, mais n’en laissait rien paraître. Ses jointures étaient blanches à force de serrer les poings, mais elle restait impassible devant la colère de cette femme. Une histoire sans importance pour elle, trois fois rien, et la voilà aux prises avec une chieuse… non La chieuse. Elle n’avait qu’une envie, en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire, qui pour elle se conjuguait déjà au passer, et retrouver les bras de l’homme qu’elle aimait. Elle prit une grande inspiration, le regard toujours planté sur elle…
Alors on fait quoi ?
Elle la savait imprévisible, et ne relâchait pas son attention, les muscles tendus à l’extrême, prête elle pensait, à toute éventualité.
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Elle l’aperçut alors, forme longue et brillante dans la main de celle qui était devenue son adversaire d’un soir. Mais Kali ne comprenait toujours pas l’intensité de cette colère, qu’elle ne trouvait pas justifiée. Elle campa sur ses positions, mais ne put retenir un léger frémissement au contact de la lame froide sur sa joue. Elle serra les poings, sans ciller. Kiss semblait vouloir jouer avec elle comme un chat joue avec une souris, mais c’eut été bien mal la connaître. Elle assumait ses actes, loin d’en être fière, mais ce qui était fait était fait, il n’y avait pas à revenir là-dessus. Et elle ne comptait surtout pas s’y éterniser. Surprise elle-même par le ton de sa voix calme et assurée, elle lui demanda :
Alors tu veux quoi exactement ? Me dire qu’il est à toi ? Tu viens de le faire… qu’on en vienne aux mains ? Ca serait lui faire beaucoup trop d’honneur tu ne crois pas ? Enfin, à toi de voir…
Elle laissait Kiss jouer avec sa lame, la sentant descendre, froide menace, le long de son visage jusqu’à sa poitrine. Elle n’était pas indifférente à cette menace, mais n’en laissait rien paraître. Ses jointures étaient blanches à force de serrer les poings, mais elle restait impassible devant la colère de cette femme. Une histoire sans importance pour elle, trois fois rien, et la voilà aux prises avec une chieuse… non La chieuse. Elle n’avait qu’une envie, en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire, qui pour elle se conjuguait déjà au passer, et retrouver les bras de l’homme qu’elle aimait. Elle prit une grande inspiration, le regard toujours planté sur elle…
Alors on fait quoi ?
Elle la savait imprévisible, et ne relâchait pas son attention, les muscles tendus à l’extrême, prête elle pensait, à toute éventualité.
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