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Marnay - Décembre 1463

Elvyna
Clignant des yeux sous la lumière aveuglante qui inondait soudainement la pièce, Elvyna se redressa dans son lit et poussa un grognement de mécontentement comme à son habitude. La servante qui venait de tirer les rideaux, l'ignora et commença à fouiller dans la garde robe pour sortir une tenue adéquate pour jouter. A la vue de ses gestes, elle se rappela le jour qu'il était. Se levant d'un bond, elle posa son front contre la vitre de la fenêtre et regarda la cour extérieure puis éloignant encore son regard, il se posa sur un champ verdoyant qui ne l'était plus, occupé par une arène prévue pour le jeu. Des bancs étaient entreposés pour les spectateurs. Un peu plus loin, à l'extérieur du terrain se trouvaient les tentes pour les participants, pouvant ainsi se préparer, se reposer en attendant leur tour avec leurs écuyers. Une belle journée s'annonçait et elle était fière d'organiser des joutes équestres sur son domaine. Vingt participants étaient inscrits, elle était arrivée au nombre qu'elle voulait, mais pour être honnête, elle ne s'attendait pas à ce que autant de personnes s'inscrivent.

Frottant ses mains sur ses bras encore recouverts de sa chemise de nuit, la jeune Vicomtesse entreprit de s'habiller rapidement. Au diable le bain, cela l'arrangeait de toute façon, elle devrait être obligée d'en prendre un, une fois les joutes terminées ce qui lui déplaisait fortement. Elle n'aimait pas être sale, mais par dessus tout prendre des bains par peur de s'y noyer. C'était une de ses plus grandes angoisses.

Une fois prête, elle enfila sa cape brodée de ses armoiries, ses bottes et espéra que son écuyer était déjà réveillé, sinon elle se ferait une joie de le faire avec un coup de pied au séant. Frissonnant à l'air frais matinal, elle se rendit sur le terrain, curieuse de voir arriver les participants ou de croiser ceux qui étaient déjà là.




Edit: Rectification du nombre de participants.

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Dacien_de_chenot





[C'est le vertige d'amour qui fait tournoyer*]

Enfin, après une dizaine de journées de voyage pour abattre les 120 lieues qui séparaient Nancy de Dole, des nuits plus ou moins confortables dans des auberges, et des repas pris à la hâte, c'est avec un certain soulagement que le groupe de quatre cavaliers mit pied à terre. Les charrettes contenant tout le bardas nécessaire aux joutes étaient arrivées la veille de la capitale lorraine, laissées aux bons soins d'Elvyna.
L'activité battait son plein sur le champ-clos que la Vicomtesse avait mis à la disposition des jouteurs. Ouvriers et artisans s'employaient à élever les tentes qu'occuperaient les mesnies et les stands où s'activeraient les rôtisseurs, forgerons, tisserands, et autres selliers qui proposeraient selles, bridons, licols, enrênements, sangles et protections.
Ne leur restait plus qu'à choisir un emplacement un peu à l'écart, et d'y planter leurs oriflammes.

Le Ténébreux retira ses gants de cuir et saisit les rênes d'Atlas et de Moonlight.

- Nous installerons nos chevaux dans les écuries de Marny, ils y seront bien soignés.

Son regard balaya les lieux jusqu'à repérer Savaric, le maistre palefrenier, un comtois qu'il connaissait peu mais dont il n'avait jamais oublié la silhouette aussi haute que large et qui n'avait pas son pareil pour s'occuper des chevaux.

- Maistre Savaric, le bonjour. Nous vous confions nos montures. Assurez-vous qu'elles ne manquent de rien. Atlas aurait aussi besoin d'être ferré.

Il claqua la croupe du frison noir qu'il déchargea de ses fontes avant d'abandonner les rênes au Comtois.

- Et faites prévenir la Vicomtesse que le Grand Maistre de l'Ordre des Lames est arrivée, accompagnée du chevalier de Speyer.

- Ah pour sûr Chevalier ! Cré vingt Dious, j'en va m'en occuper !


Le Chevalier prit la main d'Elektra dans la sienne.

- Pas trop fatiguée, Amour ? Si cela vous convient, nous allons choisir un emplacement.

Puis s'adressant à son homme de main et ami :

- Coligny, peux-tu te charger de récupérer nos charrettes qu'Yris puisse préparer nos armures ? Je suppose qu'elles sont aux écuries.

Depuis quelques semaines, Coligny s'était amouraché de l'un des sergents d'armes de l'ODL, et le couple les avait naturellement accompagnés. Bien que n'étant pas encore écuyer, Yris aurait à charge de s'occuper des armures. C'était une bonne opportunité pour la jeune femme de faire ses preuves et de mettre en pratique les cours théoriques prodigués au sein de l'Ordre.
Sans plus attendre, le chevalier entraina sa future femme, se faufilant à travers les tentes vides pour la plupart. Il avisa deux toiles, l'une près de l'autre, un peu à l'écart sous un arbre centenaire, un superbe chêne vert au feuillage persistant.

- Ça me parait être l'endroit idéal, qu'en pensez-vous ?

Il pénétra à l'intérieur de la tente quadripartite. Un brasero avait été allumé et il apprécia la douceur qui y régnait. Au centre se trouvait une table et disposés de-ci, de-là,
quelques meubles d'appoint ainsi que deux mannequins de bois prêts à supporter leurs armures. Il grimaça à la vue des deux couches protégées par un paravent.

- Nous ferons installer un grand lit...

Un sourire ponctua ses dernières paroles tandis qu'il enlaçait celle qui partageait désormais sa vie.


De Shafique Keshavjee
In Le roi, le sage et le bouffon

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Elektra.




Ils y étaient ! Intimidation, tentative de les faire renoncer ? Ils n'avaient eu cure des menaces à peine voilées des derniers jours. Main dans la main, le couple de lorrains affrontait le monde avec le sourire heureux des ceux qui goutent au bonheur.
La veille, lovés l'un contre l'autre sous une chaude couverture, il lui avait dit en souriant "Ce soir on dort, demain on a joutes." Ce à quoi elle avait répondu dans un baiser "Même dormir est un plaisir avec vous." Et c'était tellement vrai, chaque petite chose de la vie quotidienne prenait des allures féeriques lorsqu'ils étaient ensemble.


- Ça me parait être l'endroit idéal, qu'en pensez-vous ?

Sortant de ses pensées, la jeune femme regarda autour d'eux et approuva.
Dacien était prévenant, il était la douceur et la force, il la protégeait et elle aimait cela.


Ça me semble très bien. Notre petit chevalier aurait aimé cela.

Elle observa l'activité qui commençait à remuer le campement et sourit, elle aussi aimait cela. Elle suivit son ange sous la tente tout en continuant de bavarder.

L'année prochaine, aux beaux jours, nous l'emmènerons avec nous ...

L'enfant avait eu beau tempêter, la saison et son récent accident n'étaient pas propices à un long voyage et ils avaient du rester fermes sur leur décision même s'il n'était pas toujours facile d'être parents.
A la chaleur du brasero, elle retira ses gants et tendit les mains vers les volutes agréables. Son regard ne le quittait que rarement, elle sourit à le voir inspecter les lieux et prévoir déjà l'indispensable. Le bras de son Ténébreux s'enroula à sa taille et elle se laissa glisser contre lui, frémissante comme à chaque fois qu'elle retrouvait la chaleur de son corps.


Bien que vous soyez tout ce dont j'ai besoin, j'avoue qu'un grand lit ne serait pas de refus.

Sa main caressa la joue où une fine barbe était tracée avec soin.

Et si nous commencions par une petite collation ... j'ai déjà faim ...

Sa phrase s'acheva dans un baiser gourmand. Elle avait toujours de l'appétit pour ces petites faims là.
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Yselda.de.sparte
Le matin des joutes était enfin arrivé et avec lui une légère appréhension, celle de ne pas bien faire. J’avais beau être la parfaite imperfection, il n’en demeurait pas moins que je me lançais dans une activité que je ne connaissais pas. Mon Mal-aimé avait pris grand soin de me faire réviser mes leçons, dans la chambre, dans le bureau, en tout lieu ou nous avions une quinzaine de minutes à passer ensemble. Entre la mairie, la préparation des comtales, la famille et à présent, les joutes le temps filé à toute vitesse.

Ce jourd’hui, je me rendis avec lui chez la Vicomtesse Elvyna. J’avais proposé à cette dernière que ce ne soit pas Bastian, mais moi qui fasse office de juge, et ce pour permettre à mon Époux de profiter lui aussi des joutes. De mon coté je n’allais pas me risquer à une entreprise qui aurait pu m’enlaidir, me blesser ou pire me tuer. Enfin, j’aurais préféré être morte que laide, que Dieu me préserve de ce sort.

C’est avec plusieurs gardes, palefreniers, écuyers, pages, servantes, enfin, en tout simplicité princière que nous arrivions. Je trouvais la Vicomtesse pour la saluer, lui présenter la liste des participants, afin de l’afficher, et ce, avant que ne débutent les phases éliminatoires.







~Liste des participants~


Arioce Horn,
Seigneur d'Etuz.




Ayelle de Chenot,
Duchesse de Coni et de Luserne,
Vicomtesse de Thonon.




Badak de Ishtar,
Burgrave de Bremervörde.




Bastian d’Ormerach,
Prince Impérial Consort,
Comte de Fauquemont, Morez et Kattern,
Vicomte de Villersexel,
Seigneur de Rouge Terre et de Monheurt.




Caton le Censeur d’Acoma,
Seigneur de Frébécourt.




Dacien de Chenot,
Seigneur de Longefoy,
Chevalier Impérial de Speyer.




Debenja von Riddermark,
Comte de Viller-Buzon,
Seigneur d'Hotton.




Elektra d’Acoma,
Comtesse Impériale de Bâle,
Dame d'Aime,
Grand Maistre de l'Ordre Impérial des Lames.




Elizabelle d’Irrisarri,
Buraviate de Bernstein,
Dame d'Allos et de Sevron.




Elvyna von Riddermark,
Vicomtesse de Marnay,
Chevalier impérial de Mekttau.




Elwin von Frayner,
Dame de Menetou sur Nahon.




Hermess de la Fiole Ebréchée,
Vicomte de Comines et de Giromagny,
Seigneur d'Auxanges et de Combeaufontaine.




Idril de la Fiole Ebréchée,
Dame de Dampierre et de Nommay.




Ilays de Bénoïc d’Ormerach,
Comtesse de Baelen,
Vicomtesse de Delbrück,
Dame de Mont Saint-Léger,
Chevalier de l’Ordre du Lion d’Or.




Leif von Dumb,
Comte Princier d'Empire de Paderborn,
Duc Pontifical de Sarnano,
Comte de Sochaux,
Vicomte de Chemin, Rocherfort-sur-Nenon et de Valentigney.




Loanne Moren,
Dame de Brussey,
Ecuyer de l'Ordre des Lames.




Riese Adams de Mélincour,
Vicomtesse de Gendrey,
Dame de Vescemont,
Maréchal d'Armes Comtois.




Sharlnak de la belle Ile,
Vicomte de Bolland.




Thomas de Sparte,
Prince Impérial,
Duc de Limbourg,
Marquis de Nassau,
Comte de Looz,
Seigneur de Rode-le-Duc et d’Oricourt.




Pour le bon déroulement des joutes et pour le plaisir de jouer ensemble, il sera demander aux joueurs participants de bien vouloir poster un message dans les 72 heures qui suivent le post du juge sur le combat qui est le leur.
Un premier manquement sera toléré, par contre un second sera synonyme de disqualification. Merci de votre compréhension et bon jeu.

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Dacien_de_chenot






Quelques heures plus tard... une petite faim comblée...

- Nous devrions sans doute aller présenter nos salutations à votre cousine... et allez voir si nous jouterons de prime ou si nous éviterons les phases qualificatives. Les premières rencontres ne tarderont pas.


Ils n'avaient revu ni Coligny, ni Yris, et rien n'était prêt. Leurs armures n'étaient pas montées, leurs lances encore dans la charrette, leurs provisions encore enfermées dans un coffre qui contenait aussi leur réserve de mirabelle. En un mot, ils avaient un problème d'intendance.
Le temps était sec mais froid en ce mois de décembre 1463. Un soleil hivernal leur fit plisser les yeux au sortir de leur tente.

- Le soleil sera un paramètre à ne pas négliger. Si vous avez l'avantage de ne pas l'avoir de face au premier passage tapez fort ! Sinon esquivez autant que faire se pourra.


Toujours main dans la main, ils s'approchèrent du panneau d'affichage. La liste des participants était sans grande surprise et ils évitaient les éliminatoires tous les deux ce qui leur laisserait un peu de temps pour se préparer. Ils saluèrent le juge diseur.

- Le bonjour vous va Altesse. Merci à vous pour cette organisation. Permettez ? Nous devons aller saluer notre hôtesse.

Ils ne tardèrent pas à la repérer au milieu d'un groupe de participants.

- Sœurette le bonjour ! Ces joutes se présentent sous les meilleurs auspices. Quelle riche idée tu as eue ! Nous en sommes privés depuis si longtemps que notre bras en a faibli !

Les dernières auxquelles il avait participé en Empire l'avaient conduit en finale. Mais depuis, les lances étaient restées pendues au râtelier. Il espérait vivement que l'interdiction de jouter en France serait levée sous peu pour les Impériaux.
Il désigna le panneau d'affichage du pouce.

- Tu n'échappes pas aux éliminatoires... Nous viendrons te voir jouter. J'espère que tu viendras à bout de ton adversaire. Dis-moi... pourrais-tu demander à ce qu'un grand lit soit installé sous notre tente ? Ces lits de camp sont par trop inconfortables...

Un sourire en coin ponctua la requête.


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Adeline_mykana
Elle avait prit son temps à se préparer car c'était sa première sortie ici dans sa nouvelle vie en Empire. La journée risquait d'être longue et pour une fois chose rare le temps dans son bain fut plus long. Une fois fait c'est devant ses deux plus belles robes qu'elle se tenait.

Verte ou la noire? se mordille la lèvre, touche le tissus de la noire, une pensée pour le pourquoi elle avait été faite et la repousse pour prendre celle qu'une amie lui avait fait faire. Demande de l'aide à sa nounou n'ayant qu'elle à son service et c'était bien suffisant. Et elle est parfaite auprès de ses anges? Qui était dans la pièce en train de crier et rire voir s'émerveiller de la voir si belle.

Une coiffure et enfin la touche finale le diadème pour les grandes occasions. Un dernier coup d'oeil dans le miroir de sa chambre.



Le temps du trajet et un doute, elle n'y connaissait rien aux joutes et puis connais peu de monde. Le stresse monte en elle mais là voilà arrivée et regarde partout, un mouchoir en mains qu'elle triture un peu se trouvant une place un peu à l'écart.

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Sharlnak
Le géant arriva au campement des compétiteurs, nul besoin d'aller voir qui participais il avait besoin de concentration surtout, il avait donc pris une des tentes les plus éloignés vis à vis de la Lice.
Son palefrenier s'occupais de son cheval, c'est avec son page et son ecuyer que le géant breton s'occupait à se detendre et à préparer ce dont il avait besoin.
Il s'assurait lui même que toutes les pièces de protections était en état, faut dire que les accidents de joutes était vite arrivé, combien de noble seigneurs, voir de roi laissait leur peau dans des joutes.

Le géant avait en plus une hantise, perdre au premier tour comme lui avait promis une certaine princesse, il ne voulait surtout pas se ridiculiser et faire les gorges chaudes de celle ci et de ses amies. Une honte suprême que de s'ecraser au premier tour. Son jeune page alla s'enquérir de la liste des participants et lui ramena une des affiches, les Ivoires Bretonnes s'étirait en lisant la liste. Il y avait la des candidats redoutable, des amis comme des ennemis. Fichtre qu'il serait bon d'affronter son Suzerain ou la Vicomtesse, le suzerain afin d'essayer de le battre lui qui l'avait battu au dernier concours à l'arc. En plus il n'aurait pas à lui donner son prix cette fois ci. La vicomtesse parce qu'elle detestait perdre autant que lui si ce n'est plus.
Lyana_
      [ La veille des joutes - Dans la soirée ]


    Des pas précipitaient se font entendre dans le long couloir vide, menant au bureau de Lyana, et la porte s'ouvre, après avoir toquer bien sûr.

    "Mademoiselle, nous sommes revenu. Elle est là."

    Les lèvres princières se fendent en un sourire, tandis qu'elle se lève de son siège, d'ou elle s'était installé pour voir l'arrivé du carrosse. Elle regarde son garde du coin de l'oeil, la tête légèrement tourné vers lui.

    -Mettez là à l'aise dans le salon, j'arrive.
    "Bien, votre Altesse."

    Elle l'entend qu'il part, et détourne ses émeraudes sur la fenêtre, de nouveau, voyant la petite silhouette brune descendre à l'aide de deux gardes. Elle était arrivé à temps la petite. C'est qu'elle n'habitait pas si proche que ça. Et de surcroît, la trouvé n'avait pas été mince affaire. Aucune trace d'elle sur les arbres généalogiques, c'est après diverses recherche que l'Altesse Brune avait enfin trouvé cette demoiselle. Et apparemment, cette dernière ne savait pas vraiment son appartenance non plus. Les familles sont parfois compliqué. Enfin, elle pensait ça, mais les Sparte était pas mal non plus en matière d'enfant. Rien que sa propre histoire à elle, il fallait l'avoir vécu pour essayer de comprendre ce qu'elle était à présent. Les talons se tournent pour se diriger vers la porte de son bureau, et elle ferma la porte derrière elle. Des bottes résonnaient dans les divers couloirs, les domestiques s'inclinaient légèrement à son passage. Comme d'habitude en soit.

    L'Altesse arriva dans le salon, et posa ses émeraudes sur la petite et frèle jeune fille. Bien jolie, et bien maigrement habillé. Elle lui fit un sourire doux, pour enlever l'impression qu'aurait pu avoir la Rose.


    -Demoiselle, je suis ravie de vous voir. Je ne peux m'éterniser avec vous, comprenez que j'en suis navrée. Vous dormez ici, en mon domaine. J'espère que vous aurez fait bonne route avec mes gardes.

    Lyana s'approche doucement de la jolie, avant de lui sourire, et de lui remettre une mèche en place.

    -Ne soyez pas stressé pour demain, tout se passera bien. Vous rencontrerez votre famille. Et vous serez à mes côtés. Je vous ai fais préparé des affaires pour demain. Vous serez ravissante, vous verrez.

    Les yeux princier scrute un instant les prunelles azur de la jeune femme devant elle. Bien plus jeune qu'elle, petite, presque comme elle. La Princesse devait sembler bien imposante pour elle, mais ce n'était pas l'effet voulu. Lyana tourna les talons pour sortir du salon, et donner les instructions à ses bonniches. Tout devait être parfait pour demain. Et ça le sera, quoi qu'il arrive.

      [ Le jour J ]


    Levé aux aurores, la belle Altesse se fait préparé, après son bain. La magnifique robe de chez DECO, qu'elle avait reçu le jour de sa rencontre avec Ayena, pour devenir Mécène. C'était une adaptation, mais elle l'aimait beaucoup en tout cas. Les cheveux sont bien coiffé, la couronne est vissé sur le crane brun. Elle n'avait pas prise celle de Princesse, mais celle de Comtesse. Elle ne la préférait pas, mais elle l'avait décidé ainsi.



    Une fois parfumé, et prête, elle rejoignit la Rose dans le salon. Elle aussi, qu'elle était belle.

    -Bonjour. Vous êtes resplendissante. Digne de votre sang. Allez, ne tardons pas. Nous ne voulons être en retard.

    Les deux filles sont insérés dans le carrosse, et elles sont en route pour le Vicomté d'Elvyna. Un garde aux cotés des deux donzelles. De temps en temps, les émeraude se perdaient sur la jeune femme en face d'elle. Tout ceci devait être différent pour elle. D'un moment à l'autre, la voilà expulsé à rencontré sa famille, aux cotés d'une Princesse Impériale. Si c'est pas classe, ça, dîtes moi ?

    Une fois arrivée là-bas, Lyana s'arme d'un sourire fière. La jeune fille était la surprise pour Sharlnak, mais aussi pour sa propre cousine Idril. Elle avait à ses cotés Hatein de la Belle-Ile de la Fiole Ebréchée.

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Ange_iliana
    Des joutes. Voilà quelque chose que la blonde appréciait au delà de ses plantes et poisons. Alors au petit matin de cette journée, réveillée par un timide rayon de soleil, elle se pressa. Car avant de ne s'occuper d'elle, il fallait que la toilette d'Yselda soit prête, que les dames de compagnies de son Altesse se hâtent aux ordres donnés par la Nivellus d'une voix cassée, et surtout, dans la bonne humeur. La robe verte avait été choisit, déposée avec soin par la Nivellus elle même qui ne laissait personne toucher aux habillements de l'Impérieuse, puis la danse matinale commença. Yselda s'était faite coiffée, Ange elle, avait encore quelques détails à régler, pour elle même. Plantée devant la fenêtre, elle regarda la Sparte s'éloigner avant de ne claper des mains. Il y aurait du monde, du beau, du puissant, mais par dessus tout ; Sharlnak. Les gens pouvaient bien dire ce qui leur plaisait, mais Ange ne pouvait se résoudre à le bannir de sa vie. Il avait toujours été là, chiant, gueulant, mais aussi prévenant et protecteur. Le rôle d'un père sur une fille, d'un vieille ami envers une autre. Naturellement, elle le soutiendrait à ces joutes, tout comme elle soutiendrait Bastian.

    Coiffée simplement, la blondeur à l'état sauvage autour du minois de porcelaine, Ange avait opté pour une robe simple, élégante grâce au cerclet dans ses cheveux. Un manteau beige sur les épaules, non pas en fourrure de rats, mais bien celle d'un animal plus noble, elle quitta le château, allant rejoindre à son tour la place des joutes. Trouverait-elle directement les concernées de sa venues, peut-être pas. Et puis, se perdre parmi les tentes serait aussi un bon moyen de rencontrer du monde nouveau.



    Arrivée sur les lieux, la Nivellus laissa son regard d'ébène parcourir les lieux. La lice battait déjà dans un duel, les tentes laissaient échapper diverses conversation ; ce qui fit étirer un sourire aux pétales rosés. Un pan de robe en main, la jeune femme déambula, s'attardant sur chaque tentes. Il lui fallait trouver ceux qu'elle soutenait en ce jour.

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Yris






Yris était justement partie aux écuries avec Col l'aidant à récupérer les charrettes. Et pendant que les chevaliers étaient sous leur tente, elle se retrouva ni une ni deux allongée sur la paille fraîche.

- ah oui? tu me cherches là ? ..

Elle prit une bonne poignée de paille et la jeta sur Col et éclata de rire. Une bataille de paille s'entama entre elle et Coligny. La paille volait, les rires s'entendaient.
Les cheveux décoiffées, des brins de paille coincés dans des mèches. Entre course et lancée de paille, les deux complices s'amusaient.

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Coligny.






La charrette était belle et bien chargée mais Col et Yris avaient soudain un tout autre projet que de l'amener aux chevaliers. Comment résister au sourire espiègle de sa Belle. Elle eut une bonne touffe de paille lancée sur elle et Col en reçu tout autant en retour. Ils couraient partout, cherchant à se rattraper pour se lancer de la paille en riant comme des fous.

Dans la paille, ils roulaient à présent quand Col avait réussi à sauter sur Yris pour la plaquer. Les rires devant s'entendre jusqu'au dehors. Soudain, l'homme de main releva la tête. Il avait cru entendre qu'on l'appelait. Dacien ? Sans doute. Il se redressa comme un I et souleva Yris en même temps. Se frotter n'avait pas suffit pour effacer les traces de leur délit et Col tirait la charrette en riant encore sous les regards de certains peu contents de les voir en retard.


- Nous voilà.... et une charrette pleine d'armes et d'armures.
Elwin_von_frayner
Un rire tonitruant qu'elle aurait reconnu entre mille ! Coligny ! Oui c'était bien lui !
La brunette s'approcha des écuries et y passa la tête. Une brassée de paille vint saluer son entrée. Un Ô de surprise et les saphirs s'illuminèrent devant cet accueil si peu protocolaire dont la jeune femme ne s'offusqua pas.
Elle retira un brin de paille qui s'était coincé entre ses lèvres et salua les deux protagonistes dont une jeune femme qu'elle ne connaissait pas mais qui portait les couleurs impériales de l'ODL.

- Bonchour... tpff. Bonjour Messire Coligny. Vous souvenez-vous de moi ? Vous semblez vous porter comme un charme !

Un sourire gracieux éclaire le doux visage. Tamerlan ! Une aventure qu'elle n'était pas prête d'oublier où durant un instant tout fut possible. Coligny avait été le témoin du rapprochement de la Brunette et du Ténébreux, ou devrait-elle dire d'Amir, le prince triste. Que pensait l'homme de confiance de Dacien de ce mariage qu'il préparait ? Elle aurait aimé pouvoir échanger avec lui qui le connaissait si bien, mais la présence de la Lame lui imposait le silence.

- Si vous êtes là je suppose que Dacien est arrivé ? Pourriez-vous me conduire jusqu'à lui ?

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Arioce
Nouvelle chute. Une fois de plus, le souffle coupé, je me retrouvais à terre et avec le poids de l’armure, croyez moi, j’avais mal. De loin ça pouvait paraitre impressionnant, de près ça l’était assurément. Cependant, je me relevais, une fois de plus, je me hissais sur mon fier destrier, je l’éperonnais pour affronter mon adversaire fait de bois et tissus. Même rengaine depuis maintenant plusieurs jours. Et pour cause ? Un tournois de joute organisé par ma suzeraine et élève Elvyna. Je n’avais jamais participé à de tel évènement en tant que spectateur et encore moins en tant que duelliste. Mon récent statut de seigneur me permettait de découvrir les joies et plaisirs de ce monde de sang bleu. Mais naturellement, je n’y connaissais strictement rien, sauf ce que j’avais pu voir, entendre et constater en fréquentant quelques nobles qui se mélangeaient avec la populas. Néanmoins rien de très concret, alors que la rencontre dos-sol après avoir fait un vol plané, ça c’était du concret ! Et bordel, malgré la douleur qui tirait, que j’étais bien heureux des sensations que cela procuraient. Surtout que j’avais du public, et pas n’importe quel public. Mes enfants, Richard, Ariane et le petit Ulrich et ma très chère amie Soledad. Ma progéniture avait les yeux rivés sur chacun de mes gestes, mouvements. Excité comme tout de voir leur père dans une nouvelle activité, qui plus est martiale. Un bonheur pour les têtes brunes qui se voyaient déjà eux même bravement dressé sur un étalon, charger leur opposant, lance baissé, prêt à lever leur bouclier pour bloquer celle adversaire.
Mon domaine était un lieu parfait pour ce type d’entrainement. Et malgré le froid de l’hiver, depuis que nous étions arrivés, chaque jour nous sortîmes pour une bonne séance jusqu’à ce que le soleil décline. Bien sûr, ils ne restaient pas toute l’après-midi, le froid avait souvent raison d’eux. Mais leur présence me galvanisait.
A côté de cela, je passais du temps avec mon amie rousse, lui faisant visiter mon domaine, les villages rattachés, les beaux paysages dans une tranquillité environnante.

Les jours passèrent, mes bleus avec et le jour J pointa enfin son nez. Pour l’occasion, et bien que mon manoir ne soit pas bien loin de celui de ma suzeraine, je décidais de faire bagage et de coucher sur ses terres. Ainsi je pourrais m’imprégner de l’ambiance, faire connaissance avec les participants et qui sait, peut-être me lier d’amitié avec certains. Mes enfants apprécièrent également ce choix.
Au matin, nous nous préparâmes. Après une bonne toilette, ma belle barbe entretenu et mes boucles plus ou moins domptées, je me vêtis de ma tenue de petit seigneur sans prétention et m’assurais que mes enfants en fassent de même, des habits propres et chauds cousus un très bon tisserand du coin, ayant été dressé pour eux. J’attendis que mon amie rousse soit prête, dans son élégance naturelle raffinée et simple. Nous sellâmes les chevaux et prirent chemin vers le domaine de ma Vicomtesse.
Une fois sur place, accompagnés par deux de mes gens, on nous assigna à deux grandes tentes. Une pour moi et ma famille et l’autre pour mes pages et équipement. Le forgeron était également présent afin de m’aider à mettre l’armure le moment venu. Armure que j’avais commandée spécialement pour l’occasion, sur mesure. J’en étais très fier, elle m’allait comme un gant !
Notre tente était donc assez spacieuse et était scindée en trois par des rideaux.
Les affaires sortis et rangés, je permis un bon petit quartier libre afin de visiter le camp, saluer les nobles déjà présent et surtout aller embrasser ma chère Elvyna. Je libérais mes deux têtes brunes, les laissant parcourir l’endroit de leurs yeux émerveillés et je me mis à arpenter le campement, Ulrich dans les bras et Soledad à mes côtés.


    - Une bien belle journée pour se battre.


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Yris






Yris qui se tenait à pousser la charrette, prit les parties les moins lourdes notamment les grèves, les gantelets, les tassettes et les jambières , laissant ainsi Coligny à discuter avec la jeune femme qui se présenta à lui. Il lui semblait qu'ils se connaissaient bien, ne voulant s'immiscer dans leur conversation et étant déjà bien en retard, elle se dirigea sous les tentes où étaient entreposés les supports pour armures. Chaque chevalier avait sa propre armure qu'elle disposa très distinctement afin que ceux ci puissent les reconnaitre.

Elle fit quelques aller- retour entre la charrette et la tente transportant ainsi les cuirasses et les heaumes.

Elle s'activa, commença à nettoyer et à graisser les armures avec de la graisse de pied de cochon espérant de ne pas être trop en retard dans sa tache.
Idril_de_sparte


    CAMPEMENT FIOLE EBRECHEE-SPARTE
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