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Marnay - Décembre 1463

Johanna



The day of the joust
Stage for the spectators


Johanna, the duchess of Jülich, had left Dole together with the rest of her group. She is used to the presence of her group and enjoys the travel together with them. They arrived on the estates of Elvyna von Riddermark yesterday so that they would be well-rested for today. Or at least the persons who would participate in the joust. Johanna herself would only watch the tournament. It is not suitable for her to participate. Her husband wouldn't like it. He would be mad. Okay. To be honest he is already mad because she prefers spending her time with her new friends instead of being at his side in Strasbourg. But this is another topic.

The day of the joust had arrived with bright sunlight. But outside it is cold. The breath of everyone is visible in the cold air. Johanna wears a precious dress out of red fabric. But when she is on the way to the field where the joust will take place nothing of the dress could be seen, because the Duchess wears a warm coat laced with the white fur of arctic hares. Her brown hair is covered with a hair net which is fixed with a small golden coronet. But she put the hood of her coat over her head as well. To prevent her ears from freezing. Her hands are covered with nice leather gloves. When she arrives there are already some very busy people. She searches her way to the stage for the spectators. Johanna hopes to find Anabelle de Sparte there. Because they had talked to each other about watching the joust.




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Le jour de la joute
Etape pour les spectateurs



Johanna, la duchesse de Jülich, avait laissé Dole avec le reste de son groupe. Elle est utilisée pour la présence de son groupe et bénéficie du Voyage avec eux. Ils sont arrivés sur les domaines de Elvyna von Riddermark hier, alors qu'ils seraient bien reposés pour aujourd'hui. Ou du moins les personnes susceptibles de participer à la joute. Johanna se serait seulement regarder le tournoi. Il ne convient pas pour elle de participer. Son mari ne le voudrait pas. Il serait fou. Bien. Pour être honnête, il est déjà folle parce qu'elle préfère passer son temps avec ses nouveaux amis au lieu d'être à ses côtés à Strasbourg. Mais ceci est un autre sujet.

Le jour de la joute était arrivé avec la lumière du soleil. Mais en dehors il fait froid. Le souffle de tout le monde est visible dans l'air froid. Johanna porte une robe précieuse de tissu rouge. Mais quand elle est sur le chemin de la zone où la joute aura lieu rien de la robe pourrait être vu, parce que la duchesse porte un manteau chaud lacées avec la fourrure blanche des lièvres arctiques. Ses cheveux bruns est recouvert d'un filet à cheveux qui est fixé avec une petite couronne dorée. Mais elle a mis le capuchon de son manteau sur sa tête ainsi. Pour empêcher ses oreilles contre le gel. Ses mains sont couvertes avec des gants de cuir agréable. Quand elle arrive il ya déjà quelques personnes très occupées. Elle cherche son chemin vers le stade pour les spectateurs. Johanna espère trouver Anabelle de Sparte il. Parce qu'ils avaient parlé à l'autre autour de regarder la joute.

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Coligny.







Il n'avait pas fait deux pas hors de l'écurie qu'une voix interpella Coligny. Son coeur fit un bon en la reconnaissant. Jamais il n'aurait cru la revoir un jour. Elwyn. La première femme qui avait fait battre son coeur plus vite que de raison. Il avait cet amour platonique pour elle comme un adolescent émerveillé. Il se tourna et la fixa un petit instant. Elle était toujours aussi belle et envoûtante, comme dans son souvenir. Par contre, elle ne l'aimait pas. Il le savait et puis, elle était une intouchable.

Il vit Yris prendre quelques parties d'armure et filer discrètement. Il appréciait son geste. Avait elle compris ce qu'il ressentait ? Ils en parleraient plus tard.


- Bien entendu que je me souviens de vous Elwin. Je me porte très bien, merci et vous ? Cela fait si longtemps que l'on ne s'est pas vu. La dernière fois les circonstances étaient particulières et je ne suis pas certain que de vous conduire à Dacien soit une bonne idée.

Comme à son habitude, il était toujours direct dans ses propos.

- Savez-vous ce qu'il en est de notre ami ? demanda t'il pour s'assurer qu'elle savait pour Elektra.

Si elle l'ignorait, l'homme de main craignait que quelques jalousies ne montent à la surface. Les joutes pourraient bien se terminer par un combat de poules. A moins qu'Elwin ne soit plus éprise de Dacien.


- Mais je vous en prie, suivez moi, je vous conduis à sa tente.

Il reprit la hampe de la charrette et tira dessus jusqu'à la tente du chevalier qu'il appela de l'extérieur. De quoi se faire sermonner mais autant qu'il voit qui lui rendait visite avant de la faire entrer sous la tente. Si la Grand Maître était là, ça risquait de chauffer.
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Quand il tremble, c'est de froid
Elvyna
ça c'était fait comme on dit. Elle venait de perdre aux éliminatoires. Au moins, elle pourrait faire son travail d'hôtesse maintenant que les joutes étaient fini pour elle. Un peu déçue tout de même d'avoir perdu si tôt. Elle ne c'était pas attendue à aller bien loin de toute façon. Elle manquait de force et d'expérience. Elvyna savait maintenant comment cela se déroulait et elle se surprit à aimer cette compétition. Si l'Empire en organisait dans le futur, elle s'inscrirait. Après quelques heures pour réussir à l'extraire du terrain et à enlever son armure défoncée, après quelques hurlements de mécontentement sur les hommes qui avaient tardé à la faire évacuer du terrain en la laissant sur le sol ainsi pendant de longues minutes (qui n'avaient du durer que cinq, mais vu l'impatience de la Vicomtesse…), elle était en forme pour la suite de la journée. Satisfaite de ne pas avoir été blessée gravement, elle ne porterait qu'un gros hématome sur ses cotes qui la ferrait souffrir quelques jours. Changée, lavée et fraiche comme si elle venait de se lever, elle se rendit dans les campements des jouteurs qui n'étaient pas encore passer pour les saluer et leur souhaiter bonne chance.

Dans un premier temps, elle entra dans le campement de l'Ordre des lames. Elle avait déjà vu Dacien et Elektra juste avant qu'elle ne parte sur le terrain. Ils avaient été les premiers à arriver. Dacien allait surement se moquer d'elle d'avoir déjà perdu, mais qu'importe. Suivit de deux hommes, elle entra sous la tente, sans se présenter avant, mais en fermant les yeux tout de même.


    - J'espère que je ne dérange pas.. Elle s'en fichait, elle aimait bien faire rager son frère… Le lit est arrivé pour vous. Vous avez intérêt à le laisser intacte. Mais bon, ici c'est une compétition de joutes, pas un séjour luxueux. C'est bien parce que c'est toi Dacien, sinon avec une telle demande, je vous aurai fait enlever les lits de camps et aurait préparé juste un ballot de paille. Pour la peine, tu me devras un service.


Ouvrant un oeil pour être sur qu'elle le pouvait les regarder en leur parlant, elle étira un sourire taquin, elle fit signe aux hommes d'enlever les lits de camps et d'installer un grand lit comme demandé.

Les saluant, elle sortie de la tente et se rendit rapidement auprès d'une autre, très impatiente de le revoir. Son vassal était venu! Elle avait hâte de le voir jouter. Au détour d'un virage, elle le vit, avec dans les bras, un bambin. Il avait donc ramené toute sa petite famille. Etirant un large sourire, s'en fichant comme de l'an mille des protocoles, en espérant que Yselda ne la voit pas, sinon elle en serait surement outrée, elle le serra fortement contre elle sans un mot avant de s'éloigner de quelques pas, un large sourire aux lèvres.


    - Bonjour mon vassal. Je suis ravie de vous voir ici et que vous avez accepté mon invitation. J'ai grande hâte de vous voir en lice. Je ne vous cache pas que si vous perdez, je vais bien m'en moquer, vous mon maitre d'arme. Vous avez fort intérêt de remporter quelques combats. Je ne puis restée bien longtemps auprès de vous, nous nous reverrons quand vous aurez perdu, ou à la fin du tournois. Je vous souhaites bonne chance.


Elle s'éloigna des campements, passa voir Hermess qui avait perdu lui aussi aux éliminatoires. C'était bien dommage mais au moins, il ne se permettrait pas de se moquer d'elle.

    - Bonjour Hermess. Je vois que vous êtes éliminé aussi. Cela ne m'étonne pas de vous, vu la force que vous avez dans les bras. Vous voyez, vous auriez du manger un peu de mon gruau, je suis sur que vous auriez remporté cette partie. N'hésitez pas à demander un médecin si vos blessures sont graves. Sinon, venez donc me rejoindre dans les tribunes pour regarder les autres combats, la journée ne fait que de commencer, vous n'allez pas déjà repartir.


S'éloignant une nouvelle doit, elle tomba sur Johanna qui semblait un peu perdue. S'inclinant, elle lui montra le chemin.

    - Hello your highness, I invite you to accompany me in the stands to watch jousters fight. I myself also makes.


La jeune Riddermark l'accompagna donc rejoindre les tribunes, saluant la juge, son Altesse Yselda de Sparte en s'inclinant et prit place sur un banc pour observer les combats.


Google traduction pour: Bonjour Votre Altesse, je vous propose de m'accompagner dans les tribunes pour regarder les jouteurs combattre. Je m'y rend également.

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Johanna



The day of the joust
Stage for the spectators


Johanna isn't that lost as she might look like. But nonetheless she is very pleased when she sees Elvyna, the host. "Dame Elvyna." she says with a smile, greeting her. "I really would be pleased to accompany you to our seats. - It is a beautiful day to watch the joust. But I heard you are already out? - I have to admit that I missed this round. Although I am happy that you look fine." Together with the viscountess the duchess reaches the stage for the spectators. There she sees Yselda. "Votre Altesse..." she greets the blond woman, before she takes her seat next to Elvyna. "Who will be next?" She asks her.


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Le jour de la joute
Etape pour les spectateurs



Johanna est pas perdue comme elle pourrait ressembler. Mais néanmoins, elle est très heureuse quand elle voit Elvyna, l'hôte. "Dame Elvyna." dit-elle avec un sourire, la saluant. "Je serais vraiment heureux de vous accompagner à nos sièges -. Il est une belle journée pour regarder la joute. Mais je entendu dire que vous êtes déjà sur -.? Je dois admettre que je raté cette ronde. Bien que je suis heureux que vous regardez amende." Avec la vicomtesse la duchesse atteint le stade pour les spectateurs. Il qu'elle voit Yselda. "Votre Altesse ..." elle salue la femme blonde, avant elle prend son siège à côté de Elvyna. "Qui sera le prochain?" Elle lui demande.

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Dacien_de_chenot








- Entre je t'en prie sœurette ! Tu ne nous déranges pas.... nous attendions le grand lit !

Il sourit à l'installation du lit.

- Ce n'est pas du luxe mais ma grande carcasse s'accommode mal d'un lit de camp. Je te remercie d'avoir fait diligence. Nous avons assisté à tes éliminatoires. La partie était inégale contre Lizzie mais tu t'es bien défendue. L'expérience viendra au fur et à mesure de tes combats et je gage que tu figureras très vite dans les tableaux finaux.


Elvyna était bravache et détestait perdre. Sa fierté avait dû en prendre un coup, aussi évita t'il les taquineries qui ponctuaient souvent leurs conversations. Elle refusa l'invitation à prendre un verre en leur compagnie et quitta rapidement leur tente. Il est vrai qu'en tant qu'hôtesse, elle se devait à ses nombreux invités.

Yris était venue les rejoindre et s'était occupée des armures. C'était sa première expérience des joutes. Elle allait devoir apprendre à les équiper, s'appliquant sur chaque pièce qu'elle poserait et qui devrait s'articuler parfaitement à la suivante.

Elektra avait pris place sur un fauteuil et lui, s'était assis au sol à ses côtés, un bras négligemment posé en travers de ses jambes, tous deux devisaient lorsque Coligny introduisit Elwin.
Aussitôt le chevalier sauta sur ses pieds pour saluer la visiteuse.

- Elwin !

Il n'avait pas revu la Von Frayner depuis des mois. Juin plus exactement. Depuis ce jour où, bravant les interdits qu'imposaient la guerre entre le Royaume et l'Empire elle était venue le rejoindre en Franche Comté. C'était le jour où Coligny s'était retrouvé maitre d'une chienne errante qui ne le quittait plus depuis. La rencontre entre les deux amis avait tourné autour du même sujet.
Elwin s'attendait-elle à trouver Elektra auprès de lui ? Rien n'était moins sûr. Il savait la situation tendue entre les deux femmes. Elektra ne lui avait pas caché les missives échangées et s'il craignait de cette rencontre, il n'était pas mécontent de pouvoir enfin éclaircir les choses.
Il aimait Elektra depuis toujours et si leur relation n'avait pas été des plus simples, jamais le cœur du Ténébreux n'avait battu pour une autre. Il avait toutefois gardé une grande amitié pour Elwin, aimant son caractère droit et fier. Malgré le désaccord des deux jeunes femmes il espérait pouvoir conserver l'amitié de la princesse mais, le cas échéant, il s'attendait à devoir y renoncer car jamais il n'aurait risqué de blesser celle qui deviendrait sa femme sous peu.
Il prit la main d'Elektra et enlaça sa taille dès qu'elle fut debout près de lui.

- Bien des écueils ont barré notre route. Réjouissez-vous pour nous, Elwin. Nous serons mariés au printemps.


Il lui sembla qu'Elektra se crispait.

- Prendrez-vous un verre avec nous ?

Et sans attendre il s'avança vers l'un des coffres dont il revint tenant à la main une bouteille d'alcool de mirabelle et trois hanaps.

- Vous avez fait une longue route pour participer à ces joutes. Êtes-vous ici avec des membres de votre mesnie ? C'est un plaisir de vous voir ici. D'autant que nous sommes encore privés de joutes en France. Vivement que la paix soit signée.


Tout en parlant il avait empli les verres. Il attendait qu'Elwin s'explique sur sa présence sous leur tente. Était-ce la seule amitié qui l'avait conduite ici ? Ou venait-elle, une fois de plus quémander le pardon d'Elektra après les messages épistolaires musclés des derniers jours.

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Loanne
    Brussey n'était pas loin de Marnay. En fait, c'était même le domaine qui jouxtait Marnay. Aussi, Loanne n'avait pas beaucoup de route à faire et elle préféra partir le matin même. La présence de la lice l'angoisserait sans doute. Comme pour sa suzeraine, ce seraient les premières joutes de Loanne qui se demandait tout d'un coup ce qui lui était passé par la tête le jour où elle avait envoyé sa missive d'inscription.

    Lorsqu'Ariane avait ouvert grand les ridaux, Loanne avait grogné. Elle était réveillée depuis longtemps, mais l'envie de se lever n'était pas vraiment là. Elle avait ressassé toute la nuit les quelques entrainements qu'elle avait pu effectuer avec le maitre d'Armes du domaine. Le stress lui tenaillait le ventre. En réponse à son grognement, Ariane rit


    "Madame, il faut vous lever. Ckaelig vous réclame et Messire Torwen ne devrait pas tarder. De plus, il faut que vous soyez à l'heure à Marnay"

    Loanne se redressa. Ariane la connaissait bien. Elle savait bien que l'évocation de ses deux hommes avait toujours l'avantage d'adoucir la jeune femme. Plus que la gouvernante de son fils, Ariane était aussi son intendante. Elle était un atout précieux pour la bonne tenue de Brussey, surtout lorsque Loanne devait s'éloigner. L'ancienne cuisinière gérait d'une main de maître le manoir et ses alentours, tout en s'occupant à merveille de Cka. Loanne s'étira, déjà de meilleure humeur.

    "Vous avez raison, je vais me préparer. Faites prévenir que nous partons dans une heure. J'espère que Baron est en forme!"

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    Marnay était en vue. Le convoi n'était composé que de Loanne, juchée sur Baron et portant une tenue aux couleurs de Brussey, chaudement enveloppée d'une cape à l'hermine, de Torwen et de deux palefreniers de Brussey qui s'occuperaient des chevaux et d'aider la jeune Dame à revêtir l'armure. Cette dernière était déja arrivée à Marnay sur les ordres de Loanne dans la soirée de la veille. Au moins tout serait prêt à son arrivée, elle pourrait s'enquérir de ses adversaires et se préparer à son aise, voir même avoir le temps d'aller voir Elvyna. De longues files de convois affluaient, et le campement de tentes grouillait, ecuyers, palefreniers et jouteurs vaquant à leurs différentes occupations. Elle repéra le campement des Lames, non loin de sa tente, bonne surprise pour elle, ainsi que la tente d'Arioce, mais préféra tout de suite aller voir le panneau d'affichage. Bonne nouvelle, pas de phase éliminatoire pour elle. Elle aurait le temps d'aller voir un peu les joutes. Ce qu'elle fit d'ailleurs, assistant à la défaite d'Elvyna en grimaçant et celle d'Hermess en souriant. Elle n'oserait jamais rire, on ne sait jamais ce qui l'attend par la suite.

    La suite ne se fit pas beaucoup attendre. Aie. Elle affronterait Elizabelle. La frêle jeune femme était une personne que Loanne estimait beaucoup. Mais surtout, elle avait éliminé Elvyna. L'Ecuyer de l'ODL soupira. Elle espérait tout de même faire une bonne première joute. Le reste du huitième de finale restait intéressant. Beaucoup de connaissances et de proches. Tournant les talons, elle se dépêcha de retourner à sa tente, faisant un léger crochet pour saluer ses frères et soeurs d'armes et leur souhaiter bonne chance.

    "Bonjour Dacien, Elektra! Bon courage! Salut Yris!"

    Elle sourit et leur fit signe puis passa près de la tente d'Idril

    "Bonjour Idril! Prête à en découdre?"

    Elle attendit la réponse, l'encouragea à nouveau puis s'approcha de sa tente. Baron était prêt, couvert du carapaçon bleu à étoiles du blason de sa cavalière. Rejetant la cape qui couvrait ses épaules, elle la confia à Torwen qui n'était jamais loin et l'embrassa sur la joue

    "Porte moi chance!"

    Elle était nerveuse, c'est certain, mais tentait de le cacher. Au combat comme en joutes, il ne fallait pas dévoiler ses émotions... Repenser comme à l'entrainement, ne pas se déconcentrer. Les deux hommes qui l'accompagnaient l'aidèrent ensuite à enfiler l'armure puis à monter sur le coursier gris qui piaffait,sentant l'agitation de sa cavalière. Elle le rassura d'une caresse sur l'encolure, puis se laissa guider jusqu'à l'entrée de la lice où elle attendrait son tour, réglant les derniers détails comme le serrage des gantelets ou l'ajustement du casque. Une fois sur place, elle prit une grande inspiration et se concentra sur les joutes qui allaient débuter. Elle n'avait pas vu Elvyna.. Sans doute était-elle déja dans les gradins après sa défaite. La jeune femme avisa Elizabelle non loin et la salua... Mais BON DIEU, que foutait-elle là....


Elektra.
Elektra avait salué l'arrivée d'Elvyna par un sourire. Les deux femmes n'avaient pas grand chose en commun, si ce n'était des sentiments qui les attachaient au même homme merveilleux, et du sang d'une même famille dans les veines.

Lorsque sa cousine fut sortie de la tente, Elektra entraina Dacien dans un éclat de rire en testant le grand lit. Le poussant pour qu'il s'allonge sur le dos, elle se laissa choir à ses cotés. Sa main trouva la sienne, elles ne se cherchaient même plus mais se trouvaient de suite, et sa tête tourna vers lui, un sourire heureux aux lèvres.

Ce fut le tour d'un de leurs écuyers "du jour" d'entrer et de préparer les armures. Puisqu'il n'y avait pas moyen de s'amuser tranquillement, les amoureux avaient entamé une longue conversation, comme il leur arrivait si souvent d'avoir. Ils pouvaient parler de tout et de rien, tous les sujets ou presque trouvaient grâce à leurs yeux, du moment qu'ils étaient ensemble et partageaient un verre de mirabelle.


- Elwin !

Était-ce le cri de Dacien, son mouvement soudain ou l'apparition de cette jeune femme qui lui vouait une haine si farouche ? Toujours est-il qu'Elektra sursauta. Son regard se posa d'abord sur son ange, puis sur la brune qui venait de faire son entrée.
Elle savait bien ce qui l'amenait, elle savait bien les noirs desseins qui se tramaient dans son esprit jaloux et ses envies de vengeance, elle savait qu'elle viendrait tenter l'esclandre. Le ferait elle vraiment ?

Les quelques derniers courriers, à l'initiative de la von Frayner, s'étaient de nouveau soldés par des menaces insultantes de sa part, tandis qu'Elektra avait répondu avec une froide ironie aux mots "loyauté" et "amitié" qu'elle avait trouvé dans ces missives.

Le blond chevalier avait prévenu sa rivale : qu'elle ne s'attende pas à rencontrer Dacien seul, jamais elle ne trouverait une seule seconde d'inattention pour qu'elle puisse injecter son fiel dans le cœur du Ténébreux. Elektra se leva pour se placer aux cotés de son amour et leurs mains, comme toujours, se soudèrent d'elles-mêmes.


- Bien des écueils ont barré notre route. Réjouissez-vous pour nous, Elwin. Nous serons mariés au printemps.

Elektra serra un peu plus fort la main qui la retenait de se lancer dans une bataille qu'elle ne souhaitait pas. Son regard, à cet instant, devait virer au gris orageux. Sa respiration se fit plus courte et une sensation piquante se ficha sous ses cotes.

Dacien faisait la conversation, il était un hôte remarquable en toutes circonstances, et il gardait une maitrise de lui-même que souvent sa fiancée enviait. Comme il allait remplir les verres, Elektra sentit ses ongles s'enfoncer dans la peau de ses paumes, son regard n'avait pas dévié d'un millimètre et observait toujours la visiteuse.

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Elwin_von_frayner
La brunette a eu un mouvement de recul en constatant la présence de la femme d'Audric auprès du chevalier. Elle ne s'attendait pas à ce qu'elle affiche son adultère aux regards de toute la noblesse de l'Empire. Elle se reprend vite. Les salue d'un sourire.

- Dacien ! C'est un bonheur de vous revoir ! Bonjour Comtesse.

Elle ne relève pas l'annonce de Dacien sur son futur mariage et accepte le verre offert d'un délicat geste de la tête.

- Il est vrai que le voyage m'a semblé interminable. J'avais tellement hate de vous revoir. Et puis vous connaissez mon aversion pour les voyages en carrosse ! Rien ne vaut de voyager à cheval.


Un rire de gorge accompagne l'échange.

- Je suis venue seule, si on oublie mon escorte. Je n'aurais loupé cela pour rien au monde.


Sur le chevalier elle coule un regard qui en dit long. Pendant un instant elle repense à la soirée en Franche Comté. Ses yeux se troublent. Et sa pensée la conduit aussi aux nuits chaudes de Tamerlan. Elle trouvera un moment pour lui parler seule à seul, ou conviendra d'un rendez-vous si l'occasion ne se présente pas. Il le faut. Leur amitié en dépend.
Ses lapis lazuli se posent brievement sur Elektra.

- J'ai vu que vous joutiez aussi ? Je crois même que nous nous affronterons en 8ème de finale.

Elle souhaite perdre.
Oui.
Pour une fois elle aimerait être libérée des joutes pour avoir l'occasion espérée de lui parler. Si Elektra passe, cela lui offrira l'occasion d'aller la voir jouter avec Dacien. Et de lui parler.
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Elektra.
Et la perfidie emplit soudain l'intérieur de la tente, rendant l'air presque suffocant, ou bien n'était-ce que l'impression de la lorraine. A peine la von Frayner eut-elle ouvert la bouche, que son hypocrisie s'étala devant elle.

Elektra l'avait prévenue que les titres n'avaient aucune sorte d'importance pour elle, elle était chevalier et la grande majorité des gens l'appelaient ainsi. Mais Elwin usa du titre de comtesse, bien évidemment.
Son bavardage, son rire, tout sonne faux. Elle joue, elle manipule, et au final, elle manigance. Qui croit elle tromper alors que dans ses lettres, elle annonçait la couleur : ramener Dacien à la raison. Mais elle manque de courage, elle ne veut pas parler devant Elektra car de raison c'est elle qui l'a perdue. Elle pense pouvoir agir sur Dacien, comme si il n'était qu'une marionnette sans cervelle.
C'est donc cela la princesse française qu'elle connait si peu, et qu'elle n'a aucune envie de connaitre. C'est surtout mal connaitre Dacien si elle pense le leurrer par une attitude aussi désinvolte.


- J'ai vu que vous joutiez aussi ? Je crois même que nous nous affronterons en 8ème de finale.

Elektra a presque envie de rire, mais le cœur n'y est vraiment pas.

Effectivement ... Il y a des coïncidences parfois, on se demande si elles sont vraiment le fruit du hasard ...

La jeune femme ne croyait pas au hasard, encore moins quand il se produisait à une telle vitesse et en de telles circonstances. Mais elle n'en avait que faire. Gagner ou perdre contre la brune ne changerait rien à sa vie.
Cette dernière pouvait bien croire ce qu'elle voulait. La séparation d'avec son ex époux était effective, elle avait été annoncée et acceptée de nombreuses semaines plus tôt, seule la lenteur administrative cléricale gardait les fiancés dans l'attente de leur mariage.
Ils en avaient déjà planifié les moindres détails et ils étaient heureux de l'avenir qu'ils se bâtissaient jour après jour. Une véritable amie se serait réjouie pour lui, mais il ne pouvait y avoir d'amitié quand tout en elle reflétait l'amour maladif qu'elle vouait à Dacien.

Vidant son verre sans s'en rendre vraiment compte, Elektra le reposa et se replaça tout contre son amour. Elle n'avait pas peur, elle se sentait prête à affronter le monde entier si il se déchainait contre eux. La confiance qu'elle avait en leur couple, en leurs sentiments, dépassait tout ce que la brune pouvait connaitre, mais un jour elle comprendrait, c'était certain.

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Hatein


Être arraché à son quotidien était une chose bouleversante. En quelques jours à peine, la Fleur avait apprit qu'elle avait encore de la famille, et pire, qu'elle allait la rencontré lors de joutes prochaines ! Elle se rappelait vaguement le fonctionnement des joutes, et priait silencieusement une force inconnu de lui venir en aide pour qu'elle ne passe pas pour une imbécile heureuse.

Des gardes étaient venus la chercher. Ceux d'une certaine princesse impériale. Rien que ça ! Étonnamment, le stress ne l'avait pourtant pas touché. Enfin pas pendant le voyage. Mais tout à une fin, et sa tranquillité d'esprit prit fin en même temps que la longue route parcourut. Quand les azurs se posèrent sur le domaine, un murmure franchit ses lèvres alors qu'on l'aida à descendre du carrosse.


Mon Dieu mais oh mon Dieu…

Silencieuse, elle s'était contentée de suivre, observant les lieux qu'elle parcourait. Discrètement, elle frottait ses index sur ses ongles de pouces, signe de son malaise intérieur. L'attente ne fut pas longue, et c'est immobile comme une statue et blanche de stress qu'enfin la Fleur découvrit Lyana, une femme magnifique, Princesse Impériale et probablement beaucoup d'autres choses qui étaient sortit de l'esprit de la jeune sur le moment. Bien que la propriétaire du domaine semblait gentille, la pression ne fit que monter, et ceux jusqu'au lendemain…

Le réveil n'était pas nécessaire, Hatein n'avait pas sut dormir. Des tas de questions tournées en rond dans son esprit. Mais toutes furent chassées quand elle vit la tenu qu'on lui avait préparé.


Mon Dieu mais oh mon Dieu… Je peux pas porter ça...

La préparation de la Rose ressemblait plus à une bataille acharnée entre son corps et la beauté, mais au final le rendu n'était pas si mal. La robe était d'un vert pâle magnifique, comme elle n'en avait jamais vu. Quelques broderies blanches formées de beaux arabesques sur le bustier. Les manches longues terminées de froufrou, et un décolleté discret dans lequel l'imposante poitrine avait du mal à trouver sa place. La tenu restait simple, mais n'en était pas moins belle.

L'estomac noué par le stress et les lèvres scellées par la peur, la jeune femme ne sut que sourire en virant au rouge pour toute réponse à l’Altesse.

La route jusqu'au domaine se fit en silence. Bien qu'elle sentait quelques regards se poser sur elle, Hatein restait concentrée mystérieusement sur ses ongles. Un retour en arrière était impossible, il fallait qu'elle plaise à sa famille. Discrète et silencieuse, la Rose laissa la belle Princesse lui montrer son monde.
Torwen
Le jeune Riddermark s'était levé à l'aube pour rejoindre le domaine de Brussey. Loanne lui avait demandé de la laisser seule la veille des joutes, mais Torwen tenait a être à ses côtés tout de même dès le matin de cette journée prestigieuse.

Il arriva, chevauchant son destrier, et entra dans le domaine sans le moindre soucis. Il était maintenant reconnu par l'ensemble des gardes, et puis c'était quand même sur ces terres qu'il était né.

Il accompagna ensuite Loanne et ses compagnons jusqu'au domaine de sa soeur. Fit le tour des personnes présente pour les saluer et se dirigea vers la tente de sa douce qu'il aida à se préparer.


"Porte moi chance!"

A ses mots, le jeune Riddermark fixa sa douce dans les yeux, lui déposa sa main sur la joue puis l'embrassa.

J'espère que cela te portera chance. Tu vas gagner j'en suis sur.
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Dacien_de_chenot








[Par cet anneau je t'épouse...]


Son regard glissa de la blonde à la brune. Leur relation était pour le moins tendue et il regrettait ce constat mais si vraiment Elwin s'était entichée de lui, la situation était intenable pour Elektra et il se rendait compte qu'inversement il n'en aurait même pas supporté le quart. Il devait en avoir le cœur net afin d'éclaircir la situation, dans un cas comme dans l'autre.
Elwin devait comprendre que rien ne saurait le détourner de celle qu'il n'avait jamais cessé d'aimer. Jamais aucune autre ne pourrait prétendre avoir obtenu quoi que ce soit de lui, même durant ses périodes de doute, sauf une fois, un baiser demandé et qu'il avait donné, il y avait bien longtemps de cela. Il n'en avait retiré aucun plaisir n'ayant jamais réussi à aimer celle à qui il l'avait donné.
A nouveau son regard accrocha celui d'Elektra devenu gris et un demi sourire illumina la face du Ténébreux comme à chaque fois qu'il posait ses yeux sur elle.

Aussitôt les mains se cherchent et se trouvent, et les doigts se nouent. Jusqu'à l'annonce des huitièmes de finale qui allaient opposer les deux femmes. Il n'aimait pas ça.
Un tournoi présentait déjà assez de risque lorsque la passe était sans autre enjeu que le plaisir de vaincre. Il songea un instant à aller faire annuler ce combat mais choisit d'éclaircir les choses de façon définitive sur le ton de la plaisanterie.

- J'espère voir un beau combat et pas une rixe.

Pourtant il redevint sérieux avant de poursuivre.

- Elwin, mon amie, j'ignore si seul le plaisir de jouter et de revoir des amis a motivé votre voyage, toutefois je me réjouis sincèrement de vous revoir pour vous rassurer pleinement. Je suis heureux et confiant. Heureux parce que j'ai la chance d'être aimé par la femme que j'aime depuis toujours, et confiant parce que nous serons mariés au printemps. Il y a eu des remous, c'est vrai. Et si je peux comprendre l’inquiétude de mes amis je voudrais désormais les rasséréner. Sans doute faudra t-il qu'ils nous voient devant l'autel avant d'être enfin calmés...

Sa main serra plus fort celle de sa fiancée et l'élèva afin qu'Elwin voit l'anneau qu'il lui avait offert et qu'elle avait, elle-même glissée à son doigt.

- ..."Par cet anneau je t'épouse".... Nous serions déjà mariés si... bref ! Peu importe. Mais croyez bien que nous n'avons, l'un et l'autre, qu'une envie : celle de légaliser notre union afin d'avoir une ribambelle d'enfants qui nous rappelleront jour après jour, à quel point nous nous aimons.


Un large sourire ponctua son silence et qu'il posa ses lèvres sur l'anneau qu'elle portait, avant de lancer un regard sur la française pour lire sa réaction.

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Sharlnak
[Dans la tente du géant]

Loin de l'Électricité du campement bruyant des Lames, le géant était au calme comme à son habitude, passer l'excitation de la compétition, l'homme profitait du moment pour rester au calme.

Avait-elle appréciée cette joute entre deux vassaux d'un même suzerain ? Il avait tenu promesse, ne pas perdre comme un gland qui tombe du chêne, tenir en selle et gagner... il devait tenir son rang et surtout être a la hauteur.
Cependant, malgré tout ces pensées tournèrent vers la jeune femme qu'elle avait assise à son côté... qui était elle ? Pourquoi lui semblait-elle familière ? Que representait-elle pour que la Princesse l'assoit à son côté ?

Un liquide ambrée glissant dans un verre de cristal, une grande cuvée dans un objet rare et précieux dans ce genre de campement, buvant et perdu en regardant le brasero et les flammes qui crépite. Les frimas de l'hivers arrivait et bientôt un épais manteau blanc recouvrerai la région... On lui apporta le tableau d'affichage et il eu de bonne surprises, des frères et sœur, des beau frères, des ennemies politique, des ennemies de coeur, que de belle affiche... il aurait droit au vassal de la vicomtesse... et bien il serait curieux de savoir qui l'emporterait. Les clameurs se faisait de nouveau entendre... entendant les annonces des différentes passes d'armes et les clameurs... même l'annonce de la défaite de Badak ne lui fit rien, car il venait de recevoir deux courrier, comment de simples bout de papier pouvaient avoir autant de conséquence.

Le géant se ressert un verre, prenant son temps perdu dans l'avenir que cela représenterai... sa nouvelle vie commençait a peine alors que son passé faisait tout pour s'accrocher à ses bottes... Comment prendrai-t-elle les nouvelles ? Il ne le savait, buvant ce liquide ambré tandis que le feu dévorait ses deux courriers scellant ce secret pour l'instant.
Coligny.






Tout en conduisant Elwyn jusqu'à la tente de son ami, Coligny réalisait bien des choses. Il avait aimé cette femme dès le premier jour qu'il l'avait rencontrée, dans le bureau de Dacien. Cet amour n'avait jamais été réciproque et l'homme de main ne le lui avait jamais avoué. Ses regards allaient pour le chevalier. Et de son rang, c'était presque normal. Elle ne pouvait pas remarquer un homme comme Coligny. Il n'était qu'un roturier, travaillant même pour celui qu'elle aimait. Il n'avait aucune fortune et rien a offrir. A part une vie de vagabond, sur les routes en permanence, n'ayant pour seul but d'écarter les mauvais qui voudraient s'en prendre à la vie du Chevalier de Chenot. C'était sa vie, son travail et il avait déjà tout quitter pour ne jamais rompre l'amitié qui s'était formée entre les deux hommes. Même une femme n'avait pas réussi à briser ce lien. Il savait qu'il risquait de ne jamais trouver femme qui comprendrait cela. Pourtant son regard se tourna sur Yris qui se dirigeait vers la lice. Cette femme, ce pourrait bien être elle.

Il regarda le garde devant la tente et s'en alla rejoindre sa Belle Yris. Elwin quittait son coeur qui s'ouvrait pour une autre.

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Quand il tremble, c'est de froid
Yris
Yris avait bien préparé les deux armures deux chevaliers Elektra et Dacien.
Il lui fallait à présent, préparer celles des chevaux. primordial si on ne veut pas amener ces bêtes à la boucherie. elle leur murmura tout en mettant la barde de croupe, le flançois, le plastron sur les deux chevaux. Elle plaça délicatement tout en parlant et rassurant les bêtes qui étaient bien nerveuses, la barde d’encolure. Puis tirant par les rênes, elle les emmena à la lice.

Elle ne se soucia pas de ce qui pouvait bien se dire sous la tente , elle resta très concentrer sur sa charge improvisée d'écuyer. Si il y en avait bien une qui n'était pas du tout stressée, c'était bien elle pour une fois. Sa préoccupation: tout faire pour la sécurité des chevaliers et des chevaux.
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