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Marnay - Décembre 1463

Elwin_von_frayner
Elle termine la phrase de Dacien :

- Vous seriez déjà mariés si Elektra ne l'était pas déjà.


Elle plante ses saphirs innocents dans les yeux du chevalier. Il n'y a que de l'incompréhension dans son regard. Elle le voit heureux de cela elle ne doute pas mais doute encore de la durée que lui accordera Elektra. Elle sait Elektra changeante et tremble qu'une fois encore elle ne le laisse choir comme une vieille paire de poulaines pour retourner dans les bras de son mari. Quoi qu'il en soit elle sera là, comme toujours pour ramasser les morceaux.

- J'espère votre bonheur, chevalier. Vous le savez. Puissiez-vous l'être.


Elle élève son hanap et y trempe ses lèvres. Elle parlera à Dacien plus tard, le mettra en garde. Son regard glisse sur le maitre des Lames et lui adresse un sourire.

- Notre combat sera digne des traditions chevaleresques. N'est ce pas Elektra ? Je pense que vous avez plus d'expérience que moi. Mais je défendrai mon honneur avec vaillance.

Elle aurait pu aimer cette femme comme une sœur si elle avait seulement pu rendre son ami heureux et ne pas le blesser comme elle avait si bien su le faire, profitant de l'amour inconditionnel qu'il lui vouait pour le rappeler à elle dés que l'autre la délaissait.
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Elektra.
Elle ne la connait pas, mais pire elle ne sait rien de la situation actuelle, elle se croit en privilège de tous les droits, de veiller sur Dacien comme si il était incapable de le faire lui-même, mais de quel droit justement ?!

Nous serions déjà mariés si l'Église travaillait un peu plus vite, c'est surtout ca. Vous ne me connaissez pas, vous ne savez rien de moi, alors cessez de me juger.
Dacien est heureux, je suis heureuse, et ne vous en déplaise, notre avenir le sera. Acceptez-le et vous vous sentirez mieux.


Ses sourires étaient aussi faux que ses souhaits de bonheur. Tout ce qu'elle souhaitait c'était une chute. Une amie ? Une amie aurait accueilli la nouvelle avec joie. Enfin, ils avaient fini par rejoindre le chemin qui les menait à une vie commune, et tout ce qu'Elwin souhaitait en son for intérieur, c'était qu'ils se cassent la figure sur le premier caillou venu.

Et c'est elle, après ses lettres d'insultes et de menaces à peine voilées, qui venait parler de combat chevaleresque.


Visiblement, ce n'est pas avec une lance que je dois défendre le mien. Mais la patience est une vertu et si vous savez en faire preuve, vous verrez que je l'aurai défendu jusqu'au bout.

Elle soutint le regard sans aucun sourire sur son visage, elle n'aimait pas qu'on se moque d'elle. Les joutes n'étaient qu'un prétexte et personne n'était dupe.
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Elwin_von_frayner
Une première fois elle avait accordé son amitié à la Von Hohenlohe. Elle s'était réjouie de leur bonheur commun et qu'était-il arrivé ? La journée n'était pas terminée que la blonde avait laissé Dacien pour retourner auprès de son autre amant. Alors pourquoi devrait-elle lui accorder le moindre crédit cette fois-ci ? Par deux fois elle avait agi de la même manière. Quelle certitude avoir en l'amour qu'elle disait avoir pour Dacien. Elwin n'en avait aucune. Si le mari sortait du monastère et sifflait, elle retournerait auprès de lui. Comme elle l'avait fait souvent.

- Madame, pardonnez-moi de vous juger sur vos actes.

Elle reposa le hanap qu'elle avait vidé et se leva.

- Nous nous verrons sur la lice, Elektra. J'espère,cher Dacien, avoir le plaisir de vous revoir avant la fin de ces joutes.

- Je suppose que je serai libre très rapidement, ajouta t'elle sur un éclat de rire. Bonne chance pour vos combats.

Se hissant sur la pointe des pieds, elle posa un baiser sur la joue de Dacien.

- Pour vous porter chance. A bientôt.

Et sans un mot de plus, la brunette quitta la tente.
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Elektra.
La von Frayner avait quitté la tente et soudain l'ambiance redevenait agréable. Glissant ses bras autour de la taille de son tendre amoureux, Elektra fronça les sourcils en entendant des pas s'arrêter brusquement devant le pan de la toile de tente. Si elle revenait rajouter quelque chose, pour sur qu'elle verrait qu'elle n'était pas un chevalier de salon et que son séant s'en souviendrait !

Mais non. Ce fut un messager, à bout de souffle, qui arrivait d'Helvétie. Diantre ! Mais quel pouvait être ce message qui semblait si important et venait d'un coin pas si amical que cela ? Récupérant le message, elle confia le coursier à un page pour qu'il l'emmène se restaurer et se reposer avant de reprendre sa route.

Monseigneur Tibere, évêque de Lausanne, lui faisait parvenir un parchemin et un mot amical.
Déroulant le dit parchemin, Elektra poussa un cri de joie et se precipita vers Dacien.


Amour !! Regardez !

C'était un beau cadeau de Noël un peu avant l'heure. Un baiser passionné vint sceller ce moment qu'ils attendaient impatiemment.

Oh mon ange ! J'ai un message à faire parvenir en urgence !

Amusée par la situation, elle prit un vélin et recopia mot pour mot l'attestation de validation. Puis elle appela un page et avec un grand sourire, lui tendit le pli.

Faites parvenir ceci, immédiatement, à la tente de la Dame de Menetou sur Nahon.

Spoiler:
Citation:


    Validation de demande de dissolution de mariage
    Elektra & Audric





    A l'attention de Mgr Arnarion de Valyria-Borgia, évêque de Toul,


    Nous, Cardinaux du Consistoire Pontifical Francophone, annonçons l'acceptation de l'avis proposé quant à la demande de dissolution de mariage simplifiée de Elektra & Audric proposée par l'évêque de Toul pour disparition des sentiments amoureux entre les époux, en date du 13 décembre 1463.






    Fait à Rome le seizième de décembre de l'an de grâce MCDLXIII,
    Au nom du Consistoire Pontifical francophone,
    Son Éminence Adso, Cardinal National Electeur.




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Dacien_de_chenot


[Sois toujours avec moi, prends n'importe quelle forme, rends-moi fou !
Mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver.
Oh ! Dieu ! c'est indicible ! Je ne peux pas vivre sans ma vie ! je ne peux pas vivre sans mon âme !*]


Surpris par le baiser d'Elwin, il fronça les sourcils.
Comment avait-il pu être aussi aveugle. Il réalisait soudainement combien la patience d'Elektra l'avait rendu inconséquent. Elle avait supporté Elwin pour lui ! Tant qu'il croyait à une amitié sincère elle n'avait pas voulu s'immiscer.
Il prit sa main et la serra longuement.

- Je ne la verrai plus, amour. Pardonnez-moi. Votre grandeur d'âme me fait honte.

L'arrivée d'un messager lui interdit de poursuivre et tandis qu'elle prenait connaissance de la missive, il s'installa devant un vélin et commença à rédiger une missive à l'intention d'Elwin.
Au cri d'allégresse poussé par Elektra, il reposa sa plume à peine quelques mots griffonnés et prit connaissance du pli qu'elle lui tendait. Sa main trembla lorsqu'il comprit ce qu'il tenait en mains. Un regard incrédule se posa sur Elektra.

- Et c'est terminé ? Plus rien ne nous interdit de nous unir ?

Il l'étreignit avec force et scella leurs fiançailles par un baiser des plus passionnés.

- Elektra d'Acoma, je vous aime. Je vous aime de toute mon âme. Vous êtes ma faiblesse et mon armure. Mon incroyable étoile... Ma désormais fiancée.


Doucement il dessinait son visage du bout du doigt. Comment traduire cet amour qu'il ressentait par des mots ? Il avait compris qu'il ne réussirait jamais à l'exprimer autrement que par le geste. Elle était la moitié de son âme.

- J'ai aussi un message à terminer. Terminons-en, et nous fêterons cette excellente nouvelle comme il se doit.

Le destinataire était le même. Ils s'en amusèrent.
Spoiler:
Citation:


Elwin,

Il apparait que sous le couvert d''une amitié vous cachiez un autre sentiment que je ne saurais cautionner. Vous n'êtes pas sans ignorer que mon cœur est pris depuis des mois. J'aime et j'ai la chance de l'être en retour.
Elektra a reçu ce jour d'hui le certificat de dissolution du mariage contracté en juin dernier, ce qui en fait de façon tout à fait officiellement, ma fiancée.
Comprenez que je ne saurais donc lui imposer la présence d'une autre jeune femme ayant des espérances amoureuses sur son fiancé.
Sachez que perdre une amie me désole mais que rien ne saurait me faire dévier de ma ligne de conduite, aussi ne vous reverrais-je pas.

Puisse Dieu vous protéger votre vie durant,
D. de Chenot


* Emily Brontë in "Les Hauts de Hurle-Vent"

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Lyana_
      [Tente de Sharlnak]


    Hatein avait été très discrète, et était partit s'occuper un peu de sa chienne. Pendant ce temps là, la brune en avait profiter pour aller se promener un peu. Elle s'était arrêté devant la tente de Sharl, et les émeraude fixaient le tissus tendu. Allait-elle y aller, ou pas ? Elle n'avait pas envie qu'il soit déstabilisé pour la suite. Contre Riese, les chances étaient faible pour Lyana. Elle avait l'air très forte, vu comment elle avait vaincu Badak lors des joutes. Mais l'envie était bien plus forte que sa raison, alors elle entra dans la tente, calmement. Les mains étaient jointe dans son dos, et un sourire arborait son visage pâle.

    -Bonjour Vicomte.

    Un simple sourire, un simple bonjour. Une simple venue, même. Quand elle était sérieuse, elle aimait à l'appeler par son titre. Elle ne l'appelait rarement par son prénom à vrai dire.

    - Je me permets de venir vous féliciter, en personne. Les quarts de finales, ce n'est pas rien.

    Elle s'approcha un peu de lui, lui resserrant bien son ruban autour de son poignet.

    - Gardez-le. J'espère qu'il vous portera chance, comme avant.

    Elle se recule de nouveau. Si quelqu'un entrez, et voyez leur proximité, cela pourrait être mal interprété.

    -Le combat de Loanne et Elizabelle fut fort en émotion, j'espère qu'Elizabelle va bien... Je ne savais pas que les joutes pouvaient être si dangereuse. La pauvre Loanne, elle semblait si perdue.

    Elle lui sourit néanmoins doucement.

    -Je vais donc ... vous laisser.

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Sharlnak
[Tente de Sharlnak De La Belle Ile]


Après ma joute, je rentrait dans ma tente, l'armure était lourde et elle tomba dans un gros bruit mat qui tombait au sol, j'haranguait mon ecuyer qui fila comme le vent avec les pièces dans sa propre tente à côté, il les nettoierais prestement car le prochain tour arriverai vite. Ainsi donc je vais affronter celle qui a vaincu avec la manière l'Autre Breton.

Je pris une serviette, essuyant mon front dont cette fichu sueur ne cessait de couler, d'un côté je préférais cela à du sang, mais le pire était cette sueur, une bonne pluie qui tombe me ferais du bien, alourdirais le sol et rendrais les joutes plus spectaculaire sans nul doute. Était je le seul a souffrir de la poussière ! Gast je vieillis, avant je me fichais de tout cela.
Puis d'un coup la tente s'ouvrit sur ELLE, un simple sourire étira ses lèvres, le même qui monta au miennes. Une entrée délicate et discrète, la classe a l'état pur, je répondit :


Bonjour Princesse, je vous remercie, il faut dire que vous me voyez perdant des mon premier passage, fort heureusement je ne vous ai point permis de vous gausser de moi, les quarts oui face à un rude adversaire qui cache bien son jeu je pense.


Puis lorsqu'elle vint resserer son ruban, je pu humer son délicat parfum la laissant reculer au cas ou un imprudent rentrerai dans la tente, les apparences, les apparences.


Oui, nul doute qu'il continuera de me porter chance, je pense qu'Elizabelle va bien, tout comme Debenja ou le semi home. Les joutes sont un sport dangereux, les risques sont nombreux, mais un jouteur avertit saura les eviter.

Vous partez si vite sans même partager un verre de jus d'orange avec moi ?



Un sourire doux etire mes lèvres tandis que je pointe du doigt un plateau ou il y a une cruche de jus d'orange et deux verre qui attendent.
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