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[RP] Promenade sur les bords de la Meurthe. [ ouvert à tous]

Victoriabella
Il y a en Lorraine que de beaux coins que bons nombres doivent connaître, mais prennent-ils le temps de s'évader le temps de souffler un peu après d long moments à discuter de tout ou rien. Il en va pour tout "ces" nobles qui savent faire que ça et ne pas pouvoir se mettre d'accord alors qu'il serait si simple de faire des efforts.

Victoria prend du temps en ce lundi maussade, gris il y aura t-il de la pluie ou de la neige dans le ciel lorrain? l'avenir de la journée le dira. La jeune femme revetit sa cape, ses gants, une écharpe autour du cou et la voilà sur les bords de la Meurthe, à l'écart de la ville de Nancy. Elle avait suivit le quais au départ de Nancy et se retrouvait en pleine nature. Elle vit un long chemin verdoyant.



[i]Bella avança trouvant l'endroit très beau, la jeune femme aimait la nature en n'importe quelle saisons, chacune à ces propre douceurs. Le printemps est la renaissance tout sors de terre, les arbres refont des bourgeons, les animaux commencent à sortir de leur hibernation tout amaigri par le long jeun de l'hiver. L'été une explosion de couleur de parfum de toute part la joie se lis sur le visage de chacun c'est le temps des baignades, des repas sur l'herbe. L'automne ou la nature prend des couleurs orangées, rouge au il est temps de faire des provisions, la nature commence à s'endormir peu à peu. Et l'hiver prend son manteau blanc, les festivités de Noël et de la nouvelle année qui approche, les maisons se décorent d'un sapin avec une multitudes de couleurs, les cuisines sentent bon le pain d'épice, le vin chaud et tout ce qui réveille l'appétit et l'envie de faire la fête en bonne compagnie.

Victoria continue sa ballade, trouvant l'endroit magnifique elle regarde sur le coté la Meurthe qui coule doucement allant vers sa destination finale. Il y avait peu de monde sur cette promenade, Vic fit un petit sourire en coin.

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Elektra.
Pour au moins la dixième fois, Elektra releva les yeux de son manuel. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Ces connaissances historiques étaient déjà difficiles à mémoriser, mais avec le remue-ménage qu'il y avait dans la maison, ca devenait quasiment impossible.

Bri raclait la cuisine de fond en comble, non sans un minimum de tintements de casseroles et de portes de placards refermées à la volée, tout en hurlant en germain après un Alexander qui paraissait bien énervé en ce début de journée.

Elektra l'arrêta en tendant le bras et en le ceinturant alors qu'il passait à proximité d'elle à toute vitesse, en hurlant pour on ne sait quelle raison, presque aussi fort que la nourrice. Elle déposa son livre sur le dessus de la cheminée et l'attrapa à bras le corps pour le coller sur sa hanche.


Ça suffit à présent, Alexander ! Tu fais trop de bruit !

Son bavardage, encore élémentaire pour son age, la fit sourire malgré le fait qu'elle se voulait autoritaire.

Bon ... Allons nous promener, tu veux ? On va aller voir la rivière. Je suis sure qu'il y aura plein de choses à voir.

L'enfant se mit à se tortiller de joie contre sa mère qui le lâcha aussitôt pour le reposer les pieds au sol. Déjà, Bri se précipitait pour le couvrir telle une mère poule, et Elektra l'arrêta dans son élan, lui prenant les vêtements des mains. L'envie de reprendre sa place se faisait de plus en plus grande, cette envie qui partait du creux de son ventre, l'envie d'être une mère pour son fils.
Elle lui enfila un manteau côtelé, doublé de laine, assez long pour le protéger jusqu'aux genoux et suffisamment résistant pour durer un hiver. Puis elle enroula une écharpe à son cou et glissa un bonnet sur ses oreilles.


Bri ! Vous direz au Maitre, à son retour, que nous sommes sortis nous promener sur les bords de la Meurthe.

Peut-être aurait-il envie de les rejoindre. Elle sourit comme à chaque fois qu'elle pensait à lui. Elle aimait lorsqu'ils étaient tous les trois ensemble, cette image de la famille qu'ils étaient lui plaisait plus que tout.

Sous les arbres nus, s'étendait un tapis de feuilles mortes qui craquaient sous les pieds. De petites bourrasques de vent en emportaient parfois une poignée et les faisaient voleter au dessus de leurs têtes.
Alexander courait après, sautillant pour les attraper, tandis que Othon, qui avait suivi la marche, courait après Alexander. La jeune femme sourit au tableau. N'avait-elle jamais imaginé être mère un jour ? Quand il était né, l'instinct maternel ne l'avait pas prise d'emblée, comme toute femme pouvait s'y attendre. Il avait été confié à une nourrice et la jeune mère avait repris son travail.
Aujourd'hui pourtant, sa vie avait pris un autre sens. Elle avait trouvé le chemin, enfin, qui la menait chaque jour vers un bonheur certain. Dacien et Alexander étaient les lumières sur ce chemin qui lui montraient où poser ses pas.


Alexander !! Ne va pas auprès de l'eau ! Viens par ici, on va jeter un bâton à Othon pour qu'il le ramène.

Elle doutait fortement que le chiot ait appris quoi que ce soit depuis sa naissance, mais son sens du jeu serait peut-être suffisamment fort pour comprendre rapidement de quoi il était question.
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Dacien_de_chenot


Les eaux sombres de la Meurthe traversaient Nancy charriant dans ses limons des branches d'arbres et autres détritus qu'il s'amusait à voir tournoyer.
La rivière paisible durant l'estive, se transformait en torrent sous l'apport des neiges vosgiennes et il fallait se méfier de ses eaux réputées glaciales. Le long de ses berges, quelques rares pécheurs taquinaient le sandre, mais en ce jour frileux, elle s'écoulait dans l'indifférence quasi générale des nancéiens occupés aux préparatifs de Noël.
Malgré la vivacité de l'air, la journée avait été belle et le soleil avait tiédi les ajoncs dont le parfum semblait flotter sur la rivière.

L'après-midi était bien entamée lorsque le Maistre d'Armes rentra enfin chez eux mais il avait encore le temps de les rejoindre. Sur les indications de Bri, il sait qu'il les retrouvera au bord du fleuve où quelques capitaines ont mis leur gabare à l'eau.
Ni Elektra, ni Alexander ne l'ont vu arriver. Seul Othon manifeste son plaisir, dédaignant la branche que l'enfant a lancé et qui retombe dans l'indifférence du chien au grand dam de son petit maitre qui trépigne.

- Othon, sersé ! Va !

Et soudain, comme dans un cauchemar, il voit l'enfant trop près du bord qui bascule.
La terre meuble de la berge a cédé sous son poids l'entrainant dans l'à-pic où il le voit disparaitre dans l'eau saumâtre qui s'ensanglante aussitôt.
Le hurlement qui sort de sa gorge à cet instant est à peine humain.
Un instant il voit Alexander se débattre puis sombrer à nouveau comme une pierre avalée par les eaux sombres.
A son hurlement a répondu celui d'Elektra.
Poussé par une peur farouche venue du fond des âges, il n'a pris le temps que de défaire son ceinturon et son mantel et de plonger à l'endroit où il a vu disparaitre l'enfant. L'eau referme ses bras glacés mais il n'a cure du froid, indifférent à ce qui l'entoure d'hostile, il a plongé les bras tendus en avant pour tenter de repérer le petit garçon.
A cet endroit le fleuve est profond et les branchages sont autant de danger que la noyade ou le froid. Il sait qu'il a peu de temps avant que la mort de vienne réclamer son tribut.
Il le repère enfin à un chainon de bulles qui viennent crever à la surface. Il plonge à nouveau sous la surface et accroche un bout d'écharpe, s’agrippe au col de l'enfant dont il maintient la tête hors de l'eau.

- Prenez-le.. vite... il ne respire plus.

Le petit corps inerte au front ensanglanté est allongé sur l'herbe.
Ruisselant, le souffle court, le Ténébreux se pencha au-dessus de l'enfant et entreprend de lui donner le souffle de vie avant de presser par trois fois lourdement sur sa poitrine.
Bien qu'il ne se fut passé que quelques secondes, il lui sembla qu'une éternité venait de s'écouler avant de voir la poitrine d'Alexander se soulever brusquement dans un spasme et recracher un jet d'eau. Le gamin se mit alors à gémir et son corps à trembler.
Il entreprit alors de masser le corps transi, retirant le manteau devenu une gêne, déchirant chaque épaisseur de vêtements détrempés qui collaient à son corps comme autant de mains glacées.

- Il faut le réchauffer... vite... mon mantel...

Éperdu il tendit le bras vers le mantel retiré sur la berge.
Lui même ne sentait plus ses membres mais il s'activait auprès de l'enfant avec une énergie qui lui faisait oublier tout ce qui n'était pas cette respiration hachurée qui s'échappait de la poitrine d'Alexander et quand il vit un filet de sang s'écouler, il ne comprit pas davantage qu'il s'échappait de son avant-bras blessé et aussitôt rechercha des traces sur le corps de l'enfant.

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Elektra.
Le regard suit l'enfant, le bâton, puis finalement le chien pour tomber sur Dacien. Sa vue la réchauffe aussitôt, un sentiment de bien-être qui l'envahit au fur et à mesure qu'il s'approche. Jusqu'à ce qu'elle voit son visage changer, l'esprit va plus vite que son corps et quand elle se retourne vers Alexander, elle a déjà compris qu'il est trop tard. Elle n'a que le temps d'entendre la chute dans l'eau que déjà Dacien l'a rattrapée au bord de l'onde et plonge dans la seconde.

Mon Dieu ! Non !!

C'est pire qu'un cauchemar. Les deux personnes qui sont les plus chères à son cœur, ceux qui sont sa vie, viennent de disparaitre dans les eaux sombres et tumultueuses d'une Meurthe grossie par les averses automnales.

Prenez-le.. vite... il ne respire plus.

Il surgit des flots et lui tend l'enfant. Aussitôt, elle l'allonge au sol, elle tremble de tout son corps, son esprit panique : son fils, la chair de sa chair, ne respire plus. Les réflexes de Dacien compensent le flou qui s'est emparé d'elle.

Alexander ... mon bébé ... reviens ... maman est là ...

Les mots ne sont presque que des murmures, une supplique au ciel, à la terre, et même à l'enfer. Elle n'a pas mérité cela. Qu'on lui rende son fils ! Elle caresse son front, balayant sans s'en rendre vraiment compte le sang qui s'échappe d'une petite plaie.

Un toussotement, un sursaut, l'eau qui s'écoule de ses lèvres. Il est en vie ! Elle l'attrape machinalement pour le serrer contre elle. Il est si petit encore, il a tant à vivre.


Il faut le réchauffer... vite... mon mantel...

Elle se retourne, tandis qu'il le frictionne, et se précipite tant bien que mal vers le vêtement abandonné dans la course. Elle lui donne pour qu'il l'enroule dedans et le frotte avec vigueur.

Comment va t il ? Dacien, je vous en prie, dites moi qu'il va bien ?!

Sa main retourne vers les cheveux tout mouillés pour les caresser quand, clignant des yeux sous la surprise, elle voit du sang s'égoutter. Mais la surprise est encore plus grande quand elle comprend que ce sang n'est pas celui de son fils.

Mon cœur ! Vous êtes blessé ?!

Sa main se pose sur le bras du Ténébreux pour le tourner face à elle tandis que l'inquiétude ressurgit aussitôt dans son regard.
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Dacien_de_chenot


En regardant l'enfant dont le visage reprenait quelques couleurs, il réalisa ce à quoi ils venaient d'échapper.
Les yeux d'Elektra étaient fixes, presque vitreux et elle avait pris cette couleur blême que donne la mort.

- Il va bien...et je n'ai qu'une coupure.

Compulsivement elle serre Alexander contre elle, caresse son visage. L'enfant devine la peur qu'il a suscité et avance sa lippe inférieure au bord des larmes.

- Othon pas sersé....

A son tour la main du Ténébreux va se perdre dans les boucles du gamin tandis que ses lèvres se posent sur son front meurtri.

- Tout va bien bonhomme... ne t'inquiète pas. Nous lui apprendrons à aller chercher son bâton.


- Za froid et za sommeil aussi.

- Rentrons.


Son corps douloureux le rappela à la réalité. Il frissonnait, un froid insidieux courait le long de ses veines. Plus glacial que la mort.
La main du chevalier frôla le bras d'Elektra avant de soulever le corps potelé qui grelottait. La tête de l'enfant tomba sur son épaule tandis qu'il enlaçait la taille de sa compagne,geste empreint d'une rassurante tendresse.
Il percevait la peur dans le regard qu'elle posait alternativement sur eux, et sentait son corps trembler contre le sien. Il jugea inutile de l'effrayer davantage qu'elle ne l'était, pourtant, il voulait s'assurer que les poumons de l'enfant n'avaient pas souffert. Il se promit de faire mander un médecin sitôt de retour au manoir.
Au loin, les gabares suivaient le cours de la Meurthe, indifférentes au drame qui avait failli se jouer.

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Elektra.
La peur est un sentiment qui peut engendrer tellement de réactions. Si celle d'Elektra l'avait figée telle une statue de marbre, par bonheur celle de Dacien l'avait poussé à prendre tous les risques.

Il va bien...et je n'ai qu'une coupure.

Les mots avaient beau être simples, ils avaient du mal à la rassurer. L'enfant, enveloppé dans le mantel, semblait si fragile à cet instant. Un baiser sur ses yeux, une caresse sur sa joue, son regard de mère a du mal à le quitter sans que ne revienne cette image de son corps inerte.

Rentrons.

Sa main se relève alors vers le visage de celui qui partage sa vie, une légère caresse mais elle se rend compte que sa peau est froide et qu'il frissonne. Ce sentiment de peur n'est sans doute pas près de la quitter. Il ne passera surement pas un seul jour sans qu'elle ne s'inquiète pour eux. Ses lèvres viennent chercher les siennes pour un baiser tendre, lui insuffler la chaleur de son amour.

Oui ... Vous avez besoin de vous réchauffer, tous les deux. Bri fera une tisane contre les refroidissements. Et nous soignerons votre blessure aussi.

Leur vie sera certainement parsemée de ce genre d'accidents ou d'événements imprévisibles, dangereux, mais ils seraient ensemble pour y faire face, et ca, c'était le plus important.
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