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[RP] La Kertagne, on en redescend en suivant les voix...

Keyfeya
....Entre autre !

[Frontière Poitou - Bretagne - Campement Sub Rosa]


Tard dans la soirée, l’ébène pétrocorienne était désespérée du dernier message d’un lieutenant breton, après un sérieux vague à l’âme et la rédaction d’un message très personnel, elle trouva enfin le sommeil dans la campagne poitevine. C’est au petit matin qu’elle tapa du poing sur la table en bois de sa tente, on se moquait d’elle ! Et une idée que certains diront folle, que d’autres appelleraient poneysque surgit enfin.

Sur le pied de guerre, elle avança pour donner ses ordres au centre de son campement. Requinquée.


Debout bordel !

Je veux que l’on me réunisse tous les poneys disponibles, je veux aussi des volatiles, plein de volatiles, Pat, ramène-moi ta buse, ton hibou, ta chose-là qui te sert à envoyer des courriers et qui a un caractère de saloperie,
la main s’agite comme si Pat avait forcément compris de quoi elle parlait, je veux également toutes les bouteilles d’alcool que vous avez réuni dans ce foutu campement et vous foutez pas d’ma tronche, je sais que y a pas que trois bouteilles !

Un regard circulaire, pas la peine de la lui faire, elle était quand même un poney rose, trucmachinchosite et Périgourdine de naissance.

Rassemblez moi tout ça devant la frontière bretonne, la croupe des poneys en direction de la Bretagne, au Nord, bien au Nord vers Fougères et trouvez-moi des chatons, j’ai entendu miauler cette nuit, je suis sure que ça pullule dans les environs.

Un claquement de doigts.

Et sortez-moi Lotx de la naphtaline, depuis qu’il est là, il branle rien, il est temps qu’il mette sa verve en pratique ! Ah oui et la mère des deux siphonnées aussi, qu’elle mette ses chaussons roses.

Alors que les soldats rassemblaient les éléments demandés à son plan machiavélique, elle attrapa un intendant par le col, et lui mit des vélins et de l’encre entre les mains.

Toi le scribe écrit et envoie moi ça par-dessus la Bretagne. Partout !

Elle dicta fort et clair.

Citation:
Aux deux dingos revenues d’entre la mort qui tue !

Nous sommes à la frontière sud de la Bretagne avec des poneys armés et une arme de destruction massive, un roux nu qui dit s’appeler Doudou !

Si vous ne ramenez pas vos miches illico presto, en Poitou, je tue les chatons et je pends le roux ainsi que le Monseigneur Seigneur quasi princesse, par les pieds à un arbre, jusqu’à ce que mort s’en suive ; si jamais vous avez encore du mal à vous décider, il reste l’alcool qui coule à foison et les poneys roses.

Ceci est mon premier et dernier avertissement !

Signé : CHOUCHOU.


Elle embarqua Matpel par la manche ainsi qu’un chaton, qu’elle entraina au bord de la frontière.

Je t’interdis de foutre un pied de l’autre côté mais tu vas te dessaper et vite fait mon p’tit Mat et magne toi le fondement parce qu’on n’a pas la journée. Et puis tu fais des grands signes, en plus comme t’es roux, on te voit de loin et dans la nuit.


Elle mit un doigt dans sa bouche puis le ressortit pour prendre le sens du vent, c’est vrai qu’en Bretagne ça tournait dans tous les sens, mais là c’était parfait.


Elle tendit un bras avec le chaton miteux en direction de la Kertagne, y en avait marre, fallait pas l’avoir mise en colère.

J’hésiterais pas à buter l’chaton alors maintenant ça suffit de faire les folles à Fougères vous r’descendez !


Ah, elles voulaient une guerre, et ben voilà mais c'était pas celle qu'elles pensaient. Parce que non, la Bretagne, elle avait rien à voir la dedans.
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Pattricia
Dans le monde de la rousse, "debout bordel !" ne fait pas partie de son univers, de ce qu'elle est capable d'entendre, d'accepter, bref d'intégrer. Mais c'est sans compter sur Anthelme qui lui, toujours pénétrer de... 'fin on va dire dans son monde, reste persuadé qu'il a une mission auprès de sa patronne et que pour son bien, sous prétexte que la Cheffeuh a dit debout, ben la rousse doit se lever.

- Dame Pattricia Dame Pattricia !!!
- ...
- Dame Pattricia Dame Pattricia !!!
- Vindict attaque !!!


Z'avez déjà été attaqué par une buse ? D'acc c'est pas un aigle royal mais quand même, ça vous est déjà arrivé ou pas ? Nan parce que là on parle de Vindict, la teigne internationale des buses en vie sur la planète. Le truc qui vous bouffe un doigt juste parce qu'elle a pas eu d'abord sa viande séchée. En plus, comme par mimétisme, elle peut pas encadrer ce qui gonfle sa maitresse et Anthelme justement il l'a gonfle grave...

D'habitude elle aurait même un peu tendance à ignorer les ordres selon qu'elle est mal vissée ou pas mais il s'agit de sa victime préférée qu'on lui ordonne d'attaquer alors terminant tout juste de se lisser le plumage, elle quitte son perchoir au-dessus de l'entrée de la tente du couple pour foncer sur le crâne malencontreusement sans casque du garde idiot qui braille devant l'ouverture de la tente.

A l'intérieur justement, sous les fourrures, la rousse sourit sadiquement quand les couinements Anthelmesques se font entendre. Tout y passe, le Sans Nom, oiseau maudit et toutes les superstitions qui vont avec. Quand les cris d'orfraie s'éloignent, la vindicative pouffe contre l'épaule de son époux qui n'a pas bougé d'un cil.


Je crois que le nigaud viendra pas de sitôt en braillant pour nous réveiller mais va quand même falloir se lever sinon la vilaine brune est cap de venir nous foutre en bas de notre paillasse.

Pas plus affolée que ça la rousse attend que l'ours se bouge...
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Saxo_emuvillain
On n'était venu, on avait vu, et finalement on avait laissé l'Armorique aux Bretons !
Le temps certainement...

Autant redescendre vers le Sud, on va pas se peler le jonc comme au bailly du Limousin (qu'on a pendu ...)
Ca aurait pu tomber sur notre bailly du Perigord, une chance c'est tombé chez nos voisins



Bon arrêtons là les citations et autres références et allons préparez notre paquetage, demain on redescend.
Et moi qui espérait rester et n'en repartir que par la mer avec un beau bateau !
Les Espagnols seront peut être plus accastillant et on y croisera peut être notre amie Johane
.mahaut.
[Côté Kertagne]

"Au prochain menhir, tournez à droite".


Elles avaient tourné à droite. S'étaient disputées sur le sens exact du mot "droite" (à partir d'où ? Que faire si elles étaient face à face ?). Puis du mot "menhir" (on leur avait dit "pierre dressée" mais les cailloux qui pointaient vers le haut comptaient-ils ? Si oui, pouvait-on en ramener un à la maison pour sa collection ?). Puis du mot "prochain" (piégeux car comme chacun peut se le demander était-ce celui qui arrivait après, et donc le putativement deuxième ou bien directement celui qu'on avait sous les yeux, à savoir, le premier ?) Avaient recommencé, mais à l'envers (ne jamais négliger l'effet de surprise, même sur soi). Et finalement elles avaient réussi : elles s'étaient perdues. La situation n'était cependant pas si grave : cherchant avant tout à semer leurs assaillants, c'était un signe évident de réussite que de ne pas savoir elles non plus où elles se trouvaient. Logique de poney.

Pour l'heure, elles étaient donc planquées dans un champ d'artichauts. C'était pratique la Kertagne, on alternait les coins hyper pratiques pour se cacher : les champs d'artichauts, les champs d'oignons, les champs de beurre salé, les champs de galettes etc. Le tout à marée basse évidemment.
Parées de quelques artichauts sur la tête pour détourner un éventuel ennemi, elles patientaient. Les poneys ne cherchent pas l'occupation, c'était toujours elle qui venait à eux. La blonde avait commencé à écrire à son kermari, la brune avait tenté de soigner ses poumons défaillants dans une fiole d'alcool. Nadine, quant à elle, s'était violemment prise à parti avec un oignon jaune, lui signifiant qu'elle était très amie avec un oignon de race rouge et que donc ce n'était pas du racisme que de lui dire de rentrer dans son propre champ et de laisser les oignons blancs entre eux. Après être revenues à la vie et avoir incendié un couvent, c'était donc une journée banale pour les ponettes.



- Hé Orka, regarde ! *kof kof kof* quand j'appuie mes mains l'une contre l'autre ça fait pouet.


Un silence.

- Je peux même en faire plusieurs à la suite, écoute ça me rappelle quelques comtes du PA ! *pouet pouet poueeeeeet poueeeet* ça c'est Planta, non ? *pouet. pouet pouet. pouet .* Von ? *poueeeeeeet poueeeeeet poueeeeeeeeeeeet !!!!* Cerise ? Bon sang, c'est trop facile à reconnaître. Tu crois qu'on pourrait en faire un code ? Pour communiquer avec Lynette et lui dire de venir nous chercher parmi les sauvages ? Un pouet : Viens nous chercher. Kerpouet : en bretagne. Cotcotpouet : avec Nadine. Limpide, non ? Peut-être trop remarque, les bretons pourraient comprendre. Enfin, ils pourraient faire appel à quelqu'un qui sait lire, quoi. *soupir* Orka, il nous faut de l'action *kof kof kof kof kof* Et de quoi dévaliser un médicastre. Et des titres, cela va sans dire.


De nouveau un silence.

- Y'a quelqu'un ? Qui soit pas une armée bretonne ? *kof kof*


Une goutte s'écrasa à leurs pieds, puis une deuxième.

- Kercornecul, en plus il pleut. OHEEEEE, quelqu'un !! Ha ben enfin, pas trop tôt.

Passant entre les gouttes froides qui s'étalaient au sol, un pigeon atterrit à leurs pieds. Un pigeon gras, l'oeil stupide et qui sentait la truffe.


- Un pigeon périgourdin ! regarde ! *kof kof* Ils sont reconnaissables entre tous ! On peut même dire qu'ils viennent pas de Castillon, rapport au fait que c'est pas une cigogne. *kof kof kof* Vache, on peut dire qu'ils sont réactifs quand même. Deux nobles dames en détresse et un pigeon de secours. Tu crois que c'est une invitation à un bal ?


Elle déplia le message et lut le tout avec concentration. Depuis la désertion d'Anatole, il lui fallait lire et écrire elle-même les courriers, ce qui était donc la raison principale de son silence auprès des vivants.
Plissant les sourcils, butant sur quelques passages, elle redressa finalement la tête et tapota l'épaule de la blonde qui finissait son courrier myrmillmesque.


- Je crois... je crois qu'on doit leur apporter des miches de pain. Sinon ils pendent des doudous aux arbres. *kof kof kof* C'est un avertissement mais ils ont à boire quand même. Ils restent civilisés. C'est signé CHOUCHOU. Bon sang ! *kof kof* C'est une mission pour nous ! On y va ! Attends, je leur pose quand même la question au cas où !

Elle rédigea un court message qu'elle attacha à la patte du pigeon avant de le lancer dans le champ.





Avec ou sans beurre salé ?

_________________
Argawaen
Quelle idée de venir déranger le couple oursonesque alors qu'ils sont tranquillement au chaud sous leur fourrure ? Vindict avait bien compris cela et s'était chargée de faire fuir le mécréant qui était venu les déranger.
Le vieil homme se positionna sur le ventre, bras gauche venant entourer le bassin de son épouse. Un léger grognement sortit de sa bouche et le revoilà partit dans un sommeil léger, les oreilles attentives.


Groumpf.. On peut pas dormir tranquille... Les jeunes... Plus aucun respect...

Il se mit à pouffer de sa bêtise et vint embrasser la rousse tendrement sur les lèvres. Après un étirement digne de ce nom le vétéran se glissa sur le dos et regardait le sommet de la tente.

Je pense que ce nigaud comme tu dis aura surement quelque chose à raconter plus tard. Se faire attaquer par une buse c'est pas tous les jours quand même. Je serais à sa place je serais honoré. Bon... Qu'est-ce qui se passe à ton avis ?

Attirant son épouse contre lui, regardant sur le côté en direction de ses affaires et de leurs armes.

Cela me semble si près, et tellement loin à la fois....

Il tendait le bras en direction de l'attirail et mimait une corde invisible afin d'approcher leurs affaires mais rien y faisait... Il fallait se lever...
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" L'histoire est bâtie sur de l'ironie, les actes des hommes par des jalousies, mais peu d'entre nous ont utilisés leur coeur pour faire ce qui était vraiment juste. "
Lotx
[Cet autre Fisti… FINISTÈRE ! Cet autre Finistère !]

Il fallait se résoudre à l’évidence, l’armée n’était pas exactement l’habitat naturel de la quasi-princesse nawak de Poloniaiserie et d'Abrutsie. Plutôt habitué aux froufrous et aux chouquettes à la crème qu’à l’uniforme et à la ration de survie, l’acclimatation du nabot avait été pour le moins difficile. La cohabitation avec les soldats tout autant.
Dès le départ, il avait exigé d’être transporté sur une chaise à porteurs, comme l’exigeait son rang. La plaisanterie avait été jugée très amusante par les soudards de telle sorte qu'il avait entrepris de retenir sa respiration jusqu'à ce que l'on daigne accéder à sa requête. Et c'est ainsi que, las d'avoir du le réanimer quatre fois, on daigna accéder à sa requête.
Depuis, Lotx ne se séparait plus du tabouret qu'on lui avait offert, de telle sorte que la présence éventuelle d'escarres sous son séant était l'objet de débats récurrents dans les bataillons. Un soldat devait ainsi, en permanence, porter le siège à pleines mains afin de pouvoir déplacer la quasi-princesse dont les occupations variaient entre se plaindre, se faire les ongles ou s'empiffrer.
Le plus délicat concernait les chevauchées puisque deux personnes étaient nécessaires : une pour guider le cheval et l'autre, à l'arrière du premier, tenant à bout de bras le tabouret sur lequel trônait l'insupportable nabot. On devait donc s'arrêter très fréquemment afin de changer de cheval, épuisé du poids de trois personnes en armure (ou en jupons, selon le concerné), ou pour ramasser Lotx qui, ainsi perché, perdait régulièrement l'équilibre et allait tâter la bouillasse poitevine. C'est ainsi que, à force d'être trempé par ses chutes incessantes, et prenant le vent depuis les hauteurs de son siège, il avait fini par prendre froid et contracter une glairette carabinée. Glairette qu'il avait pris le plus grand soin de refiler à la totalité du régiment avant de se mettre en quarantaine. Depuis, le camp était fait et il ne sortait plus de sa tente, il boudait. Et comme la réaction générale à son isolement tenait d'avantage du soulagement que de la désolation, cela le faisait bouder encore plus.


Mon... Monseigneur Lotx ?

Envoyé par la comtesse, le garde s'adressait timidement à la porte de la tente. Sans succès.

Monseigneur, seigneur de Fayolle ?

On lui avait parlé d'une sorte de code secret permettant d'obtenir une réponse mais il avait espéré que cela ne soit pas vrai.

Monseigneur quasi-princesse ?

Toujours pas de réponse. Il soupira avant de prendre une longue inspiration.

Monseigneur-seigneur-des-Fayots-quasi-princesse-nawak-de-Poloniaiserie-et-d'Abrutsie ?
-Ouiiiiiiiiiiii ?
-La comtesse vous demande...
-Ah ? Qu'on fasse viendre ma chaise à porteurs !
-Mais... Mais c'est à cinq mètres de là...
-Et alors ? Vous comptez quand même pas faire marcher un grand malade, que dis-je, un mourant !
-Non mais...
-J'aime mieux ça ! Vous ramènerez aussi un pot de rillettes, ça creuse d'être à l'article de la mort !


Un peu plus tard, un peu plus loin, un soudard apparut, souffle coupé, titubant. Ce soudard portait à bout de bras un tabouret sur lequel était confortablement assis une quasi-princesse rayonnante, en robe bouffante, fort affairé à déguster un plateau de charcuterie.

Keychouchouuuuuu ! Tu m'as demandationné, je suis làààààà !
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Orkaange7876
[La Kertagne, ça vous gagne pas du tout ]

Dans leur champ de kerartichauts, elles trouvaient le temps long quand même. Le crachin breton n'arrangeait pas le cerveau et la toux de la brune, qui s'était mis à faire des pouëts de main. Quant à Ork, elle s'occupait à faire des guirlandes d'artichauts,
"parce que si les armées veulent nous poutrer, on leur mettra autour du cou pour montrer qu'on vient en ploupaix, je suis sûre qu'ils seront sensibles "Quand tout à coup, une mouette et un pigeon périgourdasse vinrent troubler leur train train quotidien. Tandisque la brune s'occupait du pigeon, la blonde sauta sur la mouette pour lire avec attention la missive de son lointain vil mari, tirant la langue parce que c'était difficile, tous ces mots savants.



- Un pigeon périgourdin ! regarde ! *kof kof* Ils sont reconnaissables entre tous ! On peut même dire qu'ils viennent pas de Castillon, rapport au fait que c'est pas une cigogne. *kof kof kof* Vache, on peut dire qu'ils sont réactifs quand même. Deux nobles dames en détresse et un pigeon de secours. Tu crois que c'est une invitation à un bal ?
-Honhon...
- Je crois... je crois qu'on doit leur apporter des miches de pain.
-Honhon...
-C'est un avertissement mais ils ont à boire quand même. Ils restent civilisés. C'est signé CHOUCHOU.
-Honhon... hon
-C'est une mission pour nous ! On y va ! Attends, je leur pose quand même la question au cas où !
-honhonhonhon.. HAAAAAAAAAAAAANNNNNN...... BAFOUEE, MARTYRISEEE, JE NE ME MARIERAI PLUS JAMAIIIIIIIIIIIIIIS.. PAM FAIS TES VALISES, ON VA TUER UN MYRMILLE!
-COTCOTCOTCODEEEEEEEEEEC
- MAIS BORDEL TA GUEULE NADINE!



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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Matpel
Matpel dormait encore paisiblement lorsque les problèmes ont commencé :

Debout bordel !

Hmm, la voix de la cheffe, à n'en pas douter. Tiré de sa torpeur, Il ouvrit un œil. Le jour se levait à peine. Le vacarme se fit de plus en plus pressant. Matpel releva péniblement la tête pour observer toute cette agitation et en déterminer les causes. Il avait bien du mal à reprendre ses esprit, Morphée s'accrochait à lui plus fort encore qu'une domestique de la Rabatelière. Il eut une véritable décharge d'adrénaline quand la Chouchoucheffe vint le saisir par la manche pour le conduire au bout du campement.

Je t’interdis de foutre un pied de l’autre côté mais tu vas te dessaper et vite fait mon p’tit Mat et magne toi le fondement parce qu’on n’a pas la journée. Et puis tu fais des grands signes, en plus comme t’es roux, on te voit de loin et dans la nuit.

De l'autre coté, la Kertagne, ça vous gagne. Ca, c'est bon, c'est compris. Mais pour le reste ... Mat se sentit obligé de protester. Avec la vigueur mentale d'un Sphincter Virulent qui vient de lire l'intégralité du Livre des Vertus d'une traite, il lança :

Non mais ... je suis pas roux. 'tain, arrêtez avec ça.

Il soupira et tacha de récapituler ses instructions. Alors : Kertagne, pas foutre un pied. Dans l'immédiat c'est bon, on verrait plus tard. Se dessaper vite fait... Houlà. C'est pas tous les jours qu'on lui demande ça. En dehors de la Rabat'. Et aucune baignoire en vue. Les grands signes ... comme t'es roux ... Oh. Elles m'ont pris pour une lanterne. HAN, ça va se payer. Mais d'un autre coté, si ça marchait ? Un réflexe : protester. Si ça marche pas : s'indigner. Ca laissera toujours du temps pour réfléchir parce que là, c'est l'épaisse brume.

Non et puis, je ne peux pas me dessaper, ça va à l'encontre des règles de bonne conduite des Nobles... Cornecul, je ne suis plus noble ... pffffffffff.

Protestation infructueuse, place à l'indignation.

HAAAAAAAAAAAAAAN ! Non mais ...

Non, là ça fait vraiment trop la pleureuse, ça va pas être possible. Matpel se cassait lui même les oreilles.

Pffffffffff

Bon, ça commençait à se voir qu'il n'avait pas d'argument sur le moment. Il jeta un regard vers l'horizon, puis se retourna vers la ChouCheffe, qui fit mine d'égorger le chaton.

Pffff, occis donc ce futur dévoreur de poules.

Bon. Matpel ne connaissait que deux façons de se mettre le service trois pièces au vent en public. Le mode péteux : genre c'est l'ultime humiliation "J'veux pas mais chuis ben obligé" et le mode flegmatique, fier de soi. Pas de quoi se torturer une demi-journée, bien sûr qu'il avait déjà choisi son camp.

Dernière idée avant le drame :


* Si je le fais, je vais en entendre parler pendant des années. A coup de *HAAAAAN tu t'es dessapé devant tout le monde, mais quelle humiliation, tu jettes le déshonneur sur trois générations d'Aubeterre et gnagnagna etc.*. En même temps, on n'a pas de descendant... Et si je ne le fais pas, ça va être *HAAAAAN si tu m'aimais vraiment, tu aurais tout tenté pour me retrouver et au lieu de ça, Mossieur fait sa mijaurée alors qu'en plus tout le monde t'a déjà vu à poil chez Papapair, t'es plus à ça près et gnagnagna*. Donc dans les deux cas, c'est foutu d'avance.*

Matpel prit une grande bouffée d'air frais et se tourna vers l'horizon. Le regard déterminé, gonflé à bloc, il jeta son bouclier négligemment sur le coté.

Cornecul, on n'a pas fait toute cette route et traversé tous ces continents pour rien. Pas question.

Oui, il exagérait un peu, mais sur le moment ça le motivait.

Il détacha la sangle de son épée et la sortit de son fourreau. Il empoigna fermement son arme d'une main et laissa tomber l'étui à terre de l'autre.

Font chier ces kertons.

Il planta vigoureusement son épée dans le sol, coté Kertagne. Ultime provocation envers les tortionnaires de son épouse et un peu à destination de la ChouCheffe, parce que bon, fallait quand même dire que Matpel avait pris l'habitude de donner les ordres, pas d'y obéir.

Pis quel con cet Anatole. C'est de sa faute tout ça. Je me demande bien ce que font mes poules.

Le temps de défaire quelques nœuds et déboutonner ce qui restait, et le haut fut à terre.

Fianchtre. Ca caille.

Le temps était venu de faire un peu le malin. Voire le beau. Avoir passé la majeure partie de sa carrière dans l'armée comportait quand même quelques avantages. Regard de braise et sourire provocateur affichés, Matpel se retourna en direction de l'assistance en délassant ses braies.

La ChouCheffe, qui se semblait pas vouloir décolérer, La Goupille, Boudiné, Le Doc Emu, Mamamair * HAAAAAAAAAAAAAAN ! FOUTRECOUILLE ! ALERTE ROUGE ! *

Matpel fut foudroyé par le regard insondable de sa Belle Mère, qui ne manquait rien à la scène. Son élan fut brisé net et il fut rétrogradé instantanément en mode péteux.


Cornecul, comment n'y ai-je pas pensé !?? Mamamair !!!

Flegme disloqué, vaporisé, oublié, libéré, délivré.


* Penser. Vite. Trop tard pour reculer. Hé merde. *

Sans pouvoir se résoudre à prendre son temps mais bien décidé à aller jusqu'au bout (c'est le cas de le dire), Matpel écourta son spectacle en se débarrassant de ses braies et se tourna vers l'horizon en maudissant la Kertagne, Les Limousins, les Nobles, les soldats, les Périgourdins, les femmes, les hommes aussi, même les poules tiens.
Keyfeya
Y a des gens qui se pressent jamais seulement quand le brune est en colère et surtout qu'elle est enceinte, c'est une bombe armée, vous savez quand ça fait bip bip à intervalle régulier et que soudain ça s'accélère alors avant que tout cela ne se termine en champignon ....atomique, mieux vaut accélérer la cadence !

A la réception du petit mot en retour de son écrit, elle fulmine davantage mais la gourmandise l'emporte, un bon petit caramel au beurre salé...personne n'y résiste !
La réponse est donc ainsi faite :


Citation:
Avec le beurre, quelques artichauts mais surtout pas de choux, parce que ça donne des gaz !

Ceci étant dit, si dans une heure, je n'ai pas vu votre nez au vent poitevin et vos miches à l'horizon, je bute un chaton, j'explose un roux nu qui fait des grands signes, je bois la réserve d'alcool, je bouffe les champignons et un quasi princesse pour le petit déjeuner ! Et je fais exécuter une myrtille, j'en ai l'pouvoir !

Mamamaire chaussons roses vous attend, moi aussi surtout, il en est fini de la Kertagne !

KEYCHOUCHOU.


Alors que le Monseigneur s'avance, un cri retentit à l'attention de deux idiots qui n'ont pas encore quitté leurs couches.

Paaaaaaaaatttttttt si t'es pas levée, je fais catapulter votre tente de l'autre côté de le frontière Kertonne et tu sais que j'oserais !

Elaine ! Raisonnez donc moi vos filles bon sang, on ne va pas coucher à la frontière pendant des années ! Mettez donc vos chaussons pour être bien reconnaissable !


Le regard se porte enfin sur le Seigneur des Fayots, un sourire aux lèvres, la voix minaude, faut bien l'attirer dans ses filets, histoire de mettre son plan à exécution si besoin s'en fait sentir.

Mon cher Lotx adoré, il n'y a que sur vous que je puisse compter.... si vous aviez l'amabilité de me faire allumer un feu, un grand feu et de faire installer une broche ensuite je vous autorise à aller fouiller dans les réserves de la rousse pour trouver son coteau de la Force et vous pouvez vous en asperger et en boire aussi et si vous mangiez une pomme ensuite je suis sure que cela sera délicieux, vous la laissez bien entre les dents, pour que le jus se mêle...et une branche de céleri aussi dans le ....hum...enfin pour le céleri, on verra ça plus tard !


Un grand sourire avenant vient ponctuer chaque mot, alors qu'enfin le roux, blond vénitien commence à obtempérer, c'est son argument choc !



Ah enfin ! Cesse donc de geindre Mat ! Le chaton, c'est en ultime recours, je n'aime pas sacrifier des animaux innocents
mais des hommes innocents peu importe ! T'façon ça n'existe pas !

Nan mais la Noblesse c'est très surfait tu sais ....c'est plus ce que c'était mon brave, tout se perd !

Réponse de vieille, sans doute à un vieux qui n'a pas vécu ces derniers temps de folies... loin d'être gênée et se foutant complètement de la gêne de ce genre de comportement, l'ébène se place dans le dos de l'ancien Comte pour le faire avancer de quelques pas et lui prendre les deux poignets pour lui faire secouer les bras. Elle prend quand même grand soin de ne point regarder en dessous de la ceinture et finit par le gratifier d'une bonne tape dans le dos.

C'est pour la bonne cause Mat ! Et puis on va faire allumer un bon feu dans ton dos ça va te réchauffer les....enfin tu m'as compris ! Secoue bien les bras et appelle, tu es notre lumière, notre phare dans la nuit ! Tu es la huitième merveille du monde!

Les sirènes du port d'Alexandriiiiie youhou,
Chantent encore la même mélodiiiiiie Woh woh
La lumière du phare d'Alexandriiiiiiiiie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse
Rah! Ha! Rah! Ha!*

Et bientôt, elle pourra sans doute assouvir son appétit de barracuda, avec un ancien évêque caramélisé au beurre salé !

* Alexandrie Alexandra. Claude François.

_________________
.mahaut.
Debout à la lisière de son champ, l'homme regardait bouche bée le campement de l'autre côté de la frontière. Avec les autorités qu'ils avaient, c'était fréquent de voir les gens coincés là et s'installer, du coup ça lui faisait une occupation. C'était ça ou rester regarder ses choux de toute façon.
En général ce n'était pas très passionnant, on voyait des tentes, puis des feux de camp, des gens qui parlaient, qui attendaient et qui finissaient par repartir. Mais là, bizarrement, ça ne partait pas et ça criait. Il avait tendu le cou pour voir qui étaient ces gens mais il n'avait pas réussi à reconnaître les enseignes. Sans doute des méridionaux. Ils remuaient beaucoup les bras à ce qu'on racontait.
Il tira une pipe de sa poche et tendit l'oreille tandis que le vent lui portait des bribes de mots. N'y comprenant rien, il s'avança un peu et s'assit sur une souche. Peut-être des italiens. Du sud. Parce que ça gesticulait beaucoup quand même.
Soudain, il aperçut un homme, roux comme un renard mais du genre flamboyant, s'avancer vers la frontière et planter crânement son épée côté Bretagne.


- Oh ben ça c'est d'la provocation. Dommage qu'il y ait personne pour voir ça. A part les choux, quoi.

Tirant sur sa pipe il regarda l'homme, guettant son prochain fait d'arme. Quand la chemise toucha le sol, il souffla un peu de fumée tout en flattant la tête de son chien.

- Ah ben c'est p't'être ben des écossais finalement. Paraît qu'ils se battent torse nu. Pis ils sont roux. Des écossais du sud sans doute.

En face, l'homme laissa tomber ses braies.

- Ha non, p't'être ben des vikings en fait. Il va aller se jeter dans la neige en se frottant partout. Un viking du sud. J'vais p't'être aller prévenir des gens. C'est pas tous les jours qu'on a des vikings du sud dans le coin. Viens, Machin.


L'homme se leva et traversa son champ nonchalamment, peu pressé d'aller prévenir les autorités.

[Un peu plus loin]


- Un pas en avant... un pas en arrièreuh, trois pas sur l'côté... trois pas de l'autre côté !*kof kof* Il était un poney rose qui allait à... Mince, on va où déjà ? nan parce que *kof kof kof kof* "vers la frontière poitevine" ça tient pas dans ma chanson. On va demander. Ohéééé ! Messire ! Hé ! Vous, là ! Oui, vous !


Tirant sur sa pipe, l'homme s'arrêta et regarda l'équipage bizarre qui s'avançait vers lui. Deux femmes. Enfin une femme, vus les seins c'était forcément une femme, et un machin tout maigre et brun. Une femme et un...truc. Et une poule.


- Ben ça ! Vous v'nez d'où ?
- De Fougè... De par là. Là bas, voyez ? *kof kof* Là où il n'y a pas de fumée d'incendie. C'est de là qu'on vient.
- Ah donc vous êtes bretonnes. Deux bretonnes en goguette.
- C'est ça *kof kof* Deux bretonnes qui s'appellent Huguette.


D'un coup, la chose brune mit sa main sur la bouche de la blonde, comme pour l'empêcher de dire quelque chose.

- Et on ne connait pas la chanson de la p'tite Huguette, non.
- Ah, celle avec "un jour la p'tite Huguette" ?
- Ouais, celle-là *kof kof kof* on la connait pas. On chante que des trucs bretons.
- Ha... c't'un genre, notez. Moi chuis pas d'ici, c'est ma femme qui est bretonne alors les chants bretons, pensez... Pis j'ai jamais rien compris aux tourniquets en se tenant les doigts.
- HAAAAAAA ! Vous n'êtes pas un kerbreton ! *kof kof* Je me disais aussi que vous parliez bien notre langue ! Bon ben dites, mon brave, comment on fait pour se barrer d'ici vite fait *kof kof kof* ?
- Ben déjà, faut pas épouser une bretonne.
- Formidable, on peut déjà barrer ça de notre to do list. Vous nous êtes d'une grande aide. *kof kof* Mais sinon ?
- Ben... oh, vous avez des artichauts dans les ch'veux !
- C'est pour faire local, c'était ça ou les bols avec nos prénoms mais apparemment c'est réservé aux gens qui s'appellent "Soizic" ou "Guénolé". Quel racisme. Bon, la frontière, je vous prie ?
- Ha ben c'est pas dur, vous allez tout droit. Mais faites gaffe y'a des vikings du sud qui campent là bas.
- Des quoi ?
- Ben y'a un roux à poil, je sais pas trop si c'est une victime à sacrifier ou quoi mais il a planté son épée sur nos terres. Il a bien failli embrocher un d'mes choux d'ailleurs. 'fin bon y'avait aussi une enceinte qui s'énervait et un type en robe. Les vikings, vous savez... sont pas comme nous. Surtout ceux du sud.

La chose et la femme blonde se regardèrent. S'ensuivit une discussion à voix basse (ou se voulant à voix basse mais qui était faite à voix haute, disons plus un "chuchoté contralto"). Tirant toujours sur sa pipe, l'homme regardait la poule s'en prendre aux cailloux, aux choux et bientôt à ses genoux.
Les deux se retournèrent vers lui avant qu'il n'ait besoin de lâcher son chien.


- Dites *kof kof kof kof* vous pouvez nous y emmener ?
- Vous voulez voir le sacrifice ? C'est pas beau à voir vous savez, va y avoir du sang partout. Partout sur mes choux.
- Est-ce que par hasard il y avait des doudous pendus aux arbres ?*kof kof*
- Ben... j'crois pas...
- Et des chatons ?
- Ha oui, l'enceinte faisait que d'les menacer, j'ai pas trouvé ça gentil. Les barbares quand même... sont pas comme nous. Vachement plus du sud, voyez. Faites gaffe à où vous mettez vos pieds, y'a mes choux qui poussent.


Le nouveau groupe ainsi formé progressa avec difficulté (rapport aux 3 pas en avant puis 3 pas en arrière qui les ralentissaient tous les 5 mètres, sans oublier le problème des choux placés sur la trajectoire des 3 pas sur le côté, qui se retrouvaient de nouveau en plein milieu lors des 3 pas de l'autre côté). Enfin, ils parvinrent à la lisière de la forêt et du champ, de nouveau près de la souche où l'homme s'était assis plus tôt.

- Ha ben j'savais bien qu'c'était une victime. Regardez, il fait moins l'malin, l'écossais viking !

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Orkaange7876
Toute à sa correspondance avec le vil mari de elle, la baleine suivait sa soeur tout en ruminant les pensées les plus sombres. Et si les missives de Myrmilles n'étaient pas codées; Et si il l'avait vendu pour de l'argent sonnant et trébuchant plus quelques catins aux nonnes? Un pas en avant trois pas en arrière et deux pas sur le côté. MAIS QUEL CÔTE BORDEL? A droite ou à gauche? Pis du coup elle avait perdu son compte de pas et se retrouvait derrière la brune en diagonale à quatre rangées d'artichauts environ. Le temps qu'elle la rejoigne en marchant en crabe, Pam avait fait la connaissance d'un autochtone qui parlait leur langue. Elle arriva à leur niveau au moment ou celui ci mentionnait Huguette, la p'tite Huguette, une vieille connaissance de la baleine. Elle ouvrit la bouche pour faire profiter l'autochtonec de ses talents vocaux, quad une main décharnée s'abattit sur sa bouche, coupant court à toute sortie de son de la bouche de la blonde. Mahaut continuait ses pourparlers avec le local, qui accepta de les amener jusqu'au campement vicking


- Et on ne connait pas la chanson de la p'tite Huguette, non.
-Hmpfrrrrrrrrrrrrrr
- Ah, celle avec "un jour la p'tite Huguette" ?
- Ouais, celle-là *kof kof kof* on la connait pas. On chante que des trucs bretons.
- Ha... c't'un genre, notez. Moi chuis pas d'ici, c'est ma femme qui est bretonne alors les chants bretons, pensez... Pis j'ai jamais rien compris aux tourniquets en se tenant les doigts.
- HAAAAAAA ! Vous n'êtes pas un kerbreton ! *kof kof* Je me disais aussi que vous parliez bien notre langue ! Bon ben dites, mon brave, comment on fait pour se barrer d'ici vite fait *kof kof kof* ?
-Hmpfffpfpfpfpffffffffrrrrrrrrrr
- Ben déjà, faut pas épouser une bretonne.
- Formidable, on peut déjà barrer ça de notre to do list. Vous nous êtes d'une grande aide. *kof kof* Mais sinon ?
- Ben... oh, vous avez des artichauts dans les ch'veux !
- C'est pour faire local, c'était ça ou les bols avec nos prénoms mais apparemment c'est réservé aux gens qui s'appellent "Soizic" ou "Guénolé". Quel racisme. Bon, la frontière, je vous prie ?
- Ha ben c'est pas dur, vous allez tout droit. Mais faites gaffe y'a des vikings du sud qui campent là bas.
- Des quoi ?
-hmpffrfrfrfrfrfrfrfrfrfr

- Ben y'a un roux à poil, je sais pas trop si c'est une victime à sacrifier ou quoi mais il a planté son épée sur nos terres. Il a bien failli embrocher un d'mes choux d'ailleurs. 'fin bon y'avait aussi une enceinte qui s'énervait et un type en robe. Les vikings, vous savez... sont pas comme nous. Surtout ceux du sud.

-HMPFRRRRRRRRRPFRRRRRR



Et la progression reprit, toujours en crabe, et pas toujours très coordonnée, si bien que la blonde se trouva libre à un moment de pouvoir parler avec le local



- Et sinon c'est quoi votre petit nom à vous?

-Moi c'est Prosper, chuis de Mayenne. Pis vous savez ce que c'est on rencontre une fille, on tombe amoureux, on l'épouse, pis on s'aperçoit qu'elle est bretonne. Pfff si j'avais su
-Ha ça ! Le mariage c'est plus ce que c'était. Figurez vous que mon propre mari m'a livré à des nonnes bretonnes. Et maintenant il erre en Ouestrie A jeun. Et il m'écrit des choses incompréhensibles
-Nooooon. Il a osé?Je comprends pas pourtant vous avez des arguments qui devraient pas laisser indifférent
* Louchage sur les Bonnets G de la blonde* R'marquez c'est une idée. Faudra que j'y pense un de ces quat". Et sinon elles payent bien les nonnes bretonnes?
-.... Vous n'êtes pas sérieux quand même Prosper? Enfin quoi que, c'tune bretonne votre femme, elle saura résister. Et au pire, le royaume sera débarrassé d'une engeance de plus. AIEEUH Mais faites donc attention, c'est les trois pas à gauche là. NON l'AUTRE GAUCHE.. Pfff. Bon et sinon vous êtes sûr que ce sont des vickings?
-Ha ben oui. Sont roux, sont tout nus pis se roulent dans la neige. Je vois pas du tout ce que ça peut être d'autre
-Vous savez, les peuplades primitives on en a connu, y'avait les limousins déjà. Sont cons les limousins, surtout Anatole. Pis les guyennois. Ou Guyennais, j'ai jamais bien su comment on disait. Sinon j'voudrais pas vous accabler, mais les bretons hein.. Dans les tyle arriérés ils se posent là. Pis ils s'appellent tous Le Guennec. J'en ai connu un à un match de soule, lui c'était Yves Le Guennec. Vous le connaissez?. MAIS AIEUUH faites donc un peu attention, les pas sur le côté c'est à droite A DROITEUH J'AI DIT! Bon..PAM.. PAAAAM??? PAAAM BORDEL ON A BESOIN DE FAIRE UN POINT.
-- Ha ben j'savais bien qu'c'était une victime. Regardez, il fait moins l'malin, l'écossais viking !



En effet, le petit groupe s'arrêta à la lisière du bois. Devant eux une scène d'anthologie. Un grand feu, bien visible, un rouquin qui semblait dans une position étrange, les mains croisées devant les parties charnues de son individu, les genoux rentrés, dans une parfaite allégorie de la gêne faite homme. Derrière lui; on apercevait une petite personne dans une énorme robe froufroutante , et derrière le rouquin, une femme effectivement enceinte qui d'un coup saisit les bras du roux pour lui faire faire le sémaphore. Fianchtre effectivement il fallait se poser et faire un point. La blonde leva donc consciencieusement le sien attendant que les autres fassent de même, tout ceci sous l'oeil éberlué du Prosper. Quand elle eut l'attention de sa soeur, elle reprit la missive et la relut

-Bon. Donc les artichauts, ça on a, j'ai plusieurs colliers autour du cou. Ce qui me chiffonne un peu, qui me ferait presque dire que Prosper a raison, c'est que le dénommé chouchou compte boire la réserve d'alcool. Seul. Ca se fait pas. Jamais. Pour le reste, il veut exécuter des Myrtilles, C'est cruel, d'autant plus que je sens bien que l'alcool de myrtille doit être infiniment meilleur que celui de chou Ou d'artichaut. Ou même de beurre salé. Donc on a à faire effectivement à des sauvages. Par contre leurs coutumes ont l'air cocasses. Une explosion de roux ça a l'air rigolo. J'en ai vu pas mal brûler, mais pas exploser je me demande ce que ça donne. On y est Pamuguette. Tout correspond. ALors on y va?
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Pattricia
[9 secondes et 1/2...]



- Cela me semble si près, et tellement loin à la fois....

- Paaaaaaaaatttttttt si t'es pas levée, je fais catapulter votre tente de l'autre côté de le frontière Kertonne et tu sais que j'oserais !


"Naaaaaaaaaaaaaaaaan, j'veux pôôôô !!!!"
Mais l'ours a raison, faut se lever car la vilaine brune et ses hormones c'était juste un enfer déjà à la base alors là... en crise matinale... bref elle se comprend la rousse... Après un soupire à fendre l'âme, un dernier baiser langoureux à son époux, Patt s'extirpe des bras oursonnesques et se lève. Le seul moyen d'être opérationnel quand on a pas envie c'est le broc d'eau froide sur la tronche et du coup elle s'exécute, trempant la terre battue du sol de la tente et la faisant frissonner de haut en bas. Cependant, elle savait bien qu'il n'y avait pas d'urgence particulière, sa marraine de beuverie, aheum de trucmachinchosisme voulait-elle penser et Orka étaient aussi rapides que des escargots donc elle savait que y'avait pas le feu au lac. Et encore, "même pas sûr qu'elles trouvent le point de rendez-vous alors bon...".

Toujours est-il qu'ils finissent par rejoindre Key et ses hormones juste au moment ou le goupil commence son strip-tease. L'air de rien, mononeurone reluque sans vergogne l'ancien sexy-boy de la caserne -'fin après le départ de Lekaiser hein ! Parce que c'était quand même le plus beau cul du PA l'autre- le sourire aux lèvres et les jades brillants. Malheureusement pour la gente féminine présente, soudain Mat passe de flamboyant à renardeau chétif en une seconde finissant son effeuillage d'une bien lamentable manière. Après un imperceptible soupire de déception, Patt s'approche de l'irascible...


Salut, tu fais quoi avec ce chaton ? C'est normal que tu le tortilles dans tous les sens d'un air menaçant ?

Puis reluquant le popotin un peu flascounet de Mat, les jades glissent sur Key.

Pour sûr que les Bretons vont se barrer en courant avec un tel spectacle...

C'est à cet instant qu'elle remarque Lotx et son feu de joie.

Dites Seigneur-Princesse vous auriez pas une autre pomme ? Arrêtez de bouffer en loucedé !


Edité pour écorchage du nom de Choubinet

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Cmyrille
"Les vickings du sud qui sont postés en face de nous ont amené des catins."
Ce simple passage de la lettre qu'il a reçu quelques jours plus tôt a suffit à le convaincre. Que la personne qui prétendait être Ork était bien Ork elle-même ! Qu'est-ce que vous allez imaginer. Il se déplace évidemment pour sa femme, pas pour une charrette de catins vikings. Même du sud. Il est au dessus de ça. Et en dessous. Et derrière. Et... Enfin c'est pas pour ça. Mais il ne pouvait se trouver qu'une personne dans tout le royaume qui puisse à la fois le pousser à consommer de la viande pas fraîche et le menacer de mort s'il le fait. Ça ne peut pas être un mensonge d'une tierce personne se faisant passer pour Ork.
Alors il chevaucha tel le vent, couvrant la distance qui le séparait de sa femme en quelques heures.
...
Oui bon, ça lui a pris une bonne semaine à dos d'âne. Mais c'est pas le sujet.

Bref, il savait où il pourrait trouver ses anciens camarades soldats. A savoir à peu près par là bas, aux alentours de pas loin, vers le nord ou presque. Enfin non loin de quelque chose comme ça. De toute façon, il y aurait bien un truc quelconque qui servirait de phare au moment de s'approcher du campement. Un feu de forêt. Des essais de catapultes avec des lépreux. Des cris de bêtes infâmes. Enfin quelque chose. Mais il fut quand même un peu surpris pour une fois. Il ne s'attendait pas à trouver le bof à poil dans la lande. Un roudoudou dans la garrigue, original comme phare. Alors il traverse le campement à toute vitesse (d'âne vieux et malade, je vous rappelle), prenant le temps d'inspecter de l'oeil les alentours des tentes, à la recherches d'éventuelles jeunes femmes blondes et guerrières, comme dans les histoires de gens du nord. Et il s'arrête finalement près du feu de camp.


- Salut le Nain Sacré.
T'es au courant qu'on a inventé les manteaux pour les gens qui ont froid.
Les sacrifices rituels c'est uniquement pour les jours de fêtes.



Puis il se dirige vers la cheffe de eux, qui semble faire un gros câlin à un petit chaton mignon.

- Oh Capitaine, mon capitaine.
Je ne savais pas que vous aimiez les petits trucs poilus. J'aurai pu vous aider bien plus tôt...
Sinon, vous auriez la grande amabilité de me faire un point rapide de c'est quoi ce bordel ?


Et il fait un signe de tête vers la fesse molle et hérissée de chair de poule devant eux pour illustrer son propos.
Erwelyn
Kerbodel ! C'est grand la Kerbretagne ! En plus t'as vu, ils mangent même des ploualgues, et ils mettent du gros sel dans leur beurre, et ils boivent du lait dégoutantec... Mais quelle idée elles ont eu de s'enterrer ici les poneys hein ? J'te le demande !

Bien évidemment, Lexhor n'avait pas de réponse, mais il entendait sa femme chouiner et râler depuis qu'ils avaient quitté le monastère cramé où ils avaient retrouvé la trace de Sainte Gépéesse et Sainte Boulasse. Et la trace à suivre, c'était relativement facile, suffisait de zieuter le visage des gens apeurés avec l'air d'avoir vu un fantôme, ou des folles, ou des poneys qui parlent. Lynette étant un poney rose elle-même depuis belle lurette, elle savait bien quel effet ça faisait aux gens de les croiser. Cependant, la pluie commençait à leur couler dessus et comme ils étaient partis à kercheval, ils allaient bientôt finir trempés et il leur devenait difficilec de croiser des paysans bretons.

Mais heureusement, comme Lynette était un poney rose porte bonheur, leurs pas les menèrent à un champ d'artichauts. Et au delà du champ d'artichauts, à la lisière de la forêt, le couple princier trempé put apercevoir au loin très loin un genre de campement, où des trucs roux bougeaient, des formes qui gesticulaient dans tous les sens et un machin tout rose. Et, s'approchant du campement, trois silhouettes, dont deux avec des têtes très bizarres.
Le sang de poney de Lynette ne fit alors qu'un tour, tout ça n'était qu'un piège ! On voulait lui enlever à nouveau ses poneys – oui parce qu'elle les avait reconnues, de loin - et pour ça les assaillants avaient kertrouvé plein d'armes à disposition, dont du rose.

Alors, bide en avant parce qu'il ne fallait pas oublier qu'elle était légèrement enceinte de quatre à cinq mois selon le calendrier biodynamique, la princesse tira son épée et fit partir Cheval au galop avec la technique des moulinés inculquée par Mahaut.


Rhaaaa, mécréaaaants !!!

Tout ça pour arriver juste derrière les deux Saintes et dégringoler de Cheval pour se retrouver dans la boue. Car oui, le sol est fait uniquement de boue en Kerbretagne, rapport à la pluie, toussa.

Viendez les poneys ! L'heure du kersauvetage a sonné ! J'vous ai même amené un plouprince pour vous remonter le kermoral. Y a même Petit tonnerre bis et ter qui vous attendent pour faire la keroute jusqu'à chez nous !

Et ensuite, ce furent les grandes eaux avant de s'affaler dans les bras de la baleine qui n'avait pas dégonflé d'un iota niveau nichons et de Mahaut qui elle, avait légèrement fondue, comme les oignons.

Cornefianchtre, vous êtes vivantec ! Comme vous m'avez kermanquééééééé !

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.mahaut.
- PAAAM BORDEL ON A BESOIN DE FAIRE UN POINT.

Y'a des fois dans la vie faut pas réfléchir, il faut juste réagir. Comme quand on vous sert un verre, vous n'attendez pas, vous le buvez. Ben le point, pareil. Vous levez le poing. C'est comme ça, ça s'explique pas.
Poings en l'air, les deux sœurs regardaient attentivement le campement sous l'oeil héberlué du Propser.


-Bon. Donc les artichauts, ça on a, j'ai plusieurs colliers autour du cou. Ce qui me chiffonne un peu, qui me ferait presque dire que Prosper a raison, c'est que le dénommé chouchou compte boire la réserve d'alcool. Seul. Ca se fait pas. Jamais. Pour le reste, il veut exécuter des Myrtilles, C'est cruel, d'autant plus que je sens bien que l'alcool de myrtille doit être infiniment meilleur que celui de chou Ou d'artichaut. Ou même de beurre salé. Donc on a à faire effectivement à des sauvages. Par contre leurs coutumes ont l'air cocasses. Une explosion de roux ça a l'air rigolo. J'en ai vu pas mal brûler, mais pas exploser je me demande ce que ça donne. On y est Pamuguette. Tout correspond. Alors on y va?
- Attends... Y'a un truc *kof kof kof*


Plissant les yeux, la brune tendait le cou vers le campement. Au bout d'une minute, le breton par alliance n'y tint plus :


- Vous êtes en train d'écraser mon chou.
- Hmm...
- Hé ! Mon chou !
- Je vous permets pas *kof kof kof* on n'est pas intimes !
- Nan mais mon chou, là !
- Cessez de m'importuner, je ne suis pas intéressée, vous êtes déjà marié et vous n'êtes pas noble !
- Votre pied ! Il est sur mon chou !
- Orka ? *kof kof*


La brune se retourna vers la baleine, piétinant un peu plus le légume.

- Juste pour être sûre... Quand on est mort on est mort, hein ?
- Hein ? Mais elle est con ou quoi ? Regardez-le mon pauvre petit chou...
- Prosper, mon coeur est pris. Enfin non. Mais vraiment, nos chemins vont bientôt se séparer, ne vous attachez pas comme ça. *kof kof* Orka... le roux, là... Il... enfin, vaguement, hein, mais regarde, s'il avait une baignoire derrière lui, il te rappellerait personne ? *kof kof kof*
- Des mois à planter, surveiller, empêcher les oiseaux de venir les becqueter et vous, paf, mon chou...
- Pastèque.
- Quoi ?
- Paf, pastèque.
- Non, je parle de mon chou.
- Vous êtes confus mon vieux.


Tapotant du pied, et écrasant un peu plus consciencieusement les feuilles vertes dudit petit chou, la brune réfléchissait à toute vitesse. Rectification : à toute vitesse de poney. Pareil, donc, mais en pire.

*C'est pas possible. Il est mort. C'est peut-être un type qui lui ressemble. Y'a pas de poules d'ailleurs. Han ! mes poules ! Pis y'a pas de baignoire, c'est flagrant. Si c'était lui il aurait forcément pris une baignoire. Ou Belle Maman s'en serait chargée, or, elle n'est pas là. Ah. Bon, c'est une figurante qui lui ressemble. Si y'a Manon je la bute. Nan mais c'est pas lui. Comment il serait là, hein ? Il est mort. Je le sais, je m'en souviens, j'étais là. Enfin j'ai pas vu le corps. Mais j'ai vu le testament. HAN ! Mes 3000 écus ! Si c'était lui il aurait de l'argent... Nan, je vois rien. Enfin juste un roux à poil, quoi. Pourquoi il se met toujours à poil pour les autres et jamais pour moi ? On est mariés, kerbordel ! Même si c'est pas lui, c'est vexant ! Bon sang, c'est qui près du feu de camp ? La vache on dirait Choubinet ! Et... purée ils ont même engagé un gueux sale pour faire Myrmillmze ! Ils ont vachement bossé le truc ! S'il est mort, il a encore des titres ? Sachant que j'ai paumé les siens... Mais c'est pas lui, il est mort. Avant le maria...APRES le mariage, après le mariage. Ha ha. mais qu'est-ce qu'il ferait là de toute façon ? Et... nu ? Mettre des braies roses il voulait pas mais nu devant tout le monde, ça, il peut ? Heureusement que c'est pas lui hein parce que sinon... Pourquoi Keychouchou est là ? Elle a vachement grossi on dirait... Ah mais si y'a Choubinet c'est normal. Castillon, les cigognes, toussa. Il lui a fait un cadeau de cigogne. Pourquoi Choubinet a une pomme dans la bouche ? J'ai besoin de boire un coup. Il me faut une ou deux barriques pour refaire un point dans la situation. En plus il va attraper la mort dans le froid qu'il fait... C'est pas lui mais quand même, hein ? Il lui ressemble. Pour le visage. Le reste je sais pas mais le visage... pis ces cheveux, pfiouuu... Il faut que je boive.*

- Il faut qu'on refasse un poing.


A peine eut-elle levé le bras qu'une troupe à cheval déboula dans le champ.


- MES CHOUUUX !
- Mais vous êtes intime avec tout le monde, machin, c'est fou !
- Rhaaaa, mécréaaaants !!! Viendez les poneys ! L'heure du kersauvetage a sonné ! J'vous ai même amené un plouprince pour vous remonter le kermoral. Y a même Petit tonnerre bis et ter qui vous attendent pour faire la keroute jusqu'à chez nous !
- HAAAAAAN ! LYNETTEUH !!!
- Naaaaan, marchez pas, vous allez écraser mes chouuuux !
- Cornefianchtre, vous êtes vivantec ! Comme vous m'avez kermanquééééééé !


Après moult câlins poneysques, entrecoupés de "hiiiiii, regaaaaarde elle a des bottes fourrées Jimmy Chou !!!" "ne touchez pas à mes choux !" et autres "dis donc, elles sont puissantes les cigognes de Castillon cette année !" sans oublier les "UN PLOUPRINCE ! En vrai ! On peut le toucher ! Il fait du bruit quand on appuie dessus ?", l'ensemble vocal descendit d'un ton quand une bouteille fut ouverte.


- Au fait machin, vous pouvez baisser le bras, maintenant. *kof kof*
- Mon chou...
- Nos routes se séparent. Soyez fort. *kof* Vous resterez dans mon coeur. C'est pas vous, c'est moi. J'ai besoin de me recentrer. Toussa, quoi. Pis surtout Y'A UN PRINCE AVEC LYNETTE ! Hiiiiiiiii !


Jetant la bouteille désormais vide derrière elle, la brune se tendit vers la troupe, manifestement pas viking du sud, rapport au fait qu'ils étaient habillés, préférant ne pas réfléchir au problème dans le champ d'en face. Même si c'était pas lui, de toute façon. Beaucoup trop roux.

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