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[RP] Le Jardin des délices

Kalimereth
Kali entendit une voix familière qui l'appelait...

Ahhh ben te voilà toi .... c'est gentil d'être passée par là, je me disais aussi qu'en parlant de tonneaux j'aurais plus de chances

Allez viens profiter de l'air frais un moment, je t'offre un verre.

Kali entraîna son amie jusqu'à un banc, et lui tendit une chope pleine.

Pfff tu vas nous manquer toi, t'as intérêt à revenir nous voir et nous donner des nouvelles...
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Mimill
- Oh oui les tonneaux m'attirent comme une abeille avec du miel dit-elle en souriant

Mimill s'assit et pris la choppe que lui tendait Kali.

- Mais oui que je repasserais ne t'inquiète pas j'ai promis a Milli et a Black, et je tiens toujours mes promesses^^. Moi aussi ca va me manque tout ceci, surtout le torture des hommes en tav.
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Chez moi
Alfin
hello, ti paysan bien dans sa peau et qui cherche un peu de chaleur à partager.

Alfin.


Post déplacé à l'endroit adéquat.
Censurément vôtre,

{Pharnakes}
Kalimereth
Kali arriva devant le petit jardin dont elle poussa la grille. Celle-ci émit un léger grincement, laissant entrer la visiteuse. Elle espérait y trouver un peu de calme et de sérénité. L’endroit était désert, c’était parfait. Une légère brise soufflait au travers des branches, entraînant celles-ci dans un ballet apaisant.

Elle s’avançait lentement, profitant du spectacle qu’offrait dame Nature ; les fleurs qui commençaient à remplir l’air de leur parfum délicat, les oiseaux qui voletaient de branche en branche. Elle alla s’installer sur un banc un peu à l’écart, replia ses jambes sous elle, et se perdit dans ses pensées.

Comment avait-elle pu se retrouver dans une telle situation. Pourquoi tout lui semblait si compliqué. Non, la vraie question était qu’allait-elle faire. Et elle avait beau tourner et retourner cette question dans sa tête, encore et encore, elle n’y voyait aucune solution qui lui convienne. Partir peut-être... s’éloigner quelques temps… possible.

Le chant d’un merle lui fit lever les yeux, lui offrant un instant de répit dans sa tourmente. La gaité de son chant et la vue de son plumage éclatant la firent même sourire.

Peut-être était-elle trop exigeante, peut-être n’était-elle pas prête, peut-être … Et voilà, c’était reparti, un flot de questions et un flot d’incertitudes se bousculaient dans sa tête. Les yeux brillants, elle fixait un point au loin, le regard dans le vide.

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pnj
Jamais il n'avait franchit le portail de l'endroit. Jamais ses pieds errants à la sortie d'une tav... heu de son bureau, n'avaient daigné tituber dans la direction du jardin. Il ne savait pas même ce qu'on y faisait, tiens, qu'y faisait-on ?

Alors qu'il passait devant le jardin des délices, Bertal tourna la tête vers celui-ci pour la première fois de son existence de moustachu.

Le spectacle qu'il découvrit en ces lieux bouleversa sa pauvre âme de pêcheur.

Avec un air devenu très populaire dont les paroles parlaient d'une jeune fille au cœur triste, assise sous un arbre dans lequel chantait un rossignol au cœur gai, le villageois s'approcha doucement de la belle éperdue.


Ben alors, ma douce, on médite sous les fleurs ? Ma foi, il ne manque que la fontaine.
Que dirais-tu d'un petit tour avec moi au lieu de te morfondre toute seule ?

Il lui fait un grand sourire, et lui tendit la main pour l'aider à se relever.
Kalimereth
Kali leva les yeux vers cette voix si familière et si rassurante. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à la vue de son tendre amour. Elle tendit la main vers lui, se laissant conduire dans le sous-bois, toujours perdue dans ses pensées. Elle serra sa main dans la sienne, marchant sans détacher son regard du tapis verdoyant qui s’étalait sous ses pieds.
Ils marchèrent ainsi un long moment en silence, traversant lentement le jardin, passant sous les branches des arbres en fleurs.
Elle n’osait rompre ce silence, et lui ne semblait pas le désirer non plus. Ils savaient tous les deux à quoi pensait l’autre, et il n’était pas nécessaire d’en parler, pas de suite… dire quoi de plus d’ailleurs ?

Elle l’entraîna à l’écart, là où les arbres moins nombreux laissaient passer les rayons d’un doux soleil printanier, là où seuls leur parvenaient le chant des oiseaux et le bruissement du vent dans les branches. Elle s’arrêta à côté d’un chêne, et sans lui lâcher la main, se tourna vers lui levant enfin les yeux pour rencontrer son regard.

Les seuls mots qui lui vinrent alors à l’esprit furent :
Et maintenant ?
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pnj
Bertal cheminait avec Kali, ils étaient ensemble, ils se tenaient par la main. Mais aucun n'osait prononcer un mot. Il serra sa main, comme pour s'assurer de sa présence effective.
Ses pensées occultaient la douceur de la nature qui les enveloppaient.


*Brillante idée de proposer de se morfondre à deux* Pensa-t-il.
Alors qu'une foule de préoccupations et de questions inondait son cerveau, il se senti noyé dans la lutte fratricide entre l'incertitude et la certitude, entre la confiance en l'autre, et le manque de confiance en soi. Comme balloté tel un fétus de paille dans un océan de réflexions contradictoire.

Pendant ce temps, ils étaient arrivés dans une clairière abritée et alors que l'intimité des lieux semblait lui fournir le courage de la parole, elle l'interpella.
Relevant les yeux, tandis qu'elle prononçait sa courte phrase, il lut dans ses yeux un désarroi aussi grand que le sien.

Il écouta à peine les mots qu'elle avait pensés si forts qu'il les avait entendu avant même que le son ne lui parvienne.
Son esprit se vida et son corps prit le relais que lui tendait désespérément un cerveau trop troublé pour diriger lui-même. S'approchant d'elle il l'embrassa longuement, comme pour répondre par le geste qu'il n'y avait plus qu'à s'aimer. S'aimer plus que jamais, plus que personne...

Mais son regard se brouilla, dévoilant la tempête qui ravageait sa pensée. Cette pensée là, qui le faisait souffrir plus que toute autre.
Il resta là, la regardant intensément, espérant secrètement que le temps leur accorde la faveur de les extraire de son immuable cours.
Kalimereth
Kali entendit les mots sortir de sa bouche sans même avoir conscience de les avoir prononcés. Et pourtant ils traduisaient si bien son état d’esprit, son sentiment de détresse qu’elle éprouvait depuis quelques temps.

Cela ne pouvait plus durer, elle savait qu’elle devait y mettre fin d’une manière ou d’une autre. Elle n’arrivait plus à supporter cette angoisse constante, cette impression de se noyer, de se perdre au tréfonds d’une forêt si dense qu’elle ne laissait apparaître aucune lumière, aucune échappatoire.

Perdue dans le tourment de ses émotions, elle perçut un mouvement auprès d’elle plus qu’elle ne le vit réellement. Son esprit encore dans la tourmente, elle se retrouva dans les bras Bertal, répondant à son baiser avec ferveur, espérant au plus profond d’elle-même que ce soit là la fameuse solution tant attendue, la fin de toutes ces incertitudes qui l’obsédaient depuis trop longtemps maintenant.

Elle posa une main sur sa joue, et sentit son cœur se serrer en croisant son regard habituellement si serein, qui semblait aujourd’hui refléter les pires tourments, véritable miroir de ce qu’ils avaient vécu ces derniers jours.

Se reculant de quelques centimètres, elle fit glisser ses mains le long de ses bras pour lui prendre les mains. Elle esquissa un petit sourire, sa gorge serrée ne semblant vouloir laisser échapper aucun mot. Elle étreignit plus fort ses mains.

Une douce brise se mit alors à souffler, comme envoyée pour débarrasser les nuages d’un ciel resté trop longtemps chargé. Kali bascula la tête en arrière, respirant avec plaisir cet air frais qui lui balayait les cheveux.

Elle replongea son regard dans le sien, son cœur était encore lourd des derniers événements mais une lueur d’espoir au fond des yeux elle lui dit :
On a notre réponse non ?
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pnj
Les paroles de Kali l'avaient comme réveillé.

Elle avait répondu à son baiser, elle lui avait étreint les mains.
Peut-être était-ce là un signe. Peut-être acceptait-elle l'idée. Peut-être y avait-il dans son regard quelque chose...

Un légère brise se leva, semblant porter avec elle bien plus que de simples molécules.

Comme elle, il leva les yeux vers le ciel qui faisait une petite percée au travers des arbres verdoyants. La nature comme ressuscitée, en ce début de printemps, semblait leur montrer l'exemple, renaissante malgré la rudesse de l'hiver, resplendissante de fastueux feuillages parés de fleurs colorés.

La tempête semblait enfin leur concéder quelque répit.

Il baissa la tête vers celle qui représentait le printemps de son âme et lui sourit avec tendresse. Il y avait bien quelque chose dans son regard. Ses paroles avaient semblait-il réussi à franchir le mur de ses lèvres. Il lui répondit avec douceur.


S'il y a une chose dont je ne doute, c'est que je t'aime...

Mais il ne put continuer, sa gorge se resserrant, refusait de laisser passer les mots. Trop de pensées lui occupaient encore l'esprit. Du temps, ils avaient besoin de temps. Il l'avait appris, le temps finissait par effacer les douleurs.
Mais parfois le temps n'était pas un allié. Il pouvait compliquer les choses.
Laisser le temps faire son affaire, il avait bien mieux à faire.
D'ailleurs, 'avec le temps, la journée tirait vers la fin, et le soleil vers l'horizon. L'air se fit plus frais.

Souriant à nouveau, il lui passa une main dans les cheveux, tenant toujours celle de Kali dans l'autre.


Que dirais-tu de nous mettre au chaud avec une bonne chope ?
pnj
En entrant dans le jardin, Azais respira enfin.

_De l'air! souffla-t-elle.

Autour d'elle, personne. Le calme le plus absolu se répandait entre la fraîcheur des buissons à peine fleuris.

_Pourquoi n'avais-je encore jamais mis les pieds ici? se demanda-t-elle en s'appuyant contre un arbre

Une brise soufflait doucement, presque comme un murmure, comme un souvenir qui effleurait sa mémoire. Azais s'efforçait de rappeler jusqu'à elle les visages du passé, d'entendre les mots, les voix de tous ceux qu'elle avait oubliés. Mais rien, juste la sensation que, au fond, loin au fond d'elle-même, le pire se cachait et ne voulait plus revenir.

Azais secoua la tête. Elle était fatiguée, transie de douleur, perdue et totalement sûre qu'aucun chemin ne la ramènerait jamais chez elle.
Avait-elle un foyer d'ailleurs? Elle ne se souvenait plus.

Elle ferma les yeux. Et soudainement, les traits flous de certains visages défilèrent dans sa tête, des gens d'ici, de nouveaux amis, du monde, beaucoup trop de monde.

Azais avait la tête qui tournait. Combien de temps encore devait-elle jouer ce jeu? Combien de temps, surtout, tiendrait-elle?

Elle se laissa glisser jusqu'au sol.


_Solitude, pensa-t-elle, juste le silence, quelques heures...
Kalimereth
Kali ne pouvait détacher son regard du sien, attendant fébrilement qu’il lui réponde, qu’il la conforte dans ses sentiments. Quand enfin les paroles franchirent sa bouche, elle se sentit plus légère, pas encore autant que le vent qui tournoyait autour d’eux, mais elle savait à cet instant que ça irait, qu’elle avait pris la bonne décision, et qu’ils allaient continuer leur chemin ensemble. Elle lui répondit dans un murmure, le sourire aux lèvres …
Moi aussi je t’aime…

Le vent devenait plus frais, elle frissonna, alors que les derniers rayons du soleil semblaient s’étirer paresseusement à l’horizon. Le jardin baignait maintenant dans une douce couleur orangée, et semblait prêt à s’endormir dans le calme enfin revenu.

Tu as raison, allons nous mettre au chaud, la nuit va bientôt tomber, je ne m’en étais pas rendu compte.

Elle déposa un tendre baiser sur la joue de son aimé, et avec un petit sourire en coin lui demanda :
Mais es-tu sûr de retrouver le chemin de la taverne toi ?

Elle ne put alors retenir un éclat de rire, et l’entraîna avec elle vers les grilles du jardin.

Ils étaient presque arrivés à l’allée qui les mènerait vers la sortie, quand elle aperçut son amie Azais allongée sur le tapis d’herbe verte, qui paraissait elle aussi s’être réfugiée ici.

Elle faillit aller la voir, mais pensa qu’elle avait fait comme elle quelques heures auparavant, qu’elle était venue ici pour se retrouver un peu seule, retrouver un semblant de cohésion dans ses idées, et essayer de choisir le bon chemin…

Elle murmura en sa direction…
Je te souhaite de tout cœur de trouver ici le même réconfort que moi mon amie.

Ne voulant pas la déranger, elle entraîna Bertal vers la sortie, sachant pertinemment qu’Azais saurait la trouver si elle avait besoin d’elle.

Elle sentit le regard interrogateur de son tendre se poser sur elle…
Ca ira tu verras, je suis sure que tout ira bien pour elle bientôt, aussi bien que pour nous maintenant. Elle a besoin de temps elle aussi, mais nous, nous en avons assez perdu, allez viens !

Ils traversèrent le dernier bosquet d’arbres, et la grille leur faisait maintenant face, symbole d’un nouveau départ, elle en était à présent sure.
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pnj
Azais se retourna brusquement en entendant la grille du jardin se refermer. Les deux silhouettes qui se dissipaient lentement dans l'obscurité lui semblèrent familières. Elle fronça les yeux afin de les reconnaître. Elle sourit. Elle avait recconu son amie qui disparaissait maintenant à l'angle d'une rue.

Un soupir s'échappa de ses lèvres, malgré elle. Elle sentait que Kali et Bertal allaient s'en sortir.


_La volonté est plus forte quand on ne la forge pas seul, pensa-t-elle.

Elle appuya sa tête contre l'arbre. Il faisait frais maintenant et elle aurait souhaité avoir une couverture avec elle, une cape au moins, mais tout comme son âme, son corps était exposé aux intempéries, sans défenses.

Azais ferma les yeux. L'avenir lui apparaissait plus sombre encore cette nuit. Car si pendant quelques jours, elle avait éssayé d'oublié les tourments de sa mémoire dans les tavernes bruyantes de ce village, elle n'avait pas réussi à trouver le réconfort là où elle l'avait cherché.

Alors tout lui semblait vain: l'argent, la bière, les distractions, et toutes ces autres choses qui avaient peuplées ces dernières journées. Vivant dans le noir, elle ne percevait plus aucune lueur d'espoir.

Se recroquevillant sur elle-même, Azais se laissa aller dans un sommeil gelé


_La faim, la nuit, le froid, murmura-t-elle, la paix enfin.
pnj
Ce n’est qu’aux premières lueurs du matin, qu’Azais ouvrit à nouveau les yeux.

_brrr, murmura-t-elle en claquant des dents, fait froid !

Recouverte d’une fine couche de rosée, la brise du matin lui gelait les os. Elle se releva, difficilement, car tous ses membres étaient engourdis et se dirigea vers la sortie.

Arrivée à hauteur de la grille, elle s’arrêta et se retourna un instant pour jeter un dernier regard à l’endroit où elle avait passé la nuit.


_Punaises ! se dit-elle. Il vaut mieux que personne n’apprenne où j’ai dormi cette nuit sinon je suis bonne pour la maison de guérison.

Azais se mit à rire, seule à l’entrée du parc, et le son de sa voix déchirant le silence matinal lui apporta soudainement un réconfort inespéré. Elle existait, pensait-elle, elle existait malgré le néant de sa mémoire. Et cette nuit, elle avait fait un rêve, un rêve doux et délivrant, un rêve qui lui permettait de croire en l’avenir et qui lui redonnait envie de marcher dans la boue des rues de La Trémouille.

Azais scruta le ciel. Il devait être près de 7h00.


_Allez, se dit-elle, au boulot ! aujourd’hui j’ai beaucoup à faire !
Kalimereth
Kali se promenait dans le village, regardant les portes de la Trémouille au loin... Elle marchait dans les rues, regardant amusée les enfants qui couraient partout, profitant de l’arrivée des beaux jours. Sans même s’en rendre compte elle se retrouva devant les grilles du jardin. Elle les poussa en souriant, et franchit l’entrée appréciant par avance le calme qu’elle allait y trouver.

Faute de pouvoir partir en voyage pour le moment, cet endroit lui permettait de s’évader un peu, de se retrouver seule avec ses pensées. Alors qu’elle s’approchait de la lisière du bois, son regard se perdit au loin. Jamais elle n’avait tant eu envie de quitter son village. Elle enviait tous ses amis qui étaient en voyage en ce moment, comptant les jours où elle aussi prendrait le chemin qui la mènerait sur les routes.

Elle s’assit au pied d’un chêne, les bras autour de ses jambes, et repensait à ces dernières semaines. Tant de bouleversements, d’arrivées, de départs, d’hésitations… Elle soupira, et se laissa bercer par le chant des oiseaux et le murmure du vent dans les branches, offrant un moment de quiétude à son esprit.

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pnj
En poussant la grille, Azaïs cherchait un peu de solitude. Depuis son retour à La Trémouille, il y a à peine quelques jours, tout lui semblait irréel, presque comme un cauchemard tournant à la farce.

Soudain, elle aperçut la silhouette familière de Kali et la voyant complètement plongée dans ses songes, n'osa s'approcher d'elle. Elle se laissa glisser le long d'un arbre et attendit que la lumière de la sagesse l'éclairât.
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