Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 8, 9, 10   >   >>

[RP] Le Jardin des délices

pnj
De longues heures s'écoulèrent et la sagesse ne vint pas. Au contraire, une confusion immense l'empêchait de penser. Elle avait compris. Elle savait. Et l'erreur qu'elle avait commise était immense, irréparable. Comment avait-elle pu se tromper à ce point?! et maintenant que tout lui apparaissait si clairement....que le destin lui semblait cruel!!

Elle passa ses bras autour de ses jambes et posant sa tête sur ses genoux, elle se laissa aller aux plus tristes pensées, celles qui se déchirent entre la culpabilité de ne pas avoir vu et le désespoir d'être obligé maintenant de regarder la plus infâme des tortures en souriant.

Elle sentait qu'une amitié se déchirait, malgré elle, et la souffrance devenait intolérable.
Kalimereth
Kali partit à la recherche de son amie. Elle avait déjà traversé le village, était passée par le verger, et se dirigeait maintenant vers le jardin. Elle scruta les environs espérant l’apercevoir.
Elle savait qu’elle devait faire quelque chose, mais n’avait aucune idée de quoi. Quoi qu’elle fasse cela ne changerait rien, et elle s’en voulait terriblement. Elle aurait tellement voulu trouver une solution à tout ça, mais n’en voyait vraiment aucune.

Elle marchait poussant du pied les cailloux qu’elle rencontrait sur son chemin, et c’est là qu’elle l’aperçut, recroquevillée au pied d’un arbre. Son premier réflexe fut d’aller vers elle, mais quelque chose l’en empêcha. Le sentiment que ça non plus ça ne servirait à rien, que pour ce soir rien ne servait d’insister.

Elle passa donc son chemin, et s’assit plus loin sur une souche d’arbre, regardant le soleil se coucher. Le temps s’écoula sans qu’elle ne s’en rende compte, trop occupée à tourner et retourner ses idées dans sa tête, ayant peur de ce que lui réserveraient les jours à venir. C’est en sentant soudain un vent frais sur son visage, qu’elle s’aperçut que la nuit était tombée. Les arbres lançaient déjà leurs ombres fantomatiques autour d’elle ; elle frissonna et se mit en chemin pour retourner vers le village.

_________________
pnj
Azaïs releva la tête. Elle venait de ressentir une présence et son corps entier frissonna. Elle se recroquevilla encore plus dans l'espoir que tout reviendrait à la normale.

_Un jour peut-être.....
Kalimereth
Ca y’est… l’été arrivait, et avec lui cette douceur que l’on pouvait sentir dans l’air, dans les champs, et dans les bois. Toutefois Kali ne pouvait se défaire d’un sentiment de tristesse, une impression, un pressentiment même qui l’obsédait depuis la veille.

Elle décida donc de partir faire un tour dans le jardin, à l’ombre des arbres en fleurs. Ce jardin qui tant de fois l’avait accueillie, lui avait ouvert les bras et apporté du réconfort.

La relative fraîcheur qu’elle y trouva ainsi que les doux parfums qui se dégageaient de ce superbe sous-bois, ne réussirent pourtant pas à l’apaiser cette fois. Elle s’appuya dos à un chêne, puis se laissa glisser lentement vers le sol en soupirant. Elle se sentait impuissante et n’aimait pas ça du tout. Quelque chose n’allait pas, elle ne savait pas encore bien quoi, mais craignait de plus en plus d’avoir à donner raison à ce fameux pressentiment.

Elle replia ses jambes les entourant de ses bras, et posa la tête sur ses genoux, essayant de ne pas se laisser envahir par cette angoisse qui se faisait de plus en plus présente. Elle ferma les yeux, se laissant bercer par le chant des oiseaux.

_________________
pnj
Azaïs s'approcha en silence de Kalimereth et attendit qu'elle lève le visage vers elle pour esquisser un frêle sourire. Le regard de son amie était empli d'une sombre angoisse... le doute d'un nuage noir qui pesait sur son coeur. Azaïs se mit à genoux en face d'elle et posa une main pâle et tremblante sur le visage triste de Kali et plongeant ses yeux dans les siens, lui donna la réponse à sa question d'un simple regard, long et profond.

Un tresaillement parcourut la peau de Kalimereth lorsqu'elle se rendit enfin compte de l'extrême paleur qu'Azaïs portait sur son visage. Elle ouvrit la bouche, mais aucun mot ne put en sortir. Elle comprit et elle ramena son regard vers le sol.

Azaïs prit alors place à côté de son amie. Elle posa sa tête sur l'épaule de Kali et d'une voix presque inaudible fredonna l'air d'un troubadour encore inconnu .


_La vie s'écoule entre mes doigts...
Ce n'est pas une image en somme,
La vie s'écoule entre mes doigts,
Je sens l'eau qui fuit de mes paumes...
La vie s'éc.....


La voix d'Azaïs se brisa soudainement. Elle ferma les yeux et glissa inerte près de Kalimereth.
Kalimereth
Kali perdue dans ses pensées sentit pourtant de suite la présence de son amie qui s’était approchée en silence. Elle leva lentement les yeux vers elle, le cœur de plus en plus oppressé à chaque seconde qui passait. Ses yeux accrochèrent les siens, et là elle sut qu’elle avait raison depuis le début de cette journée. Le visage d’Azais était plus blanc que les nuages qui filaient au-dessus d’elles, mais aussi fantomatique, un frisson la parcourut, la glaçant jusqu’aux os.

Elle ne pouvait détacher son regard de celui de sa chère amie, frémit au contact de sa main sur sa joue, et posa une main sur la sienne. Malgré cela elle ne ressentait que pour seule chaleur les larmes qui commençaient à vouloir s’échapper de ses yeux. Elle ne pouvait rien faire d’autre que plonger son regard dans le sien, espérant en vain elle le savait, y voir autre chose que ce qu’il y avait réellement.

Azais prit place à côté d’elle, et Kali passa son bras autour d’elle dans un soupir. Elle lui caressait les cheveux, laissant enfin couler les larmes qui affluaient. Elle entendait dans un murmure son amie lui dire au revoir, et elle, ne pouvait sortir aucun son. Soudain le silence se fit, telle une ombre noire qui se serait soudain abattu sur le couple d’amies, le noir… le vide… le néant.


Non ce n’est pas possible… pas déjà Aza !!!! Je t’en prie réveille-toi !

Kali la pris dans ses bras, lui caressant le visage, lui parlant, lui demandant de se réveiller, de ne pas la laisser là comme ça. Ce n’était pas possible, elle était sure qu’il devait y avoir encore un espoir. Elle tremblait de tout son corps, la suppliant de ne pas partir comme ça.
_________________
pnj
Azaïs ouvrit les yeux quelques secondes et murmura :

_entendre ta voix une dernière fois... adieu ma Kali...

Et lentement, Azaïs se laissa aller dans un doux et sombre sommeil.
Kalimereth
Kali sentit alors le frêle corps d’Azais s’appuyer sur elle, telle une poupée de chiffon, inerte, sans plus aucune vie pour l’animer.

Elle se mit à sangloter doucement, la serrant dans ses bras, la baignant de ses larmes et lui murmura :


Adieu ma belle. Je te laisse rejoindre les anges.


Elle ne voyait plus rien, ne ressentait plus rien, ne pouvant se résoudre à lâcher son amie, comme pour essayer de la garder encore un peu auprès d’elle. Elle ferma les yeux, appuyant sa tête sur elle, et laissa libre cours à ses sanglots.

_________________
pnj
Bertal avait enfin fini de travailler. Il s'était précipité à la chaumière de sa douce pour l'y retrouver. Il frappa doucement à sa porte et s'étonna de n'avoir point de réponse.

Alors qu'il avait parcourut la moitié du village, c'est à dire toutes les tavernes, du village pour la retrouver, il passa devant le jardin. Entendant des sanglots, il se précipita au delà du portail et guidé par les sons arriva auprès d'elle.

Quand il fut assez près, il distingua un corps affalé contre celui de son tendre amour. Il finit par reconnaître Azaïs. Il accourut auprès de Kali et la serra dans ses bras. Lui caressant doucement les épaules, il essaya de la réconforter.


Chuuut, c'est bon, je suis là...

Lui prenant les mains, il les lui serra avant de jeter un œil sur le corps d'Azaïs.

Tu peux me raconter ce qu'il s'est passé ?
Kalimereth
Elle leva les yeux vers lui, le regard brouillé par les larmes. Son arrivée était tout ce qu’elle espérait à cet instant. Elle se mit à trembler, les nerfs prêts à lâcher.
Sa voix lui parvint alors, mais comme lointaine, presque irréelle. Que s’était-il passé ? Elle ravala un sanglot, et tenta de lui expliquer l’inexplicable.

Je ne sais pas, ça fait quelques temps qu’elle ne paraissait pas très bien aller, mais elle me soutenait le contraire… et puis là… subitement…


C’en était trop pour elle, ses sanglots reprirent le dessus, l’empêchant de continuer. Elle s’agrippa à lui, levant les yeux vers les siens, le suppliant du regard de la sortir de là, de ne surtout pas la lâcher. Elle avait besoin de lui, de son réconfort, de son amour. Tout semblait s’écrouler autour d’elle, et pourtant, dans ses bras, elle savait qu’elle pourrait faire face. Elle appuya sa tête contre lui, et ferma les yeux, se laissant aller à son chagrin.

_________________
Clovis1
Clovis se promenait, tard ce soir là, dans les rues de La Trémouille, attendant que son Amour ait terminée sa journée à la sénéchaussée pour la rejoindre. Ses jambes commençant à devenir lourde, et passant non loin du jardin, il décida d'aller s'y reposer un instant. Ses pas le menèrent jusqu'au milieu du parc, et il entendit soudain des bribes de conversation, entrecoupées de sanglots.
Il se sentit partagé un instant entre la curiosité qui le poussait à aller voir ce qu'il se passait, et la peur de déranger quelqu'un qui était venu vidé ses larmes, et s'isoler un instant en compagnie de sa moitié.

Sa curiosité l'emportant, il pressa le pas, laissant ses oreilles le guider, et aperçut Kali, lovée tout contre Bertal, qui paraissait tout aussi perdu et étourdit qu'elle. Il s'approcha d'eux, en silence, et allait ouvrir la bouche, quand il vit un corps sans vie non loin d'eux. Il chancela, le souffle court, puis il s'agenouilla à coté de celui-ci, et reconnut avec stupeur Azaïs... Il avait lu il y a quelques heures à peine ses derniers vers, ou elle parlait de ses dernières heures, sans vraiment réussir à y croire.
Azaïs ! Azais, qui semblait, il y a quelques semaines, déborder de vitalité et d'entrain ? Azais, qui maniait la langue avec tant de grâce, et écrivait de si beaux vers, composant ainsi des sonnets encore plus remarquables ?

Non, il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'elle venait de rejoindre Aristote et ses anges, pour toujours... L'évidence, l'implacable et effroyable vérité était pourtant là, devant ses yeux. Il resta immobile quelques instants encore, les trop rares instants passés en sa compagnie lui revenaient lentement en mémoire...

Il la connaissait peu, mais sa peine était déjà si grande, qu'il mesurait ô combien Kali, qui était devenu rapidement inséparable de la muse du village, devait souffrir en cet instant. Il garda les nombreuses questions qui lui venaient à l'esprit pour plus tard, et s'assit un instant en face de ses amis, les regardant tristement, d'un regard plein de compassion. Il ouvrit la bouche, cherchant quelques chose de sensé, du moins d'intelligible à dire, une parole réconfortante, un mot pour leur dire à quel point il partageait leur peine... mais il ne parvint pas même a prononcé un monosyllabe. Il prit sa respiration, se leva, fit quelques pas pour se reprendre, et arriva enfin à leur adresser quelques mots :


Bertal, je crois que ... Kali préférerait aller faire quelques pas ... Ally va surement bientôt me chercher, et venir me rejoindre, nous ... nous nous occuperons d'elle ...

Il s'assit de nouveau prêt de la dépouille d'Azais, laissant sa main se poser sur son bras, cherchant une once de vie, un signe, espérant se réveiller, et mettre fin à ce cauchemar... mais, ainsi qu'il s'y attendais, seul la froideur de sa peau provoqua en lui un tressaillement, et il laissa ses larmes couler sur ses joues...
Allydou
Une soirée de réunion qui s’éternise et la laisse avec un mal lancinant dans la tête.
Un besoin de s’aérer, de se vider de toute la tension de cette journée interminable et lourde en tension, de se dégourdir un peu aussi.
Arrivant bientôt au bout de sa grossesse, l’exercice lui manque un peu.
Profitant de la douceur de cette soirée, elle sort des bureaux du conseil, pour aller retrouver son Amour, pour leur promenade nocturne.

… Le prénom, le berceau.. Son esprit occupé à de douces pensées, elle arrive aux portes du jardin de la ville, souriant déjà à l’idée de le retrouver.

Du bout du chemin, elle distingue des silhouettes qui lui semblent familières. Approchant encore un peu, le corps et le cœur réagissent avant le cerveau.
Le sourire qui s'éfface. Une boule au creux de l’estomac lui laisse présager d’une mauvaise nouvelle à venir.

Que font ils la, tous les trois ? Pourquoi ces pleurs ?


Accélérant sa marche, elle arrive juste assez prés pour entendre ...nous ... nous nous occuperons d'elle ...

Qui ? Quoi …. Que s’est il passé ici ?

Les derniers mètres sont les plus longs, les plus difficiles à faire, la vision s’offrant à elle ne laissant que peu de doutes sur la situation.

Voyant sa si douce Kali, en pleurs, dans les bras de Bertal, elle se dirige déjà vers son Amour, l'entourant de ses bras, pour le réconforter du mieux qu’elle peut, autant que pour retarder un instant encore d’avoir à affronter la réalité.

Azais … la joyeuse, la gentille folle certaines fois, la joueuse de mot la plus talentueuse qu’elle ai vu au village …. Quel vilain tour venait-elle de leur jouer ?

Elle pose une main sur la joue déjà froide de son amie, étendue au sol, n’arrivant pas à contenir les larmes qui lui coulent sur les joues.


Amour … Qu’est ce qui s’est passé ?

Voyant que l’état de Kali ne s’améliore pas, elle prend la main de son Ange, comme pour se donner du courage, et lui dis tout bas…

Je ne peux trop t’aider à la porter, mais nous ne pouvons pas la laisser la comme ça … il faut …. Faire quelque chose.

Bertal doit rester avec Kali, elle ne doit pas être seule pour le moment.

_________________
Clovis1
Clovis achevait de vider ses larmes quand il vit son Amour arriver. Bien que la nuit fut déjà bien avancée, il aurait reconnu sa silhouette et sa démarche entre mille, et il se redressa à peine, se laissant câliner un instant, secouant la tête, comme pour dire qu'il ne comprenait pas.
Son réconfort lui permit de sécher ses larmes, alors que celles-ci apparaissaient au coin des yeux de son Ange. Tant de larmes versées, tant de pleurs, tant de sanglots étouffés ...
Comment avait-elle pu les quitter aussi vite ? Si tôt ? Pourquoi ?
Les questions continuaient à affluer, sans qu'il puisse y trouver aucune réponse. Quand son Amour lui demanda entre deux soupirs ce qu'il était arrivé, il sentit son visage se décomposer plus encore, et secoua de nouveau la tête. Se faisant, son regard se posa sur le corps d'Azais, et il versa à nouveau quelques larmes, ayant toujours la même peine à affronter cette cruelle vérité...


Je... Je n'en sais rien mon Coeur... Je suis arrivé trop tard...

Puis, il serra fort la main de son Ange dans la sienne, entremêlant leurs doigts, et trouva la force de dire dans un souffle ...

Tu as raison oui, mieux vaut que Kali reste avec Bertal... Quant à nous... Tu penses que tu arriverais quand même à m'aider à la porter, au moins jusqu'au portail du jardin ? Nous y trouverons sûrement d'autres Trémouillois pour nous aider...
Allydou
Il lui prend la main, et par la même lui apporte le soutien et le réconfort dont elle a grand besoin.

Séchant ses larmes pour le moment, ne voulant pas accabler plus encore son Amour et sa Kali, elle prend sur elle pour se ressaisir, au moins le temps de faire ce qu’il faut pour Azais, après, plus tard, son chagrin reviendra …


Tu penses que tu arriverais quand même à m'aider à la porter, au moins jusqu'au portail du jardin ? Nous y trouverons sûrement d'autres Trémouillois pour nous aider...

En se levant comme pour lui montrer une force qu’elle est loin de ressentir, elle s’approche de la dépouille de leur amie, et la prend par les pieds.

Tu est prêt ?... On y va ? Ne trainons pas plus longtemps ici. J’espère juste que d’autres viendront pour t’aider, ou nous mettrons des heures à revenir au village …

En cet instant, elle pensait aux amis d’Azais, à ceux qui l’avaient côtoyer en taverne, plaisanter avec elle, participer à ses folies, à ses mots et peut être aussi à ses maux … ou étaient ils maintenant ? Comment personne ne s'était encore aperçu de sa disparition et s'en inquiétait ...
_________________
Wolfy
Wolfy qui passait par là, vit quelques personnes attroupés dans le jardin...des silhouettes connues, des personnes qu'il avait déjà vu.. La curiosité et l'envie de peut-être aider, le poussèrent à aller voir de plus près..et là... plus que quelques pas ne le séparé de la foule, il ralenti son allure quand il vu les larmes sur le visage d'Ally..sur celui de CLovis... puis il aperçu un corps inerte devant eux... quand il reconnu la personne à leurs pieds, ses genoux se firent lourds, comme si l'on avait accroché une corde à sa taille, et que l'on l'attirait obstinément vers le sol....il tomba, agenouillé à quelques mètres de ses amis.. la tête dans les mains, sentant un torrent de larmes sortir de ses yeux sans rien pouvoir faire pour les retenir...

Pourquoi toi.. il y avait tant de monde qui aurait pu partir...et c'est toi qu'il a choisi...pourquoi toi..pourquoi...

Après quelques minutes pendant lesquelles il n'était plus sur cette terre, il se releva marcha vers Ally et Clovis, les voyant tenter de déplacer leur amie, il s'approcha pour prendre la place d'Ally et d'aider Clovis à la ramener au village..

Si seulement j'étais arrivé plus tôt.. laisse Ally, on va la ramener...

D'un geste du poignet, il sécha les larmes qui coulaient toujours
abondamment sur ses joues et troublaient sa vision.. Il pris la place d'Ally et attrapa Azais par les pieds..

Je suis prêt allons-y..
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)