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[RP] Le Jardin des délices

Mordom
Mordom avait du demandé plusieurs fois le chemin du "Jardin des Délices" car il ne s'était jamais rendu la bas, il espérait que Clothilde ne serait pas au courant de cet épisode car elle aurait alors elle aussi l'occasion de se moquer de lui niveau orientation...
Arrivant sur les lieux il se mit a sa recherche et c'est ainsi qu'il la découvrit adossée à son chêne, un sourire béat flottant sur ses lèvres et les paupières closes, tenant serrée dans sa main un parchemin parfaitement bien plié.

Clothilde, la seule personne qui arrivait a le cerner presque entièrement et qui connaissait tout ce qu'il voulait plus ou moins dissimulé au monde extérieur. Lui qui aimait contrôler la situation ou la retourné au grand désarrois de son ange, Clo lui prouvait que elle aussi pouvait le déstabiliser.
Il n'avait ressenti quelque chose d'aussi fort pour personne avant elle, c'est elle qui lui donnait envie de se lever chaque matin et de profiter des joies de la vie. Elle était tout pour lui et pour rien au monde il ne changerait de vie. Il aimait tout chez elle, mais elle était beaucoup plus forte que lui pour exprimer ses sentiments.
Jours après jours, il avait réalisé que c'était elle qui avait soigné toutes ses blessures, elles n'étaient certes pas physique mais faisaient beaucoup plus mal, c'est pour cela qu'il se tuait (pardonnez l'expression lol) chaque jour a la remercier de quelque façon que ce soit.

Esquissant son sourire habituel et s'avançant avec toute la discrétion dont peut faire preuve un grand gaillard qui marche avec des bottes sur des feuilles presque sèches. Il effleura sa joue pour ensuite poser ses mains sur la taille de la belle demoiselle et, avant qu'elle n'ouvre les yeux pour lui jeter son regard émeraude si intense et si beau qu'il en était réduit à se battre pour ne pas perdre ses moyens, il lui donna le plus tendre baiser qu'il pouvait...


Je suis la mon ange...

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Allydou
Les jours se suivent et se ressemblent..

La douceur du soleil, qui laisse la place à la fraicheur de ses nuits, non, décidément, elle ne s’y ferait pas çà son absence.

Le sourire de façade, plaqué sur ses lèvres, jour après jour, commençait à ne plus suffire, pour cacher la mélancolie qu’elle ressent.

Bien sûr, sa famille, ses amis sont la, comme toujours, évidement son ptit Antoine occupe son temps libre, mais que lui reste il, quand le soir venu, chacun rentre chez soi, quand son fils dort.

C’est dans ses moments que son esprit repart, là-bas, vers ce monastère dont elle ne connait même pas le nom.
Vers celui qui occupe la place entière de ses pensées, vers celui qui d’un simple regard sait si bien lui redonner du baume au cœur …

Aujourd’hui, après les derniers bilans, fin de mandat comtal oblige, elle était passée donner une nouvelle fois les clés du bureau de la maréchaussée à Wolfy, son remplacement temporaire touchait à sa fin et dès demain, elle pourrait, à nouveau, profiter des nuits un peu plus longue et surtout … chez elle.

En repartant, elle n’avait pas envie d’aller s’enfermer dans une taverne, pas envie non plus de rentrer chez elle.

Elle était juste passée prendre quelques ravitaillements, une ou deux pommes, une bouteille pour étancher sa soif, quelques biscuits pour Antoine, une couverture pour se poser, et les voila en route vers le Jardin.

Une fois passée les grilles, c’est le calme et la tranquillité retrouvés. Seul le piaillement des oiseaux se fait entendre.
Ici, plus de plaintes, plus de bruits de chopes qui s’entrechoquent, plus de bavardages qui bien qu’ils soient distrayants, la fatiguent, juste le babillage de son petit bonhomme pour lui apporter enfin un sourire.

Elle pose son panier, étale la couverture au sol, à l’ombre d’un grand chêne et s’installe, laissant le Bout d’chou, tenter un déplacement à quatre pates, d’ici qu’il trouve comment faire, elle a bien un peu de temps.

Que retiendrait-elle de ces deux mois qui s’achèvent ? Que la cohabitation n’est pas toujours simple, que les susceptibilités peuvent se montrer sous de mauvais jours, mais surtout, elle garderait de cette expérience, une complicité avec son parrain et une amitié pour celle avec qui elle devait le partager justement… Après tout, peu lui importait le reste, seul cela avait de l’importance à ses yeux, son Amour, son fils, et ses amis.

Détendue, elle sort un parchemin et une plume de son panier, et commence à écrire quelques mots.


A toi mon Amour ….
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Dameclothilde
Clothilde sentit une main effleurer sa joue, elle ne souleva pas les paupières et attendit oh ! pas longtemps certes pour cueillir le baiser le plus tendre que lui seul savait lui donner...
Elle ouvrit enfin les yeux et le fixa intensément, il y avait tant d'amour dans ce regard là qu'elle en fût émue aux larmes, elle caressa sa nuque et l'attira contre elle afin de lui montrer à son tour à quel point il était aussi important que l'air qu'elle respirait.
Après ce long baiser passionné, il s'assit près d'elle, il lui prit la main et l'emprisonna dans la sienne, ils restèrent ainsi sans parler les mots étaient superflus pour partager ce moment de quiétude et de bonheur tout simple, mais combien unique !
Clo fût la première à rompre le charme, évidemment me direz vous, elle avait quelque chose à lui demander et il fallait qu'elle trouve les bons mots pour lui faire accepter ce qu'elle envisageait d'entreprendre.
Elle lui dit donc d'une voix qu'elle voulait la plus naturelle possible, enfin elle essaya :

- Tu sais mon Coeur j'ai reçu un pigeon d'Olianna, elle se trouve actuellement à Castillon auprès de mon Ami Princekris alors ... j'ai pensé ... enfin, je me disais... que, elle ne savait plus trop comment lui présenter la chose, alors elle se jeta à l'eau, puisque ... tu repars au Monastère encore pour trois semaines et que moi je vais rester ici toute seule à me morfondre... elle prit une grande inspiration et dit d'un trait, je vais me rendre à Castillon pour aller la chercher, ça y est c'était dit, elle n'osait pas lever son visage pour l'observer.

Un grand silence s'installa, Clo se décida à affronter son regard ... et ce qu'elle y vit, ben c'était un peu à prévoir, les sourcils froncés, il la dévisagea avec cet air angoissé ne maîtrisant plus rien, sa mâchoire s'était contractée, ce qui ne présageait rien de bon, il se détourna et s'appliqua à contempler l'horizon, histoire certainement de retrouver son calme, avant de lui répondre !

Clothilde était dans ses petits souliers, il lui tenait toujours la main mais lui broyait presque maintenant, elle osait même pas lui dire que là il commençait à lui faire mal, elle grimaça mais ne broncha pas, elle attendait anxieuse sa réponse.
Bon d'accord, elle se doutait bien qu'il allait rétorquer qu'elle était folle de voyager seule, qu'il ne vivrait pas la sachant sur les routes avec son malheureux bâton pour compagnie, mais elle ne voyait pas ce qu'il pourrait opposer comme autre motif imparable, pour la faire renoncer ?
Sa soeur avait déjà parcouru la distance entre Lourdes et Castillon seule, elle se devait de faire le restant du chemin avec elle.
Et puis qu'y s'attaquerait à une femme seule sans richesse franchement ?
Mordom
Mordom était heureux, envahit par ce sentiment de plénitude unique que seuls procurent les instants passés auprès de son aimée.
Après deux longs baisers échangés, il s'assit près d'elle et comme a chaque fois, lui prit la main.


- Tu sais mon Coeur j'ai reçu un pigeon d'Olianna, elle se trouve actuellement à Castillon auprès de mon Ami Princekris alors ... j'ai pensé ... enfin je me disais... que... tu repars au Monastère encore pour trois semaines et que moi je vais rester ici toute seule à me morfondre... je vais me rendre à Castillon pour aller la chercher.

Le jeune homme ne su pas quoi dire sur le moment, sa main se resserra sur celle de son ange. Pendant un instant l'angoisse prit possession de lui: "Clothilde seule sur les route alors que je suis chez les moines ?". Mais très vite il se ressaisit et se mit meme a sourire. Il venait d'ouvrir les yeux...


C'est une bonne idée mon coeur. Je ne sais pas si je tiendrais trois semaines sans toi, enfin chez les moines j'ai pas le choix mais c'est différents... ils doivent me droguer a mon avis... alors si on rajoute encore trois semaines l'attente serait intenable.
Tu m'as largement prouvé que tu étais quelqu'un de fort et qui s'adapte assez vite... enfin sauf pour les capitales évidemment. Va rejoindre tes amis j'en serais meme rassuré, savoir que tu ne t'ennuie pas m'emplie meme de joie car tu n'imagine pas a quel moins j'ai mal lorsque j'entends que tout n'est pas beau dans ta vie...
Je te demande juste de faire attention a toi... ca ne coûte rien de demander si un groupe va dans la meme direction que toi dans chaque ville que tu traverseras tu sais ? Mais si personne ne te répond je ne m'en fais pas je sais que tu peux y arriver seule mon amour. Tu peux meme y rester plus longtemps. Du moment que tu t'ammuses et que je te revois a mon retour c'est tout ce qui compte.


Il avait parlé d'une voix douce et posée, et l'étonnement qui se peint sur le visage de Clothilde le ravit... comme quoi il arrivait encore a la déstabiliser...
Il se détendit l'embrassa dans le cou en attendant sa réponse.

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Dameclothilde
C'est une bonne idée mon coeur !

Clothilde n'en croyait pas ses oreilles ce soudain revirement la laissait incrédule, du coup elle ne pouvait plus parler tant la surprise la clouait sur place.
Elle balbutia : Euh !... Ah Bon ! Tu ... enfin ... t'es certain ... elle se tut pour reprendre ses esprits et en plus il la regardait avec un p'tit sourire au coin des lèvres, l'embrassa dans le cou ... ce qui eût pour effet de la faire redescendre sur terre le plus délicieusement possible.
Mais quand même, là il avait fait fort, heureusement qu'elle était assise sinon ben elle en serait tomber sur le c.., il était donc d'accord et avait répondu d'une voix douce et posée (bizarre sérieusement) il était vraiment plein de surprise . Elle reprit sa phrase laissée en suspens :

- Donc si j'ai bien compris tu trouves que c'est une bonne idée, je dois t'avouer que je m'attendais à une tout autre réaction, j'en suis déconcertée limite un peu déçue, trop facile à mon goût, de t'avoir pleinement convaincu en deux ou trois phrases ? Enfin quoiqu'il en soit j'ai peut-être une idée pour trouver un compagnon de route, il faudra que je lui en parle...

Elle prit dans sa besace un parchemin ayant déjà pas mal vécu et le déplia devant eux.

- Alors quel chemin me conseilles-tu, toi qui es un vieil habitué des routes sans danger du Royaume ? elle pensa mais trop tard, si elle faisait bien de lui poser la question, car elle se souvint que le pauvre avant leur long voyage ensemble était parti seul rejoindre quelqu'un et s'était fait brigander aux portes de Poitiers.... c'était peut-être pas le "meilleur plan" d'avoir son avis, enfin Clothilde n'étant pas une poule mouillée, elle en avait vu bien d'autres attendit sa proposition, bah ! elle verrait bien !

Elle le détailla discrètement cette fois ci quelle réponse allait-il lui donner, allait-il encore l'étonner par une nouvelle surprise dont il avait le secret, arfff ! A moins, qu'en fin de compte, il lui joue la comédie de l'homme qui accepte toutes les idées un peu folle de sa compagne en espérant qu'en ayant une attitude déroutante, cette dernière fasse machine arrière ; mais non, il ne pouvait pas avoir des pensées aussi "tordues", c'était plutôt dans son répertoire à elle !
Mordom
Mordom sourit, il adorait voir Clothilde dans cet état ou quand elle rougissait tellement qu'on croyait qu'elle allait se consumer sur place.

- Alors quel chemin me conseilles-tu, toi qui es un vieil habitué des routes sans danger du Royaume ?


Et bien comme tu n'as pas de cheval, tu vas mettre une grosse semaine... un peu plus meme je dirais. Tu devra aller vers Limoges, puis Rochechouart, Angou... puis Perigueux Bergerac et enfin Castillon... enfin a ce que je me souvienne.
Sinon qui est cette personne avec qui tu vas faire un bout de chemin ??


Il était heureux qu'elle est trouvé une occupation pendant son absence... il espérait seulement qu'il n'y aurait aucun anicroche.
Il la contempla longtemps et lui donna un long baiser passionné.


Fais juste attention a toi mon amour, hein ?

Il est vrai que derrière l'assurance de ses mots, il y avait beaucoup d'anxiété et elle le suivrait tout au long du voyage de son ange, mais il devait faire avec et de savoir qu'elle s'amusait apaisait un peu ce sentiment.

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Dameclothilde
C'est sûr qu'elle allait pas lui emprunter Chronos et puis Clothilde adorait la marche à pied, aller où bon lui semble, au gré de ses envies, de ses aspirations, respirer à plein poumons les nouvelles odeurs, parfums tout au long du chemin, se laisser caresser, réchauffer par les doux rayons du soleil, découvrir une aube naissante avec ses couleurs presque irréelles, un coucher de soleil quand ce dernier devient si rouge qu'on croirait qu'il va exploser tel un volcan, une nuit à la belle étoile et aussi beaucoup moins agréable la pluie, le vent et ce dont elle redoutait le plus l'orage avec ces éclairs aveuglants et son bruit assourdissant et violent, mais chut ça il ne le savait pas et elle allait pas lui révéler !

Il lui énuméra les villes qu'elle devrait traverser, il faudrait quand même qu'elle les note car avec son esprit vagabond, elle serait bien capable de se tromper arff ! elle changerait donc jamais !

- Sinon qui est cette personne avec qui tu vas faire un bout de chemin ??

Elle s'éclaircit la gorge et lui répondit :

- Euh ! c'est pas important et puis tu ne le connais pas... elle éluda la question et changea de sujet... tiens les cloches sonnent déjà midi et si on rentrait chez nous ? comme tu pars ce soir pour le Monastère ben.. j'aimerai bien profiter un peu de toi... et pour cacher la rougeur qui l'envahissait elle l'embrassa avec ferveur.

Il ne se fit pas prier l'aida à se relever lui prit la main et l'entraîna hors du Jardin.
Allydou
Promenade devenue quotidienne maintenant, en direction du Jardin. Son panier contenant quelques trésors, dans une main, son plus grand trésor dans l’autre bras, le pas lourd, ils sortent, puisqu’il le faut, pour Antoine.

Un détour par la place municipale, ou Wolfy l’animateur du village avait, hélas, bien du mal à attirer l’attention des Trémouillois,
décidément, se dit elle, la vie devient bien triste si les gens n’ont même plus envie de s’amuser …

En passant devant la boucherie de Gengis, cette sombre pensée se trouve renforcée plus encore, tout semble fait pour qu’on ne vienne pas le déranger et de toute manière, elle ne se trouve pas d’assez bonne compagnie pour tenter de remonter le moral à son ami en ce moment.

Ses pas la font avancer, encore, et c’est devant son ancienne petite maison qu’elle s’arrête, souriant aux souvenirs qui lui reviennent en tête, son arrivée ici, les premiers « repas » préparés pour quelques invités, la semaine ou elle avait prêté les lieux à Han et Cyle, en échange de quoi … il lui avait vidé ses réserves, trouvant même les plus discrètes.

Ce dernier souvenir en particulier la ramène bien sur, au moment où vraiment elle s’était installée chez Clo, pour que sa maison devienne la leur. Et voila que ses pensées encore une fois se tournent immanquablement vers lui.

Le portillon qui grince fait s’envoler quelques oiseaux méfiants, et la fait sortir de sa rêverie.

Comme un rituel, elle se dirige vers « son » chêne, pas le plus grand, mais celui qui est suffisamment à l’écart pour lui assurer sa tranquillité quelques heures encore.

Le panier est posé, la couverture étalée et le bout d’Chou réclame déjà un complément de repas, à croire que le grand air lui ouvre plus encore l’appétit, ou alors il aime que trop les compotes de pommes, les deux cas sont possibles et pas incompatibles.

Une fois cela fait, elle se cale, le dos contre l’arbre, laissant Antoine libre de ses mouvements, et sort quelques parchemins. Elle ne saurait donc jamais profiter d’un moment de repos à ne rien faire.

Elle étudie la liste des mandats … un sérieux rappel s’impose pour quelques uns, puis met à jour celle des primes minières, pour la donner à la relève, enfin !

Association de pensées, volontaire ou non, mais le nom qui encore une fois lui saute aux yeux, est le sien, toujours.

Comment fait il, devine t’il quand réussir à s’échapper quelques instants pour venir la retrouver ?
Hier soir encore il avait su … alors qu’elle hésitait à préparer un maigre baluchon et prendre un peu la route, du couvent ou d’ailleurs, il était arrivé.

Comment résister à sa demande …
« non s’il te plait, reste, j’ai besoin de te savoir la, de te trouver quand je m’échappe, sois forte »

C’est donc uniquement en pensées, qu’elle s’échappe à son tour, un rapide coup d’œil sur Antoine, endormi à même le sol, et elle peut fermer les yeux…
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Wolfy
Un pied devant l'autre... l'esprit ailleur, voilà un bon moyen de réfléchir, de penser, de ne plus se sentir oppressé, envahi par de simples pensées... Il était là dans le jardin, sans but, ou peut-être... d'être seul un moment, de penser à lui un peu, à son passé toujours enfoui sous un épais brouillard.. Ses parents, qu'il ne pouvait pas associer à des visages.. penser à ces mois passés, pleins de joies de tristesses, de bonheur et de peine, d'éclats de rire et de sanglots, de travail et de plaisir... tous ces mois pendant lesquels il avait mis de coté son arrivée ici, et son seul souvenir, vestige de son passé...Wolfy..
Il s'allongea dans l'herbe humide...se souvenant.... écoutant son âme..

Te voilà à nouveau seul...seul face à toi même, à la seule différence que maintenant tu portes de beaux habits.. Tu t'es oublié, tu sais qui tu es.. hmm.. Wolfy hein, et si Wolfy était le nom de celui qui t'avait laissé là.. ce matin de février, et si Wolfy était un être cruel qui t'avait abandonné le long de cette route... et si.. mais comment le savoir..

Est ce que pour lui tout cela avait encore une importance..?
Sa vie de Chef-maréchal, aimé d'un certains nombre, lui suffisait-elle..?
Il était là, allongé les yeux vers le ciel, cherchant une réponse parmi les nuages, ou peut-être simplement un peu de repos..
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Allydou
« Maman, allez répètes, Maman » … Bien que sachant qu’il est trop jeune pour cela, Ally ne peut s’empêcher d’attendre les premiers mots de son fils.

Elle lui parle, et lui qui répond en gazouillant, le duo se dirige vers le Jardin, prenant le temps de profiter des rayons du soleil.

Aujourd’hui, pas de panier, pas de pique-nique, ils sont juste partis pour une promenade. C’est au hasard d’une allée, qu’ils croisent, ou plutôt, qu’ils tombent sur Wolfy.

Allongé à même le sol, il semble bien loin, perdu dans ses pensées.

Elle hésite à le déranger, peut être est il venu ici lui aussi, pour chercher quelques réponses à ses interrogations personnelles …

Mais tout ça, c’est sans compter sur Antoine, qui à déjà reconnu son tonton et gesticule autant qu’il peut dans les bras de sa mère, tendant les siens vers Wolfy.


Hé Ho … Mais c’est bien le ptit prince qui s’est perdu par ici ?
Ca te dérange si nous te tenons compagnie un moment ?


En lui souriant, elle s’assoie à ses cotés, et installe le ptit bonhomme entre eux.
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Wolfy
Toujours dans l'herbes, toujours dans ses pensées, ne sachant pas combien de temps il avait passé dans cette position, il entendit des bruits de pas, releva la tête et vit Ally et Antoine, se dirigeant vers lui..

Citation:
Hé Ho … Mais c’est bien le ptit prince qui s’est perdu par ici ?
Ca te dérange si nous te tenons compagnie un moment ?


Non non, bien sur que non.. votre présence à tout les deux et toujours..réconfortante

Il leur adressa un sourire et, regarda son neveu, de plus en plus beau chaque jours..

Princesse tu te rappelles quand je suis arrivé, quand je suis entré dans cette taverne et que je t'ai trouvé là, avec Kali...
Je, je venais de marché, et juste avant de me reveiller, sans trop savoir qui j'étais..
Je sais tu vas me demander comment je connaissais mon prénom.. ben je ne le connaissais pas.. c'est le seul mot que j'avais en tête depuis mon réveil, et j'esperais en apprendre plus sur Wolfy.. et sur moi..
Maintenant toutes ces questions me reviennent en pleine tête d'un seul coup... tu penses que je devrai oublié tout ça, ou au contraire je dois savoir ce qu'il s'est passé..


Sur ces quelques mots il se releva, s'assit et prit son neveu sur ses genoux, le couvrant de calins et de bisous.
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Allydou
Princesse tu te rappelles quand je suis arrivé, quand je suis entré dans cette taverne et que je t'ai trouvé là, avec Kali...


Encore une fois, le passé la rattrape, comme souvent ces derniers jours ou ses pensées avaient du mal à se tourner vers demain.

Que se rappelait elle de l’arrivée du ptit prince … Un soir sûrement, un jeune homme peut être un peu timide au départ, très certainement vite mis à l’aise, surtout si Kali était la elle aussi …

Et très vite, cette impression qui prenait la place sur toutes les autres, celle de le connaître depuis longtemps, presque depuis toujours, lui cet inconnu …

Elle revient dans le temps présent, quand il se redresse pour prendre Antoine sur ses genoux.


Tu penses que je devrai oublié tout ça, ou au contraire je dois savoir ce qu'il s'est passé..

Que lui répondre, que ferait-elle à sa place, dans sa situation … ? Elle chercherait à savoir, à comprendre, ça elle en était sûre, mais à quel prix ?

Tu sais, je ne peux décider à ta place, si tu penses pouvoir être heureux, comme ça, avec l’ignorance de ton passé, pourquoi chercher à remuer de vieux souvenirs évanouis ….

Mais si tu ressens un manque, un vide, peux tu complètement t’épanouir sans savoir d’où tu viens, qui tu es …

Cette décision, hélas personne ne peux la prendre à ta place, mais si tu décides de chercher, tu sais que tu peux compter sur moi, enfin dans la mesure de ce que je pourrais faire.


Elle sourit devant le tableau qui s'offre à ses yeux, Antoine tout sourire sous les calins et les bisous de son tonton ...
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Wolfy
Hmm c'est bien ce que je me dis, et oui parfois j'y pense.. je veux savoir, pourquoi je ne me suis souvenu que de ce nom..
Mais je vous ai vous, et je suis heureux.. mais voilà toujours cette idée étrange qui trotte dans ma tête, celle d'avoir à retrouver qui je suis..


Il soupire et regarde sa princesse, et le p'tit héritier..


Je sais pas ou j'en suis, enfin si je sais, mais je sais pas d'où je viens.. et j'ai peur que sans ça, je ne saurais jamais ou je vais.. et en même temps, je sais pas si j'ai envi de savoir où aller.. c'est pas clair je sais.


Il lui esquisse un sourire

C'est vraiment le bazar hein la dedans, lui sourit en lui montrant sa tête et ajoute: Va falloir que je fasse le grand ménage de printemps...euhhh comment ça on est en été ?

Puis il lui dépose une bise sur la joue pour la remercier pour sa présence sans faille, dans les bons et les mauvais moments...
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--Antoine.



Une journée idyllique pour le ptit Bonhomme.

Déjà le fait d’être dans les bras de sa mère est un bonheur, et même s’il ne comprend pas les mots qu’elle lui dit, l’intonation de sa voix trahie toute sa tendresse.

Maman est partie de la maison, sans prendre ses habituels parchemins, tout son temps lui sera donc consacré.

Il fait beau, les oiseaux gazouillent et pour son plus grand plaisir, même le tonton est au Jardin.

Il les écoute parler, en essayant d’agripper de sa petite main les cheveux de Wolfy.

Fier de lui, quand il y arrive après plusieurs tentatives, il part dans un grand rire innocent et enfantin.
Eragon_killer
Belle journée, bien que les nouvelles qu'il reçut a la sortie du monastère furent peu réjouissantes.. On commençait léger avec une certaine somme assez importante d'impôts a payer.. si l'on connaissait l'état quasi omniprésent de la bourse du blondinet on pouvait aisément savoir que payer les impôts était une rude tâche.. Secondo recevoir une missive indiquant grossièrement "Désolé vous avez essayé mais vous pouvez retenter votre chance" vu l'importance de la chose ce fût finalement cette nouvelle qui pris le dessus sur le moral d'Era..
Il errait donc la bourse légère et les idées noires dans le jardin des supplices..

Les jolies fleurs les beaux arbres.. houlala bisounoursland reprenait le dessus sur les pensées d'Era synonyme d'un profond mal être .
Bref il se promenait quand soudain (événement déclencheur) il rencontra (personnages clés de l'histoire) des têtes qu'il connaissait bien.
Tout d'abord son jeune neveu Wolfy dont l'optimisme et l'humour omniprésent l'épatait.. Ensuite sa première nièce Allydou.. elle qu'il avait vu grandir a grands pas et prendre les sentiers tumultueux du château.. il était vraiment admiratif de sa p'tite famille (non non Kali je ne t'oublies pas..enfin ici oui mai bon).
Enfin le dernier p'tit bout d'choux alias Antoine fils de la dernière sus nommée qu'il n'avait pas vraiment eu le temps de connaitre du fait de ses incessants petit voyages intra Poitou.. M'enfin maintenant qu'il était bloqué a LT il comptait bien rattraper le temps perdu..
Il s'approcha donc du trio, talochant le premier (grand signe d'amitié au delà des apparences), bisouilla la deuxième pour enfin prendre le dernier dans ses bras qui eux même tenaient les cheveux de Wolfy ce qui provoqua un petit cri de douleur de ce dernier.


Bonjour toi!

Puis tournant la tête vers les deux autres


Pis vous aussi en passant.. dit il en souriant
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