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[RP] Embrasse ton destin

Poli_de_motteville
Poli _de_Motteville reçue une invitation de Pherea, elle sourit en lisant, son cœur s'empli de joie, cela faisait un moment qu'elle connaissait Pherea, du temps des Fatums en Normandie.
Elle se revire pour ce conflit, leur amitié, s'était consolidé.
Pherea était venu à son adoubement, elle était curieuse de voir comment cela se passait les cérémonies.

Elle arriva au lieu indiqué, entra dans la salle où devait se dérouler la cérémonie.

En entrant, Poli vit des personnes qu'elle ne connaissait pas, faisant un signe de tête et un sourire aux personnes qu'elle voyait au quotidien, au campement, Farnou avec qui elle s'était liées d'amitié, une gentille jeune femme, droite et chaleureuse, avec des valeurs.

Ne sachant où se mettre pour ne pas dérangé, Poli se dirigea vers le fond de la salle qui était très belle, voyant un buffet bien garnit malgré la pénurie des denrées.
Fit un sourire à Sakurahime ainsi qu'à Perrinne.

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Farnou
Farnou regardait Polianna qui approchait timidement comme à son habitude. Au passage, elle aperçut Poli_de_Mottevile qu'elle connaissait depuis peu et qu'elle appréciait énormément autant pour sa dévotion aux autres que pour la gentillesse avec laquelle elle l'avait acceptée au sein de son armée. Elle lui sourit en se disant que décidément elle connaissait plus de monde que prévu à cette cérémonie.

Polianna arriva près d'elle. Elles s'étaient connues toutes deux à Joinville, alors que la rousse attendait patiemment de se rendre en Lorraine. Elle s'était trompée de chemin et avait finalement poursuivi sa route jusqu'à la cité bourguignonne. La vie avait fait qu'il avait fallu qu'elle y attende les autorisations et finalement elle n 'en avait plus bougé. Elle désirait alors se rendre sur la tombe de sa défunte cousine Shirelle qui avait vécu longtemps à Toul. Étrange destin tout de même qui la faisait combattre l'Empire aujourd'hui.

Elles avaient alors sympathisé puis s'étaient attachées l'une à l'autre. Si bien même que la châtaine était devenue sa petite soeur de coeur.
Elle commençait à bien la connaître et au fur et à mesure qu'elle approchait, elle se demandait le pourquoi de sa venue ici. Elle savait que "sua magnificenza", comme elle devait appeler Pherea depuis qu'elle était aspirante, l'avait sollicitée pour devenir une Blanche à son tour. Mais connaissant Poli, elle savait pertinemment que celle-ci n'aurait pas été à son aise dans un Ordre royal.

Une fois près d'elle, elle lui fit la bise en la prenant dans ses bras, ravie de l'avoir à ses côtés. Mais peut-être devait-elle aller ailleurs? La rouquine n'avait pas pensé à ça.


-Bonjour ma Poli. Comment vas-tu?

Elle se tourna vers Margaut et la lui présenta.

- Je te présente Polianna, ma petite soeur de coeur. Puis se tournant vers Poli. - Poli, voici Margaut, ma soeur aspirante Blanche tout comme moi.
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Apprentie de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert.
Polianna
Polianna rendit l'étreinte et la bise à sa Farnou, affectueusement, avec un petit sourire timide. Comme toujours, elle se sentait plus à l'aise lorsque sa grande soeur de coeur était là.

Elle espérait bien la voir à cette cérémonie, en recevant cette invitation, mais elle ne savait pas à quoi s'attendre, ni comment les choses se dérouleraient. S'il y avait un protocole particulier ou tout autre chose, et si elle aurait même la chance de pouvoir la croiser. Et c'était avec soulagement qu'elle avait même le loisirs de pouvoir échanger tranquillement avec elle, en espérant ne pas lui faire trop honte.


- Bonjour ma Poli. Comment vas-tu ?


- Euh, bonjour... Hum, je vais bien merci... Juste un peu... impressionnée et un peu perdue, mais je suis contente d'être là. Et... curieuse de connaître la nature de cette cérémonie. On ne m'a dit aucun mot là-dessus...

La châtaine fit une petite moue avant de se tourner vers la personne que Farnou lui présentait.
La joinvilloise lui sourit timidement et inclina poliment la tête, les mains croisées dans son dos.


- Hum... Ravie de faire votre connaissance, Margaut. Merci de prendre soin de Farnou.
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Frizthecat
Frizt avait reçut une invitation par Pherea; il été content de venir pour la cérémonie
arrivé dans la salle salut toutes les personne déjà présente et se dirigea vers sa Douce Poli_de_Motteville lui chuchota


bonjorn ma douce j’espère avoir rien loupé encore

sourit à Farnou

salua de la tete Sakurahime ainsi qu'à Perrinne.

se mit a coté de Poli au fond de la salle
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Rhuyzar
Ce devait la saison. Ca ou la longévité semblant infinie de la guerre qui incitait à ne pas ralentir indéfiniment le cours du temps, de peur qu'il ne reparte jamais vraiment. Alors la vie continuait, et les Ordres de Chevalerie du Royaume reprenaient l'organisation de ce qui composait leur essence même. La plupart des us et coutumes, avant, étaient réservés, cachés presque. Afin de les préserver ou de simplement protéger par le secret ce qui composait la nature du lien unissant Frères et Soeurs d'armes. Mais l'époque, elle aussi, évoluait, et les Chevaliers s'adaptaient. Les liens se renforçaient peut-être aussi, donnant naissance à une Chevalerie d'une autre nature. Pas tout à fait différente, pas tout à fait la même. Parce que le socle des valeurs était finalement ce qu'il y avait de plus fondamental pour ces femmes et ces hommes là. Et si les noms et les faits relevant presque de la légende s'effaçaient avec le temps, le reste se parait d'une éternité qui assurait sa survie.

Si l'invitation à l'adoubement de Shaomye ne l'avait pas vraiment surpris, connaissant la profondeur du lien qui l'unissait avec sa Louve, celle-ci en revanche, l'avait pris un peu au dépourvu. Peut-être la proximité des deux également qui figurait un genre d'enchainement d'exposition en public dont il n'avait guère l'habitude, malgré les années. Il avait croisé Azzera et son époux lors de la mobilisation, ils avaient combattu au sein de la même section, et Karyaan semblait la connaitre davantage encore. Principale raison de l'invitation certainement. Peut-être aussi était-ce une manière aimable d'acter le fait que, désormais, ils allaient par deux.

Et puis c'était aussi une occasion de changement au cours de cette guerre que personne de haut placé n'avait visiblement l'intention de finir un jour. Ils avaient troqué l'attente en Champagne pour une autre, plus à l'ouest, qui révélait, une fois encore, le profond dérèglement qui gagnait toutes les instances du Royaume. C'était davantage la frustration que l'ennui qui les gagnait. Accompagnés des deux petits et de leurs camarades de voyage, l'ennui au moins avait ses nombreux remèdes.

Mais même s'ils ne s'ennuyaient pas, il n'avait pas été question de refuser et les préparatifs avaient été rondement menés afin de rejoindre la forteresse des Dames Blanches qui accueillerait la cérémonie. Il en avait connu un certain nombre. Pour la plupart mortes, surement, ou retirées dans un lointain monastère dont elles ne sortiraient jamais. Quand on avait été guidé vers la Chevalerie par une Amazone, on ne pouvait que difficilement connaitre ces femmes là.

Le petit groupe pénétra donc bientôt dans le lieu. La Sombre et son mâle donc. Les deux enfants, dont le plus petit restait aux bras de sa mère et trois colosses, inflexibles gardes du corps qui n'étaient jamais bien loin. Passer inaperçu étant un peu compliqué quand on arrive à sept, ils tâchèrent cependant de ne pas trop troubler la quiétude et la gravité du lieu, habitués qu'ils étaient à ce genre d'instants et à l'importance qu'elle revêtait pour celles qui allaient être appelées aujourd'hui. Ils s'installèrent de manière à assister correctement à ce qui allait se dérouler sous leurs yeux, saluant au passage les visages connus et familiers.

Pour sa tenue il avait opté pour un peu d'originalité avec une variation uniforme autour du noir du plus bel effet. Et l'éternelle Licorne cabrée d'argent au dos de son mantel. S'il pouvait être un homme plein de surprises, cela ne se ressentait pas dans sa vêture.

Et tandis qu'ils attendaient, ses doigts glissèrent discrètement et frôlèrent ceux de sa Louve. Veillant du coin de l'oeil les deux louveteaux, même si les colosses n'oubliaient jamais de le faire. Gardiens et protecteurs silencieux d'une efficacité redoutable. Mais désormais ils n'étaient plus les seuls à remplir cet office.

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Polianna
Polianna regardait la salle se remplir peu à peu. Même si la présence de Farnou la rassurait, elle ne se sentait à pas à son aise. Les gens qui affluaient et évoluaient dans la vaste pièce, à leur rythme, dégageaient tous une certaine aura, et instinctivement, la châtaine comprenait qu'il y avait beaucoup de gens importants tout autour d'elle. Alors qu'elle, elle n'était qu'une personne toute simple. Une simple civile. Qui n'avait peut-être pas sa place ici.

Se demandant pour quelle raison elle avait eu cet immense honneur d'être invitée par dame Pherea, et se questionnant aussi sur la nature de la cérémonie, cherchant des yeux des indices dans les attitudes ou vers ce qui se passait sur la scène, la joinvilloise plissa les yeux... en lorgnant vers le buffet.

Elle se pencha en avant, vers Farnou et Margaut, la main en paravent près de ses lèvres, et leur chuchota :


- Dites ?... Vous pensez qu'en attendant que la cérémonie commence, on peut... picorer un petit peu ?
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Karyaan
[Erased...]*

Musique

Campement, ailleurs, loin du tumulte des armées qui stationnent. La meute accompagnée de quelques compagnons tentent de faire ce pour quoi ils sont partis. Et malgré ce qu'on pense, il s'avère que c'est loin d'être aisé.

Ils attendent, résignés, parce qu'ils n'ont pas le choix de composer avec ceux qui ont les rênes, à leur rythme, au grès de leur incommensurable capacité à travailler correctement.
Ils attendent. Ou plutôt, ils s'occupent tout autrement.

Quand Shaomye lui avait annoncé la nouvelle, elle avait sourit, heureuse pour elle, sincèrement heureuse. Car elle savait ce que cela impliquait, ce que cela voulait dire. La reconnaissance d'un mérite, d'une présence, d'une abnégation de tous les instants. Elle savait oui et elle était contente pour elle, même si...
Même si derrière le masque ravie pour son amie, une fissure s'agrandit. Une plaie qui ne cicatrisera sans doute jamais s'ouvrit à nouveau.

"- Il semblerait que mon chemin soit plus ardu que bien d'autres.

- Oui, mais le vôtre au moins ne s'est pas détourné de son prime objectif

- Je suis traitée avec plus de sévérité que les autres, vous me sanctionnez, que vous le vouliez ou non.

- Soit, pensez ce que vous voulez

- Je ne l'ai pas pris comme une insulte, mais plus comme un coup de poing dans le ventre tellement violent que je n'arrive toujours pas à reprendre ma respiration.
"


Depuis, elle ne respire plus vraiment. Le cœur en vrac, la rage au ventre, l'injuste réalité des choses vissée à sa raison, alourdissant sa motivation de continuer.
Par deux fois, deux fois, elle a du encaisser le fait qu'ils ne la considèrent pas comme prête. Par deux fois, elle a du supporter la sanction, la non reconnaissance de tout ce qu'elle peut donner, sacrifier. Ça ne suffit pas, ça ne suffira sans doute jamais de toute manière.
Elle était allée à l'adoubement de Shaomye l'âme lourde, cette âme qui ne demande qu'à hurler, taper du poing sur la table pour bien des raisons. Cette âme qu'elle doit effacer, taire, parce que tempêter ne sert à rien, si ce n'est qu'à leur nuire, à elle, et aux siens.

S'effacer et porter ses masques, finalement, c'est ce qu'elle fait le mieux.
Quand elle reçu l'invitation d'Azzera, elle s'était massée les tempes, les paupières, rassemblant le peu de raison de continuer pour malgré tout, se lever et avancer.
Après tout, elles n'y sont pour rien dans ses échecs. Elles sont faites pour ça, pas elle.
Alors elle se rassemble, encaisse et arbore une face de circonstance.
Car comme pour Shaomye, elle était sincèrement contente et heureuse pour Azzera. Car oui, elle savait ce que ça voulait dire, cette reconnaissance, cette main tendue de ses paires, de ceux qui vous considèrent comme vos égaux, qui pensent que vous méritez de siéger à leur côté, que vous avez les épaules pour porter un tel collier. Oui elle sait...
Et malgré l'amertume qu'elle porte, elle ne peut faire faux bond à son amie qui va vivre sans doute l'un des plus beaux jours de sa vie. Un moment charnière, une étape, une page qui se tourne dans le grand livre de la Chevalerie. Faire partie des légendes.

C'est en meute qu'ils se déplacent, car malgré la guerre, elle ne se quitte jamais ses deux enfants.
Vêtue de noir des bottes à la tresse qui court jusqu'aux creux de ses reins, l'azur de son mantel brodé d'une Licorne argentée, seule couleur jurant au tableau que le petit groupe affichait... ben oui, forcément, les mômes se sont mis aussi aux couleurs du mâle qui devient, petit à petit, ce père qu'ils n'ont jamais eu.
Ils entrèrent donc, et s'installèrent, non sans saluer toutes les personnes présentes et connues.
Son aîné de bientôt huit ans, s'assit également, curieux de voir si ça se passerait de la même manière que chez les Sépulcre.



*Effacée...
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
"Peu me chaut votre gloire, je veille déjà une légende."
Je vous le dis. Putain, vous m'aurez plus !
Shiska
Shiska regardait sa main droite, ouvrant puis serrant le poing plusieurs fois pour tester son bras. Les combats qu'il avait mené sous la bannière de l'ordre royal de la licorne l'avait laissé dans un salle état. Par deux fois il avait mordu la poussière sans pouvoir rien y faire. Dans des simulacres qui n'avaient été pour lui qu'un lointain écho de combat.
Serrer encore pour se rassurer. De ce bras qui avait mis longtemps à guérir mais qui avait retrouvé de sa vitalité.

Le loup enfila son mantel bleu puis sa longue cape frappée de l'animal mythique cornu, cabré fièrement sur ses pattes arrières. Il attrapa sa canne et fit quelques pas pour chauffer un peu son genoux. Car si le bras avait été rétabli, sa blessure au genoux elle avait mis longtemps à se cicatriser et gardait encore des séquelles surement irréparables. Il pouvait se mouvoir correctement maintenant, même si la fatigue le tenait parfois en fin de journée. Il pouvait plier le genoux, mais pas complètement... Et la canne restait un appui dont il avait peur de trop se séparer. Heureusement il ne plierait pas le genoux cette fois... il sorti de la chambre.

Non cette fois il se rendait à l'avènement organisé par un autre ordre. Une occasion assez unique pour lui qui n'avait d'ailleurs pas été invité directement à la fête. Mais les heures sombres que traversait le royaume rappelait aux OR leurs liens et leurs valeurs communes. Un honneur donc et une présence qu'il ne pouvait pas refuser. Il fit donc son chemin jusqu'à l'antre des dames blanches et se posa non loin de l'entrée de la salle.

Sa compagne du jour qui l'avait invité à la rejoindre n'était pas encore là. Aussi attendit il sagement, perché sur sa canne en observant les allées et venues.

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ellesya
Il y avait quelques lueurs dans les ténèbres où évoluait la Walkyrie depuis un long temps maintenant. Ce jour en assemblerait quelques-uns, ce qui était suffisant à rendre le sourire à la licorneuse. Cela ravivait certaines douleurs aussi mais peu importait. Elle arrivait encore à en étouffer un certain nombre grâce à la curiosité et à certaines amitiés. Comme celle de Pherea avec laquelle elle partageait le goût pour les histoires et l’Histoire. Elles auraient d’ailleurs beaucoup à se dire dès qu’elles en auraient l’occasion. La Louveterie oeuvrait de son côté à assembler des pièces qui plairaient à la Blanche. Mais pour l’heure, elle pestait contre le temps qui lui manquait, contre les coups du sort et les embûches qui lui avaient fait manquer certaines retrouvailles. C’était donc dans une chambre vide qu’elle avait déboulé après avoir laissé sa monture aux écuries. Pas le temps de se prélasser dans les draps qui étaient de toute manière froids. Rapidement dévêtue, rafraichie, revêtue, le Capitaine était reparti au triple galop.

Ses cheveux mi-longs, légèrement ondulés par l’humidité de ce début d’automne, étaient un peu en bataille lorsqu’elle parvint à destination. Son amntel d’azur frappé de la Licorne d’argent marquait sans doute possible son appartenance, tout comme le collier qu’elle avait passé à son col. Pas besoin d’un armet à corne, même un béotien n’aurait pu se tromper sur l’Ordre ayant reçu son allégeance. L’azur illuminait sa tenue sombre de tons bleus et de cuir, toujours marqué d’un brassard noir de deuil. Elle tâcha de vérifier rapidement sa mise en approchant, sourcils froncés. Jusqu’à ce que ses traits se dérident à la vue de celui qui l’avait devancé (ou pas attendu !).
Le regard clair se plissa d’un discret sourire. Elle avait espéré qu’il rejoigne ses arguments sur l’importance symbolique de leur présence –en plus de l’affection de Sya pour Phé-, si tant est qu’il en eut besoin pour l’accompagner. Et il avait accepté une nouvelle fois d’être là.

Parvenue à sa hauteur, sa compagne de plus d’un jour se contraint à la retenue, toujours autant dans la crainte du faux pas, de le gêner. Un léger sourire accompagna toutefois ses paroles.


Vous attendez quelque chose ou vous veillez à la sécurité, Chevalier ?
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Shiska
Entendant la voix qui l'alpaguait, le Loup se redressa et posa ses deux paumes sur la canne avec un petit sourire en coin.

Oh je gage qu'en l'état je n'ai que peu de capacité pour repousser tout contrevenant à la sécurité du lieu.

J'attendais plutôt la louve qui m'a invité à cette cérémonie.


S'appuyant sur sa canne il fit quelques pas en sa direction et vient déposer un baiser sur le bout des lèvres d'Ellesya. Le médaillon qu'il portait à son coup pendit hors de son mantel. Il sourit à la louve en la fixant du regard avant de lui tendre son bras à peine valide.


Tu es en retard...

Faisant les quelques pas qu'il leur restait jusqu’à la salle ils entrèrent pour rejoindre l'assemblée de présents. N'étant pas le premier invité il se défendit d'entreprendre les présentations avec les dames blanches présentes, les saluant de la tête et retenant son baise main pour la constance du lieu.

Lorsqu'il vit la meute de la sombre le loup eut un petit sourire avant de se diriger vers eux.


Bien le bonjour à tous. Karyaan, Rhuyzar. En voilà un grand groupe. Comment ça va les enfants?

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Karyaan
Assis, ils l'étaient, attendant le début de la cérémonie. Son aîné habitué à devoir patienter de longues heures. Ce n'est pas comme si elle ne le trainait pas partout depuis sa naissance et qu'il a plus arpenter les couloirs du Louvre que bien des cireurs de chausses royales.
Le cadet par contre, c'était tout autre, plus agité qu'un asticot au bout d'un hameçon, il gigote dans l'écharpe qui le maintient tout contre sa mère. Ronchon, autant son frère a toujours été patient, autant, lui, il n'a pas hérité de cette qualité là.
Se débattant comme un beau diable, il sursauta presque quand une voix somme toute, très masculine, vint interpelé dans leur direction.

La Sombre reporta son attention sur Shiska et lui sourit.


Tiens, qui voilà.
Tu es sortie de ta tanière ? C'est un jour à marquer d'une pierre blanche dis moi.


Léger sourire en coin, amusée.

Tu sais bien que je ne me déplace jamais seule et encore moins quand mes héritiers m'accompagnent.

Lui faisant un clin d’œil, son regard se posa alors sur celle qui l'accompagnait lui. Léger mouvement de tête, sans se départir de son sourire.

Mes hommages Chevalier
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
"Peu me chaut votre gloire, je veille déjà une légende."
Je vous le dis. Putain, vous m'aurez plus !
Sakurahime
Etait-il normal que son coeur batte à tout rompre alors qu'elle ne serait ce jour qu'un infime maillon dans un rouage plus sofistiqué et imposant que sa propre petite personne ne pouvait l'être?
Oui, parce que ce jour était historique pour les Blanches. Un événement si simple d'apparence, mais en réalité si rare, et c'était bien là tout ce qui en faisait la pureté et la qualité, que pour beaucoup, il était revêtu du manteau du mysticisme et de la légende.
Et aujourd'hui, cette légende ne s'ouvrait pas pour une, mais pour trois d'entre elles, ce qui n'était pas arrivé depuis des temps immémoriaux, jouxtant probablement l'époque où de Guilde des Amazones, leur compagnie était devenue Ordre Royal.

Trois nouveaux chevaliers donc, mais ce ne serait pas là le seul événement, même si pour les yeux extérieurs, le second de la journée était moins glorieux. Mais pour la concernée, qui n'était bien sûr pas au courant, cet instant vaudrait tous les adoubements du monde.

Trois nouveaux chevaliers, une nouvelle Blanche à part entière, et pour l'Ordre et la Borgne Blanche, un renouveau. Un espoir de succession, une lueur contrastant avec les jours sombres qu'elles avaient connu lors de cette nomination qu'elle n'avait pas souhaité ni désiré. Du moins pas pour ce moment là.
Aujourd'hui, le ciel pouvait bien lui tomber sur la tête, son coeur desséché pouvait bien s'arrêter de battre, toutes les lames du monde pouvaient bien la transpercer comme le vent dans les feuilles jaunies de l'automne naissant, l'Ordre survivrait.

Naturellement, la raison de ce triple adoubement était à mille lieues de ces basses considérations. Les femmes qui s'agenouilleraient devant elles et se relèveraient chevaliers, étaient à son oeil des exemples, à bien des égards, et chacune pour des raisons différentes. Si méritantes, si courageuses, si dignes, si fières et si femmes.
Les appeler ce jour serait pour la Borgne une fierté autant qu'une joie et un privilège qui causait les palpitations cardiaques effrénées qu'elle ressentait.

Lentement, la salle se remplissait, pour la plupart, de visages connus, côtoyés et estimés, pour certains inconnus en cette heure-ci mais cela n'ôtait rien à la magie et la solennité de ce qui allait se dérouler.

Lucie, tout d'abord, que l'Amazone revit avec tout autant de plaisir que quelques semaines auparavant, la surprise en moins puisqu'elle était elle-même à l'origine de son invitation. Ou de sa prime invitation car elle ne pouvait imaginer qu'une seconde ne s'en était suivie...
Un doigt impérieux s'infléchit à son entrée, et par ce petit geste simple, signal attendu par un page dument brieffé, un fauteuil confortable pour le chevalier enceinte fut apporté au premier rang.
Ô la Monssygnac allait râler, sans doute, mais il était impensable pour la borgne de ne pas prendre soin, malgré son départ de l'Ordre, de celle qu'elle considérerait toujours comme une soeur, à l'instar de toutes celles vivant à ses côtés.

Puis une jeune demoiselle d'allure timide qui préféra raser les murs et à laquelle la borgne adressa un sourire avenant de bienvenue.

Puis, une blondeur attendue - et encore heureux! - fit son entrée théatrale, qui manqua de déclancher un fou rire chez l'Amazone.


Salutations Saint-Jean! je n'en attendais pas moins de ta part. Comment te portes-tu? le voyage fut bon?

Pas d'invitation pour la blonde princesse, car pour le Chevalier, elle était chez elle ici autant qu'elle l'était en sa propre commanderie.
Et après-tout, feue la belle-mère de Pépé, que certaines de ces soeurs avaient pu connaitre et cotoyer, sans qu'elle-même en eut la chance et le plaisir, veillait constamment sur la borgne depuis que Baile lui avait offert l'épée de Kirah - puisqu'il s'agissait d'elle - en lieu et place des traditionnels éperons, et que celle-ci battait depuis lors ses cuisses à chacun de ses pas.

Elle pu ensuite apercevoir Poli, récemment adoubée, et lui rendit son sourire, franchement et sincèrement.
Elle apprenait à connaitre ce chevalier du Saint Sépulcre, et à l'apprécier. Douce et généreuse.
A ses côtés, son futur époux, Frizt, qu'elle connaissait bien moins, mais comme toute chose, rien n'était définitif.

Puis soudain, la salle se teinta d'argent et d'azur, tranchant avec le parterre d'argent et de sinople installé dans la salle.
La Licorne avait fait son entrée, au plus grand plaisir de la Borgne qui ne pu qu'y voir la confirmation de ce qu'ils vivaient au quotidien, ensemble.
Ainsi, Rhuyzar, Karyaan et ses petits loups, Shiska et Sya - dont l'intimité, bien que discrête, n'échappa pas à la Borgne, qui bien que surprise, ne pouvait qu'en être heureuse, firent leur entrée.

Un cénacle plus vivant que jamais, l'image de ce qu'elle tentait, avec ses soeurs, de faire au quotidien au sein de leur Ordre.
Quelques minutes supplémentaires s'écoulèrent, mises à profit par quelques invités supplémentaires pour s'installer, puis il fut temps pour elle de prendre enfin la parole et mettre fin à l'attente probablement interminable des premiers arrivés.




Mesdames, Messieurs, bonjour à vous, et merci d'avoir fait le déplacement aussi nombreux et aussi rapidement jusqu'à notre commanderie.
Nous vivons des temps plus que troublés, certes, mais aujourd'hui est une pause dont nous avons tous besoin.
Aujourd'hui est un jour unique qui marquera d'une pierre blanche l'histoire de l'Ordre de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, où trois d'entre nous vont voir leur destin modifié à tout jamais.
Certains penseront qu'elles arrivent au bout du chemin et touchent désormais du doigt la récompense suprême. Je ne suis pas d'accord. Je m'apprête à les placer à l'entrée d'un nouveau chemin, plus difficile encore à arpenter, plus douloureux certainement, mais magnifique et digne du plus grand respect. C'est le choix que nous faisons toutes en nous engageant dans cette voix si exigeante mais si éclatante.
Et c'est le choix que j'escompte bien les voir faire désormais.


Un signe vers un page en livrée, accompagné d'une simple phrase:

Faites entrer les impétrantes je vous prie.
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Shiska
Aux mots de Karyaan le regard du Loup se voila et son cœur se serra dans sa poitrine. Il tenta malgré tout de garder son sourire de façade en regardant les enfants, faisant saigneur un peu plus son cœur de père et de chef de meute. Les mots de Karyaan avaient toujours le chic pour toucher quelque chose. Parfois il s'en serait bien passé.

Ma tanière... ça fait des mois que je n'y suis pas retourné à ma tanière... Que je n'ai pas pu voir mes loupiots et les prendre dans mes bras.

Quand à mon absence je crains que mon état de santé suite aux "combats" ne m’ait pas permis de vous suivre comme je l'aurais voulu. Ou même de marcher tout court.

Mais je comprends le fond de ta pensée... moi aussi je suis content de vous voir en bonne santé. Quand à la blanche je penses qu'on aura notre lot ce jour en effet.


Alors que la cérémonie commençait, le loup vint prendre place non loin pour reposer sa jambe, serrant ses doigts sur la main d'Ellesya.

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Karyaan
Les mots de la Sombre font toujours mouche, même si, la plupart du temps, elle n'a aucune volonté de toucher, de blesser, d’égratigner. On lui pose une question, on l’interpelle sur un point, elle répond.
Et comment ne pas faire mouche sur un tel sujet, avec lui ?
Comment ne pas percevoir le malaise ?
Comment l'éviter surtout ?
Elle lui sourit plus tendrement quand il parla de ses enfants.


Bientôt mon ami... bientôt

Ne pas insister, ils n'en ont pas besoin. Depuis le temps qu'ils se connaissent, ce n'est pas un jeu auquel ils s'adonnent les pics et encore moins, sur un tel sujet. Elle le détailla un bref instant en penchant la tête de côté.

Quant à la raison de ton absence, tu sais où me trouver si tu as besoin.

Elle n'ajouta rien de plus, le laissant prendre place plus loin, non sans remarquer le rapprochement des deux licorneux.
D'autres se seraient peut-être offusqués.
La Sombre n'est-elle pas extrêmement proche de la Saincte Merveille ? Limite une de ses meilleures amies ?
Mais c'est sans compter la culture particulière de la Sorcière qui considère que rien arrive sans raison et que l'important c'est de s'écouter avant tout.

Elle ne le quitta pas des yeux jusqu'à ce qu'il repose son regard sur elle.
Clin d’œil et sourire complice. Car tout comme Sakurahime, elle ne peut qu'être ravie de le voir reprendre vie.
Puis elle reporta son attention sur la maîtresse de cérémonie et se concentra sur celle-ci.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
"Peu me chaut votre gloire, je veille déjà une légende."
Je vous le dis. Putain, vous m'aurez plus !
Azzera
J-1


Elle s'éveilla avant l'aurore, comme si le Très Haut connaissait son désir d'assister à toutes les prières données icelieu.
Vigiles, matines et autre vêpres!
Toutes je vous dis!

Ses ablutions faites, elle se vêtit de sa robe de bure, comme le jour précédent.
Elle jeûna, la missive de la Grande Amazone l'avait précisé.
Ce n'était pas trop difficile, elle avait parfois du mal à trouver de la nourriture sur le marché, donc, l'esquire était un peu habituée à ne pas manger à sa faim tout les jours, et finalement, elle en avait pris l'accoutumance.

Ses pensées s'évadèrent loin, très loin de ce jour.
Bon sang, quelle remontée dans le temps!

Elle était encore toute jeune lorsqu'elle se présenta à la commanderie... que de chemin parcouru... 18 ans... 18 ans qu'Azzera traînait ses guêtres ici!

De missions passionnées en dégradation presque humiliante qu'elle avait eu du mal à admettre, l'esquire comprenait, maintenant qu'elle avait évolué, toujours, même au moment des plus sombres découragements.

Rien ne vint preturber son jeûne, ni sa méditation!
Elle ne vit pas ses soeurs faire la même chose qu'elle, pourtant, Pherea et Khaliama étaient toutes proches.

Après les vêpres, Azzera ne s'endormit pas comme la veille.
Sa nuit fut parsemée de souvenirs, de méditations, de dialogues entre le Très Haut et elle, à moins que ce ne soit un monologue entre elle et elle! Allez savoir.

Bref, une nuit blanche consacrée à la préparation de ce qui allait se passer le lendemain.
De sa vie qui changera à jamais.
Pas de stress, pas d'appréhension, pas de peur.
Juste le sentiment gratifiant envers Saku, qui la pensait prête à rejoindre ses pairs.

_________________
en construction
Chevalier de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert
Membre du conseil, guérisseuse en chef
Retraite Spirituelle du 12/07 au 01/08(ni RP, ni MP, ni tamago, rien, nada, nothing => vacances^^)
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