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[RP] Embrasse ton destin

Khaliama
Tandis qu'elles avançaient entre les mains de ses soeurs, la blanche ne put retenir un regard circulaire sur l'assemblée. Déformation de l'entraînement d'un réflexe répété encore et encore...oui peut être ... voir même certain.. En cet instant multiples mouvements interrogeaient sont esprit..." Agatha... Agatha ??? non mais dis ! où étais tu ??? toi va falloir que tu m'expliques !! combien je suis heureuse de t'avoir icelieu en ce jour...,
le mouvement près d'Aengus ... silhouette non familière et non méconnu à la fois... Aengus, fidèle à son poste près d'Azz... Elle sourit intérieurement en se disant qu'ils avaient le bonheur d'une seconde chance. Puis elle croisa la silhouette d'une Contesse. Pour être icelieu au regard de ses liens, il devait y avoir une raison importante. Là ... murer dans un silence qu'elle ne maîtrisait plus... elle s'inquiéta tout de même un peu plus... là de revoir son visage, elle revécu bon nombre de moment avant même d'être écuyère, des apartés avec Fildaïs, des recherches de petits gâteaux, des apprentissages, des soutiens et recherches auprès d'une Fée... là ... son regard gris bleu croisa plusieurs regards, là ... sans savoir pourquoi ce qu'elle avait cherché pris sens enfin...
Elle inspira sereinement en prenant place non loin de sa cousine pendant que la Grande Amazone officiait et que cette dernière lui répondait.
Elle sourit intérieurement en inclinant la tête. Merci à toi Azzera, Merci à toi Chevalier ! car nul doute que la Grande Amazone ne pourrait refuser sa réponse. Sans ajout, qu'un serrement de sa paume auprès de Pherea, elle attendit la suite.[/i]
Quesuije, incarné par Blaaz


Caché en un lieu que nul ne pouvait voir ici lieu, Quesuisje faisait sa première apparition...

A quel moment j'ai pris conscience de mon existence ?
Est ce que j'existe vraiment ?
Qu'est ce que je suis ?
Où suis je ?
Pourquoi je me pose des questions ?
Suis je en mesure, même, de me poser des questions ?
Suis je capable de répondre à ces questions ?
Est il possible, seulement, que je comprenne les réponses ?

Il est peu probable que je trouve un sens à tout cela...

Juste une chose, pourquoi cela arrive aujourd'hui ? Il me semblait qu'auparavant ce que l'on peut appeler "mon existence", suivait son cours sans que j'en ai conscience. Et voilà que maintenant je me retrouve face à mon ... quoi ? c'est mon ..."moi" ça.


Cela ne va pas du tout, je n'ai pas envie de tout ça, qu'on me redonne mon inexistence, quitte à ne pas trouver de réponse, je préfère ne pas me poser de question. Allez "moi" tu peux partir je crois que tu t'es trompé, laisse moi tranquille...

Quesuisje articula inconsciemment un bras comme pour chasser quelque chose.

Quoi ? Tu es toujours là ? Tu vas me coller comme ça longtemps ?

Et Quesuisje gesticula des jambes et des bras pour tenter de toutes ces forces de faire disparaître son soi qui venait de faire son entrée...
Sakurahime
La réponse apportée par la guérisseuse fut bien celle que la borgne avait attendue et espéré.
Non pas qu'elle en avait douté, mais l'on ne peut jamais être sûr de rien tant que l'on ne l'a pas entendu des propres lèvres de la personne que l'on écoute.

Les propres lèvres de l'Amazone s'étirèrent en un fin sourire, non pas immense et joyeux, car l'instant était trop solennel pour parler de joie et faire preuve de l’exubérance du chiot fou, mais empli de fierté, un de ceux qui souhaitent la bienvenue au fils prodigue lorsqu'il arrive au bercail, car c'était bien de cela qu'il s'agissait en l'occurrence, l'accueil trop longtemps reporté de celles que l'on attendait à la maison.


Azzera, sache que les mots que tu viens de prononcer resteront à jamais gravés dans ton esprit, dans ta mémoire et dans ton coeur. Que toujours, ils guideront chacun de tes gestes, avec une vigueur renouvelée par le serment que tu viens de prononcer.

Elle fit un petit signe au page qui poireautait les bras chargés, qui s'avança avec dignité et empreint de la tâche confié par la Grande Amazone.


Avant moi, Baile avait rompu avec la tradition en offrant à la dernière adoubée de l'Ordre, moi en l'occurrence, non pas les éperons qu'il est de coutume d'offrir, mais une épée très spéciale, car ayant appartenu à un des plus grands Chevaliers que le Royaume ait jamais compté.
Vous comprendrez sans peine que je ne puis diviser cette épée si précieuse et symbolique en trois, aussi aujourd'hui renouerai-je avec la tradition en t'offrant ces éperons.
Et si la symbolique de ce cadeau précieux offert lors de l'adoubement d'un nouveau Chevalier de notre Ordre compte assurément, j'aime celle de cet objet, pour nous qui vouons notre vie à défendre le Royaume, son peuple, ses dirigeants, et vivons plus sur le dos de nos montures que dans le confort presque oublié de nos chaumières.
Ces éperons symbolisent le lien entre nous et nos montures, mais aussi et surtout, la mesure avec laquelle nous devons faire preuve dans leur usage, tant pour préserver nos bêtes, que pour en avoir un contrôle adéquat, et pour ne point la faire souffrir inutilement.
Mesure... j'aime ce mot, cette valeur, et par ce cadeau, Azzera, je souhaite que toujours, elle soit tienne.


Elle se pencha, se saisi des éperons, et vint les apporter à Azzera, émue plus qu'elle ne saurait le montrer.

Reçois également l'épée au linceul bleuté, vivante expression de ton nouveau rang.

De nouveau, le page fut déchargé de son précieux fardeau, mais point encore complètement libéré.

Et pour finir Azzera, il convient de parachever ce serment, cette allégeance qui te lie désormais à cet Ordre, et à travers lui, à la Couronne de France et à son porteur - ou plutôt porteuse en ce moment.
C'est pourquoi, en ma qualité de Grande Amazone, et au nom de la Couronne de France, moi, Sakurahime de Valrochelles, te promets en retour subsistance, protection et justice.

Lève-toi maintenant, Chevalier Azzera, et reçois cet ultime cadeau, le collier de ton nouveau rang, et fais-toi reconnaitre à la face du monde, mais sans vanité aucune!




Félicitations Chevalier Azzera! puisses-tu toujours rester aussi humble et solide que tu l'as toujours été!

Elle s'approcha de son amie et lui offrit une étreinte fraternelle et amicale, empreinte d'un je ne sais quoi d'autre chose difficile à nommer mais qu'Azz saurait reconnaitre.

Il était temps désormais de passer au tour de la suivante.


Khaliama, ma soeur, approche à ton tour je te prie.

Tandis qu'Azz se reculait, elle riva son regard sur la silhouette de Khali et le verrouilla sur elle alors que les deux cousines échangeaient littéralement leurs places.

Khaliama, ma chère soeur.
Te connaissant je sais que depuis deux jours c'est une véritable tempête qui fait rage sous la masse de tes cheveux, et ce malgré ton apparente sérénité.
J'espère que le jeun et les réfléxions qui t'ont été imposées t'ont permis de trouver une paix intérieure qui ne te fera pas hésiter sur ta réponse.

Pour toi également, cela fait six longues années que cette commanderie vibre de tes pas, de tes progrès, six années que cet Ordre a le plaisir de te compter en son sein et que nous-même pouvons t'appeler "soeur".
Pour toi non plus le parcours n'a pas été simple, mais l'est-il en réalité pour qui que ce soit? c'est aussi ce qui fait la beauté de notre engagement.
Cette période t'a en tous cas permis de te trouver, de t'épanouir, de comprendre et faire tiennes nos valeurs et de te connaitre, de savoir qui est Khaliama de Trévière.
A l'instar d'Azzera et de Pherea, je pense que tu es prêtes pour changer ton destin et pour embrasser quelque chose de plus grand, mais aussi de plus rude et cependant de plus beau.


Elle inspira, retrouvant sa nervosité dont elle s'était libérée avec l'acceptation d'Azzera.


Si tu y consens, Khaliama, je te prierai de poser un genou à terre, et d'affirmer, envers et contre tout, à la terre entière, et à moi en particulier, ce que pour toi devenir Chevalier peut impliquer, et quelle sera ton destin.

Si en revanches tu penses qu'il ne s'agit là que d'une juste et normale récompense, alors le chemin ne touche point encore à son terme, et tu reprendras ta place parmi nos soeurs.


Elle luttait pour ne pas le montrer, mais les récentes discussions d'avec Khali ne l'engageait pas à être d'une confiance absolue en la réponse à venir.
Mais quoiqu'il en serait, ce serait la sienne, son choix, sa vie, et rien ne pourrait être plus respectable.

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Khaliama
D'un côté elle se sentait irréel en en écoutant sa soeur Azzera formuler son serment. De l'autre, elle serra la main de Pherea tant pour la soutenir que renouveler le partage de ses nombreuses années leurs ayant laisser des souvenirs à toutes les trois communs et différents. A dire vrai, pas que toutes les trois... pas que l'ordre non plus ne serait-ce qu'au regard de l'assemblée derrière elles bien présente ! ou passé même ...

Citation:
Félicitations Chevalier Azzera! puisses-tu toujours rester aussi humble et solide que tu l'as toujours été!


Elle sourit...tête baissé le coeur battant ... en entendant la Grande Amazone et sa gestuelle. Sa propre décision s'affirma dans ce sourire bienveillant pour l'avenir de ses soeurs.

Citation:
Khaliama, ma soeur, approche à ton tour je te prie.
Azzera
Et ce qui du arriver arriva!
Bon sang, cet enfant devait danser la gigue dans son ventre.
Peut-être avait-elle trop serré les bandages?
Il était hors de question de montrer quoi que ce soit pour l'instant, elle se promis de ne plus jamais cacher sa grossesse, dut-ce compromettre les combats à venir.

Le chevalier baissa respectueusement la tête en écoutant les propos de la Dame des Dames.
Une épée? Oh ben non, il n'y en a qu'une!
Bien, alors, va pour les éperons, son destrier sera ravi de les sentir sur son flanc, ou pas!
Car, oui, elle en usera avec mesure.
La voila, éperons en main, restant devant la borgne sans ciller. Sans rire, elle savait y faire pour camoufler la tempête qui lui ravageait les sens, la Azz!

Lorsque Saku lui remit l'épée, un sentiment de fierté s'empara d'elle, ô pas le genre "je-me-la-pête", mais plutôt "la-famille-qui-m'a-accueilli-ici-me-pense-prête-à-être-des-leurs"

Penser à respirer car non seulement elle avait le coeur qui s'emballait, mais en plus, si elle faisait une syncope ici-même, ça ferait mauvais genre.

Écouter la grande amazone lui promettre subsistance...
*Oui, à ce propos, j'ai bien envie d'un pied à terre dans le Maine*
Rhooo, mais non, elle ne pouvait dire une ânerie pareille, surtout maintenant, mais cette pensée avait eu l'effet escompté, à savoir remettre de l'ordre dans ses battements de coeur!

Se relever pour recevoir l'ultime présent. Celui qui sera le plus visible sans nul doute!

Je te remercie de la confiance dont tu me gratifie, je tâcherai d'en être digne.


Puis fixant Lucie d'un regard bienveillant, elle ne prononça que quelques mots, qui, elle l'espérait trouveraient oreille attentive.
Lucie, je te prie de me pardonner.
Ce n'était pas l'endroit, ni le moment pour en dire plus, un jour peut-être?!

Hop, hop, hop... Chassé-croisé entre cousines.
Petite moue rassurante voulant dire: "Allez ma soeur, ça va bien se passer!"
Puis prendre place aux cotés de sa Fée, posant à ses pieds les éperons, l'épée et gardant dans ses main le collier.

Cette position assise devrait calmer le bébé! Tout du moins l'espérait-elle.
À ce stade de la grossesse, l'enfant bougeait en elle et la main qu'elle posa machinalement sur son ventre bandé se voulait rassurante.
Elle l'aimait déjà cet enfant à naître, pourtant, elle savait qu'il était encore trop tôt pour construire des châteaux en Espagne. Son regard s'assombrit en imaginant qu'elle pouvait le perdre.

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en construction
Chevalier de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert
Membre du conseil, guérisseuse en chef
Retraite Spirituelle du 12/07 au 01/08(ni RP, ni MP, ni tamago, rien, nada, nothing => vacances^^)
Lulue
Finalement tout ce qui avait du être franchi, l'eut été sans grande difficulté pour pouvoir rejoindre le cénacle. A la vue de certains pages, Lucie eut un sourire bienveillant et prit le luxe d'échanger quelques mots avec eux. C'est seulement ensuite qu'elle daigna se montrer à la Grande Amazone. Elle était heureuse de la voir, même si ça ne serait pas encore cette fois-ci qu'elles pourraient parler de l'eau qui a coulé sous les ponts.

Le bon jour Saku. Je vois que les Blanches savent toujours recevoir.

Le regard suivit ce doigt directif, un sourcil arqué. Un léger grognement en voyant le fauteuil particulier. Pourtant, le Chevalier ne commentera pas et se contentera d'un merci. Ce que la femme enceinte n'admettra jamais, c'est qu'après avoir fait des lieues et des lieues dans ce fichu conflit avec l'Empire, son corps était rompu et un peu de douceur dans ce monde de brutes n'était pas de refus.

La salle se remplissant doucement, la brune laissa Saku à l'accueil des convives. Avec des ébènes curieuses Lucie regarda les différentes arrivées, saluant d'un signe de tête de ci de là les visages croisés avant que la cérémonie ne commence finalement. Les trois impétrantes, le Chevalier les avait vu évoluer. Rien n'avait jamais été simple. Des discordes, des moments de mains tendues, des doutes et puis finalement des pardons et une vie qui reprend son cours. Tout ce qui compose invariablement la vie d'une famille. Mais quand bien même les tempêtes à affronter peuvent être destructrices parfois, tout ce qui compte reste la capacité des membres de cette famille à rester unis.

Aucune miette de ce qui pouvait se passer sur le devant de la scène n'échappa à la Monssygnac. Pourtant, ce fut avec surprise qu'elle écouta les mots d'Azzera à son attention. Ce n'était effectivement pas le moment de revenir sur une vieille histoire. Pourtant Lucie n'allait pas jouer les muettes pour autant. Elle lui adressa un doux sourire.


Bienvenue parmi nous, Chevalier.


Cela suffirait à lui faire comprendre que le pardon avait été accordé depuis belle lurette. Du moins l'espérait-elle.

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Azzera
Baile a écrit:

[La Baile au bois dormant.]


Plus que dormant. C'était d'hibernation qu'il s'agissait, là. Ou pire. Comme si elle était emprisonnée dans une autre dimension. Comme si elle avait perdu les codes d'accès à la réalité, depuis ce jour où elle avait démissionné et laissé les rênes de la Commanderie à celle qui resterait pour l'éternité son alter ego, son gimini, sa Saku.

Elle n'avait fait d'adieux à personne d'autre lorsqu'elle avait démissionné et était partie. Un simple "c'est fini pour moi", ou quelque chose d'approximatif. Un aller simple vers un inconnu qui aurait pu être la mort, si seulement la mort avait su la trouver. Mais la mort semblait occupée ailleurs, et la Baile, blanche même des cheveux, avait occupé son temps à ne pas devenir folle, à méditer et à cultiver son jardin. Un bien grand mot pour un bout de terre où poussaient vaillamment quelques épis de maïs que broutait gaillardement une chèvre des plus capricieuses. Mais au lait divin. La belle vie.

Tout aurait pu rester aussi calme pour l'éternité, dans ce trou perdu en Lyonnais-Dauphiné, si un cavalier n'avait réussi à briser la déprimante monotonie de la "la vie qui continue malgré tout". Comment avait-il fait? Bah… Il avait dû simplement revenir aux sources lorsque toutes les autres options s'étaient révélées inutiles. La Baile l'avait accueilli avec une tasse de thé et un silence cadenassé. Mais le bougre avait été tenace. Comme un wallon dans une friterie. Au diable l'anachronisme. Le cadenas avait sauté lorsque le jeune homme avait sorti une bouteille d'alcool de pommes au bout de la quatrième tasse de thé. Et lorsque la Baile avait gémi, à l'insu de son plein gré, il lui avait tendu, comme on plante le drapeau de la victoire, le pli pour lequel il avait parcouru la France entière.


"Mais pourquoi ne l'avez-vous pas dit de suite?!!!". C'est qu'elle devenait femme en vieillissant, la Baile. Toute en mauvaise foi. "C'est bon, finissez votre verre et reprenez le chemin….. je connais encore le mien…"
Parce que oui, il n'y en avait qu'une qui pouvait la faire renaitre dans cet éternel royaume. Et cette "une" avait trouvé le chemin de sa solitude. Qui du coup n'en était plus une. Ce qui, du coup encore, signifiait que l'ancienne Grande Amazone devait reprendre la route. Puisque la mort n'avait pas voulu d'elle. Et que la vie continuait, au-delà de tout. Elle allait le reprendre, ce chemin de la Commanderie. Même si elle ne savait plus rien de la vie, en dehors de son jardin… C'est bon Azz, regarde: elle est sur son cheval, la Baile. Et si elle ne tombe pas, elle sera à l'heure au rendez-vous


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en construction
Chevalier de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert
Membre du conseil, guérisseuse en chef
Retraite Spirituelle du 12/07 au 01/08(ni RP, ni MP, ni tamago, rien, nada, nothing => vacances^^)
Sakurahime
C'est étrange une borgne qui bat des cils. Mais cela arrive. Non pas pour minauder, séduire Khali n'était ni dans ses objectifs ni dans ses souhaits, encore qu'elle adorait sa soeur d'armes, et si elle avait de toute façon désiré la séduire, elle n'aurait pas agit de la sorte, certaine de se rendre ridicule et de provoquer l'hilarité méritée de son vis-à-vis.
Non en réalité, le battement de cils marquait chez la Dame des Dames une profonde perplexité, voire même une immense stupéfaction.

Car c'était bien ce qu'elle ressentait en cet instant, alors que concentrée, Khaliama s’apprêtait à répondre, avec en mémoire, très certainement, et à l'instar d'elle-même quelques minutes auparavant, la conversation qu'elle avait eu à coeur ouvert, au coin du feu quelques semaines auparavant, au cours de laquelle la Trévière lui avait fait part de ses doutes et de ses désirs, sans même savoir que la patente pour son adoubement était partie depuis un moment déjà entre les mains du Grand Ecuyer de France.
Les portes s'étaient de nouveau ouvertes, livrant le passage à un page lui faisant des signes immenses destinés à lui faire comprendre que Baile était là et allait les rejoindre. La lumière s'était faite dans son petit cerveau obscur et elle avait arrêté de battre des cils pour accrocher à ses lèvres un sourire qui ne la quitta plus durant un sacré morceau de temps, avant d'accorder de nouveau toute son attention à Khali, toujours à genou devant elle.

Et nouvelle surprise pour l'Amazone, qui craignait réellement un refus de la part de la seconde impétrante, pour des raisons qu'elle aurait parfaitement comprises, même si les admettre aurait tout de même été dur à avaler.
Mais contre toute attente, les doutes de la brune s'étaient envolés, de même que la coquille de réserve qui l'entourait toujours, telle une armure qu'elle était parvenue à fissurée ce fameux jour, devant la cheminée. Rien que d'y repenser, elle sentit le fou rire remonter comme à cet instant, et elle dû retrouver son empire au prix d'une haute lutte contre elle-même.
Mais cela valait vraiment le coup, et elle ne se priva pas pour le faire savoir lorsqu'elle répondit à Khaliama.


Khaliama, à jamais sois imprégnée ses mots que tu viens de prononcer, ils sont ta vie désormais, ton credo, ta seconde peau.


Le page aux bras chargés s'était de nouveau approché, et elle ne perdit pas de temps à expliqué la symbolique des présents remis.

Chevalier, lève-toi, et reçois ces éperons, premier symbole de ton nouveau rang. Tu en connais maintenant la signification et la portée de cette dernière.

Tout aussi émue qu'avec Azz, elle se rapprocha de Khali pour les remettre les fameux éperons, avant de se reculer pour reprendre sa place initiale, et avec elle, le second présent.

Reçois également l'épée au linceul bleuté, et arbore la toujours avec fierté mais sans ostentation.

Nouvel échange de mains avant qu'enfin elle n'en arrive au dernier présent, mais non des moindre...

Enfin, Khaliama, pour clore ce serment, cette allégeance qui te lie désormais à cet Ordre, et à travers lui, à la Couronne de France et à son porteur, en ma qualité de Grande Amazone de l'Ordre, et au nom de la Couronne de France, moi, Sakurahime de Valrochelles, te promets en retour subsistance, protection et justice.

Reçois cet ultime présent, Chevalier Khaliama de Trévière, le collier de ton nouveau rang, et fais-toi reconnaitre à la face du monde, mais sans plus de vanité que celle qui t'a précédé à cette place!




Chevalier, toutes mes félicitations. Je sais que je peux compter sur toi, ta douceur et ta constance.


Et à l'instar d'Azzera, elle lui offrit une étreinte forte et amicale, bien que pleine de cette même tendresse qu'elle portait à chacune de ses soeurs, ce côté maternel que Baile lui avait un temps reproché mais dont elle ne pouvait se départir finalement, car même Grande Amazone, elle restait celle qu'elle avait toujours été, et sa façon à elle de diriger, c'était ainsi.

Elle invita Khali à rejoindre Azz d'un simple geste, avant de porter son regard vers la troisième et ultime héroïne du jour.


Pherea, je t'en prie, viens me rejoindre.

Elle vit sa noiraude tressaillir, mais la rejoindre sans vaciller et sans trembler.


Ma chère Pherea.
Pour toi non plus le parcours n'aura pas été simple en notre sein, et j'en viens en réalité à me demander s'il l'a été pour l'un quelconque des chevaliers de ce Royaume, et la réponse me parait évidente. Mais tout comme tes soeurs avant toi, s'il était dépourvu de simplicité, surtout cette dernière année et demi, il en demeure pas moins magnifique, chaleureux, car au quotidien, tu ne peux savoir combien ta présence et ta façon d'être nous réchauffe le coeur même dans les nuits les plus froides, mais aussi sincère, tout comme toi.
Je te sais prête aujourd'hui pour cet ultime pas vers ce début que constitue le passage en chevalerie, et prête à changer ton destin
(non ne te change pas en ours, pitié!* désolée pas pu m'empêcher^^).

Moins de stress l'assaillait désormais, non pas qu'elle n'avait pas de doutes, elle en aurait jusqu'à la réponse qu'elle espérait tant libératrice de sa Phe, mais avec l'habitude que cette folle journée était entrain d'installer, elle se sentait plus à l'aise désormais.

Pherea, si tu le veux, je te prierai de poser un genou à terre, et d'affirmer, haut et fort, clairement et intelligiblement, ce que signifie pour toi devenir Chevalier, ce que cela implique, et quel sera le futur que tu t'apprêtes à embrasser.

Si en revanches tu penses qu'il ne s'agit là que d'une juste et normale récompense, alors le chemin ne touche point encore à son terme, et tu reprendras ta place parmi nos soeurs.


Le sourire qu'elle adressa à sa fée se fit moins protocolaire malgré la solennité de l'instant mais on ne se refait pas, et elle savait qu'à cette place, on en avait bien besoin, d'un simple petit sourire.


* Référence même pas dissimulée au film Rebelle de Disney Pixar.

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Pherea
J 0 - H 0

La fée spectatrice des adoubements de ses sœurs se laisse glisser doucement hors de son rôle d’impétrante pour renouer avec celui d’Historienne. Elle brûle d’envie de se saisir d’une plume et d’un vélin pour écrire chacun des mots qu’elle entend, décrire avec la précision qui fait la véracité de l’Histoire chacun des visages, des noms, des émotions, mais aussi les symboles, les couleurs, les lumières…
Elle veut qu’ils restent à jamais dans l’Histoire de l’Ordre, l’Histoire des Dames Blanches. Elle regrette alors être dans l’incapacité de coucher tout cela dans son Grand Livre instantanément de peur de perdre une miette de la saveur de ce moment.
Mais lorsqu’Azzera vient la retrouver tandis que Khaliama s’éloigne, Pherea a la certitude que l’immense fierté qu’elle ressent là sera le moteur de son futur récit et que rien ne pourra altérer ce souvenir.

Bercée dans cette douce torpeur, elle glisse encore, hors du temps, les sens en alerte, abreuvés de l’Histoire qu’elle vit sans l’intermédiaire d’un parchemin. Cette chevalerie qu’elle a tant lue et tant écrite, elle la vit désormais.

C’est un long frisson parcourant son échine qui réveille son corps et son esprit tandis que sa Grande Amazone l’appelle. Ses jambes obéissent seules, une fois de plus, à la voix de Saku et avec elles tout son être. Son pas est sûr alors même que son esprit est en proie aux prémisses de la même tempête née dans l’annonce de ce moment. Cependant, le visage de la fée reste éclairé d’un sentiment incroyablement fort, de cette délicieuse certitude, qui ne la quitte plus depuis son entrée au cénacle.

Au sourire de la De Valrochelles, non protocolaire mais si réconfortant, elle répond par une expression toute aussi douce puis baisse la tête et plie genou au sol.


La richesse et les honneurs ne sont point des objectifs pour moi. Je préfère mourir pauvre et inconnue en ayant mis mes capacités et talents au service de mes prochains que riche et célèbre sans l'avoir fait.

Elle marque une légère pause, comme si le choix du serment à prononcer pouvait encore être fait. Dans l’obscurité de ses yeux clos, la Blanche voit les parchemins d’archives des adoubements de ses illustres sœurs : Nebisa, Melissande, Morgwen, Izarra, Alivianne, Jojolasage, Claudicus, Escalibur, Wonderanny, Marie Alice, Kirah, Melissandre, Bradbury, Margaux Lulue, Zya, Baile et bien sûr Saku…

Finalement, les mots changent mais pas la force de l’engagement. Aussi, sa langue se délit dans le flot de promesses qui pour elle, pourraient se résumer en :
L’amour pour principe, l’Ordre pour base et le progrès pour but.

Toujours, je croirai en mon Ordre et en sa Grande Amazone.
Je me mets au service de mon Roy ou de ma Reyne, même dans la mort.
Je protègerai l'Eglise et ses valeurs.
Je défendrai les faibles contre l'oppresseur.
J'aimerai ma ville, ma contrée et ce Royaume de France.
Jamais, je ne fuirai devant l'ennemi.
Je combattrai ce qui est opposé à nos valeurs.
Je remplirai comme il se doit les devoirs d'aide, de conseil et de franchise dus à mon Ordre.
Jamais je ne dérogerai à ma parole, y restant fidèle, m'abstenant de tout mensonge.
Je serai tolérante et bienveillante.
Je me mettrai toujours au service du bien et du droit, contre l'injustice et le mal.
Jamais, je ne me placerai au dessus d'un autre, me considérant comme son égal.

Que chacun et chacune oublie jusqu'à la moindre parcelle de mon existence ou que son souvenir en soit souillé si jamais je me parjurais.


Lorsqu’enfin son serment est achevé, elle relève les yeux vers sa Grand Maitre.
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Khaliama
Genou au sol, s'inquiétant d'avoir oublié un mot , le palpitant devant s'entendre jusqu'au bout de la salle car elle avait une symphonie dans les oreilles...
Elle ressentait comme une forme d'agitation dans son dos se répercutant jusque sur le papillotement des cils de la dame des dames. Oh par Aristote ! elle avait commis un impair! Elle déglutit attendant une sentence et s'imaginant bien pire qu'un séjour au cachot.
Ce fut les mots chantant d'un rire contenu qui firent redescendre la pression de la brune. Heu alors qu'ai je dis d'hilarant... s'interrogea t elle en rougissante tout en s'imprégnant des mots lui mandant de se relever.
Il lui fallut quelques secondes avant de comprendre qu'il devait y avoir d'autres évènements dans son dos se réalisant puisque la dame des dames lui présentait des éperons identiques à ceux d'Azzera un peu plus tôt.
Elle pensa alors à Jason son fidèle compagnon offert par une blanche... et le mot mesure fit écho à ce qu'elle vivait avec lui depuis leur rencontre. Il n'était pas là physiquement certes, mais avec elle à tout instant y compris de sa nuit de réflexion.
C'est alors qu'elle inspira soulagé de ne pas avoir fourché ou fait une contrepartie en les recevant.
Puis vint l'épée entouré du linceul, elle pensa alors à toutes les blanches en l'accueillant... "hominum memoriam".
Les mains pleines, elle reçut le collier officialisant le renouveau complet de son engagement.
Elle s'autorisa alors à respirer un peu plus en répondant à l'étreinte de confiance de la Grande Amazone.


Merci à toi d'être auprès de nous à chaque instant et de la confiance dont tu nous honores Grande Amazone.

Et merci de l'inattendu constructif que tu nous procures aussi... pensa t elle.

En se retournant, elle vit Lucie aussi et elle inclina du chef avec un sourire pour l'accueillir.
Elle rejoignit Azzera avant de laisser place à une Fée bien sage aujourd'hui...
Sakurahime
Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ! *

Ils l'avaient suspendu, leur cours, ce temps qui inexorablement défile, et ces heures qui interminablement s'égrainent...
Un ange était passé et les avait frôle de ses blanches ailes, surtout elle.

La déclaration de Pherea avait eu cet effet de plonger la borgne dans un marasme de souvenirs, a priori négatifs, mais à la fin plus qu'heureuse, puisque le parcours de celle qui venait de prononcer son serment s'achevait enfin sous la bonne étoile qu'elle méritait d'avoir.

Tout comme Azz et Khali, un nouveau et magnifique chevalier était né.
Certaine de son choix, sûre de sa décision, elle avait maintenant l'ultime certitude et sa récompense était immense.
Non elle ne s'était point trompée non plus en appelant Phe, et si le doute ne l'avait jamais même simplement effleuré, il était désormais simplement banni de sa mémoire en sa plus simple expression.

L'heure n'était plus à la suspend cependant, il devait reprendre son long court, les clepsydres recommencer leur infini transfert, et la vie du Chevalier Pherea pouvait enfin débuter.


Pherea, que ces paroles et ce serment soient toujours gravés en ton âme et en ton coeur. Fais-en ta ligne de conduite, ton fil rouge, ton mode de vie et oublie les tant ils te seront naturels.

Son regard s'échappa vers le page qui pour la troisième et dernière fois, patientait les bras chargés.
Ses doigts s'égarèrent vers les éperons d'argent dont elle se saisi sans hésitation aucune, avant de se tourner de nouveau vers sa soeur d'armes.


Debout Chevalier!
Et reçois de mes mains ces éperons, symbole de ton nouveau rang et de ton appartenance à la confrérie des Chevaliers.


Les éperons accrochés aux chevilles du nouveau Chevalier, la borgne se tourna de nouveau vers le page et se saisi de l'épée avant de la tendre vers Pherea à bouts de bras, posée parallèlement à son propre corps et tenue du bout des doigts.

Reçois également ta nouvelle épée ainsi que son linceul bleuté. Elle est ta nouvelle compagne et te suivra à chacun de tes pas. Mets la au service des plus démunis et de la justice comme ton serment te l'enjoint.

Elle fit pivoter l'arme entre ses mains pour en présenter la garde à la noiraude, pointe légèrement de biais. Il ne s'agirait pas d'être embrochée par inadvertance non plus...

Pherea, te voici désormais lié à l'Ordre par allégeance, allégeance qui te lie surtout à la Couronne de France et à son porteur.
En ma qualité de Grande Amazone, et au nom de la Couronne de France, moi, Sakurahime de Valrochelles, te promets subsistance, protection et justice.

Maintenant incline la tête et reçois le plus éloquent des symboles de ton nouveau rang, Chevalier! fais-toi reconnaitre à la face du monde, mais sans plus de vanité que celle qui t'a précédée à cette place!




Chevalier, toutes mes félicitations. Continue à faire honneur à toutes celles qui t'ont précédé et à la chevalerie française.


Avec force, elle s'approcha et enlaça Pherea en une étreinte fraternelle et lourde de signification.
Toujours elle seraient là pour celles qui venaient de rejoindre les rangs de ce que la Chevalerie de France comptait de meilleur, en tant que Grande Amazone pour le moment, et plus tard, lorsqu'elle laisserait la main, en tant que simple soeur qui aurait plaisir et fierté à demeurer à leur côté.

Elle se recula finalement, mettant fin à l'étreinte, avant de se tourner vers Perrinne, cherchant le regard de la maréchale d'armes.
Elle avait eu beau être à sa place, en tant que Grand Maître c'était une première pour elle, et elle espérait de rien avoir oublié.
A Saint-Jean de jouer maintenant et de clore cette cérémonie spéciale... et si longue!



* Alphonse de Lamartine, Le Lac

_________________
Perrinne
Et Saint Jean grimacait.... car elle avait oublié sa matrice. Impossible alors de sceller les contreseings. Mais bon, il en fallait bien plus pour la perturber.
Après un hochement de tete alors que le regard de la Grande Amazone se tournait vers elle, elle s'approcha.


Chevaliers, permettez moi d'etre la premiere à vous féliciter pour votre adoubement après votre Grande Amazone. Les souvenirs que je conserve de ma propre cérémonie sont encore très vifs dans mon esprit.
Pour ma part, mon temoignage héraldique est confirmé, vous voici bel et bien Chevalier au yeux de l'institution en plus de celui de vos Soeurs !

Felicitations !



Et les contreseings ? Eh bien ils seraient remis plus tard, en toute discrétion aux différents chevaliers et à leur Grande Amazone, quand elle aurait eu le temps de retourner dans ses appartements de Saint Antoine et surtout avec toute sa tete. En outre, quel besoin de s'encombrer de documents alors que la suite de la journée était aux réjouissances ? Risquer de tacher et souiller les documents ? Que nenni !


------------------

Quelques "temps" plus tard, parce que Saint Jean avait oublié, oui la vilaine, vinrent les contreseings.
Entretemps, une nouvelle coutume avait été décidée près les hérauts es "Ordres Chevaliers" et la blonde normande avait décidé d'y souscrire. Dommage, les nouveaux colliers n'avaient pas encore été validés à ce moment là bien que les travaux de validations soient en cours. Mais les nouveaux chevaliers pourraient bientot les arborer.
Toujours est-il qu'une fois les documents "enfin" rédigé, elle les* fit parvenir à la GA pour distribution collective.


*les contreseings :
Spoiler:
Citation:


- CONTRESEING d'ADOUBEMENT -

    A tous présents et à venir,

    Nous, Perrinne Giffard de Gisors-Breuil, dicte "Saint Jean", Maréchale d'armes de France, témoignons :

      - Que nous avons bel et bien recu demande et patente d'adoubement de la part de la Grande Amazone de l'Ordre Royal des Dames Blanches, Sakurahime de Valrochelles[(sakurahime)], à l'égard de Dame Azzera O'Sullivan (Azzerra), telle que ci-jointe.
      - Qu'en le 28 septembre 1463, nous avons assisté à l'adoubement et l'échange de serment entre la Grand Maitre et l'impétrante,
      - Que nul veto ne fut formulé au préalable par le Grand Ecuyer de France et le Roy d'Armes de France comme en témoignent les documents joints,
      - Que cet échange de serments et acte d'adoubement se sont déroulés dans le respect des lois héraldiques en la matière et des coutumes établies au sein de l'Ordre
      - Que ses armes ont été remise au Chevalier Azzera O'Sullivan telles que représentées ci-après.



    Et pour que nul ne puisse infirmer cet octroi, apposons notre scel.
    Fait en Paris, ce 3e Jour du mois de mars 1464,





Citation:


De Nous, Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert
A Vous, Julien Giffard de Gisors-Breuil, Grand Ecuyer de France
A Vous, Montjoie, Roy d'Armes de France
A Vous, Perrinne Giffard de Gisors-Breuil, Maréchale d'Armes de France en charge de la Marche Blanche

Salutations respectueuses!

Par la présente, je souhaite porter à votre connaissance, et approbation, ma volonté de voir adouber trois membres importants et historiques de l'Ordre de la Dame Blanche à l'Ecu Vert dont j'ai la charge aujourd'hui, de même que les faits qui m'ont poussé à ladite décision.

Je souhaite en effet voir élever à la dignité de Chevalier de l'Ordre les soeurs:

* Azzera O'Sullivan, esquire de l'Ordre:
Azzera est entrée dans l'Ordre en septembre 1456, et a gravi les échelons pour être nommée Esquire en octobre 1460.
Dès son admission en tant que Dame Blanche, Azzera s'est investie, sans jamais baisser les bras malgré des hauts et des bas, ces premiers ayant largement triomphé au final. Depuis plusieurs années, Azzera s'iinvesti avec conviction, force et détermination, sans jamais se départir de sa bonne humeur, son entrain et ses compétences remarquables en matière médicale qui l'ont porté depuis plus de trois ans au poste exigeant de Directrice de l'Ecole de Médecine de l'Ordre.

* Khaliama de Trévière, esquire de l'Ordre:
A l'instar d'Azzera, Khaliama est entrée au sein de l'Ordre en septembre 1456, pour se hisser au rang d'esquire en octobre 1459.
Le domaine de prédilection de Khaliama est toutefois différent, puisque c'est au sein des muses qu'elle s'illustre, après avoir oeuvré durant des années en tant que scribe.
Khaliama est de celle que rien ne semble pouvoir renverser, même la pire des tempêtes. Envers et contre tout, elle tient toujours le cap, fidèle à ses convictions, ses croyances et son Ordre.
Aujourd'hui, et ce depuis 1461, Khaliama gère la branche Muse de l'Ordre et siège au conseil avec le sérieux, la détermination et la douceur qui la caractérisent.

* Pherea, esquire de l'Ordre:
Pherea a rejoint les rangs de l'Ordre en octobre 1456, pour être nommée esquire en même temps que Khaliama.
Pherea a un maitre mot, qui est celui de la bonne humeur. Véritable bout-en-train qui égaie l'Ordre de sa joie de vivre, Pherea n'en est pas moins une personne sérieuse sur laquelle on peut compter en toute occasion. Solide et constante, c'est un des pilliers de l'Ordre à l'instar de ses deux soeurs.
Pherea s'est également illustrée en tant que scribe durant des années jusqu'à disparition de la Branche, avant de faire le choix de rejoindre celle des Historiennes et d'en prendre la direction, au début de l'année.
Depuis lors, Pherea n'a de cesse de faire revivre le passé de l'ordre et de ses membres, de l'enseigner, mais également de s’intéresser à celui du Royaume et de tirer du passé les leçons forts utiles pour un présent serein et apaisé.

Toutes trois se sont également illustrées au cours des mobilisations quasi constantes de ces dernières années.
Elles sont de tous les combats, malgré les blessures, les sacrifices, sans jamais faillir ni baisser les bras, tout en continuant leur travail interne au Conseil et dans la vie quotidienne de l'Ordre.
Toutes trois sont des membres historiques, estimables et estimées, de l'Ordre, ayant su me prouver après toutes ces années qu'elles sont de celles et ceux qui portent déjà ce titre si convoité mais si légitimement rare, que je souhaite aujourd'hui voir accéder à la dignité mérité et justifiée de Chevalier.

Avec tout mon respect

Fait à Langres ce jour le neuvième de septembre 1463




Citation:
A Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert,


Salut et Paix.

Les esquires Azzera O'Sullivan, Khaliama de Trévière et Pherea ont fait preuve de longue date de leur engagement au sein de l'ordre des Dames Blanches et au service du Royaume.
Par conséquent, nous ne mettons aucun veto à leur adoubement.

Qu'Aristote veille sur les Dames Blanches et sa Grande Amazone,

Julien Giffard



Faict et scellé à Langres le 11 septembre 1463


Citation:
Nous, Agnès de Saint Just, Roy d'Armes de France, dicte Montjoye, faisons savoir,

    Que nous avons pris connaissance de la volonté du chevalier Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, de voir adoubées les soeurs Azzera O'Sullivan, Khaliama de Trévière et Pherea

    Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques, nous n'émettons pas de veto aux adoubements demandés, ceux-ci nous semblant autant justifiés que mérités, aucune raison légale ne s'y opposant par ailleurs.


Qu'il en soit ainsi et heureusement.

Faict à Paris en la Chapelle Saint Antoine le Petit, le onzième jour de septembre de l'an de grasce mil quatre cent soixante trois.


Citation:






































Citation:














Citation:










Citation:

- CONTRESEING d'ADOUBEMENT -

    A tous présents et à venir,

    Nous, Perrinne Giffard de Gisors-Breuil, dicte "Saint Jean", Maréchale d'armes de France, témoignons :

      - Que nous avons bel et bien recu demande et patente d'adoubement de la part de la Grande Amazone de l'Ordre Royal des Dames Blanches, Sakurahime de Valrochelles[(sakurahime)], à l'égard de Dame Khaliama de Trévière (Khaliama), telle que ci-jointe.
      - Qu'en le 28 septembre 1463, nous avons assisté à l'adoubement et l'échange de serment entre la Grand Maitre et l'impétrante,
      - Que nul veto ne fut formulé au préalable par le Grand Ecuyer de France et le Roy d'Armes de France comme en témoignent les documents joints,
      - Que cet échange de serments et acte d'adoubement se sont déroulés dans le respect des lois héraldiques en la matière et des coutumes établies au sein de l'Ordre
      - Que ses armes ont été remise au Chevalier Khaliama de Trévière telles que représentées ci-après.



    Et pour que nul ne puisse infirmer cet octroi, apposons notre scel.
    Fait en Paris, ce 3e Jour du mois de mars 1464,





Citation:


De Nous, Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert
A Vous, Julien Giffard de Gisors-Breuil, Grand Ecuyer de France
A Vous, Montjoie, Roy d'Armes de France
A Vous, Perrinne Giffard de Gisors-Breuil, Maréchale d'Armes de France en charge de la Marche Blanche

Salutations respectueuses!

Par la présente, je souhaite porter à votre connaissance, et approbation, ma volonté de voir adouber trois membres importants et historiques de l'Ordre de la Dame Blanche à l'Ecu Vert dont j'ai la charge aujourd'hui, de même que les faits qui m'ont poussé à ladite décision.

Je souhaite en effet voir élever à la dignité de Chevalier de l'Ordre les soeurs:

* Azzera O'Sullivan, esquire de l'Ordre:
Azzera est entrée dans l'Ordre en septembre 1456, et a gravi les échelons pour être nommée Esquire en octobre 1460.
Dès son admission en tant que Dame Blanche, Azzera s'est investie, sans jamais baisser les bras malgré des hauts et des bas, ces premiers ayant largement triomphé au final. Depuis plusieurs années, Azzera s'iinvesti avec conviction, force et détermination, sans jamais se départir de sa bonne humeur, son entrain et ses compétences remarquables en matière médicale qui l'ont porté depuis plus de trois ans au poste exigeant de Directrice de l'Ecole de Médecine de l'Ordre.

* Khaliama de Trévière, esquire de l'Ordre:
A l'instar d'Azzera, Khaliama est entrée au sein de l'Ordre en septembre 1456, pour se hisser au rang d'esquire en octobre 1459.
Le domaine de prédilection de Khaliama est toutefois différent, puisque c'est au sein des muses qu'elle s'illustre, après avoir oeuvré durant des années en tant que scribe.
Khaliama est de celle que rien ne semble pouvoir renverser, même la pire des tempêtes. Envers et contre tout, elle tient toujours le cap, fidèle à ses convictions, ses croyances et son Ordre.
Aujourd'hui, et ce depuis 1461, Khaliama gère la branche Muse de l'Ordre et siège au conseil avec le sérieux, la détermination et la douceur qui la caractérisent.

* Pherea, esquire de l'Ordre:
Pherea a rejoint les rangs de l'Ordre en octobre 1456, pour être nommée esquire en même temps que Khaliama.
Pherea a un maitre mot, qui est celui de la bonne humeur. Véritable bout-en-train qui égaie l'Ordre de sa joie de vivre, Pherea n'en est pas moins une personne sérieuse sur laquelle on peut compter en toute occasion. Solide et constante, c'est un des pilliers de l'Ordre à l'instar de ses deux soeurs.
Pherea s'est également illustrée en tant que scribe durant des années jusqu'à disparition de la Branche, avant de faire le choix de rejoindre celle des Historiennes et d'en prendre la direction, au début de l'année.
Depuis lors, Pherea n'a de cesse de faire revivre le passé de l'ordre et de ses membres, de l'enseigner, mais également de s’intéresser à celui du Royaume et de tirer du passé les leçons forts utiles pour un présent serein et apaisé.

Toutes trois se sont également illustrées au cours des mobilisations quasi constantes de ces dernières années.
Elles sont de tous les combats, malgré les blessures, les sacrifices, sans jamais faillir ni baisser les bras, tout en continuant leur travail interne au Conseil et dans la vie quotidienne de l'Ordre.
Toutes trois sont des membres historiques, estimables et estimées, de l'Ordre, ayant su me prouver après toutes ces années qu'elles sont de celles et ceux qui portent déjà ce titre si convoité mais si légitimement rare, que je souhaite aujourd'hui voir accéder à la dignité mérité et justifiée de Chevalier.

Avec tout mon respect

Fait à Langres ce jour le neuvième de septembre 1463




Citation:
A Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert,


Salut et Paix.

Les esquires Azzera O'Sullivan, Khaliama de Trévière et Pherea ont fait preuve de longue date de leur engagement au sein de l'ordre des Dames Blanches et au service du Royaume.
Par conséquent, nous ne mettons aucun veto à leur adoubement.

Qu'Aristote veille sur les Dames Blanches et sa Grande Amazone,

Julien Giffard



Faict et scellé à Langres le 11 septembre 1463


Citation:
Nous, Agnès de Saint Just, Roy d'Armes de France, dicte Montjoye, faisons savoir,

    Que nous avons pris connaissance de la volonté du chevalier Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, de voir adoubées les soeurs Azzera O'Sullivan, Khaliama de Trévière et Pherea

    Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques, nous n'émettons pas de veto aux adoubements demandés, ceux-ci nous semblant autant justifiés que mérités, aucune raison légale ne s'y opposant par ailleurs.


Qu'il en soit ainsi et heureusement.

Faict à Paris en la Chapelle Saint Antoine le Petit, le onzième jour de septembre de l'an de grasce mil quatre cent soixante trois.


Citation:






































Citation:














Citation:










Citation:

- CONTRESEING d'ADOUBEMENT -

    A tous présents et à venir,

    Nous, Perrinne Giffard de Gisors-Breuil, dicte "Saint Jean", Maréchale d'armes de France, témoignons :

      - Que nous avons bel et bien recu demande et patente d'adoubement de la part de la Grande Amazone de l'Ordre Royal des Dames Blanches, Sakurahime de Valrochelles[(sakurahime)], à l'égard de Dame Pherea (Pherea), telle que ci-jointe.
      - Qu'en le 28 septembre 1463, nous avons assisté à l'adoubement et l'échange de serment entre la Grand Maitre et l'impétrante,
      - Que nul veto ne fut formulé au préalable par le Grand Ecuyer de France et le Roy d'Armes de France comme en témoignent les documents joints,
      - Que cet échange de serments et acte d'adoubement se sont déroulés dans le respect des lois héraldiques en la matière et des coutumes établies au sein de l'Ordre
      - Que ses armes ont été remise au Chevalier Pherea telles que représentées ci-après.



    Et pour que nul ne puisse infirmer cet octroi, apposons notre scel.
    Fait en Paris, ce 3e Jour du mois de mars 1464,





Citation:


De Nous, Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert
A Vous, Julien Giffard de Gisors-Breuil, Grand Ecuyer de France
A Vous, Montjoie, Roy d'Armes de France
A Vous, Perrinne Giffard de Gisors-Breuil, Maréchale d'Armes de France en charge de la Marche Blanche

Salutations respectueuses!

Par la présente, je souhaite porter à votre connaissance, et approbation, ma volonté de voir adouber trois membres importants et historiques de l'Ordre de la Dame Blanche à l'Ecu Vert dont j'ai la charge aujourd'hui, de même que les faits qui m'ont poussé à ladite décision.

Je souhaite en effet voir élever à la dignité de Chevalier de l'Ordre les soeurs:

* Azzera O'Sullivan, esquire de l'Ordre:
Azzera est entrée dans l'Ordre en septembre 1456, et a gravi les échelons pour être nommée Esquire en octobre 1460.
Dès son admission en tant que Dame Blanche, Azzera s'est investie, sans jamais baisser les bras malgré des hauts et des bas, ces premiers ayant largement triomphé au final. Depuis plusieurs années, Azzera s'iinvesti avec conviction, force et détermination, sans jamais se départir de sa bonne humeur, son entrain et ses compétences remarquables en matière médicale qui l'ont porté depuis plus de trois ans au poste exigeant de Directrice de l'Ecole de Médecine de l'Ordre.

* Khaliama de Trévière, esquire de l'Ordre:
A l'instar d'Azzera, Khaliama est entrée au sein de l'Ordre en septembre 1456, pour se hisser au rang d'esquire en octobre 1459.
Le domaine de prédilection de Khaliama est toutefois différent, puisque c'est au sein des muses qu'elle s'illustre, après avoir oeuvré durant des années en tant que scribe.
Khaliama est de celle que rien ne semble pouvoir renverser, même la pire des tempêtes. Envers et contre tout, elle tient toujours le cap, fidèle à ses convictions, ses croyances et son Ordre.
Aujourd'hui, et ce depuis 1461, Khaliama gère la branche Muse de l'Ordre et siège au conseil avec le sérieux, la détermination et la douceur qui la caractérisent.

* Pherea, esquire de l'Ordre:
Pherea a rejoint les rangs de l'Ordre en octobre 1456, pour être nommée esquire en même temps que Khaliama.
Pherea a un maitre mot, qui est celui de la bonne humeur. Véritable bout-en-train qui égaie l'Ordre de sa joie de vivre, Pherea n'en est pas moins une personne sérieuse sur laquelle on peut compter en toute occasion. Solide et constante, c'est un des pilliers de l'Ordre à l'instar de ses deux soeurs.
Pherea s'est également illustrée en tant que scribe durant des années jusqu'à disparition de la Branche, avant de faire le choix de rejoindre celle des Historiennes et d'en prendre la direction, au début de l'année.
Depuis lors, Pherea n'a de cesse de faire revivre le passé de l'ordre et de ses membres, de l'enseigner, mais également de s’intéresser à celui du Royaume et de tirer du passé les leçons forts utiles pour un présent serein et apaisé.

Toutes trois se sont également illustrées au cours des mobilisations quasi constantes de ces dernières années.
Elles sont de tous les combats, malgré les blessures, les sacrifices, sans jamais faillir ni baisser les bras, tout en continuant leur travail interne au Conseil et dans la vie quotidienne de l'Ordre.
Toutes trois sont des membres historiques, estimables et estimées, de l'Ordre, ayant su me prouver après toutes ces années qu'elles sont de celles et ceux qui portent déjà ce titre si convoité mais si légitimement rare, que je souhaite aujourd'hui voir accéder à la dignité mérité et justifiée de Chevalier.

Avec tout mon respect

Fait à Langres ce jour le neuvième de septembre 1463




Citation:
A Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert,


Salut et Paix.

Les esquires Azzera O'Sullivan, Khaliama de Trévière et Pherea ont fait preuve de longue date de leur engagement au sein de l'ordre des Dames Blanches et au service du Royaume.
Par conséquent, nous ne mettons aucun veto à leur adoubement.

Qu'Aristote veille sur les Dames Blanches et sa Grande Amazone,

Julien Giffard



Faict et scellé à Langres le 11 septembre 1463


Citation:
Nous, Agnès de Saint Just, Roy d'Armes de France, dicte Montjoye, faisons savoir,

    Que nous avons pris connaissance de la volonté du chevalier Sakurahime de Valrochelles, Grande Amazone de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, de voir adoubées les soeurs Azzera O'Sullivan, Khaliama de Trévière et Pherea

    Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques, nous n'émettons pas de veto aux adoubements demandés, ceux-ci nous semblant autant justifiés que mérités, aucune raison légale ne s'y opposant par ailleurs.


Qu'il en soit ainsi et heureusement.

Faict à Paris en la Chapelle Saint Antoine le Petit, le onzième jour de septembre de l'an de grasce mil quatre cent soixante trois.


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