Angellus
[Maison haute, aux alentours de 14 heures 30]
Il venait d'arriver le blond, s'étirant, loin de ses habitudes, ce soir il devait bosser et il était réellement crevé. Fallait dire que la Scáthach lui demandait pas mal de chose en ce moment, être dans une armée où il sennuyait un peu par manque d'action. Il fallait dire que dans la ville où il se trouvait, quand il n'était pas à lAphrodite, cela manquait d'action, aussi bien par les armes que par les femmes, alors quand il était temps de revenir aux lupanars l'ange blond était presque content.
Aujourd'hui il était bien plus en avance que d'habitude, histoire de se dégourdir les jambes dans le bordel, en effet il savait très bien que vers cette heure pour la plupart des courtisans, mais surtout des courtisanes, c'était l'heure du réveil et s'il pouvait se rincer lil forcement, il n'allait pas dire non !
C'est donc un peu avant 15 heures, après avoir posé ses affaires et allumé de quoi fumer pour lui donner de lénergie qu'il commença sa tournée. Commençant bien entendu par l'étage des chambres ou il put voir quelques jolies poupées passer en tenue légère ou revenir de leur toilette, de quoi le mettre en forme et de bonne humeur pour le reste de la journée en somme. En continuant sa garde, dans un couloir, c'est là qu'il le croisa, celui grâce à qui il était ici. Passant devant lui, le frôlant presque sans pour autant qu'il ne réagisse ou même ne remarque sa présence il continua son chemin dans le sens opposé du courtisant. Quelques pas furent fait, puis le blond sarrêta et se retourna pour regarder Adryan, ou plutôt son dos, qui continuait sa route. L'Angellus plissa des yeux, comme s'il voulait lire dans ses pensées, il fallait avouer que même pour lui qui n'était pas un grand curieux et qui n'aimait pas se mêler des affaires des autres le voir ainsi commençait à devenir intriguant. Sil avait été un poète ou un troubadour il aurait inventé une chanson pour lui :
Je suis un songe un ectoplasme
Juste un mensonge un pléonasme
Je reste de glace face à vos spasme
Je ne trouve pas ma place dans vos fantasme
Sous mon masque de fer
Des larmes qui lacèrent
Mes anciennes blessure
Mon cur susurre
Mon âme murmure
Sous mon armure
Je me fissure
- Mozart L'Opéra Rock -
Le temps passe un peu, de la maison haute et de ses fenêtres le blond pouvait voir celui qu'il considère comme une vulnérable biche quittait le bordel, il fit une moue insatisfait quand il comprit assez rapidement que celui-ci était suivi de la fouine du lupanar. Cela faisait quelques temps déjà qu'il se doutait de quelques chose concernant cette gamine envers le courtisan, mais là où il fut surpris d'avantage c'est de voir quelques secondes plus tard un autre courtisan, qu'il connaissait nettement moins, aussi réservé et froid que lui au premier abord, suivre la blonde. Levant un sourcil en voyant la scène il secoua la tête trouvant que l'Aphrodite devenait un vrai cirque en ce moment. Lui qui n'aimait pas qu'on se mêlait de ses affaires il avait un gout amer en bouche à voir que trop de gens voulaient se mêler des affaires d'un qui était à ses yeux trop faible et dépressif pour se douter de quoi que ce soit. Mais il fallait reprendre le travail et ce n'est pas lui qui ferait le mouton à suivre, il fixa donc l'extérieur quelques secondes avant de la quitter et d'aller vers son tour à la maison basse.
[17h et quelques, non loin du bar]
Il était en train de s'enfiler quelques verres incognito, comme à son habitude, quand la porte réservée habituellement à la clientèle s'ouvrit rapidement. Le blond quitta immédiatement le bar, s'approchant rapidement et croisa le regard du courtisan dont il espérait qu'il n'avait rien vu concernant sa consommation furtive. Levant un sourcil surpris de le voir passer par cette entrée, c'était très peu les habitudes de la maison, il garda son air neutre avant de répondre simplement à sa question.
Il doit être encore dans son bureau, je ne l'ai pas croisé dans les couloirs en faisant mon tour.
Puis le laissant commencer à partir vers l'endroit où le comptable pourrait se trouver, le blond alluma à nouveau sa pipe et ajouta sans aucune émotion dans la voix :
Mais t'sais, les balances c'pas payant.
Il était bien loin de se douter de ce qui pouvait se passer l'Angellus, à des lieux même il n'aurait peut-être pas la même réaction sinon. Mais trop habitué à la fouine d'Esmée qu'il n'aimait guerre pour cela, il pensait que le ténébreux avait pris de sa trempe.
_________________
Il venait d'arriver le blond, s'étirant, loin de ses habitudes, ce soir il devait bosser et il était réellement crevé. Fallait dire que la Scáthach lui demandait pas mal de chose en ce moment, être dans une armée où il sennuyait un peu par manque d'action. Il fallait dire que dans la ville où il se trouvait, quand il n'était pas à lAphrodite, cela manquait d'action, aussi bien par les armes que par les femmes, alors quand il était temps de revenir aux lupanars l'ange blond était presque content.
Aujourd'hui il était bien plus en avance que d'habitude, histoire de se dégourdir les jambes dans le bordel, en effet il savait très bien que vers cette heure pour la plupart des courtisans, mais surtout des courtisanes, c'était l'heure du réveil et s'il pouvait se rincer lil forcement, il n'allait pas dire non !
C'est donc un peu avant 15 heures, après avoir posé ses affaires et allumé de quoi fumer pour lui donner de lénergie qu'il commença sa tournée. Commençant bien entendu par l'étage des chambres ou il put voir quelques jolies poupées passer en tenue légère ou revenir de leur toilette, de quoi le mettre en forme et de bonne humeur pour le reste de la journée en somme. En continuant sa garde, dans un couloir, c'est là qu'il le croisa, celui grâce à qui il était ici. Passant devant lui, le frôlant presque sans pour autant qu'il ne réagisse ou même ne remarque sa présence il continua son chemin dans le sens opposé du courtisant. Quelques pas furent fait, puis le blond sarrêta et se retourna pour regarder Adryan, ou plutôt son dos, qui continuait sa route. L'Angellus plissa des yeux, comme s'il voulait lire dans ses pensées, il fallait avouer que même pour lui qui n'était pas un grand curieux et qui n'aimait pas se mêler des affaires des autres le voir ainsi commençait à devenir intriguant. Sil avait été un poète ou un troubadour il aurait inventé une chanson pour lui :
Je suis un songe un ectoplasme
Juste un mensonge un pléonasme
Je reste de glace face à vos spasme
Je ne trouve pas ma place dans vos fantasme
Sous mon masque de fer
Des larmes qui lacèrent
Mes anciennes blessure
Mon cur susurre
Mon âme murmure
Sous mon armure
Je me fissure
- Mozart L'Opéra Rock -
Le temps passe un peu, de la maison haute et de ses fenêtres le blond pouvait voir celui qu'il considère comme une vulnérable biche quittait le bordel, il fit une moue insatisfait quand il comprit assez rapidement que celui-ci était suivi de la fouine du lupanar. Cela faisait quelques temps déjà qu'il se doutait de quelques chose concernant cette gamine envers le courtisan, mais là où il fut surpris d'avantage c'est de voir quelques secondes plus tard un autre courtisan, qu'il connaissait nettement moins, aussi réservé et froid que lui au premier abord, suivre la blonde. Levant un sourcil en voyant la scène il secoua la tête trouvant que l'Aphrodite devenait un vrai cirque en ce moment. Lui qui n'aimait pas qu'on se mêlait de ses affaires il avait un gout amer en bouche à voir que trop de gens voulaient se mêler des affaires d'un qui était à ses yeux trop faible et dépressif pour se douter de quoi que ce soit. Mais il fallait reprendre le travail et ce n'est pas lui qui ferait le mouton à suivre, il fixa donc l'extérieur quelques secondes avant de la quitter et d'aller vers son tour à la maison basse.
[17h et quelques, non loin du bar]
Il était en train de s'enfiler quelques verres incognito, comme à son habitude, quand la porte réservée habituellement à la clientèle s'ouvrit rapidement. Le blond quitta immédiatement le bar, s'approchant rapidement et croisa le regard du courtisan dont il espérait qu'il n'avait rien vu concernant sa consommation furtive. Levant un sourcil surpris de le voir passer par cette entrée, c'était très peu les habitudes de la maison, il garda son air neutre avant de répondre simplement à sa question.
Il doit être encore dans son bureau, je ne l'ai pas croisé dans les couloirs en faisant mon tour.
Puis le laissant commencer à partir vers l'endroit où le comptable pourrait se trouver, le blond alluma à nouveau sa pipe et ajouta sans aucune émotion dans la voix :
Mais t'sais, les balances c'pas payant.
Il était bien loin de se douter de ce qui pouvait se passer l'Angellus, à des lieux même il n'aurait peut-être pas la même réaction sinon. Mais trop habitué à la fouine d'Esmée qu'il n'aimait guerre pour cela, il pensait que le ténébreux avait pris de sa trempe.
_________________