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[RP] Rendez-vous nocturne.

Anna_mael
Quand la soirée se passe à échanger, à flirter... Il faut se dire que cela se terminera par un rendez-vous. Certes, cela n'est pas systématique, mais là en l'occurrence ce fût le cas.
L'alcool avait coulé à flot, et la jeune Ambroise était fort bien alcoolisé. Alors les ailes lui sont poussées. Et elle fit une chose que jamais elle n'aurait fait en temps normal... Du rentre dedans.
Au départ, ce n'était que des regards échangés... Puis la prise de conversation fut faites, et la suite des événements c'est enchaîné. Mini pouce avait pris de l'assurance, et elle s'était faite entreprenante.

Un secret devait être dévoilé, et le barbu a tout fait pour attiser la curiosité de la rouquine. Ni une, ni deux, lorsque l'adresse lui fût donné, elle glissa le vélin dans son décolleté, et elle s'y rendrait... Mais avant...

Il lui fallait parler à son unique, que ce dernier ne s'interroge pas, ne s'inquiète pas à son sujet. Alors que la jeune femme quitte la taverne, titubante... Elle sait que son ombre n'est non loin, toujours à veiller sur elle... Alors la voix retentit, un peu pâteuse.


"Georges..."

"Je sais que tu es là..."

"Montre toi, j'ai à te parler..."


Une main effleure la nuque, descendant doucement avant de se poser sur l’épaule. Le corps de l’homme se glisse dans le dos, et le souffle de sa respiration enivre le lobe. L’unique s’accole à sa douce, avant de poser les deux mains à présent sur les épaules. La soirée avait été des plus ennuyantes, la ville ne révélait que peu de lieu de plaisir ou d'ébauche de la débauche. Alors il s'était juste tenu là, à l'écart attendant les premiers murmures de la lune sombre afin de laisser son autre fasciés prendre le dessus. Mais pour l'heure, il n'avait qu'Anna sous les doigts.

" Tu as raison je suis la …. "


Doucement la jeune Anna tourne le visage vers son ombre, son unique... Toujours là quand elle a besoin de lui, toujours présent à veiller sur elle. Un doux sourire s'étire alors sur ses lippes rosées... Le regard un peu louche, dû à l'alcool...

"Toujours là..."

"J'apprécie..."

"Je voulais te voir... Parce que..."


Un petit temps d'arrêt, comment lui expliquait qu'elle a rendez vous avec un homme... Elle sait qu'elle n'a rien à lui cacher à lui, qu'elle peut tout lui dire... Mais elle a peur de sa réaction. Doucement elle se tourne pour lui faire face, elle se blottit contre lui... Et la voix se fait murmure...


"J'ai rendez vous..."

"Avec un homme... Je dois le rejoindre dans ses appartements..."

"Je voulais te prévenir..."

"Pour ne pas que tu t'inquiètes..."

"Cela ne te dérange pas au moins ?"


Un sourire étire ses lèvres, un murmure s'élève d'entre ses lèvres gardant sa prisonnière contre lui, la main glisse et l'effleure. La découvre comme a chaque fois, la tension de son corps murissant de la nuit les luxures d'une nuit de passion. Dans l'ennui et dans l'attente, elle est la première proie de son regard flambant, attendant de pouvoir se fondre dans la noirceur parfaite d'une nuit étincelante des succubes.

"Je connais ta curiosités, je sais que tu ne peux y résister."

"Mais tu sais pourtant que je ne t’empêcherai jamais de rien."

"Tu sais que tu sera toujours maîtresse de tes actes."

"Alors pourquoi me le demander. "


La main enlace le menton, lui décollant le visage du torse, pour lui lever le visage vers lui. Son regard plonge en elle, avant de se pencher et de lui violer les lèvres d'un doux baiser.

"Tu n'as pas besoin de mon autorisation, ni de mon aval ... tu es libre"


Il recule doucement ...

"A plus tard ma tendre folie."


Comment lui expliquer qu'elle lui demande autorisation parce qu'il est son ancre, son bouclier contre la douleur, que seul lui peut faire rempart pour qu'elle ne fasse point d'âneries ? Elle est là dans ses bras, et limite elle veut oublier ce rendez vous... Rester là avec lui... Oui mais non elle ne le peut, il faut qu'elle y aille, la curiosité est chez elle un très vilain défaut... Et quand elle veut apprendre quelque chose, elle n'a aucune limite. Elle se donne les moyens de savoir ce qu'il en est...
Et alors que les lèvres masculines se posent sur les siennes... Elle se perd dans la douceur de ce baiser, les yeux se ferment, et elle agrippe à lui, comme pour lui dire, ne me laisse pas partir... Oui mais... Les mots résonnent et il recule...


"Je te demande car..."

"Tu es mon ancre... Mon bouclier..."

"Tu es mon tout... Mon unique..."

"Là pour me protéger..."

"Pour veiller sur moi..."


Une petite pause, l'observant... Puis elle fait un pas en arrière et poursuit...

"Je suis libre mais à toi..."

"Pour toujours et à jamais..."

"Ne l'oublie pas..."

"Je reviens à toi au plus vite..."

"A plus tard mon ombre..."


Et doucement elle s'éloigne de lui, non sans regarder derrière elle... Elle serait bien rester à ses côtés, si il lui avait dit de ne pas y aller, si il lui avait dit que c'était trop dangereux... Elle s'éloigne jusqu'à ne plus le voir.
Et alors elle accélère le pas, un peu dessaoulée par le souffle froid de l'hiver, par cette petite incartade avec sa moitié...
Arrivée devant les appartements de Benjen, trois petits coups sont donnés à la porte en bois... Ne plus faire marche arrière, même si l'envie de le retrouver lui est très forte...


Rp écrit à quatre mains.
Benjen
    Je vous vois venir d’ici !
    Mais !? Han ! Mais Haaaaan ! Il est pas amoureux lui ? Il n’a pas déjà des engagements ? Nan mais quel goujat ! Un vrai coureur !
    Et là je vous arrête tout de suite. Je n’ai aucun engagement véritable, j’en avais un, on me l’a claqué avec une porte au nez. J’ai voulu en donner un autre, on m’a fait comprendre que j’étais libre malgré tout, c’est pas vraiment ce que je voulais mais bon …
    Du coup, quand ça te tombe dans les bras, c’est bête de refuser non ? Et puis l’alcool à aidé, comme d’habitude, quand je suis imbibé, je fais que des conneries ...

    Nous sommes donc un soir de Janvier 1464 –bonne année !-, on se les gelait dehors, donc forcément, j’ai cherché refuge dans une taverne bien chaude, histoire de m’enivrer et tenir le froid éloigné de moi. Je n’aime pas le froid, déjà c’est froid ! Ça vous fait claquer des dents, ça vous rabougrit la virilité, et les donzelles s’habit plus chaudement ! Oui bon, oh ! Ca va toi là, lève pas les yeux au ciel, je t’ai vu ! J’ai des yeux c’est pour voir !
    Et par chance, la taverne était pleine ! Du beau monde, une madone ducale à la poitrine opulente et à la crinière de feu qui attire tous les regards masculin, ainsi que toute sa clique familiale. Sœurs, cousin, gens, … Mais, c’est ça plus jeune sœur qui a retenu mon attention ce soir-là.

    L’ingénue m’a fait du pied toute la soirée ! Et vas-y que je te lance des œillades et que je te chuchote à l’oreille. Si bien que, l’alcool aidant sans doute, j’en oubliais les gens autour. C’était tant mieux parce que la rousse cousine de ma blondeur se disputait avec son soldat crétin, qui essayait de me prendre à témoin, comme-ci j’avais une quelconque envi de lui venir en aide !
    Anna, Anna, Anna, … Quel idée t’es passé par la tête ? Forcement que j’ai sauté dans tout ça à pied joint ! Peut-être même la tête la première … C’est que la donzelle n’est pas exempte du charme de son aîné ! Bon … Sauf pour le poitrail mais c’est pas le plus important ! Moi mon truc c’est les yeux … Oui, je crois que n’importe quel femme pourrait me faire faire ce qu’elle veut à coup de papillonnage calculé ! Et les lèvres mordillées aussi ! Rolalala … Et elle, avec sa flamboyante chevelure qui encadre son visage aux traits fin, d’une blancheur de porcelaine, du quel ressortent deux grands iris océanique … Ces petites lèvres roses … Non je dois l’admettre, j’ai été ensorcelé !
    J’ai donc joué, je me suis inventé un secret, j’ai glissé mon adresse discrètement. Mon ami Arry m’a dit un jour que le mystère ça marche bien avec les femmes, faudra que je pense à le remercier, ou pas …

    La soirée prenant fin, tout le monde se quitte, la plupart rentré cuver dans leurs chambres, pas nous ! Le rendez-vous est donné, les défis sont lancé, viendra ? Viendra pas ?

    Assis dans mon divan, je sirotai un verre de prune, lorsque j’entendis trois petits coups. Mes lippes s’étiraient d’un sourire malicieux …

      -"Viendra …"


    Je réajustai ma blanche chemise et mon gilet beige avant d’aller lui ouvrir, mes ambres s’ancrant dans l’océan de ses iris, je m’écartai pour la laisser pénétrer dans mon antre …

      -"Demoiselle, je vous en prie …"


    Et je refermai la porte sans un regard pour la noirceur nocturne. Impossible de faire marche arrière désormais. Je m’avançai vers la fine silhouette et déposai mais mains avec douceur sur les délicates épaule pour la débarrasser de sa cape que je mis pendre à un crochet …

      -"Un verre de prune vous plairait-il ? A moins que vous n’ayez trop bu ce soir ?"


    Mes ambres malicieuse n’avait de cesse de chercher ses iris, le désir de poursuivre ce jeu de séduction innocent entre nous, plus fort que la raison.

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Anna_mael
Les iris scrutent l'horizon sombre derrière elle. A la recherche de son unique, elle sait qu'il n'est point là, mais qui sait... Un soupir se laisse entendre... Non pas qu'elle regrette d'être ici, oh ça non, elle aime l'idée d'être ici, elle apprécie la compagnie de cet homme, mais les bras de son unique, son réconfort lui manque, sa sécurité également. Il est le pilier sur lequel elle peut se reposer... Mais là il n'est point là... Et si c'était dangereux ?

Tant pis, la curiosité est bien trop grande, trop profondément ancré pour pouvoir fuir. Puis de toute façon, elle n'est pas ainsi, quand elle entreprend quelque chose elle y va jusqu'au bout quoi qu'il puisse lui en coûter...
Même dans la séduction, parce que pour l'heure, il n'était question que de cela, et d'un secret... Mais elle avait aimé ce petit jeu entre eux, ces regards, les pieds qui ne cessent de se chercher... Oui elle avait beaucoup trop aimé pour pouvoir s'échapper si près.

Dans tout les cas, elle ne pouvait plus... La porte s'ouvre... L'océan trouve l'ambre de suite, et un sourire se dessine sur les lippes rosées féminines. Il est charmant qu'on se le dise, quelque chose se passe dans le regard, elle ne saurait dire quoi... Mais elle veut s'en approcher, quitte à se brûler, tant pis...
L'invitation à entrer fût faites, et c'est donc sans attendre que la jeune Ambroise pénètre dans les lieux... Elle passe juste à ses côtés, non sans s'amuser à lui frôler la main.


"Merci..."


Elle s'avance un peu plus dans l'entrée... Les iris qui scrutent la demeure, modeste, sans trop de meuble... Juste ce qu'il faut... La lumière est faible, la pièce est éclairée de quelques bougies et du feu de l'âtre qui crépite.

"Minimal, mais charmant..."


Et alors que les mains viennent lui frôler les épaules pour retirer la cape... Un frisson lui parcourt l'échine... Contact électrisant, mais pas le même qu'avec lui... Il y a du désir entre eux, mais pas autant qu'avec lui... Il y a... Il y a bien des choses, toutes différentes... Mais elles sont là, elle ne peut le nier.

"J'ai beaucoup bu pour la soirée, je l'avoue... Mais un verre de prune, ne me ferait pas de mal, qu'en pensez vous ?"


Et de se retourner vers lui, pour lui faire face... Les iris s'accrochent aux ambres une fois de plus...

"Alors c'est ici que vous vivez... Vous amenez beaucoup de femme dans votre antre ?"


Dans la voix, un brin de malice... Peut être n'aurait-elle pas dû poser cette question, mais elle s'en amusait... Après tout, pour l'heure elle s'en moquait... Mais qui sait, un jour peut être allait-elle s'en mordre les doigts.
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Benjen
    Minimal ? Charmant ? Mouais … C’est tout moi ça, du charme en toute simplicité !
    Bon c’est vrai que mon appartement n’est pas des plus décoré, mais ça ne fait qu’une semaine que je l’ai acheté ! J’ai tout de même réussi à l'habiller un petit peu, tout de teinte bleuté pour les tissus, et un mobilier simple, efficace. Je ne compte pas m’attarder ici de toute manière, c’est juste un petit pied à terre. Histoire d’avoir un petit coin à moi, à l’abri des regards indiscrets.

    J’ai décoché mon plus beau sourire malicieux, mes ambres ne quittant pas ses iris –Très important de ne pas rompre le contact visuelle, prenez des notes !- lorsqu’elles sont venu s’y perdre. Je l’écoutais attentivement, laissant un léger rire s’expulser de lui-même de ma gorge avant de m’avancer vers elle, d’une attitude presque provocatrice. Pour finalement m’esquiver avec grâce au dernier moment, ma main effleurant la sienne à son tour, alors que je me dirigeais vers une armoire pour en sortir une bouteille et deux verres.

    Lui répondant en lui lançant quelques œillades charmeuses, tout en remplissant lentement les verres …

      -"Je pense la même chose … Et puis, ça permet de ne pas rester les bras ballants …"


    Je finissais de remplir le second verre et relevais la bouteille, flanquant un sourire mutin sur mon visage. Alors que mes ambres se dardaient en direction de ses yeux aux allures marine ...
    Déposant la bouteille, je m’approchais à nouveau, plus près que nécessaire, pour lui tendre son verre.

      -"Hm … Non, pas vraiment. Ce n’est pas dans mes habitudes et puis, ça ne fait qu’une petite semaine que je l’ai acheté. Ma … Mon … Amie Niki est la seule à être venu pour l’instant, elle a d’ailleurs trouvé la décoration à son gout !"


    Mais qu’est-ce que je dis là ? « Mon amie Niki », pourquoi je parle de ça ? Allé ! Zou la blonde ! Sort de ma tête ! C’est pas le moment.
    J’ingurgitais une bonne gorgé de prune pour me remettre la caboche à l’endroit, et fixais à nouveau mes yeux à ceux de la flamboyante. Il fallait la faire parler d’elle, ça m’éviterais de débiter un tas de conneries sur ma personne, et puis les femmes adorent ça !

      -"Et vous ? Cela vous arrive souvent de vous rendre chez des inconnus à cette heure de la nuit ? "


    Ah mandieu ! Mais c’est quoi cette question ! Que je suis c*n ! Zut, il fallait assumer maintenant, et j’offrais mon plus beau sourire taquin, j’essayais même de transpirer la taquinerie par tous les ports de ma peau pour qu’elle ne prenne pas ombrage …

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Anna_mael
Cette rencontre était tout ce qu'il y a de plus... Surprenante ! Oui c'est le mot. Jamais la jeune Ambroise aurait pensé rencontrer un tel homme. Non pas qu'elle tomberait amoureuse, mais voyons voir, un simple regard et la séduction démarre entre eux... C'est un sentiment étrange, qu'elle n'a jamais vécue, si ce n'est avec le banni. Et encore c'était différent puisque, avec lui, il y avait de l'amour... Mais là ? Non bien sur que non, il n'y avait que le jeu, rien de plus. Et cela était des plus plaisant, faut se l'avouer.

D'ailleurs lorsqu'il s'approchait d'elle, le palpitant s'emballait... Non pas pour la raison à laquelle vous pensez, juste que, il lui plaisait pour sûr, mais c'est plus complexe que cela... La séduction a quelque chose d'attrayant, et celle ci en sachant que cela ne serait qu'éphémère et dû aux vapeurs de l'alcool, c'était encore plus grisant...

Ne pas rompre le contact visuel, car qu'on se le dise, entre eux c'est ce qui passait le mieux. Le jeu de la séduction avait démarré par un jeu de regard... Et c'était poursuivie par un jeu de pied... Certains trouveront cela très étrange, mais ça avait été tellement... Excitant !


"Les bras ballants... On pourrait les occuper autrement qu'un verre... Mais c'est une autre histoire..."


La lippe fût prise en otage par les canines, elle s'amusait beaucoup avec les mots, avec les gestes... Avec le regard, qui d'ailleurs, est toujours posé sur la silhouette masculine, plaisante pour l'océan. Et alors qu'il s'approche plus près que nécessaire, la voilà qui perd pied... Il a un effet sur elle... Et les mots au début de sa phrase... ça la rend limite vacillante, ce n'est pas dans ses habitudes de faire entrer des femmes comme cela chez lui...
Oui mais la suite, c'est une autre histoire... Le voilà qu'il parle d'une amie... Niki... Mmm, disons que ça la refroidie un peu... Doucement elle rompt le contact, pour aller s'installer dans un des canapés présents. Pour répondre à la question qu'il a posé juste après avoir parler de son "amie"...


"Mmm... Pas dans mes habitudes non plus... D'ailleurs, je ne l'ai jamais fait... Juste que là, vous avez piqué ma curiosité à vif... Et quand elle est piquée, je ne peux résister... Donc je suis là... Pour connaître ce secret..."


Un sourire mutin se dessine sur les lippes rosées... Le verre approche de ses lèvres, pour en boire une gorgée, la gourmande glisse sur les rosées, provocatrice...

"Vous aimez piqué la curiosité des demoiselles, je me trompe ?"

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Benjen
    « Autrement qu’un verre » … Si ça ce n’était pas une invitation à la débauche ? Qu’est-ce que c’était ? C’est alors que j’ai posé mes ambres lourdes –Bah ouais, j’avais quand même un sacré coup dans le nez- sur ses lèvres mordillées … Hm … Pas de doute, elle devait avoir une foule d’idées comme les miennes dans la caboche …

    Mais ! Mais voilà qu’elle s’échappait ! Pas grave, ça mettait un peu de piment dans le jeu. Si ça devenait trop facile, plus aucun intérêt, elle deviendrait fade, comme toutes les autres –n’entendez pas par-là que j’en ai eu plein d’autre ! C’est juste pour signifier qu’elle sortait du lot-.

    Je détaillais son visage alors qu’elle s’installait dans le canapé, me souriant, mutine. M’attardant sur ses iris clairs, je dessinais des arabesques imaginaires, reliant entre elles les tâches de rousseurs qui parsemaient sa peau couleur porcelaine. Cette peau si claire, qu’en ressortait encore d’avantage ses yeux magnifiques et ses lèvres rosées que j’avais envie de goûter, m’imaginant y déposer un baiser impur … Et mes prunelles descendaient encore, caressant son cou d’un regard brûlant … Quand soudain, elle se mit à reparlé du secret, Je remontais aussitôt mon regard au niveau du sien …
    Masquant mon léger trouble en prenant une gorgé de prune, je m’installais près d’elle. Désormais peu soucieux de faire dans le subtil alors que mon ciboulot ébène carburait pour trouver un secret. Oui, j’ai menti, je n’avais aucun secret ! Mais c’était pour le jeu … Je ne pensais pas que ça irait si loin à ce moment-là … Me voilà bien con …

      -"J’ai deux mains gauche …"


    Mais pourquoi j’ai sorti ça moi ? Aujourd’hui encore, je ne le sais toujours pas … Une contagion blondesque ? Allez savoir … Mais bon, j’étais asse ennuyé sur le moment. J’ai pas réfléchis, j’ai dit la première chose qui me passait par la tête !
    Bon … Comment je m’allais m’en sortir … Improviser …

      -"C’est mon secret … Mais ne le dite à personne …"


    Je lui claquais un clin d’œil complice, étirant mes commissures d’un sourire malicieux …

    Ça passe, ou ça casse …


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Anna_mael
Attendez, attendez… On récapitule. La jeune demoiselle rencontra le jeune barbu dans une taverne. Jeu de regard, les pieds sous la table qui se caressent, des chuchotis… Et il avait bien dit qu’un secret allait être dévoiler, l’Ambroise avait trop bu, certes, mais elle avait bien compris… Oui oui c’est bien ce qu’il avait dit.

Bon revenons à nos moutons… Pour l’heure, la rouquine s’était installé dans un des fauteuils, s’amusant avec le barbu. Il était certain qu’elle était là pour le secret, et pour flirter aussi. Mais avant tout pour découvrir ce secret qui donnait tant envie… Oui sauf que ce qui est annoncé, est loin, mais alors très loin d’être croustillant. Quelle déception ! Elle aurait quitté son Georges, juste pour ça ? Non ce n’était pas possible. Elle l’observe, alors qu’il a pris place à ses côtés…


"Vous pensez me duper ?"


Un sourire narquois se dessine sur ses lippes rosées, et le pied vient à nouveau glisser le long de sa jambe. Non il n’allait pas s’en tirer, avec un secret aussi bidon que celui-ci… C’est que mini pouce était du genre déterminée, bornée, et quand elle veut quelque chose, quand elle veut découvrir quelque chose, elle se donne tous les moyens pour y parvenir.
Alors doucement, elle se laisse glisser un peu plus vers lui, histoire de s’approcher un peu plus… De le déstabiliser, c’était tout à fait possible non ?


"Vous êtes joueur, et vous voulez vous amuser de moi…"

"Mais ça ne fonctionne pas…"

"Je ne suis pas dupe…"

"Dites-moi votre secret…"


Les pétales rosés se pincent, avant que l’inférieur soit à nouveau prisonnière des canines. Elle joue à un jeu dangereux avec lui, elle le sait… Mais elle s’en moque.
Son visage s’approche du sien… Juste à quelques centimètres…


"Dites-moi la vérité…"

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