[RP] Quand sa Majesté Consort s'entoure...

Melissandre_malemort

... Son Altesse Royale court !

Pour l'heure, elle passait tellement de temps à traverses le Palais pour passer des offices à ses appartements et des salons aux jardins que la princesse pouvait probablement se venter d'avoir les mollets les plus musclés de la maison royale. Et ce fut autorisation en mains du Grand maître des cérémonies qu'elle avait fait ouvrir un salon d'apparat pour y recevoir toutes les prétendantes aux postes que la reyne ouvrait à ses cotés.

Les lieux, coquets, étaient garnis de fauteuils, et avaient été aérées une bonne partie de la matinée pour qu'à l'odeur de renfermé succède le délicat parfum des roses chères à la reyne qui garnissaient de nombreux vases ça et là.

Sur les tables se trouvaient du vin épicé, des gâteaux gorgés de beurre, quelques rayons de miel et des fruits frais. Un couvert était même dressé au fond de la pièce. La première Dame souhaitait mettre à l'épreuve chacune des postulantes. Pour vivre au Palais Royale et évoluer dans le sillage du couple régnant, il fallait savoir se tenir en toutes circonstances, et si on usait de peu de couverts et d'une service assez rudimentaire, vu l'époque, il n'en restait pas moins qu'une étiquette stricte régnait dans le giron royal et que la Malemort tenait à la voir appliquer.

Souriante, elle se dirigea vers ses bureaux pour rédiger les convocations et les faire parvenir au plus vite.
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Melissandre_malemort

Les convocations partirent finalement.

Citation:

A l'attention des Postulantes à la Maison de la Reyne.
De moi, Mélissandre de Malemort-Armantia, Princesse de sang & Fille de France, Dame de Gasnerye, Première Dame de la Maison de la Reyne, Second Huissier Royal, Attachée d'ambassade pour l'Angleterre.
Salutations et Sagesse,

Par la présente vous informe que Sa Majesté la Reyne Consort porte intéret à votre candidature et souhaite vous recevoir présentement au Palais du Louvre. Salon fut ouvert à cet effet - Forum 2 Le louvre Salons et Salles de réception -

Vous y êtes désormais attendu suite à votre reconnaissance pour officier dans des conditions de bienséance, dans l'entier respect et de la symbolique des lieux. Sera donc attendue votre plus belle mise sans indécence aucune.

En ma qualité de Première Dame de sa Majesté, je reste à votre entière disposition pour tout complément d'information.

Dans cette attente, je vous souhaite un agréable voyage jusqu'en la bonne ville de Paris.

Que le Très-haut vous garde !
Rédigée au Louvre le seizième jour du mois de Décembre de l'an mil quatre cent soixante-trois.

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Jenifael..luna

Le valet qui avait livré le message paraissait nonchalant, en même temps, le Louvre c'est grand, mais les locaux de la maison royale ne sont pas les plus éloigné qui soit du bureau de Mélissandre ... La jeune Castelnau-Montmiral changea de tenue. Elle opta, pour une tenue d'apparat verte ... comme de la glace. Le tissu droit, semblait recouvert d'une fine couche de glace et donnait plus de pâleur au teint déjà pâle de la jeune fille. La Castelnau-Montmiral se rendit ensuite au lieu dit, elle avait également mit sur ses épaules sa longue cape de zibeline noir, offerte l'an dernier par Axel, sur le compte de tonton Thibérian, alors duc du Lyonnais-Dauphiné - et donc, l'argent venait des caisses ducales. - en arrivant, elle annonça au valet, lui demandant sa titulature :

"- Jenifaël Luna de Castelnau-Montmiral, de la maison royale de Castelmaure, Grand-maître de la garde-robe royale, dame de Lazer et La Buisse. Je fait partie des postulantes. "

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Dame de Lazer & La Buisse - Reine des paillettes !

Merveylle_mirandole

Elle était installée à son bureau dans son château de Saint Agil lorsqu'elle reçu l'invitation à venir au Louvre. Sa première réaction fut un grand sourire. Elle n'avait pas remis les pieds là bas depuis bien longtemps et ça lui faisait plaisir d'y retourner. Elle était ravie de revoir la Princesse Mélissandre bien sûr et ravie de rencontrer la reyne. Elle prépara une robe pour l'occasion. Après avoir beaucoup hésité, elle se dit qu'il faudrait qu'elle agrémente sa garde robe parce qu'à chaque fois elle avait du mal à se décider.

Lorsqu'elle arriva au Louvre, elle fut prise d'une seconde réaction. La nostalgie tout d'abord par tout ses souvenirs qui remontaient du fond de sa mémoire. La tristesse ensuite, car elle se souvenait de sa mère et c'était ici qu'elle l'avait vue pour la dernière fois. Et enfin l'angoisse, parce qu'elle craignait de ne pas être à la hauteur. Ce serait un comble pour une Altesse Royale d'être rejetée de la cour royale, mais elle savait pertinemment que dans ce monde il fallait toujours prouver sa valeur et que rien n'était acquis. Elle prit une grande inspiration avant d'entrer dans le salon et s'arrangea pour ne pas trop laisser transparaître son angoisse. Elle tenta de se convaincre que tout irait bien. A l'entrée était posté un valet. Elle se présenta.

- Merveylle de la Mirandole, Princesse de France et Dame de Saint Agil.
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Sofja

La Secrétaire d’Etat venait de rentrer de son voyage à Paris lorsqu’elle découvrit quelques plis sur le bureau de ses appartements Bourguignon. Le premier concernait une réponse de la Cour du Lys. Son cœur s’arrêta de battre. Elle avait une réponse positive. Ses mains tremblèrent tandis qu’une larme de bonheur roula sur sa joue. Elle lâcha tout l’air de ses poumons en poussant un cri de joie qu’elle étouffa rapidement par un coussin. Mais cette belle journée s’était conclue par une trahison. Par un homme, encore. Son futur époux lui avait avoué que sa propre demoiselle de compagnie n’était autre que la femme, ou gamine par sa propre définition, qu’il aimait. Blessée, humiliée, Sofja avait quitté le domaine du Blanc Combaz. Il était temps qu’il agisse tel un homme, il devait assumer ses décisions. Elle pouvait épouser un homme qui en aimait une autre mais pas l’avoir sous son toit. Il lui en avait fait la promesse dès qu’ils avaient établi leur contrat de mariage et voilà qu’elle avait été trahie. Une nouvelle fois. Mais pour autant, elle ne lui avait pas fermé la porte au nez comme elle l’avait fait avec son ex-époux. S’il la choisissait, elle serait là. Prête à lui donner une seconde chance.
Il l’avait ensorcelé.

La Vicomtesse avait pris la route pour Paris. La litière richement couverte de drap d'or cramoisy avait été préparé avec soins. Les panneaux de ladicte litière étaient d'argent aux armes de la famille Jagellon et tout le bois richement peinct aux armes de mondict châtelaine. Ladicte litière était portée par deux chevaux noirs moult beaux et moult fiers ; lesquels chevaux étaient en harnachés de velours bleu à gros clous d'argent, richement ; et sur iceux chevaux avait deux pages vestus de robes de velours bleu, chargés d'orfèvrerie, ayant barrettes de mesme ; et estaient housses de petits brodequins jaunes et sans esperons, et avaient chacun un fouet en la main. Dedans ladicte litière estait la Dame, à demi assis sur de grands coussins de riches velours cramoisy : et le fond de ladicte litière était d'un tapis de Turquie.
Ladicte litière était adextrée de quatre soldats montés sur des chevaux joliment harnachés. Sofja ne voyageait jamais sans eux, car tout ce velours, cet or, ces beaux chevaux, et ces belles robes attiraient la convoitise spéciale de tous les coquins qui exploitaient les routes et qui ne pouvaient manquer de flairer pareille proie de plusieurs lieues à la ronde.

Sofja s’était arrêtée dans une auberge respectable. Après un repos, quelques ablutions et une longue préparation, la blonde était prête. Elle avait choisi une robe digne de son rang sans trop de luxe. Il était hors de question de faire de l’ombre à la Reyne ce jour. Elle était si impressionnée en franchissant les portes du Louvre, qu’elle sentit une boule se former dans son ventre.

Sofja Jagellon, Vicomtesse de Bellegarde en Marche, Secrétaire d’Etat.

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Heloise

La jeune femme, fraîchement déménagé à l'Hotel de Taranne de Son Altesse Mélissandre d'Armantia, surveillait la mise en place des tentures, des rideaux et des meubles.

Alors qu'elle veillait à l'installation d'un vase Antique, un coursier lui apporta le courrier l'invitant à se présenter pour l'entretien. Elle lut le courrier et ne pouvant ni prendre le temps de finir l'installation ni laisser les ouvriers seuls, elle alla chercher Aélys, la plus calme et posé des dames de son Altesse.

Elle monta ensuite dans ses appartements afin de se changer. Elle en retourna sa malle cherchant la tenue la plus approprié à son nouvel état de roturière. Elle fini par poser son choix sur une tenue dans laquelle elle avait beaucoup sué un jour où Mélissandre était sortie en courant d'une certaine Eglise. Elle sourit en repensant à ce souvenir et haussa les épaules.

Faisant appeler une camériste, elle se changea à la hâte et fila au Louvre. A l'aise dans les couloirs, la jeune femme n'eut pas trop de mal à trouver le fameux bureau. Elle se fit donc annoncer et plongea en révérence face à son Altesse Royale.

- Héloïse du Val d'Haine, Première Dame de Parage et Intendante des Appartements du Louvre de son Altesse Royale Mélissandre d'Armantia, Héritière de la Famille du Val d'Haine

A part ça y avait à rien d'autre à dire elle n'était plus rein par sa volonté. Hop un Vicomté Comtois de rendu il y a deux mois !

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Eloan

Les yeux parcourent encore et encore la convocation, les mains se serrent sur le vélin.
Vous sentez venir la tornade? Vous sentez la joie qui va déborder?
La voilà, courant pour rejoindre son père et lui montrer la dite Sainte Missive.
"Papaaaaaaaaaa! J'ai été choisis! J'ai été choisis! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!"
Le regard rivé sur le paternel, puis sur le papier et ainsi de suite.

"Et merde ... Féliciation Tem', c'est ..."

Surprenant ? Dommage ?

"C'est excellent. Vraiment. Quand vas-tu commencer et ... quoi exactement ?"*

Les yeux se posent sur le père.
"J'ai été convoqué aupres de la Reyne, tu te rends..."
Prise de conscience brutale.
"Qu'est-ce que je vais me mettre! Hiiiiiiii!"
La blondie vient déposer un baiser sur la joue de son père avant de repartir en courant.

Dans sa chambre la voilà qui fouille partout, qui envoie valser robe et poulaine. Bon sang, c'est la Reyne qu'elle va rencontrer! Le sourire ne la quitte plus et voilà qu'elle trouve la tenue idéale!
Une robe verte, simple, des broderies blanche et des bijoux.
Pour Eloan, il faut toujours des bijoux.

Elle connaissait assez les couloirs, pas tous, mais certains et ceux menant au bureau de la Reyne était un mystère.
Alors qu'elle tournait en rond, elle vit passer l'intendante. Partant à sa suite, elle ne la rattrapa que lorsqu'elles arrivaient au lieu du rendez-vous.
Elle se présenta au valet, stoïque à l'entrée.

"Eloan Aphelie Ange de Montbazon-Navailles, Demoiselle de Haut-parage de son Altesse Royale Melissandre."

Prends sur toi Eloan, n'en rajoute pas des caisses, prends sur toi!

*RP écris avec JD Euzen.

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Hersent

Le pli tant attendu était enfin arrivé dans son colombier: elle l'ouvrit avec un calme apparent alors que son coeur battait à tout rompre, elle avait osé l'inimaginable, postuler à une fonction prestigieuse auprès de la reine consort.
Elle sourit quand elle lut la convocation: une première étape était franchie. Un peu comme dans un tournoi de joutes, les éliminatoires étaient passés avec succès.

Dans l'euphorie de la lecture, elle ne prit conscience qu'un peu plus tard qu'elle devait choisir une toilette élégante tout en étant bienséante. Ce n'est pas les vestures qui lui manquaient, loin de là, le choix s'avérait plus que difficile. Comment se déterminer sans faute de goût?
Sa suzeraine? Elle était occupée et Hersent ne pouvait la déranger pour de telles futilités, enfin futilités c'était vite dit.
Albin? Yvain? Ils étaient capables de lui dire que toute tenue était trop ceci ou trop cela.
Elle ne connaissait que deux hommes capables de l'aider à choisir: Jason et Altaiir. Ils eurent la même réponse.

Après avoir vaqué à ses obligations administratives au Louvre, elle se changea et se rendit, vêtue de la tenue choisie à l'unanimité masculine, au lieu indiqué dans la missive estampillée Cour du Lys. Comme il faisait frisquet dans les couloirs interminables du Louvre, elle n'oublia pas d'enfiler ses gants, il ne serait pas de bon ton d'avoir les mains rougies par le froid même si l'automne 1463 finissant était plus que clément.

C'est une Hersent, vêtue de bordeaux et de chaude fourrure blanche, les cheveux disciplinés par une résille rehaussée de perles et le cou orné d'un collier de rubis. Le tout était griffé Doigts d'Or.

Elle suivait de peu les premières jeunes femmes arrivées, se fit annoncer avec simplicité et élégance:

"Hersent d'Ar Sparfel, Baronne de Vignory et Dame de Maizières, Grand Ambassadeur royal de France. J'ai reçu invitation à me rendre icelieu."

Alea jacta est... la vie a le goût qu'on lui donne et cette entrevue serait un moment intense, intéressant et merveilleux. Rien que le cadre l'enchantait, elle, l'esthète des macarons et des hanaps en verre de Murano.

edit coquille corrigée
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Wendoline

Le sésame était arrivé, sa candidature avait retenu l'attention de sa Majesté la Reyne Consort qui souhaitait la rencontrer !!! Au Louvre !
Coeur battant, elle sentait un léger rouge lui monter aux joues de joie. Son regard se posa à nouveau sur le contenu du pli de la Cour du Lys.
... une tenue élégante... mais aussi bienséante... si elle souhaitait poursuivre l'aventure, elle ne devait pas faire le moindre faux pas et la moindre faute de goût !

Quand on cherche on finit par trouver ! Celle-ci serait parfaite.

Enfin elle se présenta au Louvre à l'adresse indiquée sur la missive et s'annonça au Garde lui accordant au passage un léger sourire. Son avenir se trouvait peut-être à quelques pas

Wendoline de Sisley, Dame de Donchéry
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Princesselaure

... Et qu'elle se pointe à la bourre !!!

Remontant les allées qui séparent ses appartements de la salle de réception qui renferment les jeunes demoiselles postulantes, les poulaines qui martèlent les pavés du Palais... Quand tout à coup la voici qui pénètrent dans la salle à coup de :

LA REYNE !!!!!

Un sourire sur le visage, l'azur qui part en chasse pour se poser sur chacun des visages présents... Tous plus beaux, plus pales ou plus gracieux les uns que les précédents ! Décidément sa cour prenait vie !
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Sofja

Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, un tas de coeurs bruyants remplissait la pièce. Sofja reconnue les trois quart des postulantes. Un joli panaché des femmes du Royaume. La Reyne allait avoir des difficultés pour choisir, si choix il y avait. Aucune des filles n'osaient rompre le silence, à l'affut des pas de sa Majesté la Reyne Consort.

Et comme une délivrance, du bruit résonna dans les couloirs du Louvre. Les portes s'ouvrirent dans un claquement tandis qu'on annonça la Reyne. Sofja n’eut pas le temps de poser ses prunelles azurs qu'elle se plia automatique dans une gracieusement révérence.
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Merveylle_mirandole

Le salon s'était rempli peu à peu et la personne la plus attendue de toutes fit enfin son entrée. La Reyne ! La Mirandole était ravie. Elle admira sa magnifique tenue et sa prestance. Bien sûr ce n'était pas la première fois qu'elle voyait une reyne, puisque sa mère l'était avant de mourir. Mais Angelyque passait son temps à gouverner, elle n'avait eu que peu de temps pour les mondanités.

Elle fit sa plus belle révérence et attendit impatiemment la suite. Elle se demandait ce qui allait bien pouvoir se passe et si tout le monde était arrivé.
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Hersent

La salle se remplissait peu à peu, Hersent accueillit d'un sourire son amie Wendoline, elle n'osait pas parler, impressionnée par le cadre dans lequel elle évoluait.
Le temps passait, lentement comme toujours quand on est dans l'attente, cependant elle en avait l'habitude dans le monde particulier de la diplomatie.
Soudain, une annonce tant attendue:

La Reyne!

Hersent fit une révérence, que n'aurait pas reniée sa professeur de Maintien, à Belrupt, il y avait quelques années de cela, lorsque la Reyne entra, le genou ployé, le regard baissé, attendant que Sa Majesté l'autorisât à se relever.
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Wendoline

Le salon regorgeait de Demoiselles plus belles les unes que les autres aux tenues ravissantes, la Reyne saurait s'entourer nul doute.
Elle répondit au sourire de son amie Hersy, la Grande Ambassadrice Royale de France et nota la présence de jeunes femmes occupant de hautes fonctions dans le Domaine Royal. Elle songea aux deux personnes qui s'étaient montrées amies dans leurs propos la concernant en rédigeant les recommandations d'usage. Elle espérait ne pas les décevoir et se montrer digne de leur confiance.

La Reyne !

Le coeur battant elle ploya le genou en arrière et baissa son visage en une révérence toute en légèreté.
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Heloise

Alors que la jeune femme paraissait calme et apaisé, elle sentit ses mains devenir moites lorsque la Reyne fit son entrée. Plongeant en révérence et maintenant la position, elle fixa le tapis que le royal pied allait fouler. Surtout ne pas lever le regard même si elle se demandait bien à quoi elle pouvait ressembler. Elle pourrait observer discrètement plus tard.

Elle essayait d'imaginer la reyne pour tenter de reprendre contenance, car même si elle contrôlait parfaitement les tiques qui pourraient trahir son stress, la jeune femme en intérieur était une vraie boule de nerf. C'était la première fois qu'elle cotoyait une reyne. Certes elle avait cotoyer de très près sa Majestée Impérialo-Royal Jade de Sparte-Cetzes mais pas pour devenir sa Dame de Compagnie, c'était dans un souci purement de travail. Et pas de travail et en plus Jade ne l'avait pas choisi elle avait été imposé par quelqu'un avec qui elle ne s'entendait pas spécialement. C'était donc un contexte de travail plutôt tendu. Que la il fallait qu'elle plaise, et elle avait jamais été très doué pour ce genre de chose !

La preuve au bout de quelques jours sur Lisieux la mairesse normande s'imaginait que la pauvre Héloïse avait manigancé la prise de mairie qui avait eu lieu. Comme si la pauvre brunette pouvait faire un truc pareil !
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Quand sa Majesté Consort s'entoure...

Melissandre_malemort

Les convocations partirent finalement.

Citation:

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Jenifael..luna

"- Jenifaël Luna de Castelnau-Montmiral, de la maison royale de Castelmaure, Grand-maître de la garde-robe royale, dame de Lazer et La Buisse. Je fait partie des postulantes. "

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Dame de Lazer & La Buisse - Reine des paillettes !

Merveylle_mirandole

Sofja

Sofja Jagellon, Vicomtesse de Bellegarde en Marche, Secrétaire d’Etat.

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Heloise

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Eloan

"Et merde ... Féliciation Tem', c'est ..."

Surprenant ? Dommage ?

"C'est excellent. Vraiment. Quand vas-tu commencer et ... quoi exactement ?"*

*RP écris avec JD Euzen.

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Hersent

Wendoline

Princesselaure

Sofja

Merveylle_mirandole

Hersent

Wendoline

Heloise

Melissandre_malemort

Rah. Vivre auprès de la Reyne Laure revenait à passer une moitié de sa vie à courir dans le palais pour la retrouver et l'autre à lui chercher à manger. Bon, elle exagérait à peine mais cela ressemblait un peu à ça.

Vétue de l'une de ses plus belles robes, la Princesse avait fait le choix d'une coiffe à la française qui lui dégageait le visage tout en laissant ses longues boucles cascader. Ce fut donc à la suite de la REYNE que Mélissandre fit son entrée, deux pas en arrière. Immédiatement, ses yeux noirs se posèrent sur les postulantes et elle abandonna son expression protocolaire pour leur adresser un sourire rassurant.

- Mes dames, Nous vous sommes grées de vous être déplacés. Sa Majesté la Reyne souhaitait vous rencontrer afin de mettre un visage sur les lettres que vous nous avez fait parvenir. Peutêtre pourriez vous vous présenter, afin que nous puissions commencer cet entretien?
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Sofja

Lorsque toute la suite de la Reyne entra dans la pièce, la Princesse Melissandre prit la parole. Un ton assuré et sec. Un instant, elle crut revoir la grande Nebisa lorsqu'elle gérait le Comté du Limousin et que la Jagellon, était cachée derrière les lourdes tapisseries. Cachette qu'elle s'offrait lorsqu'elle accompagnait sa mère dans le Castel Limousin.
Sofja se redressa et posa ses yeux sur la Reyne Consort de France. C'était la première fois qu'elle la voyait. Une femme droite, qui semblait détailler chaque personne. Sofja n'osa pas insister plus longtemps son analyse de peur de sembler bien indiscrète. Mais c'était ainsi qu'elle procédait avant d'ouvrir sa bouche.

Il était peut être plus correct de laisser les femmes les plus titrées commencer. Son regard se posa sur les autres femmes. D'un autre côté, la devise de sa famille était "Qui ose ! Gagne". Ma foi, autant la mettre en pratique pour une fois.

Sa petite voix intérieure s’immisça à son raisonnement : Arrête de te mettre en retrait et d'attendre par enchantement un miracle. Ton rêve est à porter de main. Saisis le !

Votre Majesté, Vostre Altesse Royale.

D'un discret mouvement de tête sur le côté, elle les salua de nouveau en guise d'amitié.

Je suis heureuse de vous rencontrer. Sofja Jagellon, Vicomtesse de Bellegarde en Marche.

Elle ne trouva pas la nécessité de présenter sa fonction de Secrétaire d'Etat, voulant rester dans la simplicité. C'est ainsi qu'on créé les bases d'une relation, non ? Car fallait bien l'avouer, Sofja n'était pas douée dans ce milieu là. Elle avait peu d'amis car elle préférait les vraies relations à celles qui sont éphémères.

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Merveylle_mirandole

Si l'attente avait semblé bien longue, à présent que la Reyne était arrivée, le cour du temps semblait avoir reprit son écoulement normal. Mélissandre apparu derrière la Reyne et Merveylle sourit. Elle devait être fière d'être devenue la Première Dame de la Reyne. Elle avait grandi, mûri un peu peut être. Au moins maintenant les gens la prenait vraiment au sérieux et c'était ce qu'elle attendait depuis toujours. Merveylle comprenait maintenant pourquoi son amie ne s'intéressait plus à elle et pourquoi elle n'était pas venue à sa cérémonie d'octroi. Elle était beaucoup trop occupée et, il ne fallait pas se voiler la face, la petite Mirandole avait perdu de l'intérêt. Comment rivaliser avec une famille royale pleine de joie de vivre ? Merveylle n'en perdait pas pour autant son sourire. Pour l'orpheline, il était monnaie courante de se voir abandonnée par ses proches, pas de quoi en faire toute une histoire.

A la demande de l'Altesse Royale, Sofja avait prit l'initiative de se présenter en premier. La petite Princesse fit un pas en avant à sa suite. Elle fit de nouveau une révérence et sourit avec sa douceur naturelle à la Reyne.

- Votre Majesté, je suis Merveylle de la Mirandole, Princesse de France et Dame de Saint Agil. C'est un honneur pour moi de vous rencontrer.

Elle laissa ensuite la place à la jeune femme suivante.
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Heloise

Enfin la douce voix de Mélissandre parvint aux oreilles de la brune. Ce timbre elle le connaissait par coeur et n'eut même pas besoin de vérifier de qui il provenait pour en être sur.

Après tout depuis bientot 6 mois qu'elle était à son service il eut été des plus mal vu de ne pas savoir reconnaître sa voix.

Elle invita les jeunes femmes à se présenter. La première fut Sofja qu'elle avait rencontré lors du bal de Marion Ozéra, et qu'elle ne fut pas sa stupeur d'apprendre son lien de parenté avec... les mots intérieurs lui manquait pour qualifier ce scélérat immonde. Elle se dit que c'était la preuve qu'il ne faut jamais juger les gens sur un nom de famille, mais l'annonce fit froid dans le dos à la brune. Elle préféra faire taire les voix qui se chamboulaient dans sa tête et se concentra sur la voix de Merveylle qui venait de tinter à ses oreilles.

Décidément elle était pour le moment entouré de nom sonnant étrangement avec le passé, mais toutes ces personnes n'en étaient pas responsable. Redressant le dos, la jeune femme fit à son tour un peu et effectua une révérence gracieuse avant de se redresser.

- Votre Majesté, je suis Héloïse du Val d'Haine

Y avait rien d'autre à dire ni qu'elle avait rendu son vicomté impérial, ni qu'elle était au service de Mélissandre. Elle était elle, juste elle et c'était déjà beaucoup.
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Melissandre_malemort

Sofja ouvrit la bal, avec la distinction qui était la sienne. Mélissandre avait toujours eu une tendresse particulière pour la Jagellon, si subtile mélange entre douceur et impulsivité. Une femme qui se battait pour ses convictions, tout comme Heloise. Car entrer au service du couple royale était certes un honneur, mais il aurait été déplacé d'entourer Laure de femmes fades et conciliantes qui, en quelques jours, auraient achevé d'ennuyer la pétillante Majesté.

Chaque femme sélectionnée jouissait donc d'un brin de caractère et de quelques défauts bien pesés qui, liés les uns aux autres, promettait une cour vivante.

Remarquant qu'Héloise avait opté pour une présentation sobre, elle la félicita d'un petit clin d'oeil. Sa Dame était décidément parfaite pour la cour de France. Et elle avait consentit tant de sacrifice par loyauté !

Merveylle ensuite, dont le joli petit minois semblait quelque peu chiffonné. Abandonnant un instant son role de spectatrice, elle s'approcha de la princesse pour lui froler l'épaule. Compte tenu du rang de la Mirandole, cela ne posait pas de problème d'étiquette. A la plus titrée le plus d'hommages, quelque chose comme ça. A voix basse afin de ne pas troubler la suite des présentations, elle s'excusa.

- Merveylle, je suis navrée pour votre anoblissement. Le mien a tant trainé que j'ai pensé avoir le temps de me deplacer mais lorsque je suis arrivée, les portes étaient hélas closes... Je croule sous le travail en ce moment, les huissiers, les traductions, la maison de la reyne...

Un petit sourire désolée à celle qui, bien qu'elle en doute légitimement, figurait pour la Malemort comme la soeur qu'elle aurait aimé avoir. Ceci fait, elle reprit sa place aux cotés de Laure. Si Mélissandre était ultime décisionnaire, il était évident que chaque demoiselle devait trouver grâce aux yeux de la reyne et de ses filles en tout premier lieu.
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Hersent

Hersent était réservée malgré ses fonctions au sein d'un grand Office. Elle était toujours un genou à terre, tête baissée devant la Reyne.
C'est qu'on lui avait appris à ne se relever que lorsque la royale personne ou une Dame de sa suite le lui dirait. Elle n'avait rien oublié de Belrupt.
Elle entendit trois premières jeunes Dames se présenter, un sourire étira ses lèvres puis elle se lança, toujours ployée en une révérence distinguée. Entre son passé militaire, les entraînements pour les joutes et les attentes interminables dans les ambassades étrangères, coulisses dans l'ombre de l'exécutif, elle avait le genou résistant.

Elle releva la tête pour que la Reyne puisse voir son visage et se présenta:

Vostre Majesté, je m'appelle Hersent d'Ar Sparfel, Baronne de Vignory et Dame de Maizières, en Champagne.

Toujours genou ployé, elle sourit à la Reyne et à sa suite. Aimerait-elle les macarons?
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Wendoline

Et c'est l'instant où chacune d'elles doit se présenter à la Reyne, rester naturelle mais faire mouche. Exercice difficile pour qui souhaite grimer la réalité ou donner une image trop parfaite.
Avant de postuler elle connaissait le challenge mais sa foi ne la quitte pas, elle donnera le meilleur d'elle. Elle sait aussi que l'on ne peut pas tout contrôler mais elle croit en sa bonne étoile et n'oublie pas ce que son époux lui disait "crois en toi".

Alors que la Reyne s'arrête à sa hauteur, elle relève doucement son minois, affiche un sourire lumineux

Majesté, je suis Wendoline de Sisley, Dame de Donchéry, en Champagne

La souveraine est magnifique avec un regard doux, Wendy est totalement conquise
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Jenifael..luna

Elle avait incliné le chef lorsque la reine avait pointer le bout de son museau et resta silencieuse un long moment, laissant les autres personnes se présenter. Puis elle laissa entendre sa voix un peu enfantine et dénudé d'émotions à la fois.

"- Je suis Jenifaël Luna de Castelnau de Montmiral, de la maison royale de Castelmaure, Grand-maître de la garde-robe royale, dame de Lazer et de la Buisse. "

Une présentation qui semblait lourde, pourtant c'était celle qui était la plus complète et donc, celle à usage du grand paraître et devant une reine, on sort le grand jeu. Elle s'incline enfin comme il se doit devant la reine, habituée depuis ses deux ans à se genre d'inclinaison, mais si sa silhouette se plie, son regard lui reste fixé sur la reine, non pas comme défi, mais bien en signe de respect. Elle replaça ses mains pâlottes l'une dans l'autre devant elle, sur les plis de sa robe.

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Dame de Lazer & La Buisse - Reine des paillettes !

Constance..

A la bourre ! A la bouuuuuuurreuuuuuh j'vous dis !...

Ben oui, telle Mère, telle fille. Ce qui valait pour le gout des belles vestures, était valable également pour la ponctualité il faut croire, car la jeune Orsenac débarqua manu-militari, après que sa Mère ait envoyé un jeune page les chercher, elle et Lilly.

Elles arrivèrent donc ensembles à l'entretien pour choisir les futures Dames de Compagnie de sa Royale Mère. En retard oui, car la pause pipi s'était avérée nécessaire... ça fout mal de se tortiller dans tous les sens, ou de sautiller sur son siège...

Une révérence à sa Mère, suivie d'un baiser affectueux sur la joue de celle-ci, puis une révérence à Mélissandre avec un grand sourire chaleureux pour la brune. Une fois fait, elle salua les postulantes avec un sourire et un signe de tête.

Veuillez pardonner notre retard, une urgence de dernier instant.

Elle les connaissait toutes, certaines plus ou moins bien que d'autres, et chacune avait sa propre valeur. Donc le fait de louper les premières présentations, ce n'était pas bien grave. Elle s'installa aux côtés de sa mère et de Méli, Lilly faisant de même, pour la suite de l'entretien.
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Eloan

Et la Reyne entra.
Les yeux de la Montbazon s'ouvrirent en grand, la bouche ouverte, elle laissa siffler un
"wahouu"
Puis secouant la tête, la tornade blonde, s'inclina de sa plus belle révérence.

Puis son esprit dériva et s'imaginait déjà au coté de sa Majesté.
Ses yeux pétillaient. Son esprit dérivait tellement, que ce n'est que le nom et titre des prétendantes qui la sortirent de sa torpeur.
Elle se positionna à la suite de la Grande-Maitre de la garde robe royale. De nouveaux ses yeux s'illuminèrent, des robes et des froufrous, DES ROBES ET DES FROUFROUS!
Il lui fallait cette place.

Cependant, on connait la maladresse légendaires de l'hérisson. Alors qu'elle fit un pas pour se présenter, elle manque de chuter lourdement sur le sol.
L'Eloan releva la tête dans un sourire triomphant avant de s'adresser à tous un peu plus fort.
"ça va! Je suis pas tombée cette fois! Hum!"
Puis de rougir, se tournant vers sa Majesté.
"Hum ... Eloan Aphelie Ange de Montbazon Navailles. Je hum ... Demoiselle de Haut-parage de son Altesse Royale Melissandre. En plus, si je puis me permettre, on a presque la même couleur de robe, alors moi je dis qu... hum rien. Je ... Voilà. Moi c'est Eloan."
Puis s'inclinant une nouvelle fois, elle ne prit conscience qu'à la fin de son monologue de la bourde qu'elle venait de faire. Mais tant pis.
C'est avec un grand sourire qu'elle laissa la place à la suivante.

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Melissandre_malemort

Après avoir écouté chaque damoiselle, Mélissandre se leva. Bon, c'était le moment d'avouer qu'en dépit de sa naissance et de son assurance de facade, elle était terrifiée? Le trac lui faisait trembler les jambes. Mélissandre tenait de Nebisa une vague capacité à fédérer - Pour ou Contre elle - mais si Blanche était une dirigeante dans l'ame, sa cadette était encore trop impulsive et maladroite. Elle leva néanmoins le menton, affectant une parfaite décontraction.

- Mes Dames je vous suis grée de vous êtes présenté. Certaines d'entre vous ont déjà abordé ce sujet mais j'aimerais m'étendre dessus. Comme vous le savez, le poste qui vous est proposé est à la foi un honneur et une charge. Sa Majesté souhaite un entourage dynamique.

J'aimerais donc savoir quelles sont vos motivations et vos talents cachés, le cas échéant. Ainsi que ce que vous pensez être la charge de Dame de compagnie, en quoi cela consiste, et quelles seront vos obligations pour les mois à venir... Ainsi bien sur que les avantages que vous espérez. Soyez vous même, nous ne sommes pas là pour vous juger, mais pour nous assurer que vous soyez parfaitement consciente de ce qu'implique la vie au Palais.

Sur ces mots, celle qui avait vu le jour et passé sa vie au sein du Louvre leur adressa un petit clin d'oeil comme pour détendre un peu ces dames, attardant le regard sur chacune d'entre elle en tentant de ne pas trop s'attarder, car chacune était déjà parmi ses amies, et elle se devait de penser au bien du couple Royale avant le sien.
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Jenifael..luna

"- Excusez-moi, je me doute que la charge est un honneur, néanmoins sommes-nous obligée d'être debout comme des soldats dans le désordre totale? "

Il aurait peut-être fallut les faire asseoir les demoiselles et les dames ...

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Dame de Lazer & La Buisse - Reine des paillettes !

Melissandre_malemort

Mélissandre piqua un fard monumental et d'un geste de la main invita l'assemblée à s'asseoir, et aux dames qui s'étaient inclinée de s'installer confortablement. Normalement, cela était dévolue à la reyne, mais cette dernière paraissait en pleine contemplation.

- Bien sur, mettez vous à l'aise, je suis navrée de vous avoir fais attendre.
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Jenifael..luna

La jeune fille inclina la tête.

"- Ce n'est rien votre Altesse royale. "

Elle se retenait mine de rien d'éclater de rire, devant l'embarra de son amie. Avant de s'asseoir, remettant en place ses jupes. Son visage repris son habituelle moue et son regard se fit nonchalant quelques instants.

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Dame de Lazer & La Buisse - Reine des paillettes !

Lilly_de_troy

Rire ? Pleurer? S'énerver? Non, Rire, je pense est la meilleure option aux vues de la situation. Les filles de la Reyne à la traine pour un entretien mis en route par elles. Oui, rire était le meilleur échappatoire de ce désastre. Constance était arrivé en panique dans sa chambre alors qu'elle finissait de se préparer, elle lui avait attrapé la main et l'avait faite courir dans un dédale de couloir, suivant le jeune page, une pause pipi ... Ah je vous dis les femmes, un rien les perturbe. Puis de nouveau, course dans les couloirs et tout ça pour ... arriver les dernières. MA GNI FI QUE, moi je vous dis.

Lilly entra donc le plus dignement possible au sein de la salle. Sourit aux diverses personnes, connues et totalement inconnues pour d'autres. Puis, un sourire pour Mélissandre, elle devait dire son altesse à elle aussi d'ailleurs, se dit la blonde. Puis une révérence est un gros bisou sur la joue de la Reine Mère. Veuillez pardonner notre retard, une urgence de dernier instant. dit sa soeur, un coup d'oeil à la blonde Orsenac et elle se retient de rire et de dire ... tout ça à cause d'une pause... Elle haussa les épaules tout sourire en y pensant et hop, on se pose à aux côtés sa blonde reyne mère pour voir les candidates.

Elle se redressa sur son siège, observa les jeunes femmes. Elle reconnut des visages connus et appréciés et du coup s'attarda sur les inconnus. Certaines personnes ne disaient rien de chez rien à la blonde. Mais, cela ne devait pas ôter leur valeur, se dit elle. Elle allait donc être attentive à chaque personne pour évaluer toutes les candidates sur le même pied d'égalité. Connue ou non.
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Hersent

Ayant reçu l'autorisation de se relever, la Baronne le fit avec souplesse, elle s'était entraînée longuement dans son bureau aux Ambassades sous l'oeil éberlué de son huissier Lubin.
Une fois installée confortablement, elle lissa les pans de sa robe et écouta la demande de Son Altesse Royale Melissandre.
Elle qui avait plus l'habitude de diriger les entretiens de candidature que de le subir, cela lui faisait tout drôle.
Elle se concentra et réfléchit à la manière de mettre en ordre ce qui se bousculait dans sa tête.
Motivation? Talents? Diantre qu'il était difficile de parler de soi.
Comme personne ne se lançait, la Baronne prit la parole:

Vostre Altesse, Vostre Majesté, quand j'ai appris que notre Reyne souhaitait redonner vie au Louvre et à la Cour royale, je me suis dit qu'il y avait une manière, des plus agréables, de servir la Couronne de France. Je sers le Roy, certes, mais j'aimerais servir son épouse en lui offrant temps et compétences pour agrémenter chaque journée que le Très Haut accorde.

Inclina la tête puis reprit:

Ai-je quelques talents cachés? J'ai le don de découvrir certains talents dans le domaine des arts, je puis pourvoir Sa Majesté et son entourage en macarons que tout un chacun s'accorde à dire qu'ils sont délicieux.
Je suis une lectrice assidue des lais de Marie de France, des poèmes du poète maudit François de Villon et des aventures de Roland et des Chevaliers de la Table Ronde. Sans oublier le Roman de Renard dont j'apprécie les fables, regards drolatiques sur notre monde.
Je peux à l'occasion, entraîner Sa Majesté dans le maniement de l'épée, mais je doute que cela soit convenable. Ou encore la préparer pour des joutes.

Reprend sa respiration:

Pour moi, la charge de Dame de Compagnie consiste, non seulement à être justement de bonne compagnie, mais aussi à assister Sa Majesté dans son quotidien: broder à ses côtés en parlant de choses et d'autres, promenades, pillages d'échoppes parisiennes en vue.

Etre Dame de Compagnie ne se résume point aux éventuelles futilités, loin d'être vaines d'ailleurs. Pour moi, la Dame de Compagnie se doit d'être à l'écoute de Sa Majesté, prête à la conseiller, à l'aider pour certains choix. Le tout dans la joie et la bonne humeur, offrant un éclat particulier dans la vie, souvent bien chargée, d'une souveraine.
Quand aux avantages, je ne vois que celui, insigne, d'évoluer dans l'entourage de Sa Majesté, de pouvoir vivre des moments intenses au sein d'une Cour où l'art de vivre est raffiné.

Elle en avait terminé, avait-elle été exhaustive? Toujours est-il qu'elle avait parlé avec son coeur.
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Sofja

Sofja attendait sagement que toutes les femmes ici présentes finissent de se présenter tout en imaginant la suite du rendez vous. Si il y avait une chose qui l'a stressée, c'était l'inconnu. C'est pour cela qu'elle aimait gérer ses affaires elle mesme. Puis Constance et sa petite soeur firent leur entrée. La Jagellon les salua d'un signe de tête et d'un sourire.

Melissandre prit la parole pour poursuivre l'entretien. Elles souhaitaient de plus amples informations. Elle écouta attentivement les demandes. Rien de bien méchant. Puis le Maitre de la Garde robe, plus connue sous l’identité de couturière aux yeux de Sofja, prit la parole pour demander si elles pouvaient s'assoir. Sur le coup, elle fut scotchée par l'audace de cette demande.

La grande jouteuse Hersent répondit la première aux demandes. Elle avait déjà dis beaucoup de chose de ce qu'elle pensait. La Vicomtesse enchaina.

En ce qui concerne mes motivations. J'avoue que j'en ai qu'une seule et elle rejoindra l'avantage d'être au Louvre : servir notre Majesté.
J'estime que c'est l'accomplissement d'une vie que de vivre cette expérience. Surtout pour une personne qui le souhaite depuis son enfance.

Pour les talents cachés... je suis extrêmement curieuse. J'aime découvrir mais surtout apprendre. De ce fait, j'ai quelques connaissances en matière de médecine, de justice, de commerce, de réception, de mode, de lecture, de musique avec ses diverses danses mais également en tant que jouteuse.

Je suis quelqu'un qui aime vivre et je compte bien la finir dans la joie et la bonne humeur. Et je dirai que ça sera mon devoir en tant que de Dame de Compagnie. Divertir, écouter, conseiller notre Reyne lorsqu'elle est hors ses obligations Royales.

L'implication à la vie au Palais. Voilà qu'elle avait une question qui lui trottait depuis qu'elle avait déposé sa candidature.

Il est vrai que je me demande si je dois quitter ma fonction de Secrétaire d’état pour être totalement libre en tant que Dame de Compagnie. Si c'est nécessaire, je le ferai, bien évidement. Mesme si je pense pouvoir assurer les deux sans ombrage.

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Merveylle_mirandole

Mélissandre était venue lui expliquer en aparté le pourquoi de sa non-venue. Evidemment, la Mirandole s'était bien doutée que son amie avait été retenue. Quand on avait beaucoup de charges, il était fréquent d'être débordé. Mery lui sourit pour la rassurer. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle l'aimait trop pour cela. Et puis elles auraient bien d'autres occasions pour se rattraper comme cette virée shopping dont elles avaient parlé par exemple.... Plus tard... Pour l'heure les demoiselles étaient invitées à s’asseoir et la Princesse prit un siège. Elle se tint droite mais pas trop, juste assez pour ne faire ni avachie ni droite comme un piquet.

Elle laissa Hersent et Sofja parler en premier le temps pour elle-même de réfléchir à ce qu'elle allait pouvoir dire. Elle avait bien des compétences, mais comme elle l'avait écrit dans son courrier à la Reyne, il y avait déjà au palais des officiers qualifiés pour cela. A son tour, elle prit la parole, un peu intimidée, mais déterminée.

- Votre Majesté. Je n'ai pas de talent particulier à vous offrir, je ne sais pas jouer à merveille d'un instrument, je lis un peu trop vite pour faire correctement la lecture et les seules fois où j'ai été en cuisine ce fut pour picorer quelques gâteaux ou fruit de saison. Cela dit je me débrouille pas trop mal en couture, mais...

Merveylle posa un regard admiratif sur la Grand-maître de la garde robe.

- Vous avez l'une des meilleures couturières à votre service, aussi je ne me fais pas de soucis pour votre garde robe. Ce que j'ai à vous offrir, c'est mon soutien, ma douceur, mon expérience acquise auprès de ma mère. Parce qu'elle n'a eu que peu de temps pour se reposer, pour s'amuser ou pour profiter de sa famille. Vous êtes un pilier pour notre Roy, le soutien infaillible dont il a besoin et je pense que c'est le rôle des Dames de compagnie d'être vos piliers et de vous soutenir en égayant vos journées, en les rendant plus agréables, plus amusantes. Etre à l'écoute et vous conseiller également bien sûr comme l'ont dit ces Dames avant moi. Mais surtout, être là pour vous changer les idées quand votre moral n'est pas au beau fixe.

La jeune princesse fit un sourire. C'était à peu près ce qu'elle avait dit dans sa lettre, mais formulé autrement. Elle ne variait pas son discours parce qu'elle était droite dans ses poulaines. Elle n'allait pas s'inventer de talent particulier pour plaire. Elle souhaitait juste être de bonne compagnie.

- J'ai choisi de venir à vos côtés aussi parce que c'est vous. C'est à dire que je n'aurais pas postulé auprès de n'importe quelle Reyne. Je me suis fiée à des portraits principalement, mais ils reflétaient déjà ce que je retrouve dans vos prunelles aujourd'hui. Je vois, une femme majestueuse, pétillante et inspirante. Voilà. Ma motivation c'est vous, et votre famille.

Elle fit un sourire en coin spécialement adressé à Constance qui était arrivée en retard. Et puis comme si elle pensait que ce qu'elle avait dit n'était pas suffisant, elle ne put s'empêcher d'ajouter :

- Mais j'ai un lapin aussi ! Tout doux comme une peluche, sage comme une image, je pourrais vous l'apporter si vous voulez le caresser.

Merveylle, grande fan de lapins en puissance... Sans commentaire... Suivante ?
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Princesselaure

Ne disant mot, préférant jouer avec l'azur qui voyage de filles en filles... Tel un papillon butinant de fleurs en fleurs pour en extraire le précieux nectar ! Jolie métaphore n'est ce pas ?! La Reyne vous considère déjà comme des fleurs ! 1er compliment !

Toutes les révérences furent exécutées avec grâce et sincérité, vinrent ensuite les présentations et la distribution de sourires et de signes de têtes, zieutant les retardataires ! Ses filles... Que voulez vous... Les chiens ne font pas des chats ! Sortant un petit carnet à la couverture de cuir carmin de sa poche, elle va prendre place au bureau ou le nécessaire est là pour gribouiller des notes... Ben ca sert ! Assise, elle écrit... Ecoutant d'une oreille les directives de Melissandre...

Citation:

Réunion de La Cour du Lys - Présentation des demoiselles

Jenifael > Très jolie robe verte ! J'adore le vert ! Jeune, fraiche & un tantinet désinvolte, franche à n'en point douter ! *tache d'encre* Maitre de la garde robe +++

Merveylle > Allure fine, bien vêtue, Princesse de France ! Connaissance de la cour et de ses rouages, sensible, mignonne, attachante au possible.... délicieuse présentation et rôle de la Dame de compagnie. A un lapin ! UN LAPIN !!! Yeah !!

Sofja > Très jolie blonde ! Attention à la concurrence déloyale ! Penser à la cacher au Roy ! Trop belle... *Rature* Investie, soucieuse... Curieuse +++, d'une grande fidélité et investie de sa mission !

Héloïse > Magnifique prestance ! Brune ! Il en faut pour tempérer tant de blondes ! Anxieuse et sans doute un peu impressionnée,

Eloan > Pétillante, respirant la joie de vivre ! Un brin de folie semble jaillir de ses iris... Une bourrasque de jeunesse, une avalanche de fraicheur ! Soupçon de maladresse qui peut être amusant !

Hersent > La classe incarnée, la sagesse à l'état pur ! Un gout avéré pour les belles choses! Macarons, lectrice ! Epée ?! Orfff non on va plutôt jouer à un jeu ! Trop peur de tuer quelqu'un ! Ah on s'entraine sur elle ?! BON D'ACCORD ! Très bonne conception du rôle de la Dame de Compagnie ! Hey ça J'ACHETE !!!

Wendoline > Fabuleuse bourguignonne ! Mise en valeur des ses atours ! Jolie brin de femme ! Courageuse et combattante !

L'azur qui flotte maintenant sur les trois premières qui ont osé prendre la parole... Mêlant joie et émotion... Chacune représentant un morceau complet de ce que doit être une Dame de Compagnie ! Assiduité ! Amusante ! Divertissante ! Enjouée ! Joyeuse ...

Merci à vous pour vos mots ! Aux suivantes ! Ne soyez point intimidées je ne vais pas vous croquer ! Enfin... Passons...

Sourire qui veut réchauffer la salle qui prend des air de salle du Trône...

Avant que les suivantes ne me propose leur vision de la Dame de Compagnie, j'aimerai que les trois premières se caractérisent en un mot ! Attention ! Un mot ! Pas deux, pas trois... Un seul et unique même si nous tolérons le mot composé ! Ca fait un et demi ! Les prochaines pourront faire de même !

Ensuite je poserai une question à chacune de vous, parfois loufoque, parfois... Incompréhensible sans doute avec au choix deux réponses à vous de choisir la bonne ! Et de justifier votre choix en réponse à la question Pourquoi ? Si vous me persuadez c'est presque gagné !Si vous vous trompez ce n'est pas un souci... Vous finirez vos jours dans les geôles du Louvre...

MOUAHAHAHA.... Nouveau sourire en espérant ne pas être prise au sérieux... Enfin pas pour le dernier couplet... Vive la réputation !
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Hersent

Elle regardait discrètement la plume royale voler sur le carnet, fort joliment recouvert de peau travaillée avec art, et avait une impression de déjà vu: elle en train de prendre des notes lors des entretiens à l'Ambassade Royale.

Elle ne saurait jamais ce qui était écrit sur ce fameux carnet et écouta la présentation de deux autres candidates. Mazette, elles avaient la prestance et l'habitude du Grand Monde, le défi était relevé.

Puis vint une demande de la Reyne: se décrire en un seul mot. Elle voulait la mort de la bavarde baronne! Il lui vint aussitôt à l'esprit la devise des Loups de Champagne "Force et Honneur" cependant ce ne serait pas de circonstance et il y avait trois mots.

Elle s'avança pour répondre à la première question:

Vostre Majesté, je dirais, d'emblée "Macaronesque". Puis tout bas Macaronesquement fidèle. Oui cela faisait deux mots.
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Sofja

Il n'était pas difficile de remarquer que la Reyne prenait des notes. La Jagellon se demanda bien ce qu'elle pouvait écrire. Mais un sourire s'afficha lorsque la jeune Princesse parla de son lapin domestique.
Mince, que ferait elle de ses chiens si elle était prise au Louvre ? L'idée de vivre loin d'eux lui pinça le cœur. En aucun cas, elle les renverrait en Limousin. Peut être leur trouverait elle une place dans le chenil royal. Car des rottweiler au sein du Palais pourrait faire désordre contre les autres petits canins tant à la mode.

Puis la Reyne prit la parole pour tester à nouveau les candidates. Sofja devait se décrire en un mot. Un exercice bien dur car elle était entière dans chaque trait de son caractère. Lequel pesait le plus lourd dans la balance ?
Son père aurait dit, Loyale.
Sa mère, Joyeuse.
Sa soeur, Autoritaire.
Son frère, Curieuse.
Son ex-mari, Indépendante.
Ses fils, Maternelle.
Son ennemie, Divine.
Son fiancé, Joueuse.

Mais elle ? Quel dilemme. Elle laissa les autres répondre essayant de trouver celui qui lui correspondrait le plus. Un mot sonna bien à ses tempes mais cela ferait peut être désordre de le dire. Il n'est pas coutume d'assumer un tel rang quant on est une femme et qui plus est, dans un Palais. Mais la Reyne voulait la vérité, alors elle prononça le mot :

Libre, ma Reyne.

Oui elle était libre dans ses mouvements. Elle n'aimait pas qu'un homme la commande. Elle n'aimait pas qu'on lui impose ce qu'elle se souhaite pas. Elle aimait faire ce qu'elle voulait. Tout en étant consciente que la vie était faite de règles, de loys mais cela ne l'empêchait pas de s'y soumettre tout en restant maîtresse de ses actes.

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Wendoline

Qu'imaginait-elle ? Que les Dames de Compagnie seraient choisies sur leur bonne mine ? La situation était nouvelle pour elle et l'exercice loin d'être facile. Elle écouta avec attention les diverses concurrentes avant de se prêter à son tour à l'exercice.

Majesté si je devais connaitre le bonheur de devenir l'une de vos Dames de Compagnie, j'aurais plaisir à tenter de dissiper les moments de fatigue et les tensions inhérents aux diverses obligations que le protocole impose. Pour ce faire mon passé de Pélerin de la Paix fut pour moi la découverte de la sagesse que j'ai par la suite inculquée en tant que dirigeante de la Confrérie.

En outre je sais écouter et j'aime partager notamment mon goût prononcé pour la décoration, la mode mais aussi le maniement des armes et les poèmes.

Elle était avant tout passionnée, détestait l'injustice, son entourage appréciait son ouverture d'esprit et sa tolérance. Mais lorsque la Reyne leur demanda de se décrire en un mot, un seul, l'exercice se compliqua. Il fallait faire un choix.
Elle hésita un très court instant, songeant aux divers qualificatifs dont on l'avait déjà affublée par le passé, respectueuse, douce, tolérante, serviable, gentille, sensible, gaie. Elle fut tentée de révéler comment son époux aimait la qualifier, de gardonne en écho à son propre surnom mais un mot s'imposa d'emblée.

Entière, Majesté

Fidèle et entière ça oui sans contexte
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Jenifael..luna

A Castelnau, de prendre la parole. Elle venait de finir de lisser sa jupe.

"- En premier lieu, j'aimerais remercie son altesse royale la princesse Merveylle, mais d'après la jeune Elène Célèste Voillot, que j'ai envoyer aux Doigts d'Or, il y à deux ans, il me semble que vous êtes très douée également. "

Le grand-maître de la garde-robe royale continua, car notez que le maître de la garde-robe royale est Constance.

"- Une dame de compagnie tiens compagnie, elle divertie, elle aide et elle apprends. Je pense pouvoir remplir ces trois conditions, puisque je peux divertir grâce aux anecdotes que je connaît sur les gens, je peux jouer du tympanon, ou encore coudre, peindre ou dessiner. Je peux aider, de part ma fonction de grand-maître de la garde-robe, mais également par mes talents, en enseignant aux autres et donc aider sa Majesté. Quand à apprendre, j'ai une chose, très importante à apprendre. "

Elle laissa un temps s'écouler et termina.

"- La gentillesse. "

Elle continua.

"- Si je devait me définir en un mot, je dirait que je suis franche. Trop, bien sûr. J'ai du mal avec la demie-mesure. "

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Dame de Lazer & La Buisse - Reine des paillettes !

Heloise

La jeune femme écoutait les propos des jeunes femmes également présente dans la pièce. Elle se demandait comment faire effacer sa naissance en Franche-Comté et mettre ses racines flandriennes en avant. Elle se concentra sur ce que les autres jeunes femmes disaient avant de prendre la parole à son tour.

- Votre Majesté, Votre Altesse Royale, je postule à ce rôle afin de prouver à tous combien je suis française jusqu'au bout des ongles malgré mon passé. De plus j'aime les mondanités, j'aime aider à organiser des réceptions, participer à des réceptions, écumer les ateliers, étudier les tissus les plus adapté pour une nouvelle tenue.
J'aime également manier l'épée mais je dois vous prévenir, j'ai peur du sang.
J'avoue être très attaché à l'étiquette, au protocole et au respect de tous ces points. J'ai également un attachement tout particulier à votre nom et certaines personnes qui le portent et vous servir serait pour moi un immense honneur que personne d'autre ne pourrait m'offrir.
En ce qui concerne mes talents, et bien en dehors de ma grande capacité à faire peur à quiconque oserait trop s'approcher, à ma froideur apparente lorsque j'en ai également envie je suis en réalité quelqu'un de joyeux et toujours prête à rire et m'amuser. Je suis également quelqu'un de très active et dynamique, je tiens rarement en place et je peux fourmiller d'idées par moment ce qui peut parfois donner la migraine.

Elle se demanda si elle en avait pas un peu trop dit... Ou alors en avait-elle dit pas assez ?

- Sinon pour me définir je dirais : loyal. Lorsque je décide de servir quelqu'un je le fais contre vents et marées, je n'abandonne pas la personne a qui j'ai promis de la servir quoiqu'il arrive. Cela englobe également le fait que je suis capable d'être franche lorsqu'on me demande mon avis car pour moi cela fait parti de la définition de quelqu'un de loyal.

Puis elle se tût.
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Merveylle_mirandole

Hersent et Sofja répondirent à la Reyne qui avait demandé à ce que les demoiselles se caractérisent en un mot. La Mirandole réfléchissait encore lorsque Wendoline prit la parole pour énoncer ses motivations. Elle semblait être une personne calme et posée, ce qu'elle n'avait pas remarqué de prime abord. Puis ce fut à la Grand-Maître de la garde robe de parler. Merveylle sourit et rosit légèrement au compliment de la Castelnau. Elle inclina doucement la tête pour la remercier et écouta la suite de sa tirade.

Avec tout cela, la jeune Princesse n'avait toujours pas répondu à la Reyne. Mais se définir en un mot était un exercice bien difficile lorsqu'on était jeune et que le recul manquait. Que diraient les autres, ceux qui la connaissaient vraiment ? Plein de choses... Mais finalement, ce qui ressortait le plus souvent était son trait de caractère le plus dominant.

- Le mot qui me correspond est "douce", votre Majesté.
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Melissandre_malemort

Mélissandre avait écouté chaque explication. La diction de ces dames était parfaite, sans cet accent champètre qui empoissait parfois les discussions.

S'avançant pour inviter les pages à servir ces dames les collations disponibles, elle inclina la tête, toujours aussi nerveuse.

- Mes dames, je vous remercie de vous être déplacées et de vos délicieuses explications. Nous allons nous retirer un moment afin de discuter. Il faut savoir que nous allons pourvoir ce jour trois postes de dame de Parage et trois postes de dame de Compagnie. Sachez, cependant, que le louvre ouvre ses portes à celles qui le méritent, et que ce jour vous avez en main la possibilité de découvrir quelles sont les offices royaux et de vous y joindre, le cas échéant. Vous avez toutes des qualités précieuses, et vous jouirez de notre recommandation. Certaines d'entre vous sont déjà officier, voir grand officier. Je vous encourage à mettre vos qualités au service de sa Majesté et de la Curia.

Sur ces mots, elle pivota dans un froufrou de tissus et passa dans le bureau voisin afin de discuter tranquillement avec la reyne et ses filles.
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Constance..

L'Orsenac avait écouté chacune des candidates, les azurs voguant sur chacune d'entre elles, mordious qu'il était difficile de faire des choix. Elle notifia quelques mots sur son velin. Puis une question toute bête lui vint en tête.

C'est presque cela Votre Altesse, c'est exactement 3 postes de Dame de Parage, et 2 postes de Dame de Compagnie, mais la Reyne peut décider d'en prendre plus si vous lui avait plu.
Les Dames de Parage seront logées dans les appartements royaux, et accompagneront la Reyne dans tous ses déplacements publics et privés au Louvre comme à l’extérieur. Les Dames de Compagnie seront logées elles dans l'autre aile réservée aux appartements non royaux et tiendront compagnie à la Reyne au Louvre.
Je pense que nous avons tout ce qu'il nous faut pour pouvoir prendre une décision. Dames, Damoiselles, nous vous laissons discuter entre vous, nous allons discuter de cela et vous aurez la réponse dans quelques instants.

Des rafraichissements sont à votre disposition...

Et hop, un deuxième tourbillons de froufrous, et la blonde disparait dans la pièce à côté.
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Sofja

Oupsss je suis allée trop vite. Je modifie pour rester dans la cohérence.

Melissandre puis Constance conclurent l'entretien. Sofja n'avait toujours pas quitté des yeux tout ce grand monde et notamment la Reyne. C'était peut être la dernière fois qu'elle la verrait d'aussi prêt.

Alors que les jeunes filles allaient quitter les lieux, la Reyne ne bougea pas, toujours perchée sur ses écrits. Nne folle envie de faire pipi la prit. A vrai dire, le stress avait bien dissimulé tout cela. Et mince, pas le moment de partir à la recherche des latrines. Fallait encore qu'elle arrive à tenir quelques minutes. Quelle idée de boire autant de thé alors qu'elle savait être retenue aussi longtemps. C'était la faute du Cetzes, une toute récente découverte qu'elle avait acquise dans son Cercle. Haut lieu de produits des plus surprenants.

Princesselaure

La Reyne écouta et griffonna à nouveau sur son carnet... Hum voilà qui serait fort prometteur ! Puis alors qu'elle mordille sa plume elle songe aux questions alors que la Princesse et sa Princesse mettent fin à la rencontre !

Popopoppp ! Patience ! J'ai encore un exercice !

L'azur qui joue entre la brune et la blonde ! Quoi ? C'est qui la Reyne ! POUAHHHH (bruit du tirage de langue, vous l'aurez tous compris !!)

Alors je vais vous poser à chacune une question ! A vous de me répondre le plus promptement possible sans réflexion superflue ! Attention les geôles vous tendent les bras ! Oui oui les appartements royaux aussi ! A vos marques.... Prêtes... TOP !

Dame Hersent > Votre Mission, si vous l'acceptez... Vous devez conseiller votre Roy sur un cadeau pour votre Reyne... Vous diriez plutôt bague d'or sertie d'une émeraude ou alors un collier de pierres percées ?!

Et de jouer avec son alliance, émeraude énorme sur son annulaire... Choix cornélien hein ?!

Dame Sofja > La mission du jour me trouver un bouquet de fleurs ! Vous optez pour des roses aussi rouges que le sang ou alors pour des pissenlits jaunes et pu... Odorants ?!

Se mordillant les lèvres... Celle qui les voit jaune a du souci à se faire !

Dame Wendoline > Il pleut ! Non pas aujourd'hui ! Dans la mission ! Il pleut ! Et on s'ennuie à mourir ! Vous me proposez quelle activité ? Une sieste... Ou alors un jeu dans les couloirs du Louvre ?

S'imaginant déjà en train d'organiser un cache cache géant dans le Louvre, les cuisines, la salle du trône... Je vous préviens direct ! Le garde manger... C'EST MA CACHETTE !!!

Dame Jenifael > Voyons... Voyons... Vous entendez dans un couloir que l'on critique ma dernière tenue ! 1 Vous m'en parlez directement ou 2 vous vous taisez et vous faite genre d'avoir entendu parler de la robe de la Comtesse de Trifouillis ?

Elles savent bien ce qu'elle attend de sa cour... Elles doivent être ses yeux et ses oreilles là ou elle n'est pas encore !

Dame Héloïse > Mission Collation ! J'ai faim ! J'ai tellement faim ! 1 Vous allez faire préparer un gâteau auprès du panetier, fruité, sucré, caramélisé, DELICIEUX ! Ou bien vous vous dites après tout je n'avais qu'à mieux manger à midi et que je souperai mieux, un quignon de pain suffira !

Les papilles qui partent à la recherche des saveurs sucrées et exaltantes... Excitante !

Enfin... Dame Merveylle > Un lapin... Non votre Lapin !! Vient de me mordre alors que je tirais à peine ses oreilles ! Non vraiment à peine ! Mais il m'a bien amoché le gredin ! 1 Vous me soignez, mini bandage, bisou magique et tout et tout ou alors ni une di deux ce soir on mange du civet ?

Un sourire sur les lèvres... Frottant les deux extrémités de son pouce contre l'index... Souvenir d'une morsure du chat de Constance ! Et promis on l'a pas bouffé ! On aurait ptet du cela dit !

Enfin je tiens à toutes vous remercier pour votre venue, soyez assurées que cela me touche et que vous êtes toutes des jeunes... Filles toutes les plus merveilleuses les unes que les autres ! Vous avez su en l'espace d'un instant m'amuser et me divertir ! N'est ce pas là le rôle pour lequel vous avez postulé ? Je vous invite à vous restaurer et ensuite nous reviendront à vous avec les résultats !
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Eloan

Froncement de nez Eloanesque quand dans la liste elle n'entend pas son nom.
Vous pensiez qu'elle resterait ainsi à ne rien dire?

Les mains posées sur les hanches, voilà que la plus mini hérisson se dresse fierement debout.
"Hého! Et moi?"

Elle se rapproche, grand sourire, elle se calme.
"Votre Majesté, je suis désolée, je crois que ma voix n'a pas porté jusqu'à vous. Un mot pour me décrire, je dirais ... Tornade. Je vous laisse deviner pourquoi. Maintenant, j'écoute votre question Votre Majesté."

Tornade. Pour sur, c'est bien le mot qui la décris à merveille, elle entre quelque part et ne passe pas inaperçu. Et le pire, c'est qu'elle aime ça. S'amuser de rien, tout chambouler.
La blondie, reste là, son plus beau sourire fixer au visage, elle attend.

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Princesselaure

Un large sourire sur le visage de la Reyne !

Ah ben quand même ! Moi qui pensais que vous aviez une extinction de voix ! alors pour vous...

Dame Eloan > Alors alors... Voyons... Ah si voilà ! Il y a un grand diner ! La cour est conviée, vous savez que je serai vêtue d'une robe grenat ! Quelle couleur choisissez vous pour vous ? Robe Jaune ou dans une autre nuance de rouge ?

Vouant un amour sur les dégradés ! Pis franchement t'as envie de ressembler à Titi ?!
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Eloan

Le visage se transforme.
Non mais serieux, ça ne serais pas la Reyne face à elle, la reaction aurait été de ce type là :
"non mais du jaune! Le jaune c'est la couleur du pipi quoi! ZE mauvais gout que de porter du jaune. En plus c'est la couleur de l’infidélité, bonjour la femme qui se balade en couleur cocue."
Mais non. Ce n'est pas n'importe qui alors la voilà qui reste calme.
Si, si je vous assure, c'est possible.

"Il est évident que je ne porterais pas de jaune alors que votre robe serait carrément à l'opposé. Un rouge un peu plus pâle pour être un peu plus discrete et une belle parure assortis a la couleur de votre toilette devrait faire l'affaire."
Puis se penchant pour murmurer sur le ton de la confession.
"Non parce que le jaune c'est beau. Mais seulement dans les cheveux quoi. Et puis si il y a un diner de ce type, vous me garderez le plus beau partis? Genre le plus riche quoi ... Et le plus beau, mais pas un vieux! Si vous dites oui, je vous refile des pâtes de fruits!"

Elle se redresse, large sourire, limite à danser en narguant les autres.
Oui, parce que dans sa tête elle est déjà au top du top là!
Ah oui, je vous avais dis qu'elle restait calme, mais c'est mal connaitre l'Eloan.

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Constance..

Alors que la blonde Orsenac s'était levée à la suite de Mélissandre, genre l'entretien est fini, pause pipi pour tout le monde...
Ben non ! Faut que la Reyne, sa Mèreeeeuh, en ait décidée autrement... Berdol de mordious en queue de nouille !... non pas quenouille, ça c'est autre chose. Cherchez pas, la jeune femme aime inventer des mots ou sortir des grossièretés que personne ne comprends, ou pas grand monde en tous cas.

Bon, on refroufroute donc et on retourne s'assoir, les azurs détaillant sa mère pour savoir ce qu'elle a en tête.

Ah ? Très bien alors écoutons.

Bah oui, en même temps vous voulez faire quoi à part écouter ce que la Reyne a à dire. Et comme d'habitude, la blonde matriarche ne la déçut pas. Y'a pas à dire, elle l'adore sa mère. Si elle devait en changer ? Elle reprendrait la même sans aucune hésitation, jamais elle ne voudrait en avoir une autre. Deux comme elle ? ça n'existe pas, elle est unique, et c'est la sienne, la claaaasse !

Les missions "impossibles" tout à fait possibles furent exposées, tirant des sourires amusés à la jeune femme qui regardait la tête de chacune afin de voir leurs réactions. Et encore, elle n'avait pas vu sa mère avec Soso, ou Linoa, ou encore ses sauveurs Zézé et Sandino... Cette pensée lui tira un immense sourire déclenchant un début d'idée, une ébauche de plan. Alors qu'elle regardait sa mère avec un sourire "je complote un truc mais t'en saura rien" en pensant à sa future surprise qui la ravirait c'est certain, elle sursauta en entendant Eloan.
Cela eut au moins l'effet de la sortir de ses songeries. Elle écouta donc sa réponse, mais n'entendit pas le chuchotement, avant de regarder les autres postulantes pour avoir leurs réponses.
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Hersent

Elle se rapprochait de Wendoline afin de papoter un peu avec elle, depuis le temps qu'elles ne s'étaient plus croisées au Louvre quand la vicomtesse Sofia fut plus rapide qu'elle.
Elle n'eut pas le temps de faire un pas de plus que la Reyne, d'une humeur très facétieuse, lui proposa une mission presque impossible:

Dame Hersent > Votre Mission, si vous l'acceptez... Vous devez conseiller votre Roy sur un cadeau pour votre Reyne... Vous diriez plutôt bague d'or sertie d'une émeraude ou alors un collier de pierres percées ?!

Elle devait répondre le plus rapidement possible et sans trop de circonvolutions, ça c'était mission impossible!

Allons barboter dans la mare aux canards.... juste après avoir suivi le jeu de bague sur la main de la souveraine.

Ma Reyne, je suis plus bague que collier et le vert de l'émeraude me fascine. Cependant, entre les deux pourquoi choisir à partir du moment où la qualité de la pierre percée du collier est de bon aloi et peut faire partie d'une parure originale.
Adoncques, je conseillerais au Roy, vostre époux, de faire une pierre deux coups - héhéhéhé, elle n'est pas mal celle-là - autrement dit de vous offrir une parure bague et collier.
Ainsi il y aurait la jumelle de votre bague à main droite et un superbe collier mêlant émeraudes serties et pierres semi précieuses d'une délicatesse à couper le souffle, telles que la jaspe ou l'agate verte, percées pour y accueillir de minuscules diamants.

Non, elle n'est pas normande, seulement diplomate connaissant des orfèvres hors pair ayant échoppe sur un célèbre pont parisien.

edit: coquille corrigée
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Jenifael..luna

Elle écouta les réponses se faire, et répondit ensuite à la sienne.

"- Etant donné que c'est moi qui fournie vos vestures, ces temps-ci, je vais voir le ou la malotrue et lui demande de cesser de vous insultez au sein même du Louvre. Ensuite je vient vous en référer. Qu'est-ce que la comtesse de Trifouillis peut n'importer ... je me le demande encore."

Vesti te Honestates ... la devise de la maison royale de Castelmaure, une devise qu'elle à adopté, une devise qu'elle aborde et pourrait se traduire par " Couvre-toi d'honnêteté " cela corresponds plutôt bien à la jeune fille donc.

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Dame de Lazer & La Buisse - Reine des paillettes !

Heloise

Alors que Mélissandre et Constance voulaient quitter la salle, la jeune femme se tenait prête à amorcer un levage de fessier afin de saluer leur départ, cependant il lui semblait bien que la Reyne avait parlé de question piège pour la suite. Elle était donc surprise que les deux jeunes femmes veuillent si vite se sauver.

Heureusement la Reyne se souvenait également de cette annonce et retint les deux jeunes femmes.

La brune écouta les questions qui étaient posé à ses comparses avant d'entendre la sienne. Elle sourit rapidement et se dit que pour le coup elle savait déjà comment elle réagirait. Elle laissa les premières commencé et Eloan rappelé sa présence séance tenant et elle n'avait pas tort.

Ensuite, elle s'éclaircit la gorge et prit la parole.

- Votre Majesté, je pense que dans un cas pareil il ne faut point laisser un estomac crier famine. J'irais donc immédiatement faire préparer un gâteau bourré de sucre et digne de ce nom, et j'avertirais le cuisinier de bien songer à toujours avoir de quoi vous sustenter sous le coude. Si j'ai le temps je pense que j'irais également faire quérir quelques macarons et autre biscuits dans un boutique le temps que le gâteau soit préparé.

Ainsi vous pourrez vous sustenter d'un gâteau tel que vous les aimez et pourrez tremper dans votre tisane ou tout autre boisson de votre choix les meilleurs gâteaux parisien pour délecter votre royal palais.

Non parce que un gâteau c'est bien mais pourquoi se contenter de si peu quand on peut avoir bien plus ?
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Merveylle_mirandole

Les choses s’enchaînaient et la question piège arriva bien assez tôt. La Mirandole attendit son tour pour répondre aussi vite que possible. Elle voyait bien que Mélissandre et Constance avaient hâte de délibérer et elle se doutait également que certaines des filles pourraient avoir envie de faire une petite pause pipi urgente.

- Si tel cas arrivait, je vous soignerais bien sûr, mini bandage fait main et bisou magique en prime ! Mais je vous rassure, Lilou est très doux, il ne mord personne. Par contre il est un peu chatouilleux sous les pattes...

Et oui, un lapin c'est chatouilleux sous les patounes, ça se porte comme un bébé, papattes en l'air et forcément, l'envie de titiller les petons se faisait vite irrésistible. Sauf que un lapin c'était sensible à ce niveau là et la plupart donnaient des coup de pattes pour se défaire du chatouillis. Lilou était un lapin en or, comme sa maîtresse, et le mouvement de ses pattes était très léger, sans risque de griffure. Une véritable crème ! Ne disait-on pas, tel maître, tel animal de compagnie ?

Comportement de Lilou décrit conformément au comportement de mon lapin Loulou irl

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Wendoline

Juste le temps de voir son amie Hersy se rapprocher et stop ! arrêt sur image ! on rembobine. Sa Majesté stoppe les élans afin d'attribuer à chacune des candidates leur mission.
La sienne la déconcerte sur le coup mais rapidement une idée lui traverse l'esprit. Enfin, une, plusieurs mais une seule l'amuse déjà à l'idée de les voir toutes s'adonner à l'exercice.

Il pleut Majesté, une journée à ramasser les escargots ou..... Que diriez-vous de jouer à la marelle ? Une partie avec nous toutes et pas n'importe où ! Réquisitionnons la salle de bal !

A ces mots elle ne peut s'empêcher de rire intérieurement et de sentir ses traits s'illuminer imaginant ces Dames s'empêtrer dans les ourlets, jupons et tenter de parvenir au ciel sans tomber. De quoi divertir la Reyne et lui faire oublier ce temps maussade.

Et puis à la clef nous pourrions toutes goûter au gâteau de la mission de Dame Héloïse
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Sofja

La mission du jour me trouver un bouquet de fleurs ! Vous optez pour des roses aussi rouges que le sang ou alors pour des pissenlits jaunes et pu... Odorants ?

La Jagellon n’avait qu’une envie, crier : « Ce n’est pas la période. Ni pour les roses ni pour les pissenlits ». Sans réfléchir plus longtemps, elle s’éclipsa aussi discrètement qu’il est impossible, quand on est désespérée. Une solution, il lui fallait une solution. Elle se rabâcha la mission dans sa folle course. Sa chevelure qui était légèrement attachée par des tresses se retrouva rapidement en une botte de foin qu’on disperse négligemment auprès des vaches. Quand soudain, la lumière vint !
Elle devait jouer sur les mots non-dits. Héhé, pas folle la blonde.

Les nobles qui erraient dans les couloirs s’écartèrent au bruit des jupons qui se froissèrent dans cette course. Elle dévala les escaliers, refaisant le chemin inverse. Nul doute, son choix s’était porté sur des roses rouges.
Quel jardin royal n’était pas muni de roses rouges ? Fallait juste trouver la serre qui refermait les futures fleurs qui orneraient le jardin dès la saison prochaine. Discrétion oblige, si elle ne voulait pas que le jardinier la tue. Car oui, elle allait lui emprunter ses jolies futures plantations.

Lorsqu’elle arriva dehors, le froid saisi son visage. Elle s’arrêta une seconde pour que ces yeux examine les lieux.

Là !

Sofja venait de trouver son bonheur. Malgré que ses poulaines s’enfoncèrent dans la neige, Sofja précipita les pas. Elle devait revenir avant que la Reyne ne quitte la pièce, point de défaite ! La porte ne lui résista pas longtemps. Des dizaines de rosiers rouges étaient là. Petits mais là.

Seconde mission : transporter les pieds des rosiers qui produiront les roses jours de la Reyne.

Elle examina la serre lorsqu’elle trouva satisfaction. Une petite charrette que le jardinier devait utiliser pour remplir sa mission. Tandis qu’elle saisit l’engin, un son suspect arriva dans son dos. Sofja cacha sa crainte tout en tourna la tête : le jardinier. Elle allait devoir user de son charme.

Ahhhhh vous voilà enfin !!! J’ai cru que j’allais devoir dire à notre Reyne que vous aviez abandonné votre travail. Vous échappez à une mort certaine.

Au final, c’était plus le chemin de la menace qu’elle emprunta.

Elle veut ses cinq pieds de rosiers immédiatement dans ses appartements. Ne me demandez pas pourquoi, c’est ainsi !

Convaincante ? Elle espéra car elle venait déjà de la menacer de mort. Et elle ne se voyait pas aller plus loin. Mais heureusement, le pauvre vieillard se décomposa sur le champ. Tenant son chapeau dans ses mains tremblantes et toutes sales de terre.

-Non, non M’dame. Pitié, j’étais juste allé me soulager.

-Et alors ? Vous croyez que j’y vais moi ? Alors que j’en meurs d’envie ! Les désirs de nos Altesses sont prioritaires. Mettez-moi cela dans cette charrette. Je crois qu’elle a déjà assez attendu.

A cet instant un jeune homme arriva à son tour, surement sa seconde main. Parfait, il aiderait à porter l’ensemble dans les escaliers.

Hop hop, on emmène cela là-haut.

Durant le chemin du retour, Sofja arrangea sa chevelure autant que possible. Elle n’oublia pas de presser les deux jardiniers. Et dans un sourire, semi satisfait, elle présenta les rosiers.

Ma Reyne, à défaut d’avoir la saison avec moi pour obtenir de sublimes roses rouges ou des pissenlits odorants. Voici vos futures roses rouges. Il vous faudra juste patienter jusqu'à l’éclosion.

Et pour obtenir le pardon auprès du jardinier, elle le gratifia chaleureusement.

Mais nul-doute que vostre jardinier les chérira comme il se doit.

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Heloise

La jeune femme adressa un sourire à Dame Wendoline lorsque celle ci annonça qu'elle se servirait de sa(celle d'Héloïse) mission pour restaurer tout le monde après la sienne(celle de Wendoline).

La brune trouvait cela assez amusant. Surtout que finalement chaque mission pouvait s'appuyer les unes sur les autres. Mais voilà que d'un coup une bourrasque blonde file pour revenir quelques instants plus tard avec des roses. La brune haussa un sourcil. Fallait-il réellement s'exécuter manu militari ou était-ce simplement la Vicomtesse Sofja qui en avait envie ? Non parce que trouver des roses en hiver était tout de même un vrai exploit.
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Princesselaure

Laure fut tantôt amusée, tantôt confortée puis également estomaquée ! Un sourire le plus souvent sur les lèvres !

Mesdemoiselles, Mesdames je vous remercie de votre venue! Pour ma part j'ai terminé ! Si Son Altesse ou Constance veulent ajouter ou conclure cette fois j'ai terminé ! Promis rohhh ! Et enfin vous pourrez allez vous... Soulager ou vous défouler bref ! A la sortie vous ferez attention ce n'est pas ce que vous pensez ! On appelle cela une marmite !

Nouveau rictus sur le visage

Nous allons nous retirer et revenir vous dire ce que nous avons décidé ! Quelque soit l'issu, ne soyez pas déçue ni frustrée soyez fières de vous !
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Hersent

La séance était terminée, il est vrai qu'elle avait grand envie de se dégourdir les jambes et de discuter un moment avec son amie Wendoline.
Plongeant en une belle révérence, elle salua la Reyne d'un sourire.

Merci Vostre Majesté pour votre accueil chaleureux et original. J'ai eu le courage de répondre à la demande de recrutement et de cela j'en suis fière tout comme je suis fière d'avoir répondu selon mon coeur aux questions.

Elle admira le décor royal et croisa les doigts pour faire partie des élues: la vie de Cour la fascinait entre les intrigues et les joyeuses parties de divertissement.
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Wendoline

Quel humour, quelle fraîcheur se dégageaient de la Reyne ! C'était une personne étonnante, intelligente et le Roy ne pouvait trouver mieux pour l'épauler, le soutenir et le seconder quant il le fallait. Le Royaume de France et la Cour possédaient un joyau.

Une révérence qui mettait fin à l'entretien mais qui elle espérait, ne serait pas la dernière la concernant. Elle n'avait certes, pas démérité, mais serait-elle retenue ? Elle aurait en tous les cas touchée du bout des doigts un aperçu du faste de la Cour...

Elle adressa enfin à son amie Hersy un sourire qui se voulait encourageant et puis grâce à cet entretien elles allaient pouvoir se retrouver quelques instants, prendre des nouvelles l'une de l'autre.
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Constance..

Après les missions impossibles et délurées de sa Mère, décidément elle ne changeait pas, même Reyne elle gardait ce caractère, cette esprit d'amusement tout en sachant rester sérieuse, tout ce qui avait toujours de sa Mère la plus grande de toutes, son modèle.

Avec un sourire tendrement amusé elle se leva et lui répondit.

Non Mère, ce sera bon pour moi. J'ai déjà une idée bien précise sur les choix à faire.

Un regard à Melissandre et Lilly pour savoir si elles avaient quelque chose à rajouter, avant d'aller discuter toutes ensembles dans le petit salon à côté.
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[RP] Quand sa Majesté Consort s'entoure...