Alatariel
Elle rédige rageusement le décret d'imposition qu'elle entend soumettre aux maires. Certes elle a oublié de le faire, mais était-ce une manière de lui dire d'aller faire autre chose ?
Mais elle écrit machinalement. Son esprit lui, tourne et retourne. Quoiqu'il en dise, il reste un turon qui conchie les Penthièvre et une partie de ce qui fait l'Anjou. Car oui les familles ont fait l'Anjou : Dénéré, Beaufort, Penthièvre, Montmorency.
Quand la cheminée craque, elle lève des yeux cinglants. Elle n'a pas envie d'être dérangée. Il s'adosse à la cheminée, distance raisonnable pour ne pas prendre la furie qui l'attend. Elle pose la plume et le regarde, attendant ce qu'il peut lui dire avec rage et inquiétude.
L'amour à des raisons que la raison ignore.
Quelques années plus tôt, pour avoir dit cela elle aurait réclamer sa tête à un de ses neveux. Mais ils l'ont reniés.
Quelques semaines plus tôt elle l'aurait souffleté.
Elle ne dit rien, un seul soupire fatigué sort de sa poitrine. Elle recule la chaise curule et se lève, le regarde quand il s'approche.
Ce n'est pas le poème qui fait s'apaiser la tempête, mais l'aveu de sa blessure. Elle n'avait pas pensé lui faire mal. En bonne angevine elle avait transformée sa blessure en une rage farouche. Mais c'était là quelque manière de garder de la distance pour penser ses propre plaies.
- Falco, je ... hmmmpf. Je ne pensais pas vous faire mal.
Elle s'avance encore jusqu'à être tout proche de lui, mais point contre lui non plus.
- L'idée de nous savoir fâchée est une brulure plus douloureuse encore que ma rage de tantôt. Je vous aime, Falco. Grand dieu, je vous aime tant.
Falco vs Alatariel, 2-0
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Mais elle écrit machinalement. Son esprit lui, tourne et retourne. Quoiqu'il en dise, il reste un turon qui conchie les Penthièvre et une partie de ce qui fait l'Anjou. Car oui les familles ont fait l'Anjou : Dénéré, Beaufort, Penthièvre, Montmorency.
Quand la cheminée craque, elle lève des yeux cinglants. Elle n'a pas envie d'être dérangée. Il s'adosse à la cheminée, distance raisonnable pour ne pas prendre la furie qui l'attend. Elle pose la plume et le regarde, attendant ce qu'il peut lui dire avec rage et inquiétude.
L'amour à des raisons que la raison ignore.
Quelques années plus tôt, pour avoir dit cela elle aurait réclamer sa tête à un de ses neveux. Mais ils l'ont reniés.
Quelques semaines plus tôt elle l'aurait souffleté.
Elle ne dit rien, un seul soupire fatigué sort de sa poitrine. Elle recule la chaise curule et se lève, le regarde quand il s'approche.
Ce n'est pas le poème qui fait s'apaiser la tempête, mais l'aveu de sa blessure. Elle n'avait pas pensé lui faire mal. En bonne angevine elle avait transformée sa blessure en une rage farouche. Mais c'était là quelque manière de garder de la distance pour penser ses propre plaies.
- Falco, je ... hmmmpf. Je ne pensais pas vous faire mal.
Elle s'avance encore jusqu'à être tout proche de lui, mais point contre lui non plus.
- L'idée de nous savoir fâchée est une brulure plus douloureuse encore que ma rage de tantôt. Je vous aime, Falco. Grand dieu, je vous aime tant.
Falco vs Alatariel, 2-0
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