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Une incompréhension bien problématique.

[RP] Le Ciel va nous tomber sur la tête !

Aryanna
Fichtre ! Diantre ! ... Quenouille !

Depuis la veille elle ne se tenait plus, la noire. Depuis ce passage en taverne tolosane, où elle avait croisé Robert, à tout bien y réfléchir. Depuis, elle n'arrivait plus à rien.
Chose bien complexe pour une Comtesse qui ne faisait que se presser pour se rendre d'un bureau à un autre. Botter les fesses de l'un de ses conseillers, ou en remercier un autre.
La journée de la veille avait été bien différente. Une fois la taverne tolosane quittée, elle avait regagné son bureau au Castel Narbonès, en avait fermé la porte et s'était allongée par terre, comme elle fait toujours lorsqu'elle réfléchit ou écrit une annonce. Mais là... Elle s'était posée bon nombre de questions sur ce qu'on lui avait appris. Et, en proie à un questionnement insupportable, elle avait fini par s'endormir.
Avouez qu'une Comtesse endormie en boule sur le sol de son bureau, cela vous intrigue - au moins autant qu'elle lorsqu'elle s'était réveillée - ?
L'oiselle avait rouvert les yeux en milieu de soirée, une après-midi de travail avait donc été gâchée. Et tout en grognant elle s'était rendue à nouveau dans cette taverne. Taverne où elle avait rendez-vous avec la Comtesse Maxine, pour une balade en terre tolosanes. Le départ était prévu pour le lendemain, partir vers Foix.

Toutefois les choses ne se passèrent pas comme cela. Aryanna avait eu une nuit bien agitée, nuit où bien trop de questions avaient piquées son esprit. S'en était presque un cauchemar, elle entendait encore Robert énoncer clairement : "
Nous allons vous marier à un unijambiste dansant à la pleine lune au milieu [de] douze statuettes enroulées dans du jambon ". Un cauchemar donc, quelque chose de si désagréable qu'elle avait pris la décision de se rendre à Monclar sans tarder, repoussant le départ pour Foix d'une petite journée.
Après avoir demandé à ce que l'on selle un cheval pour son excursion matinale, la donzelle avait fini par mettre un terme aux suppliques et réprimandes du chef de la garde du Castel et, afin qu'on ne lui casse plus les pieds, avait accepté que deux gardes l'accompagnent.
La Chevauchée fantastique s'était terminée en milieu de matinée ce 14 janvier donc, devant les grilles de Monclar. Sortant la couronne comtale de sa besace, elle se l'était posée sur la tête, sans omettre un grognement. Dieu qu'elle n'aimait pas cela, quand bien même celle-ci éviterait sans doute qu'on essaie de la tuer tout de suite.
Et parce que les gardes prenaient un temps fou à se bouger les fesses et qu'elle perdait patience à chaque seconde de lenteur, la noire prit la parole la première.

"
Hohé du château ! Dépêchez-vous un peu !
A celui que vous trouverez le premier. Annoncez au Sénher Robert Haston Stranvolio Di Varius, ou à Sa Grandeur Asphodelle Chiara DiCésarini, qu'Aryanna se trouve aux portes.
"

Elle n'avait pas fait attention aux regards désapprobateurs des deux gardes qui l'accompagnait, - parce qu'elle n'avait pas donné son titre du mois -. Enfin, après tout elle s'en fichait bien comme d'une guigne. Et, en attendant la venue d'on ne sait qui, elle avait entrepris d'écrire un mot à Cerièra, partie voguer sur la Garonne. Écrire sur un cheval était toujours plus agréable qu'assise à un bureau, après tout. Le temps qu'elle termine, qu'elle signe le message, quelqu'un - n'importe qui - aurait bien eu le temps d'arriver. Ensuite elle donnerait le pli à sa pigeonne Marguerite, parce que Marguerite c'est [s]es coups d'jus, c'est [s]es coups d'foudre, c'est [s]es coups d'blues...

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Michel.de.bourgogne
- Attendez deux minutes petite colombine! J'arrive de suite! C'est simplement quelque-chose qui... aaaah! Ah, non. Enfin, quelque-chose qui passe mal. Du coup, j'ai ce qui s'appelle une “Coulée de Midi en Pyrénées” ou bien un “Bonze qui s'échappe par la voie princière” ou bien un "mâchicoulis". Enfin, je ne vous fais pas de dessins, mais c'est un cauchemar à vivre, bien entendu. Heureusement que les douves ont été crée. Imaginez-nous sans! Ce serait une vraie diablerie apocalyptique que de fienter un peu partout, vous ne trouvez pas? Toujours est-il que... Aaaah! Ah! J'ai entendu un "plouf". Pas vous? Oui. Je me sens délivré d'un poids divin! S'il existe des poissons dans ces douves ils pourront me suivre à la trace. Cela me rappelle l'histoire du petit Henry qui n'était jamais parvenu à retrouver sa maisonnée. Ses parents l'avaient égaré en forêt, comme des pauvres Diables. Il a pourtant suivi une trace, au sol! Mais c'était la tanière d'un ours brun. Il s'est fait... Aaah! Bouffé. Je vous raconte pas l'indigestion. Enfin, bref. Ça fait du bien de faire pipi, tout de même.

Oui. Michel de Bourgogne fait pipi. Il a tout de même le droit, non? Il est de garde toute la sainte journée, il ne manquerait plus que cela!

-Ah. Mon Hallebarde. Il ne faudrait pas que je manque à mes fonctions tout de même. Pas sûr que je sache utiliser ce machin, mais bon. On va faire comme si.

Il reprit donc son arme et se plaça devant les individus, un large sourire aux lèvres. Il leva d'un coup le doigt en l'air et se rendit près des deux gardes accompagnants la femme.

-Bonjour vous, jeunes compagnons d'armes! Heureux de voir ici-même des bons petits gaillards costauds qui sont là pour défendre la pauvre jouvencelle égarée aux yeux de biche que voici! Allons, on se comprends, se faire commander par une femme n'est jamais chose aisée. Vous devez en pâtir tous les jours. Vous savez, moi c'est pareil avec Asphodellinou. Elle a beau faire genre qu'elle n'en pince pas pour moi, ses yeux disent bien d'autres choses. Franchement, je suis tout de même un modèle de beauté fantastique n'est-ce pas? Hm?

Il se rendit devant la femme et lui tendit la main pour serrer la sienne histoire de bien accueillir.

-N'est-ce pas? Non, mais c'est vrai, autrement qui serai-je aujourd'hui avec tous les ordres qu'elle me donne comme cela? Elle désire certainement ne pas trop me voir par simples désirs pas très très aristotéliciens, hen. Je connais ça avec Micheline, la boulangère. Elle ne veut plus s'approcher de moi à cause de ça! Et des fois elle me balance des rouleaux à la tête. Ah, pauvre Micheline. Vous saviez qu'elle avait un pied-bot vous? C'est vraiment pas beau. Je lui trouve, néanmoins, un charme certain lorsqu'elle marche. Voilà, quoi. C'est juste que je n'ai pas trop le temps non plus d'aller flirter avec la petite gredine.

Finalement, cette main pince la joue de la Comtesse.

-N'en souffrez point de trop non plus, vous, choupinette.

Et reprend ensuite sa place en pointant la hallebarde vers eux. Il gonfle son torse et se racle la gorge.

-Bien. QUI VA LÀÀÀÀ?! VOS PAPIIIIIERS S'IL VOUS PLAÎT!
Huhu. Je fais bien le garde, n'est-ce pas?
Bon. Pour le protocole il me faut le dossier n°42 alinéa B3 et accès 14 dûment remplis au fusain gris. Ainsi que le circulaire B44-35C. Les avez-vous?
Aryanna
Et alors qu'elle était à moitié allongée sur son cheval fringant - ou tout poussiéreux, plutôt -, position fort peu conventionnelle pour une Comtesse, la noire écoutait distraitement les déséquilibres spirituels et linguistiques du garde. Même si cela l'amusait énormément, c'est sûr. Les problèmes intestinaux, voir de vessie, du gardien de herse, c'était vrai-ment pa-ssio-nnant. Peut-être même qu'il faudrait qu'elle reste là, pour faire son déjeuner. Après tout, elle n'avait pas mangé depuis la veille. 'Fin passons.

Toujours en train d'écrire sur Polochon - c'est un joli nom Polochon, n'est-ce pas ? -, elle tâchait de finaliser sa missive à Cerièra. Elle pouvait bien laisser Doppel et Gänger se débrouiller avec lui, après tout ils étaient de grands garçons. Elle rattraperait le mouton en route...

Les deux zigotos avaient l'air perplexe à la vue du fou, une pipelette celui-là, sérieusement. ça n'était pas croyable ! Qui est l'âne qui a dit, un jour, que les femmes étaient des commères ? A le voir, lui, il les battait toutes à plate couture, en une seule conversation. Mais la discussion était lancée...

"
- Bonjorn - en coeur,
- A vrai dire, l'Comtesse l'est pas si pire.
- J'dirai même plus : si pire l'n'est pas
- Voyez, elle nous balade...
- ...Pis elle s'débrouille tout' seule
- C'rare qu'on ait à s'la coltiner des plombes
- ... ça nous laisse manger du gâteau !
"

Et de baisser le ton, parce que ça devient plus confidentiel, plus intime...

"
- Et l'a l'air bête comme ça
- Sans doute parce qu'elle l'est
- ... Mais l'est gentille !
- Faut dire, faut ben qu'elle ait un truc pour elle...
- Rho ! Mais non, l'est gentille parce qu'elle nous laisse tranquille.
- En plus l'est dérangée.
- Pas faux, rien qu'à la voir là sur son cheval, on s'pose des questions...
- Après, ça laisse admirer la vue.
- Ho oui, z'avez vu sa croupe ! Pardi, j'la mettrai bien dans mon foin.
- Hey ! T'partages au moins !
- Évidemment frangin ! Après c'bien la seule chose qu'elle a d'intéressant. Et encore ya mieux ailleurs.
- Pour sûr, et l'est complètement cinglée !

[...]
"

Et tout en continuant d'échanger sur le fessier de l'oiselle, les deux dindons ne se rendent pas trop compte que le Père Michel - qui a perdu son... chien ? - il est passé à autre chose, à la Comtesse justement. Et celle-ci vient de signer son pli, de se redresser, remonter la satané couronne de sur son nez. La missive est ensuite confiée à Marguerite, qui prend son envol, avant de serrer la main du garde et d'éternuer en même temps, parce que trop de poussière c'est comme ça...

"
Vous avez sans doute raison pour Micheline, peut-être devriez vous lui faire la cours plus assidument. Pas de doutes à avoir quand on sait qu'elle vous lance des rouleaux sur le ciboulot.
En plus, avec son pied-bot sa démarche doit être fantastique et... si vous jouez à cache-cache, elle ne vous échappera pas longtemps. Un très bon moyen de rapprochement.
D'mandez donc un jour de repos, pour "maladie", vous aurez bien le temps d'aller flirter un peu. La gourgandine ne saura plus vous résister...
"

Et la donzelle allait continuer sur le sujet, jusqu'à ce qu'elle se fasse violemment pincer la joue. Un peu plus et elle lui aurait donné un coup sur la tête à ce grand couillon qui blablate. Mais heureusement il la lâche vite. Et alors qu'elle n'a rien compris sur ses derniers propos et que ça fait dans sa tête : " De quoi ? Et "chouquinette" ? Whaaaaat ? ", il repart à sa place.
Alors qu'il hurle comme un petit cochon de lait, il reprend l'attention des trois, enfin surtout des deux frères dérangés encore occupés à se disputer sur la santé mentale de l'aut' blonde noire...
Sans doute que le Michel n'a pas tort, faut bien jouer aux gardes de temps en temps, hein...

"
- Qui va là ? L'est sérieux ?
- Bah oui, a priori...
- Oh le c*n ! Y va s'faire botter l'derche,
- Bah en même temps y nous connait pas...
- Mais toi aussi t'es stupide mon pauv' vieux !
- Aryanna, Comtessa du Comtat de Tolosa, pour le Sénher Robert ou la Comtessa Asphodelle.
- T'as vu, l'est étonnement calme pour une fem' d'la Haute.
- T'as raison, son cas est encore plus désespéré !
- En plus ! Elle s'décide enfin à l'clamer qu'elle est Comtesse ?
- En vrai ça doit lui faire plaisir, on parie ?
- Pshhht. J'crois qu'elle va nous cramer... Les cendars c'pas mon truc !
"

Et le Doppelgânger de continuer de se disputer, en murmurant cette fois...
Place au protocole, circulaire, Laisser Passer et tout le tintouin. Autant ruser maintenant. Aryanna ouvre sa sacoche et sort une liasse de parchemins.

"
Ah ! Je vois !
Mais vos administration vous renseigne mal. J'ai en ma possession le laissez passer A 39, accompagné de la circulaire B65. Avec en appui le dossier n°32-4, alinéa 6, article B28, paragraphe 12. Le tout dûment écrit au fusains rouge sang, avec restriction sur les Noms, a annoter à l'encre pastèque.
Comme stipulé dans l'article 26-B, alinéa 5, accès 38, qui retranscrivait toutes les démarches. Vous voyez ?
Et je dois le montrer à l'Intendance. C'est marqué jaune sur bleu.
"

Alors ? Passera, passera pas...

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Michel.de.bourgogne
Après tout ce tumulte ahurissant pour le commun des mortels - mais certainement pas pour Michel de Bourgogne, commanditaire de la plupart de ces tumultes - le garde se gratta le menton un long moment. Il se gratte tant et si bien qu'il créa une crevasse. Sans doute devrait-il se couper les ongles de temps à autre!

- Hmmm. Là, vous me posez une colle la Comtessa d'Aryanna de Robert Asphodelle. Est-ce qu'il suffirait seulement d'une écriture violette parsemée de Roquefort ou de Parmesan sur un article B46 de l'alinéa B6 et de l'archivage D998? Ou bien ce que dis, effectivement, l'annonceau 26-B, alinéa 5, accès 38 est-il convenable pour une approche drastique du Castel 66? Il me faut regarder dans mon livre. Pardonnez une petite minute la jouvencelle!

Il ouvrit donc un large bouquin qui serait allé quérir dans la hutte de garde, sur un petit guéridon sympathiquement rose. Il fouilla, il chercha et pendant ce temps-là il parla.

- Mais il est vrai que vous avez bien raison, petit bouchon. Enfin, on peut se tutoyer maintenant, hen? Oui, je pense aussi. Nous avons passé le stade du protocolaire, donc ça ira ainsi. Je préfère personnellement. La dernière fois, le Duc de Bourgogne avait essayé de me tutoyer, mais il s'est vautré lamentablement dans l'erreur! Il s'est emmêlé les pinceaux, le bougre! Il courrait après moi, son sport matinal sans doute, en hurlant "je vais vous tuer!". Le sens de cette phrase est totalement grotesque! "Je vais vous" et "tu es." Je n'ai toujours pas compris, à l'heure, ce qu'il voulait signifier par là. En plus, il n'a jamais terminé sa phrase.

Il tourne les pages encore et toujours.

- Hm B-37 changerait la réglementation 26-B. Cela fait beaucoup de B. Attends-tu un bébé Comtessa? On ne sait jamais.

Il regarde le ventre.

- Bon, on ne devine rien entre le bourricot et le ventre! Mais tu vas me le dire, hen? Allons, dis-le au bon Michel de Bourgogne. Si tu ne le dis pas, ça fera comme pour Hildegarde qui a accouché étrangement alors qu'elle ne savait même pas être enceinte! Ou bien comme la Pucelle d'Orléans, aussi! Je lui ai dit qu'elle attendait un petit minou, mais elle m'a pas cru. Ben on l'a cuite. Dramatique, n'est-ce pas? Donc il faut toujours m'écouter, sinon on... Ah! La circulaire 98876234458900! Ah, non.

Un coup d'oeil sur les gardes.

- On ira se prendre un peu d'hydromel et de tourte au thon après le service, hen les gars?!

Retour à son livret.

- Ah! Voilà! Voici! Nous y arrivons! Tiens, en parlant de cela, tu n'es pas de la famille de celle qui se trimballe avec un espèce de pigeon noir qui se prénomme Billy? Non, parce que je l'ai vu le dernier coup, elle était même mignonne. En fait, je rêve d'elle toutes les nuits. Donc bon, rien de bien grave, mais je voulais avoir son numéro de chambre histoire de faire plus amples connaissances. D'ailleurs, si tu veux bien me donner le tiens, ce serait vraiment tip-top! La dernière fois je me suis trompé de chambre et je suis tombé nez à nez avec Robert. Je peux te dire que des plans ont fusé dans ma caboche, mais je ne me suis pas laissé démonter! Du coup, nous avons rejoué l'invasion de l'Hispanie par les Mamelouk Ottoman de la garde Sicilienne. Ça a faussé le lancer des dés - DÉÉÉDÉÉÉÉÉ - parce qu'il y avait un peu trop de bières dans la chambre. Pour une chambre c'est étrange d'y mettre de la bière, mais chacun voit ce qu'il veut à sa porte, hen? Moi je te vois bien à ma porte. Oui, parce que là c'est ma porte à moi.

Il sort un bout de viande de sa sacoche, continue de palabrer la bouche pleine et termine par se lécher les doigts.

- Bon, donc. Moi je veux bien te laisser entrer, mais va falloir me faire un bisou, hen! J'y tiens. Et après, tu pourras faire la fofolle avec Asphominou. Parce que je vous connais, hen, les femmes ensemble aiment à faire les fofolles tout le temps. C'est pourquoi que ça braille tout le temps et que ça monte dans les aigus.

Et de gueuler à travers la herse, faisant écho dans la grande cour.

- ASPHOMINOUUUUUUU! APRÈS CERISE SUR LE GÂTEAU, Y'A ARYANTESSA COMBERTASPHO! ON VA S'PINTER LA TRONCHE AVEC SES GARDES, JE TE L'ENVOIIIIIE! MAIS FAIS GAFFE, J'AI PAS FAIT LA PALPATION MÉDICALE POUR SAVOIR SI ELLE A PAS LA GALLE SI DE FURONCLES SUITANTS! MAIS JE CROIS QU'ELLE EST ENCEINTE ALORS C'EST DÉGOÛTANT

À celui qui gère la herse.

- DU GARDIEN! OUVRE, ELLE A L'AUTORISATION C-47 SAUMON SUR MAUVE! TU PEUX Y'ALLER! ET MATE-LÀ QUAND ELLE PASSE! ÇA VAUT LE COUP!

À Aryanna.

- Je t'en prie. Entre. Fourre ton canasson quelque-part par là et prend l'escalier, quatrième étage, première porte à droite, long du couloir à gauche, puis à droite, à la fourche gauche tu auras une énigme "qui a quatre pattes en début de vie, deux en grandissant et trois en vieillissant?" si tu réponds juste un passage secret s'ouvrira, tu tomberas d'un coup de deux étages et si tu es encore en vie tu continues à gauche, droite, tout droit, demi-tour gauche, un cercle salique sur le sol et la voie sacralisée à droite. Puis quatrième porte. Et t'y es. Bonne réunion!

Aux gardes.

- On se bouge les gueux?
Asphodelle
Faites la entrer faites la entrer !

Elle descend prestement, s'époussetant les mains qu'elle avait tantôt plonger dans une malle de tissus. Madame fait quelques choses de ses draps, linges, et de tout son ménagier, seulement une partir infime du personnel en est tenu au courant.

Ah...ah je suis à peine présentable.

Loin d'être inactive pour s'épargner salissures ou froissements, il était dur d'être elle et le postérieur vissé sur le faîte des convenances appelé "trône" et tout ce qu'il y avait autour.
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(blason en refonte)
Aryanna
Et la noire de rester patiente et calme pendant qu’elle l’écoute blablater d’articles et d’archivages et de tous ces machins administratifs et un peu grotesques, il faut le dire. Alors que les deux glandos se chamaillent toujours, elle joue distraitement avec sa plume, tout en gardant ses yeux fixés sur le gardien de herse, de petits hochements de tête marquant sa compréhension de tout ce qu’il disait, bien qu’elle n’écoute réellement tout ce que disait ce bougre de Michel. Elle esquissait toutefois des sourires amusés lorsque l’une de ses blagues arrivait jusqu’à son pois chiche. Jusqu’à ce qu’il parle d’enfant. Un bébé ? Elle ?

Alors qu’elle haussait un sourcil interrogateur, l’oiselle se laisse également inspecter brièvement le ventre sans sourciller… Elle se demandait bien si tout cela était sérieux, ou si ce garde était juste fou…

«
Ne m’appelant pas Marie et comme nous ne sommes pas en l’an 0, ni même le 25 décembre de l’an un avant Jésus, je puis assurer que je ne suis pas grosse, pas d’enfançons en vue, donc.
Quelle drôle d’idée !
»

Et alors qu’il ne fait pas attention à ce qu’elle raconte, tout comme les Doppelgänger, elle passe à autre chose, comme le Michel, tâchant de trouver une autre solution pour passer…

«
- Dès qu’elle est entrée, mon gars !
- L’en saura rien t’façon !
- En plus l’s’en fout
- Mais pas de tourte au thon, j’aime pas l’thon !
- T’es vraiment casse bonbons, toi !
»

Et laissons de côté, encore ces deux frères intenables pour nous reconcentrer sur l’oiselle à nouveau en proie aux réflexions fort intelligentes du Michel. Une femme qui se trimballe avec un pigeon noir ? Pas idée. La seule personne qu’elle connait et qui détient un oiseau noir c’est Cerièra et c’est un corbeau, Pèire, du coup Billy, ça n’est pas ça, mais pas du tout ! En plus, elle n’a pas de famille, alors la question est vite vue… - Elle est de mauvaise fois en faisant genre qu'elle a pas compris que c'est de Cerièra dont on parle ? Mais naaaaan -

«
Pour la donzelle dont vous parlez, je ne peux que vous dire non. Étant orpheline, ou sans famille, comme Rémi, je ne risque pas de la connaître je crois. Du coup, impossible de vous donner sa chambre, pour la mienne je ne puis vous dire non plus, surtout que je ne vais pas rester dormir.
La prochaine fois que vous irez dans la chambre du Robert en pleine nuit, vous lui ferez une petite léchouille pour moi ? Faut dire… Albert aimerait bien, il me l’a dit, depuis qu’il l’a embrassé, mais il n’ose pas aller le revoir, il est bien trop timide, il a peur de ne pouvoir repartir, comme la dernière fois qu’ils se sont vus et que Robert ne voulait plus le lâcher. En plus, Robert lui aurait sauté dessus, directement à son arrivée, Albert ne savait plus que faire. Vous comprenez ! C’était la première fois qu’ils se rencontraient !
Alors maintenant Albert il est amoureux, mais il ne sait plus comment s’y prendre ! Les hommes, il n’y avait jamais songé, vous voyez ?
– laissant échapper un léger soupire désespéré…
Je ne sais quoi faire pour aider Albert… Cela m’attriste beaucoup, voyez-vous ? »

Ce qui n’a pas été précisé dans cette histoire, pour ceux qui ne connaissent pas Aryanna, c’est qu’Albert est son premier pigeon voyageur. Marguerite n’étant bien là quand lui est déjà en vadrouille.
Et l’oiselle, après son récit, feint une mine ennuyée et perdue. Ah ! Son pauvre petit pigeon… Un petit soupire pour faire encore plus naturel.
Jusqu’à ce qu’elle mette fin à son numéro d’actrice - qui aurait bien décroché un oscar -, lorsqu’elle entend le mot « bisou » ? Plaît-il ? Déjà qu’elle avait failli faire une attaque lorsque le Roy lui avait donné le baiser vassalique lors de son allégeance. Alors si elle devait faire claquer le bisou à un homme, comme ça, sans raisons, elle finirait bien par se demander ce qu’il lui arrivait. La noire les évitait assez bien, avec son air distant et froid, pour ne pas s’y mettre maintenant. En plus, l’image qu’elle avait d’eux était bien assez sombre, négative et vérifiée à cet instant précis avec ce petit garde pervers.
Mais, pour une raison inconnue, la noire se pencha déposer le bisou demandé sur le haut de son crâne. Après tout, il l’avait faite rire et presque oublier ce pour quoi elle venait. Même si rendre visite à Asphodelle était bien toujours une raison suffisante.

Ensuite ? Il était temps de poser le pied dans l’antre de Sa Grandeur. Et de botter des fesses si un autre garde lui cassait les pieds ou la regardait de travers. Elle n’était pas trop d’humeur pour ça.
Ecoutant distraitement les instructions du GPS Michmich’, elle hocha distraitement la tête, avant de prendre congé.

«
Mercé à vos, Sénher. Pour votre… rapidité, efficacité et… votre probité.
Je vous laisse avec les deux Ostrogoths.
S’ils vous ennuient, n’hésitez pas à les pousser dans les douves, ou quoi que ce soit.
»

Et avant d’entendre une quelconque riposte des deux idiots, riposte qui ne tarderait pas, elle passa la herse sur le dos de Polochon. Dos qu’elle quitta pour entrer dans ce hall, non sans avoir préalablement remis sa besace sur son épaule et la couronne comtale à l’intérieur. La légèreté la faisait se sentir mieux, c’était évident.
Et, après salutations par inclinaison de tête adressées à ceux qu’elle croisa, la noire alla poser séant sur les première marche de l’escalier qu’elle voyait face à elle. Michel avait fait tellement de bruit en criant, que tout le Comtat de Monclar avait bien dû entendre.
Posant sa tête contre la rambarde de pierre, Aryanna attendit donc là, se demandant bien qui de Robert ou Asphodelle serait le plus rapide. A moins que, n’ayant respecté les instructions de Michel, celui-ci vienne la poursuivre, ou que l’un de ses acolytes du château ne vienne prendre le relais. Qui sait ?

Mais en fait, "pas l'temps d'niaiser" ! Déjà Asphodelle était là,
plus rapide que l'éclair (rendez-vous tous ou ce sera la guerre)
Asphodelle
[pas de soucis, j'avoue avoir écris rapidement pour débloquer un peu le rp]


    Et bien ma très chère...que voila une visite tout à fait plaisante. Je n'ai pas l'habitude de recevoir. J'ai foutu la Bastide sous Loi Martiale depuis mon arrivée et cela n'encourage guère aux facilités de passage.

    Entrez entrez...pour rejoindre le salon de réception il faut grimper un peu cet escalier en colimaçon. Je suis en pleine... révision des plans...ici c'est militaire avant tout, mais ma guibole a du mal maintenant...et mon Intendante qui n'est plus toute jeune, également...donc...je vais tout repenser...

    Elle se retourne un peu de temps en temps en remontant ses jupons et lui demande : et votre mandat alors...mais, je suppose que vous n'êtes pas ici pour parler travail...

    Parvenant au premier étage, elle l'amène vers le salon où brûle toujours un feu nourri, sans doute pour cacher le fait qu'on ne peut pas chauffer dans toutes les pièces.

    Installez-vous...je fais porter du thé ... d'orient...quelque chose que j'ai ramené de là-bas.
    S'il y a des doigts de pignon d'ailleurs, Bérénice...
    s'adressant à sa camériste.

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(blason en refonte)
Aryanna
[Désolée pour le retaaard !]


Pfiouu. Asphodelle ! Que ça fait du bien de la voir un peu, pour sûr ! Elle n'avait bien le temps de rien, à part rester cloitrer dans son bureau, alors elle ne croisait personne...

"
Ah oui, c'était donc ça !
Mais je suis passée sans encombres.
- Ou plutôt elle ne s'était pas arrêtée une seule fois, mis à part devant Michel.

Le salon de réception... Nous aurions pu nous mettre dans une pièce, n'importe où, vous savez Asphodelle.
Enfin...
"

Mais elle la suit, lentement. C'est vrai, cette jambe, elle avait remarqué parfois un boitillement chez la Mamma. Toutefois elle ne dit rien, la noire monte avec la rousse.

"
Le mandat... chaotique, lent et... à cinq.
C'est parfois complexe, mais nous tâchons de nous débrouiller...
"

Toutefois, avant de poursuivre, elle entre dans le salon, à la suite d'Asphodelle et finit par s'asseoir, sur le premier fauteuil qui passe. Aujourd'hui elle est civilisée, l'oiselle ne s'assiéra donc pas par terre...

"
Mais je ne suis effectivement pas là pour parler travail. Je souhaitais vous voir, ou le Sénher Robert. Parce que... je crois qu'il a perdu un peu la tête, pour l'avoir vu hier...

Enfin... du thé d'Orient, cela m'intrigue.
"

Certes elle connait le thé, Cerièra en boit souvent. Mais pas du thé d'Orient.

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