Aryanna
Elle était souffrante depuis la veille, et cela promettait bien de ne pas s'arrêter tout de suite. Une mauvaise crève, ou une mauvaise grippe, allez savoir. Ce qui était sûr, en tous cas, c'est qu'elle n'avait pas le temps d'aller voir le médicastre pour que tout cela s'arrange. Elle verrait "plus tard", la noire. C'était bien le cadet de ses soucis pour le moment. Trop de choses à faire, trop de choses auxquelles songer.
Rester cloitrer dans son bureau au Conseil, à se rouler par terre avec des parchemins, ça elle savait faire par contre. S'endormir ensevelie sous des parchemins plein de chiffres ça lui faisait faire de jolis rêves animaliers. Esprit dérangé ? Si peu, si peu.
Comme on était le 7 Janvier et que ce jour était marqué d'une pierre noire dans son petit calendrier, il fallait néanmoins qu'elle sorte, la donzelle. Aussi avait-elle pris son gros manteau d'hiver, tout doux et tout chaud, histoire de ne pas mourir de froid sur le chemin qui la séparait de la Cathédrale Saint-Etienne, sans oublier les petits mouchoirs en tissus. Son extravagance du moment lorsqu'elle confectionnait un vêtement pour quelqu'un. Après tout, les chutes étaient toujours bonnes à utiliser.
Sa petite marche frigorifique s'était déroulée sans anicroches jusqu'au lieu du jour. S'étant arrêtée sur le parvis, l'oiselle avait laissé son regard glisser jusqu'au ciel, une pensée fugitive l'ayant un instant alpaguée.
Gravir les quelques marches. Entrer. Bref regard circulaire sur l'assemblée déjà présente et installée, pour certains. Envoyer, à la volée, une salutation à Sa Grandeur Monseigneur, aux prises avec un homme à terre, un Comte à terre.
" Bonjorn Monseigneur. "
Sobre, bref, efficace.
Puis, inspirant une bouffée d'air, la noire s'était dirigée vers Cerièra. Elle l'avait épargné d'une bise - et donc de la contagion - et avait préféré prendre doucement ses mains, les siennes restant gantées, pour raisons maladies, évidemment.
" Cerièra ! Bonjorn.
Comment... te sens-tu aujourd'hui ? "
Grande question. Question un peu creuse aussi. Mais... Aryanna n'avait jamais été douée pour ces choses là. Et puis... Il fallait sans doute la lui poser, afin de se rassurer soi même.
Plus tard, elle enlèverait ses gants, sortirait son mouchoir pour se frotter le nez, pour ensuite les remettre. Tout comme elle irait s'asseoir à côté de Lyviia, dans un coin.
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Rester cloitrer dans son bureau au Conseil, à se rouler par terre avec des parchemins, ça elle savait faire par contre. S'endormir ensevelie sous des parchemins plein de chiffres ça lui faisait faire de jolis rêves animaliers. Esprit dérangé ? Si peu, si peu.
Comme on était le 7 Janvier et que ce jour était marqué d'une pierre noire dans son petit calendrier, il fallait néanmoins qu'elle sorte, la donzelle. Aussi avait-elle pris son gros manteau d'hiver, tout doux et tout chaud, histoire de ne pas mourir de froid sur le chemin qui la séparait de la Cathédrale Saint-Etienne, sans oublier les petits mouchoirs en tissus. Son extravagance du moment lorsqu'elle confectionnait un vêtement pour quelqu'un. Après tout, les chutes étaient toujours bonnes à utiliser.
Sa petite marche frigorifique s'était déroulée sans anicroches jusqu'au lieu du jour. S'étant arrêtée sur le parvis, l'oiselle avait laissé son regard glisser jusqu'au ciel, une pensée fugitive l'ayant un instant alpaguée.
Gravir les quelques marches. Entrer. Bref regard circulaire sur l'assemblée déjà présente et installée, pour certains. Envoyer, à la volée, une salutation à Sa Grandeur Monseigneur, aux prises avec un homme à terre, un Comte à terre.
" Bonjorn Monseigneur. "
Sobre, bref, efficace.
Puis, inspirant une bouffée d'air, la noire s'était dirigée vers Cerièra. Elle l'avait épargné d'une bise - et donc de la contagion - et avait préféré prendre doucement ses mains, les siennes restant gantées, pour raisons maladies, évidemment.
" Cerièra ! Bonjorn.
Comment... te sens-tu aujourd'hui ? "
Grande question. Question un peu creuse aussi. Mais... Aryanna n'avait jamais été douée pour ces choses là. Et puis... Il fallait sans doute la lui poser, afin de se rassurer soi même.
Plus tard, elle enlèverait ses gants, sortirait son mouchoir pour se frotter le nez, pour ensuite les remettre. Tout comme elle irait s'asseoir à côté de Lyviia, dans un coin.
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