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[RP] Cathédrale Saint-Etienne

Maurrane28
Cela faisait de nombreux mois que Maurrane s'était retirée au couvent. Besoin de solitude, besoin de réfléchir, besoin de respirer...multiples avaient été ses raisons d'y entrer, mais unique fut celle d'en sortir.

Cet après-midi là, alors qu'elle était une fois de plus seule et qu'elle n'avait plus aucune nouvelle de personne, on vint lui porter une lettre. La jeune femme fut surprise que quelqu'un lui écrive si longtemps après sa coupure avec le monde extérieur et se demanda qui pouvait bien lui écrire.
Sa joie de recevoir une lettre s'éteignit rapidement lorsque elle appris la funeste nouvelle...

La jeune femme décida de quitter le couvent, car il était hors de question pour elle de ne pas se rendre à la cérémonie.

La route fut longue et périlleuse si bien que lorsque Maurrane arriva à la cathédrale, la cérémonie était déjà entamée.
La jeune femme entra tout de même discrètement et s'installa dans un coin...

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Mangarofw
Manga attendit de longues minutes afin de laisser le champ libre à qui voudrait…

Elle se demanda si elle devait aller s’exprimer à son tour aussi ? Pas évident après l’éloge faite par Cerièra. Et puis si elle se levait après cela pour s’exprimer ne serait-ce pas un manque de respect pour l’amour que cette dernière a pour le défunt ?

Manga songea qu’il n’y aurait pas plus fort et plus pur que ce qu’elle venait d’entendre….

Elle décida donc de ne pas bouger de sa place, espérant que ça ne serait pas pris pour un manque de respect envers le disparut et envers Cerièra...

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MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.
Ceriera
Combien de temps s'était-il passé au juste depuis qu'elle s'était réfugiée sur l'épaule d'Aryanna ? Impossible pour elle de le dire, tant elle avait passé les dernières minutes à la fois là et pas là. Chacun était certainement dans ses pensées, elle aussi. Ce qui ne l'avait pas empêchée de poser un regard sur l'assemblée.

Celui qui était arrivé après Litneg était certainement l'évêque de Cahors, mais le regardant mieux, elle s'aperçut qu'elle l'avait déjà vu au mariage d'Alvira : celui qui était arrivé en retard, dans une discrétion qui avait obligé la griotte alors en prière à tenter de se retenir de rire. *Duranxie, logique !* Ça y est, le lien se faisait. Semer la pagaille quand on est proche de la mariée, franchement… au moins mettait-elle un visage sur celui avec lequel elle n'avait eu jusque-là que des contacts épistolaires.

Et la jeune femme, qui était-elle ? Passant une nouvelle fois en revue les invitations dans sa tête, il ne restait que trois possibilités, les autres absentes, elle les connaissait. Se disant qu'elle saurait bien assez tôt, elle posa son regard sur Lysianne, n'avait-elle pas quelque chose à dire ? Puis sur Manga, qui semblait hésitante, à laquelle elle fit donc un petit sourire rassurant : chacun avait sa place, et Cerièra n'était pas la seule à l'avoir connu, et espérait bien ne pas être la seule à en parler. Certes elle avait souhaité s'exprimer en premier, mais non pour verrouiller la parole, simplement parce qu'elle avait à préciser les circonstances de son décès. Elle y tenait.

Une pensée absurde lui traversa l'esprit, et lui arracha un petit rire discret qu'elle prit soin d'étouffer – ça n'était pas le moment – mais elle la partagea à Manga doucement :

– Tu crois que j'aurais du suggérer à Aspho de faire un bâton de parole ici aussi ?
Asphodelle vers laquelle elle tourna son regard, enfin. *Lâche prise bon sang* elle s'en remettait à elle pour la suite…
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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Tout ça pour une cuite au Champ' ? - ☛ Pas que…
Asphodelle
    Il n'y eut en définitive, qu'à écouter Cerièra, et elle s'exprima sur son chagrin et son être, avec beaucoup d'émotions.
    Le reste de l'assistance étant taiseuse, elle termine la cérémonie, qui se veut être plus sobre qu'une noce. Composée à l'habitude de plus d'un hommage, les funérailles sont surtout un lieu où on écoute, où on se parle, et où on se tait.

    Asphodelle brise alors l'attente en s'avançant, et en donnant à son tour cette prière de Saint Augustin :


    Voici ce que nous pourrait dire notre ami :

    "Ne pleure pas, si tu m'aimes !
    Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le ciel !
    Si tu pouvais d'ici entendre le chant des Bienheureux et me voir au milieu d'eux !
    Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les immenses horizons et les nouveaux sentiers où je marche !

    Si un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent !
    Quoi ?… tu m'as vu… tu m'as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais ni me revoir ni m'aimer dans le pays des immuables réalités ?

    Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand, un jour que Dieu seul connaît et qu'il a fixé, ton âme viendra dans ce ciel où l'a précédé la mienne… ce jour-là, tu me reverras et tu retrouveras mon affection purifiée.

    A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse, je sois infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie et sois devenu moins aimant !
    Tu me reverras donc, transfiguré dans l'extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant, d'instant en instant, avec toi, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie !

    Alors… essuie tes larmes, et ne pleure plus… si tu m'aimes !…"


    Elle s'avance alors, et prend plusieurs cierges qu'elle allume les uns après les autres aux entours du cercueil :

    "L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
    Quelle éclaire maintenant la route d'Alexakis qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !"


    Elle prend alors le crucifix qui rejoindra le cercueil sous terre et le pose au-dessus :

    "Alexakis. Nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
    Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".


    Elle récupère alors le portrait, l'enroule dans un linge de lin et le rend à Cerièra en souriant avec un signe d'encouragement, puis s'adresse à l'assemblée :

    Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Alexakis.
    Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.



    Elle laisse passer un petit bout instant de silence, où elle-même fera prière interne pour le dernier passage, alors que l'âme pense-t'elle s'élève après ses témoignages d'affection, et qu'il leur reste alors le corps à rendre à Mère la Terre.



    Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
    avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.


    Elle eu un léger soupir accumulant tous les enterrements qu'elle du officier, et être là pour les rites et les épanchements.

    Si Ouranos, Meladius et qui le souhaitent, pouvait aider à porter à présent le cercueil...Nous partons désormais confier la dépouille d'Alexakis à son dernier repos, pendant qu'il part à la découverte du Ciel.



Ceci se fera en Gargotte toulousaine, pour ceux qui ont un PS rendez-vous là-bas, pour ceux qui n'en ont pas, je parlerai du cortège et narrerai les personnages présents, sans vous faire jouer mais en vous déclarant présents.

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Ouranos
Ouranos décida de ne rien ajouter à ce que Ceriera avait dit. Il ne parlait jamais aux funérailles car il préférait parler aux vivants et Alex savait tout ce que pensait Ouranos de lui...

Il écouta ensuite Asphodelle et regarda tout le cours de la cérémonie...

Au moment où son nom fut prononcé pour porter le cercueil de son Ami, il se plaça à côté de ce dernier pour le porter dans sa dernière demeure... Il attendit que Mel soit prêt avec les autres pour avancer vers la sortie de la cathédrale...

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Alvira
Ah non, non, non, et non !
Il ne part pas hein, pas du tout, vous rigolez ou quoi ?

Alvira se redressa plus encore lorsqu'Asphodelle invita Ouranos et Meladius. Il en était hors de question. Quoi pas déjà ! Ça avait à peine commencé, et la jeune femme n'avait pas le temps de comprendre, pas le temps de finir son agacement sur la Cérémonie. Hors de question qu'il se carapate. Il devait partir après, symbolisme pur et dur, elle ne marcherait pas derrière une dépouille en boite. Non pas pour lui, lui c'était différent. Pas besoin de mot, elle avait pu tout lui dire de son vivant, tout ce qu'il comptait pour elle. L'assemblée n'avait pas un besoin vital de le savoir, c'était leur secret à eux, gardé jalousement cette complicité jusqu'à la fin. Non elle ne déambulerait pas comme une âme en peine derrière cette prison de chêne. Tu parles d'une dernière demeure...

C'est donc forte de sa conviction qu'elle se leva avant même que quiconque n'ait pu avancer le cercueil. Regardant tout le monde, ses yeux se posèrent sur son frère et elle avança de deux pas... Puis trois, se mettant à sa hauteur, comme une demande silencieuse à sa démarche. Il partira après nous, non pas avant, c'est ce qu'on aurait souhaité pour lui. Certes, il est mort, j'en conviens, mais il partira après. DSK la rejoindra ou pas, telle est la question, mais notre Gasconne enclencha lentement le pas non sans un dernier regard vers l'Autel.

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Kronembourg
Il n'avait presque pas bougé. Capturant toute son énergie pour la prière guidée par les mots de Asphodelle. Pas bougé. Comme ces misérables qui écoutent et qui s'imprègnent. Plus vraiment capable de penser au delà de la rancune qu'il nourrissait de plus en plus contre le Créateur, et qui venait encore aujourd'hui ajouter une facture sur l'ardoise.
Quelques mots seraient gardés en souvenir. Ne pleure pas, si tu m'aimes. Il faudrait une sacrée énergie encore pour que ceux qui aimaient profondément Alexakis, et surtout celle qui partageait son amour, s'y résolvent.
La cérémonie prenait fin.
Et avant la sortie du cercueil, c'est le regard d'une soeur qu'il aperçut. Il se leva sans réfléchir, répondant à l'invitation silencieuse. Ce n'était pas si souvent que Alvira avait besoin de lui et qu'il pouvait répondre favorablement à sa demande.
Ainsi, un sourire d'amour fraternel prit vie sur ses lèvres et il l'accompagna. Là où elle le souhaiterait.

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Ceriera
Ce qu'elle avait à lui dire, elle le lui avait déjà dit. Ce qu'elle avait à dire à son Créateur, elle le lui avait déjà dit.
«Essuie tes larmes et ne pleures plus… si tu m'aimes», ça, elle ne pouvait pas l'entendre. Injonction paradoxale, le genre de chose qui rend timbré.

Alors qu’Asphodelle était en ligne directe avec Dieu, Cerièra, dans ses pensées, répondait, un brin en révolte, à ce que «pourrait dire» Alexandre selon la sainte rouquine.

*Et comment je fais ça moi ? Tu es certainement mieux là où tu es, ô combien je le souhaite…
Mais à moins que tu ne reviennes les essuyer toi-même, mes larmes, je te pleure si je veux ! Viens m'en empêcher !*


Notre griotte récupèra le portrait tendu par l'officiante, et alors qu'elle tentait de se débarrasser du lin qui lui cachait son bien-aimé, deux prenaient déjà la tangente. Quelque part elle les enviait. Depuis le début de la cérémonie elle rêvait d'aller
se perdre quand quelque distillat au milieu de volutes de je-ne-sais-quoi. Ce qui devrait attendre le soir : pour l'heure elle devait garder l'esprit clair.
Mais non, Alvira ne partirait pas comme ça. Pas sans lui. Cerièra ne l'entendait pas ainsi. Elle se leva net, un peu trop vite sans doute car sa vision se rétrécissait et ses forces lui échappaient. Elle prit appui quelques secondes sur un banc, et se donna deux petites claques avant de rattraper la baronne.


Alvira, attendez !

Elle se dirigea vers elle avec deux carnets, qu'elle lui tendit. Quand Alvira les ouvrirait, elle verrait Alexandre à chaque page, à l'encre, au fusain, aquarellé… elle aurait l'embarras du choix.

Emportez un dessin, si vous voulez. Celui que vous préférez.

Pas celui qu'elle tenait encore sous le bras. Celui-ci, elle le gardait.

Elle les suivit jusqu'au parvis, où elle resta assise sur une marche un moment, seule avec son portrait encadré serré contre elle.
*Fichez-moi la paix, je pleure si je veux* La fichue boîte finirait bien par passer. Fichue boîte…

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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Tout ça pour une cuite au Champ' ? - ☛ Pas que…
Alvira
En quelques instant Kro avait compris, elle ne lui demandait jamais de l'aider en rien, mais il avait su en une fraction de seconde, comprendre l'insoutenable. Ses doigts allèrent à la rencontre de son bras, remontant jusqu'à son poignée sa dextre vint épouser celle de son frère alors qu'ils se mettaient d'un même élan à repartir vers la sortie de l’Église. Les portes avaient été ouvertes quelques moments auparavant laissant entrer un lumière forte dans l'édifice religieux. Alvira était attirée par cette lueur. Les rangs défilaient, les gens ne comprenaient sans doute pas au vu de la tête qu'ils faisaient, mais qu'importe, car dans son for intérieur, elle savait que ça n'était pas un abandon. Ça non... Sur leur pas, Cerièra les appela, la Baronne fut surprise et se retourna derechef.

Alvira, attendez !
Arrêt sur image, elle essayait de comprendre tout en tentant de garder un visage impassible.
Emportez un dessin, si vous voulez. Celui que vous préférez.
Je...
Prenant un des petits calepins, elle l'ouvrit pour y découvrir une flopée d'esquisses, toutes plus réussit les unes que les autres... Ahhhh... Le voir ainsi croqué eut raison d'elle. Ses yeux se remplirent de larmes, et elle prit Cerièra dans ses bras lui glissant tout bas.

Je suis désolé de vous quitter ainsi mais il doit partir après nous, non pas avant. Je n'en démordrais pas.
Elle rajouta, faisant son possible pour ravaler ses larmes, navrée...
Je fais un piètre soutien en ce moment même, je ne puis vous dire qu'une chose. Si le besoin se fait ressentir les terres de Brassenx vous accueilleront avec plaisir. Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je conserve le carnet, je vous le rendrais une fois le dessin choisi, pour l'heure je ne sais pas lequel choisir. Merci et courage à vous.

La Duranxie relâche l'étreinte pour reprendre un peu de contenance auprès de sa bière ambulante. Une inclinaison de la tête plus tard et c'est sur le parvis, sous un soleil impitoyablement fort que leur chemin se séparèrent.
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Meladius
La cérémonie chargée en émotion avait été menée de main de maitre. Plongé dans ses souvenirs, il entendit son nom. Il se leva et prit place à côté du cercueil.
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