Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Compte d'apothicaire & complot amoureux

Deedlitt
Ca sentait pas bon du tout cette histoire....Elle espérait que la comtesse n'était pas malade... L'odeur de la grosse dinde? Oui possible enfin gnia en avait vu d'autre.

Elle posa la main sur l'épaule de sa gavagne et accompagna la geste d'un sourire bienveillant, avant de se lever et d'aller voir la bique sèche.


Waldrade la Comtesse se sent mal il faut que l'on sorte ou qu'on parte... Partir serait le mieux... Voici maintenant trop longtemps que nous sommes "disparues" dans les bois d'Arras...Pourriez vous vous hâtez?

Puis un autre regard vers la Comtesse qui semblait pas au mieux. Deedo se précipita, elle l'a soutenu jusqu'à la fenêtre, avant de l'ouvrir.

J'ai demandé à ce qu'elle se hâte, ce devrait aller vite. Vous vous sentez mieux à la fenêtre?

Bon sang elle n'avait pas l'air bien....
_________________
--Waldrade
Quand elle vit la rouquine venir se plaindre, elle ne répondit pas immédiatement.

Bon Sang mais vous croyez que ca se fait un claquement de doigt? Et Puis elle a quoi la Comtesse? Elle se sent mal, elle veut que je l'examine?

Voyant les deux à la fenêtre s'approcha et les sépara, avant d'interroger la Comtesse.

Bon de quoi vous vous plaignez? Qu'est ce que c'est que cette mine fiévreuse? Vous avez mangez quelque chose de puant ces dernières jours?
Gnia
Gnia, flottant dans une espèce de nuage, sentait que Deedlitt la soutenait et puis, enfin un petit souffle d'air frais vint lui rafraîchir le visage.

Au loin, elle entendait la voix de la vieille bique lui demander si elle avait mangé un truc puant...

Toujours un sourire un peu hébété aux lèvres, elle articula avec peine


Puant ?... Hmmm... Ca compte la tarte au maroilles ? Nan, parce que sinon, j'crois pas avoir mangé de la viande trop faisandée...

Par contre, vos trucs là bas... Ca sent trop bon... Y'a d'ailleurs une 'tite soupe couleur rose irisée mauve, j'vous avoue, j'ai pas pu résister...

Je tiens une de ses soifs, moi...


Elle soupira et se pencha à nouveau vers la fenêtre, avalant une grande goulée d'air frais. Elle ne vit donc pas la mine décomposée de Deedlitt et le regard ennuyé de Waldrade.
_________________
--Waldrade
La rebouteuse n'en croyait pas ses yeux...Elle resta sidérée quelques instants avant de reprendre...

Bon sang de bonsoir! Mais c'est pas dieu possible !!!!

Elle regarda la rouquine avec des yeux ronds...Courra vers la dite potion et s'en revint aussi vite.

Elle a bu !!! Elle a bu de la potion de séduction !!! Et au moins deux louches en plus !! Vous savez combien ca coute?

Elle tira sur le bras de la comtesse brunette.

Vous vous rendez compte des conséquences d'un tel acte??? Et surtout d'une telle dose?

Elle s'en retourna vers ses potions pour les boucler au plus vite avant qu'une des deux ne refasse un miracle....
Deedlitt
Les yeux écarquillés, elle se demandait ce qui se passait à présent... Elle avait prit 2 louches..Mais concrétement qu'allait il se passer...Il fallait sans doute faire comme avec les animaux ou les malades...Il fallait les laver de l'intérieur. Mais avant ca il fallait se renseigner....

Mais attendez vous n'avez pas quelque chose pour contrecarrer ca? Et c'est quoi ces conséquences? Attendez vous savez ce qui va m'arriver si je ramène la Comtesse d'Artois en mauvaise santé?

Je vous payerai ce qu'il faut, mais répondez moi !!!!



Elle se sentait coupable, purée toute cette histoire pour une potion et maintenant la comtesse d'Artois capable de séduire on ne sait qui on ne sait quand...
_________________
--Waldrade
Elle leva les yeux aux ciel et soupira.

Pfff mais vous croyez quoi? Qu'on peut faire tout et n'importe quoi avec les potions?
Il n'y a rien à lui donner faites lui boire de l'eau ou de la tisane en grande quantité..Elle en aura pour 2 jours et 3 nuits, toutes personnes l'approchant sera envouté par sa personne...Tenez vous distance, les effets commenceront au levé du soleil...


Elle s'en allât chercher les potions, les mit avec une certaine force dans les bras de la rouquine.

Prends donc ca gente dame...4 gouttes pendant 2 semaine avant le jour choisit et pour ton tout beau une cuillère dans de l'hydromel ca passera inaperçue. Ca te feras 10 sous d'or.

Dit elle tendant la main, pressée de voir les harpies hors de chez elle.
Gnia
La vieille s'était mise dans tous ses états, juste pour une toute petite louche de soupe rose tirant sur le mauve... Pfff...
Gnia continuait à évoluer dans son petit nuage et tandis que Deedlitt payait la sorcière, elle s'approcha de nouveau de la cage...


Dites, Wal... machun, j'peux vous prendre l'espèce de rat rouquin là-dedans, on a un compte à régler lui et moi...
Vous en demandez combien ?


Gnia ne comprenait pas pourquoi Deedlitt la poussait avec insistance vers la sortie.

Non mais sérieusement... Vous voulez pas me le vendre ?

Elle était sur le pas de la porte, luttant mollement contre la poussée en avant que Deedlitt s'acharnait à lui donner.
L'air frais qui s'engouffrait par l'ouverture lui faisait un bien fou et petit à petit l'effet cotonneux s'évanouissait, mais elle tenait absolument à acquérir le rongeur, allez savoir pourquoi...

_________________
--Waldrade
Ha voilà autre chose ! Vous voulez ? Hé ben prenez le ! Et restez loin de ma chaumières les prochains jours !

Elle sortit l'écureuil de la cage, l'assomma contre l'angle de la table. La bête endormi fut tendu par la peau du coup à la brunette.

Tenez prenez le et partez maintenant.

Elle mit les mains en avant comme pour mieux les faire partir. La rouquine tirait l'autre, Waldrade claqua la porte...

Une bonne chose de faite !! Ces nobles dames qui ne savent que parler et se pavaner les voilà bien mises maintenant ! Finalement toi et moi belle dinde on s'en sort bien... Elles vont s'amuser les nobliottes avec leur affaire...
Gnia
Gnia, enchantée par l'acquisition de l'animal, le fourra, assomé, dans sa poche et garda une main dessus.

De l'autre, elle rabattit sa capuche sur son visage, puis prit la main de Deedlitt.
Le froid piquant de la nuit avait dissipé en quelques instants les effets secondaires de la potion et elle commençait à peine à réaliser qu'elle allait bientôt souffrir des effets primaires.

Tandis qu'elles repartaient prudemment vers la civilisation et la sécurité de la ville ceinte, Gnia se posait une foule de questions.
Une fois passée les portes de la ville, elle chuchota enfin à son amie


Deedlitt... Elle a dit que j'avais bu quoi déjà, la vieille ?
Concètement, je dois m'attendre à quoi et pendant combien de temps ?

Et toi ? Tu as eu ce que tu voulais ?

J'suis désolée de t'avoir inquiété, j'ai pas pû résister, c'était plus fort que moi...


Soudain sous sa main, la boule de poil qu'elle avait oubliée se mit à bouger.

Zut, je l'avais oublié celui-là. C'est quoi son nom déjà ?
Moignon ?


Tirant la bête par la peau de cou comme elle avait vu faire la vieille, elle le tint suspendu dans les airs, ses petits yeux au niveau des siens et agitant un doigt réprobateur devant la gueule de l'animal qui se débattait elle scanda

Moignon, t'as bougé !
_________________
Deedlitt
C'est très anxieuse qu'elle raccompagna la Comtesse d'Artois intérieurement tout se mélangeait d'un coup...Comment ca allait se passer? Et puis mettre la comtesse en isolement...Tu parles d'une riche idée pensa t'elle....Puis Gnia reprit peu à peu ses esprits...La vérité n'aillait surement pas lui plaire...Enfin elle avait Moignon comme lot de consolation, l'écureuil serait surement le premier à tomber sous charme...Enfin après être tombé sur le coin de la table y'avait pas de mal.
Une pensée traversa deedo, et si Gnia le disait à ombeline...Pas la cravache... Pour sur si Lady godiva avait eut une cravache, elle se serait appelé Ombeline... Mais passons, le temps des réponses était venu...



Hum alors concrétement, si j'ai bien tout compris...Il s'agit d'une potion de séduction qui fera effet 2 jours et 3 nuits, vu la dose que tu as pris... Mais mais on peut atténuer l'effet si tu bois beaucoup de tisane.

Dit elle le ton un peu paniqué...Puis elle reprit plus sérieusement..

Et donc, cela engendre que toute personne proche de toi succombe plus ou moins à ton charme...

Elle eut une pensée furtive, qu'elle ne pu garder pour elle, la situation était cocasse...

Enfin remarque que ca dériderait peut-être le Comte de Noyon...

Elle adressa un regard de connivence à Gnia et pouffa de rire.

Hum et donc blague à part, oui j'ai trouvé la solution à mon problème, merci de ton aide Comtesse. Et aussi désolée pour ca...Quelle idée de toujours gouter quand ca a de joli couleurs aussi...

elle chercha le regard de son amie espérant qu'elle n'y trouve pas de réprimandes.
_________________
Gnia
Une potion de séduction.. A mesure que Deedlitt lui expliquait, une certaine anxiété faisait chemin dans son esprit. L'écureuil devait le sentir, parce qu'il arrêta un peu de se cabrer dans tous les sens.

Et bien, si j'avais su, je n'aurai pas pressé Grégoire pour ouvrir demain la cérémonie d'allégeances...

Puis elle rit de bon coeur à la réflexion de son amie sur le comte de Noyon et l'inquiétude s'atténua

2 jours et 3 nuits...
Tu penses que la Duchesse de Champagne serait sensible à mon charme ? Nan parce que c'est le moment ou jamais de faire invalider certaines clauses du traité...
Bon laissons tomber la Champagne, j'aurai jamais le temps d'aller jusqu'à Reims avant que l'effet se dissipe.
Moi qui déteste la tisane, je sens que je vais en boire ces pochains jours.
Ma foi, je sens que la cérémonie risque d'être mouvementée demain...


Elle échangea un dernier rire sonore avec Deedlitt puis se reprenant, elle ajouta

Je suis heureuse en tout cas que tu ais trouvé de quoi contribuer à ton bonheur, fais moi signe quand il faudra libérer ton mari de ses obligations.
Et ne t'inquiète pas pour moi, un peu de prétendants ne me feront pas de mal.

Allons dormir, cette virée m'a épuisé et demain un longue journée nous attend.


Elle embrassa son amie et se dirigea sous le clair de lune vers ses appartements, tenant toujours fermement l'écureuil à bout de bras.

Va falloir te trouver une cage, Moignon... Parce que je sens que tu ne vas pas me faciliter la vie...

Tandis que la voix de la Comtesse d'Artois s'éloignait, l'on pouvait entendre comme une réponse, le rongeur pousser de petits cris stridents de contestation...
_________________
Puylaurens
[Arras. En ville, puis chez Gnia.]

Parti très tôt de Péronne, Puylaurens était arrivé en fin d’après-midi à Arras, transbahuté par un aimable charretier. Avec pour tout bagage une caisse aux dimensions caractéristiques… Mais il n’était pas encore l’heure de se rendre à destination. Tenant précautionneusement son précieux colis il alla donc faire un tour en ville, et c’est en observant distraitement la vitrine d’une échoppe qu’il aperçut son reflet, celui d’un passant dont le visage s’agrémentait d’une barbe de trois jours… Diable, il n’était guère présentable. Un arrêt chez le barbier remédia prestement à cela, et ce fut un homme d’apparence décente qui se présenta aux appartements de Gnia. Celle-ci n’était point là, et Puy dut insister quelque peu afin de pouvoir entrer et l’attendre à l’intérieur. Il se félicita d’avoir corrigé sa négligence en matière de pilosité, car même si son nom semblait évoquer quelque chose au domestique ce-dernier ne l’aurait sûrement pas laissé entré sans cela. Il s’installa et entreprit d’attendre la Comtesse.

[…]

Le temps passait, et rien ne venait. Le valet fit sa réapparition, et demanda cette fois des explications plus précises à Puy quant au motif de sa visite. Le péronnais haussa légèrement ses sourcils, ne sachant pas trop par où commencer.


Hum... Eh bien c’est toute une histoire ! Pour faire simple, cette caisse que vous voyez là contient du champagne que j’avais ramené de Reims au début de l’année afin de fêter la prise de Compiègne, mais bon tout ne s’est pas vraiment passé comme on le souhaitait, et le vin est resté… Finalement, je ne me souviens plus trop pourquoi, il y a un moment de cela j’avais dit sur le ton de la plaisanterie à Gnia, à la Baronne de Des…, je veux dire à la Comtesse qu’on se le boirait quand justement elle serait Comtesse. Donc me voici ! J'arrive un peu à l'improviste mais je n’allais tout de même pas rater une si bonne occasion de liquider ce breuvage qui me fait de l’œil depuis tant de mois !

A l’issue de cette explication le domestique sembla un peu perplexe, et demanda à Puy ce qu’il pouvait bien être allé faire à Reims. Là l’histoire devenait tout de suite plus compliquée, et Georges, car peut-être le valet s’appelait-il vraiment Georges et surtout cela arrange le narrateur de le nommer ainsi, ce n’est qu’une convention narrative après tout, donc Georges disions-nous, Georges le sentit (que ça devenait tout de suite plus compliqué). Il proposa donc à Puy de venir manger un bout à l’office, là il pourrait lui raconter tranquillement toute son histoire.
Le visiteur, dont l’estomac commençait à crier famine, accepta avec reconnaissance l’invitation et commença son récit avec grand plaisir, il n’avait pas tous les jours l’occasion de raconter son séjour en Champagne. Georges eut droit à nombreux détails, du plan de reconquête à son exécution malheureuse en passant par les quelques mois passés en Champagne par plusieurs artésiens dans le but de collecter des données sur la province. Puy en faisait partie, et avait séjourné un certain temps dans la capitale ; il en retenait un souvenir amusé de son passage à la force de défense intérieure champenoise, la FISC, et de sa nomination en tant que Lieutenant pour Reims.
La Comtesse n’arrivant toujours pas, la conversation dévia sur les bouteilles de champagne, et Georges ayant sorti la ptite eau-de-vie que faisait son père il eut le privilège d’entendre la théorie du péronnais sur la question.


Mais, le champagne ! Le champagne à la base c'est une saleté ! Rien d’étonnant me diras-tu (les deux hommes se tutoyaient depuis le débouchage de la gnôle), mais bon là n’est pas la question. Donc, un vin pourri, tellement qu’il créait tout seul des bulles. Théoriquement c’est imbuvable un truc pareil, mais ces pauvres champenois, coincés comme ils l’étaient avec leur breuvage, ont eu soit un coup de génie soit un coup de chance, seul Aristote le sait. Bref, ils ont mis plus de bulles, et je ne sais par quel miracle ils sont parvenus à obtenir un vin correct, certes un peu incongru mais plaisant. J’avoue que c’est sympathique pour fêter quelque chose, mais rien ne vaut un bon bourgogne…

A cette pensée il eut un souvenir ému de la dernière bonne bouteille qu’il avait bu, un Chambolle-Musigny de 1443 de toute splendeur, magnifiquement ciselé sans pour autant perdre en puissance. Un petit bijou…
Les deux hommes discutèrent encore un peu, Georges finissant par se retirer et laisser Puylaurens à son attente. Celui-ci ne transigeait pas, il était venu pour ouvrir ces bouteilles avec Gnia et il le ferait ! Il est des circonstances durant lesquelles il faut faire preuve de persévérance… Alors qu’il se demandait pourquoi la Comtesse n’était toujours pas là alors que la cérémonie d’allégeance qui devait débuter le lendemain, la torpeur le gagna peu à peu et il s’endormit, la tête sur un bras, le bras sur la table…
Gnia
La discrétion ne fut pas le mot-clef de Gnia lorsqu'elle entra dans ses appartements.

Geoooooooooooooooorges !!! Venez m'aider, Nom de non, et tâchez de me trouver quelque chose qui puisse servir de cage !!

Sans attendre la réponse du valet, elle ouvrit avec fracas la porte de l'office, tenant toujours par la peau du cou son écureuil, et contiuant à s'égosiller

Geoooooooorges !!! Par Aristote, je vous ai déjà dit mille fois de ne pas abuser de la goutte de votre père le soir, ça nuit fortement à votre réactivité !

Avisant la silhouette d'un homme avachi sur la table, elle continua

Et puis, vous me ferez le plaisir d'éviter à l'avenir de laisser traîner à l'office vos compagnons de beuverie, ça fait désordre !

Elle finissait sa phrase quand un Georges essoufflé se présenta devant elle

Votre Grandeur, me voici.
La personne qui s'est endormie vous attend depuis plusieurs heures, c'est le Sieur Puylaurens, m'a-t'il dit.

Et vous avez demandé une cage ? Ai-je bien entendu ?


La comtesse, au nom de son ami, afficha un grand sourire et sans autre forme de cérémonie, fourra l'écureuil dans les bras de Georges et s'avança vers Puy qui sortait lentement de son sommeil.

Oui, trouvez moi une cage pour ça... Je doute de sa comestibilité, donc installez-le dans la grande salle, nous verrons s'il est aussi divertissant que je l'imagine. Faites attention, elle est vive cette bestiole.
Vous pouvez nous laisser.


Gnia prit place à la table, face à son visiteur, curieuse de savoir ce qui l'avait amené jusqu'à Arras et à attendre aussi longtemps.
_________________
Puylaurens
Sa conscience endormie n'eut pas le courage d'interpréter les bruits qui lui parvenait ; elle fuit lâchement l'affrontement avec le réel et tâcha de maintenir le sommeil de Puylaurens. Hélas, ce fut peine perdue : un grand claquement la tira du stade doux et cotonneux de l'endormissement profond à celui, ô combien moins agréable, du retour au monde extérieur.
S'ensuivirent des sons, une voix bien alerte, puis quelques instants plus tard une seconde, enfin un court dialogue.

Qui étaient les interlocuteurs et ce qu'ils avaient dit, mystère. Mais Puy était désormais réveillé, certes pas complètement mais suffisamment pour reconnaître Gnia qui s'asseyait en face de lui. Il se passa lentement les mains sur le visage, vaine tentative de lutter contre l'envie que ses yeux avaient de se fermer et celle que tout son corps avait de retrouver la quiétude du sommeil.
La Comtesse était toujours là, et il la gratifia d'un sourire nébuleux après avoir regardé autour de lui et resitué les lieux.


Bonsoir Comtesse. Je suis confus, il semble bien que je me sois assoupi dans votre office. J'espère que votre Grandeur me pardonnera...

Il étouffa un baillement, sourit derechef et repris, assez volubile pour une fois.

Rassurez-vous je vais me réveiller ! Mais dites-moi, c'est une heure bien indue que celle qui vous voit regagner vos appartements. Moi qui pensais que vous étiez une jeune femme bien élevée... Croyez bien que ma déception est sans limite...

Il appuya ses dires d'une dénégation insistante de la tête et d'un visage à l'expression faussement marrie.

Mais le point positif, c'est que vous êtes suffisamment peu convenable pour fêter avec moi votre réussite !

Il lui adressa un clin d'oeil, et d'un mouvement de la tête indiqua la caisse qui trainait dans un coin de la pièce.

J'ai ramené le champagne que nous n'avons pu boire à Compiègne...
Gnia
Gnia observait, amusée, Puylaurens sortir peu à peu des brumes du sommeil.
Se contentant d'afficher un sourire espiègle aux reflexions de Puylaurens, elle ne put s'empêcher cependant de réagir avec volubilité à l'annonce du véritable but de sa visite...
Frappant dans ses mains comme une petite fille à qui on consent une sucrerie, elle partir d'un grand éclat de rire.


Chiiiiiic !! Le mousseux des Champis, cuvée "Incognito à Reims" !!!! A la bonne heure !!

Puis, prenant un air faussement hautain

Nous vous pardonnons d'avoir abusé avec Georges de la fameuse goutte de son paternel. Nous ne sévirons pas... Pas cette fois-ci...

Passant ensuite sur le registre de la confidence, elle se pencha vers Puylaurens

Faites nous donc l'honneur de déboucher la première bouteille. L'inconvenante, si les bulles lui délient suffisamment la langue, vous contera ses aventures nocturnes.
Mais sachez dès à présent qu'il nous faudra nous quitter avant l'aube, mon ami. Je ne souffrirai pas que vous tombiez dans mes filets et que je vous brise le coeur...


Enigmatique, elle termina sa phrase sur un sourire taquin et un air faussement angélique.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)