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[RP] C'était un homme très maladroit

Benjen
    [Dole]

      C'était un homme très maladroit !
      Qui ne faisait que faire des gaffes à chacun de ses pas,
      C'était le genre de mec dont tout le monde se moque,
      Et le suspecte de porter la poisse,
      Jugé, chassé, personne ne voulait de sa présence,
      Sur les bancs de la taverne …


    Ce soir, je suis un homme très maladroit.
    Et je pense à vivre reclus dans mon manoir. Encore faudrait-il que j’ai un manoir, mais laissez-moi là mes tribulations déprimique et alcoolisé.

    C’est pas ma soirée, nan, pas du tout ! Tout avait bien commencé, j’ai retrouvé ma blondeur dans une taverne. J’étais content, je la vois pas beaucoup ces temps-ci, l’Oncle l’a assigné à résidence. Juste pour être rentré un peu tard, il est dur quand même, lui qui vit la nuit c’est tout de même l’hôpital qui se fou de la charité.

    On discutait tranquillement, la belle s’était approché de moi et voilà que sa rousseur de cousine fut prise d’une étincelle de justice concernant des affaires de flirt qui ne la regardait absolument pas. Faut savoir que la rousse est pas en reste concernant les flirts, après elle s’étonnera d’avoir une réputation de chaudasse !

    Mais je vais pas tout vous raconter de mon histoire là tout de suite, même si j’en crève d’envie. Une histoire de confession pour passer tranquillou les portes du paradis, une broutille quoi.

    Sachez seulement que j’ai encore me*dé ! Mais alors bien ! Du grand Benjy ! Ce sera dans le top dix de cette année !

    Préparez-vous à manger de la blonde et de la rousse parce que tout brun que je suis, cette histoire est mi-blonde, mi-rousse …

    C’est donc bien plus tard dans la nuit, que je me retrouvai seul dans une taverne. Morose, j’empestai la prune –prend des notes coco, ce sera important pour plus tard-, et je devais avoir le regard qui fait peur, mais qui fait pas peur tellement j’étais imbibé. Les crépitements du feu qui brûlait dans l’âtre étaient accompagnés de mes seuls marmonnements alcoolisés. Pour l’occasion j’ai sorti mon poignard, cadeau de mon ex-femme. Une magnifique lame style acier de damas, une poignée en ivoire, j’en étais fier ! Mais ce soir-là, il me servait à torturer la pauvre table de son extrémité acéré.
    A ma table, une bouteille de vin –hinhin, pas de la prune-, seul compagne valable pour les raisons qui m’amenaient là …

      -BAM !


    Je plantai soudainement l’acier dans le bois, lâchant un profond soupire alors que lentement, mes doigts quittaient la poignée pour s’emparer de la compagne. Je m’en jetai une bonne rasade avant de pousser un profond soupire …

      -"Ah les femmes …"


L'Or du Commun - Edgar Lespri (Prod. Nas Pac) -L'Odyssée-

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Johanara
Nouvelle toquade, nouvelle marotte.

Johanara n'en finissait plus de pondre des lubies fantasques que personne n'arrivait à déloger de sa charmante tête rousse.

Cette fois elle donnait dans le travesti. La Duchesse en avait assez de ce voyage où les hommes sympathiques qu'ils rencontraient, se transformaient au mieux en de limaçantes créatures soupirant de désir, au pire en crapules perverses dont elle ne souffrait plus de voir la face passé quelques jours.

Plutôt que d'incriminer la nature faiblarde du sexe fort, l’orgueil démesuré de cette madone aux traits parfaits se prit à penser que les charmes dont l'avaient dotés la nature étaient responsables de tous leurs maux.

Qu'ils deviennent fous, mielleux ou arrogants, c'était la faute de ce cul délicieux que le tissu moiré de ses toilettes luxuriantes ne parvenait guère à rendre moins désirable.

Il fallut dissimuler les trésors de beauté dont cette Vénus du Berry était dotée.

On s'y reprit à plusieurs fois pour dompter le feu chatoyant d'une chevelure sans égale et contenir les méandres d'un boucle rutilante dans un élégant catogan.

Plusieurs mains durent s'allier pour comprimer l’opulent poitrail sous d’infâmes bandages opprimants les deux fruits célestes de soie et de marbre.

C'est ainsi qu'elle se présenta ce soir là, dans le bouge où elle comptait bien picoler comme un homme.

Grimée, la duchesse demeurait d'une beauté incroyable. Travestie en Apollon vêtue de cuir et d'un pourpoint brodés de fils d'argent, sa haute stature lui conférait la crédibilité que ses yeux de biche auraient pu tuer dans l'oeuf. Une jolie moustache rousse frisait à l’albâtre de ses pommettes.

Lorsqu'elle posa sa nouvelle silhouette féline de damoiseau sur un banc, elle manqua perdre le chapeau qui dissimulait la finesse de son minois en apercevant Benjen.

Qu'est ce que ce fâcheux briseur de cœur foutait là ?!

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Benjen


    J’ai bu, j’ai bu, j’ai bu … Et j’ai encore … Bu … Mon haleine empestait le vin, mais attention, le bon vin ! En ce moment, j’ai des goûts de luxe. Et pour broyer du noir, rien de mieux que le bon raisin. Ça vous monte lentement à la tête, jusqu’à brouiller votre vision et vos sens, et vous plonger dans un état second sans que vous vous en rendiez compte.

    C’est là que je l’ai vu, cette forme féline et élancé qui semblait me prêter attention. Enfin « vu », c’est un bien grand mot parce qu’il y a déjà quelques minutes que le monde me paraissait tourner plus lentement, que la chaleur m’était plus douce et surtout que mes paupières voilaient à demi mes ambres douloureuses …

    De ma dextre, j’attrapai la compagne, délicieusement alcoolisé, à la gorge, tandis que ma senestre s’emparait du réceptacle du doux nectar. Les gestes n’étaient pas assurée, je manquai plus de coucher la bouteille sur la table et d’envoyé valser le verre qu’autre chose. Accompagné de mes possessions, je me levai soudainement, faisant crier le bois de ma chaise contre le sol dur et froid. La tête lourde, penché vers l’avant, les ambres levé vers ma destination … – vous avez tous déjà fait ce regard pendant une bonne cuite !- Et j’avançai d’un pas chancelant et mal assuré vers la madone travesti …

    Après une traversé zigzagonale de la distance séparant nos deux tables, j’échouai sur la sienne avec grand fracas. Appuyant ma lourde carcasse sur dame bouteille et son amant honteux, ce bellâtre de verre. Les ambres vagues se posant sur le damoiseau à la chevelure flamboyante, je n’y vit que du feu. C’est pas faute d’avoir longuement reluqué la ducale silhouette du coin de l’œil, mais ce soir, comprenez que je suis loin, très loin … Et surtout ivre, donc encore moins malin.

      -"Et mon gas ! T’as l’air de t’enme*der !"


    Et je me laissais tomber à côté d’elle sans lui demander son avis, toute façon j’avais envie de parler ! Et dans mon état, on s’embarrasse pas des désirs des autres.

      -"Je vais t’raconter une *hips* histoire ! T’me diras ce que t’en penses !"


    Je tournai la tête un peu trop vivement, ce qui me fit vaciller sur place. Guettant un signe d’acquiescement de mon auditeur, hypothétiquement intéressé par mes bavardages d’alcoolique. Mais en vérité, j’en avais rien à faire. Il pouvait bien dormir, ou se révélé n’être qu’un épouvantail, il me fallait vider mon sac. Que je libère mon esprit, ma conscience et mon cœur des poids qui les comprimaient.

    Sans réellement attendre, de signe de sa part, je me tournai à nouveau vers ma goûteuse compagne. Délassant ma blanche chemise, tacheté d’alcool de prune, histoire d’être à l’aise. Je m’offrais une autre gorgé de l’âpre breuvage …

      -"Aaaah … *hips* Buuurp … "


    Mon dos rejoignit la dureté froide du mur, alors que mes ambres se fixaient dans le vide, et d’une voix soufflée …

      -"Un jour ! J’ai fait la connerie de répondre à une lettre ! Ouais ! Une lettre … Je l’ai trouvé dans une bouteille alors que je flottai tranquillement sur ma barque … *hips*
      C’était une femme, Andréa qu’elle s’appelle, elle cherchait un mari pour son amie … Yohanna …"


    J’ai eu un petit air nostalgique lorsque j’ai prononcé son nom …

      -"Cette femme et moi, on s’est envoyé des lettres pendant plusieurs semaines. Je trouvais ça amusant tu vois ? Parce que je m’ennuyais à Saumur ! J’attendais que mon amie Niki’ est enfin finit son mandat ducale et qu’on se fasse la malle … J’suis pas fait pour rester en place. "


    Légère oscillation en direction du damoiseau …

      -"Bois mon gas !"


    Et je posai la bouteille devant mon unique public, sans me rendre compte qu’elle était vide, avant de reprendre.

      -"Et vient le jour où je l’ai rencontré, Yohanna, première fois que je la voyais en chair et en os … Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle était d’une divine beauté, mais à mes yeux, *hips* elle avait un charme sauvage. Elle était plus vieille que moi et son franc parlé m’a séduit. Si bien que trois heures après et quelques bouteilles de vin, nous nous promettions amour et fidélité, ou du moins un truc qui y ressemblait …

      Oui parce que je suis pas tombé amoureux tout d’suite ! Il a quand même fallut quelques jours, mais je peux t’dire que j’en étais mordu ! Ouais ! *hips*
      Mais bon, j’ai fini par me rendre compte, qu’elle était désirable et désiré par beaucoup d’homme ! Je te raconte pas comment j’en ai bavé pour lui faire confiance … Et j’ai eu à pardonné quelques écarts … Tu t’rends compte qu’elle est arrivé complètement bourré, juste avec une chemise sur l’dos ! En taverne ! Impossible de savoir d’où elle venait ! Elle s’est même assise sur ce maudit Arcane !

      M’fin ! Entre temps, j’ai fais la connaissance de Nikki … Une Nikki brune, pas celle du début, celle-là est blonde. Et en plus à ce moment-là, elle m’faisait la tête *hips* parce qu’elle avait pas été invité à mon pseudo « mariage ». Bref, Nikki la brune, j’ai discuté pas mal avec elle. Et j’crois qu’il y a un truc qui s’est installé … Mais moi j’aimais ma femme ! Sauf que ma femme, à qui j’ai pardonné … Elle m’a pas pardonné quand je lui ai avoué que la Nikki m’avait embrassé, et que je suis pas rentré parce que j’ai dormi chez elle, trop bourré que j’étais pour regagner mon auberge …"


    Je tournai ma tête vers le flamboyant travesti, un sourcil haussé, l’œil grand ouvert, l’ambre tremblante alors que j’essayais de fixer l’image …

      -"Mais y s’est rien passé d’plus hein ! J’étais complètement saoul !"


    Et là, ayant parlé plus que je le faisais à l’accoutumé, j’ai voulu m’en jeter une rasade histoire d’humidifier mon gosier asséché … Mauvaise pioche ! La compagne était vide ! Innocent dans mon ivresse, je tournai à nouveau le regard vers l’inconnu … Les mirettes plissé de ma mauvaise humeur d’alcoolique …

      -"T’pourrais payer un coup ! C’est pas très poli d’avoir tout sifflé !"

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Johanara
Rah. Mais elle voulait être tranquille la rousse. Picoler en douce, faire semblant de se gratter les valseuses. Lâcher un rot pour voir. A la cool quoi !

Relevant le menton, ses larges prunelles aussi brillantes que des miroirs tantôt au plafond, tantôt ancrée aux mirettes de l'ivrogne, la Duchesse écoutait les lamentations alcoolisées.

Andréa...Ca lui parlait comme nom. C'était pas cette jolie brunette qui avait mis un bordel monstre à son mariage ?

A mesure que le joli brun lui contait ses frasques, l'Ambroise marmonnait en pensant à sa jeune sœur Anna qui menaçait de tomber dans les filets de ce Don Juan de pacotille.
Sa cadette attirait irrémédiablement les polygames et les pervers.



Rah vous avez tout bu ! Payez votre tournée, radasse. Déjà que je vous écoute ergoter. Donc vous allez de donzelle en donzelle. Z'etes le genre à séduire des toutes jeunes jouvencelles puis à les laisser crever de chagrin une fois votre plaisir assouvi ?


Elle commanda tout de meme à boire. Du vin, de la bière et d'autres choses plus raffinées. Ce soir elle se pinterait la trogne, même si pour cela il fallait supporter les élucubrations de Benjen.
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