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[RP]Famille? Dynastie plutôt! Cessez de me féconder!!

Johanara
« On n’a pas un enfant comme on a un bouquet de roses. »
de Federico Garcia Lorca


Parfois si.


Quelques jours avant la confrontation, cabinet du médicastre numéro 1 :

Vous vous foutez de moi? Charlatan! Empaffé! Gueule de raie! Fot-en-cul! Sottard! Résidu d'embryon de poulpe moisi! Face de morille! Pue du bec! Naaaa je me calme ça va, n'appelez pas les autorités! Et ne me menacez pas hein! J'ai les moyens de vous faire pendre! Je sors! Mou du bulbe!


Cabinet du médicastre numéro 2 :


C'est une blague? Un complot! Vous dites comme l'autre dégénéré! N'y a t'il personne de sérieux dans cette profession! Couilles molles! Manche à balai! Gueule de biais! Je sors mais je ne vous salue point!


Cabinet du médicastre numéro 3 :


Ba merdasse alors... 8 mois...Un déni??? Mais! Oh non... Pour ça que j'ai des ballonnements et que je saigne à peine...Je pensais que c'était les nerfs...8 mois?? Oh je sais, je sais, mon état de santé ne me permet vraiment pas cet énième accouchement mais j'étais pas au courant hein! Qu'est ce que je vais dire à mon mari!!! 8 mois!

Jour J ou comment avouer à son époux que la famille s'agrandit...
La belle se rongeait les sangs depuis que l’épée de Damocles avait décapité le semblant de paix conjugale qui s'était enfin instaurée après moult drames entre son époux et elle.

Après des mois de silence et d’indifférence, la rousse se sentait derechef frôler le coeur de sa mystérieuse et réservée moitié. Mais alors que la muraille menaçait de s’ébrécher, cet événement inopiné allait de nouveau creuser un fossé inébranlable entre eux...

Tout d'abord, Balian l'accuserait de lui avoir dissimulé l'enfant à naître. Car qui la croirait assez sotte pour ignorer une grossesse de 8 mois? Son brun la menacerait, hurlerait certainement, se sentant une nouvelle fois dupé...

Car pour ceux qui n'auraient pas suivi, la madone au visage angélique trainait quelques casseroles douteuses...

Du genre envoyer sa plantureuse bonniche se faire tringler par son époux afin de lui donner un héritier et d'échapper aux affres de l'accouchement. Résultat de la manoeuvre : Joy-Anne, pure merveille née de ses amours adultères et une confiance mise à mal.

Du genre adopter en douce le fils d'une autre domestique (toutes des ribaudes!) et de Shern, amoureux fou de sa gracieuse personne, faire croire à l'enfant qu'il est sorti d'entre ses cuisses, mentir, tricher, et l'imposer à table comme l'un des leurs.

Bref, pas très honnête la Duchesse et plutôt magouilleuse! Mais toujours pétrie des meilleures intentions...

Mais sa plus grosse crainte résidait ailleurs... 8 mois... Alors que Balian, fou de colère et rancunier ne l'avait presque pas touché durant 10 mois. Excepté une nuit, où alcoolisé, il avait cédé aux avances de sa femme et l'avait prise sans tendresse contre une porte. Souvenir fugace d'une frustration sentimentale intense, mais où une fois encore il avait fait mouche!

Trop fertile l'hurluberlu! Mais il allait se penser cocufié... A tord...

Quant à elle...Si cet enfant non désiré, non voulu, non cherché, non aimé, non attendu, ne la crevait pas, c'est elle qui le tuerait! Fallait pas déconner hein, s'inviter comme un cheveu sur la soupe et prévenir au bout de 8 mois!


Balian, vous voilà. Et bien vous êtes particulièrement séduisant aujourd'hui. Quelle belle journée de plus. Grand soleil!


Mon dieu qu'elle était minable!
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Sirbalian
"Quand tout va bien entre Balian et Johanara ce n'est pas normal.. ou alors çà ne dure que le temps d'une saison... "
de Balian Montbazon-Navailles

Et tandis que le chef de famille pensait rejoindre la cuisine tranquillement afin de se prendre un p'tit casse-croute tranquillement, voilà qu'il fut intercepté par sa femme qui employait un ton plus qu'étrange...

Balian, vous voilà. Et bien vous êtes particulièrement séduisant aujourd'hui. Quelle belle journée de plus. Grand soleil!

Un compliment comme çà d'entrée..
Non çà n'était pas monnaie courante et le brun avait sans doute raison de se méfier bien qu'il fut à des lieues de savoir ce qui l'attendait.

Que lui voulait elle ?
Il lui avait offert toute une charrette remplie de robes les plus en vues de Paris,
elle ne pouvait décemment pas vouloir qu'il lui refasse à nouveau sa garde-robe...

Des bijoux ? Elle en avait déjà tellement...
Ils avaient des enfants à la pelle, presque autant d'animaux et au moins le double si pas le triple de domestiques.

Et puis une évidence pour le brun,
Il était question qu'ils déménagent prochainement,
et si Balian avait accepté l'idée de quitter le Limousin,
le choix de la destination était toujours un sujet délicat...
Cela devait donc être cela.. une tentative pour l'amadouer !


Très chère je vous arrête de suite !
Il vous en faudra beaucoup plus que cela pour me convaincre de poser mes males à Argonnes !

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Johanara
La Duchesse bredouilla quelques inepties inaudibles à propos du soleil d'Argonne, de rayons agréables et de cieux azuréens à vous couper le souffle.

Je vous assure que la Champagne jouit d'un climat tout à fait étonnant et clément compte tenu de sa situation géographique.

Johanara s'enfonçait. Et pas qu'un peu.

Un coup d'oeil à la mine perplexe de Balian et au plissement de front baigné par sa chevelure de jais, et elle sut qu'il ne fallait point continuer à se payer sa poire sous peine de déclencher une énième dispute.

Elle posa la dextre liliale sur le velours chatoyant de l'avant-bras et l'angoissa fit briller ses grandes mirettes de biche qu'elle finit par planter dans les prunelles automne.


Ne criez pas... Oh je sens que vous allez crier...Et je ne suis pas ,d'humeur à supporter une crise de colère. J'ai les nerfs à fleur de peau, l'estomac dans les chausses, des bouffées de chaleur... Et la nausée.


Allez t'il comprendre ? Hurler ? Se refermer comme une huître ? Ou encore faire l'autruche...

Une vive douleur lui souleva le cœur et tordit ses entrailles. Bon sang des contractions ? Déjà ??

Puta** de gosse à la noix ! Crève pensa t'elle in petto, crève, j'en ai bien assez des marmots et toi tu arrives vraiment au mauvais moment. Je vais te détester et te mener la vie dure alors tu ferais mieux de disparaître !

Sentant un vertige, elle tenta d'aller s'assoir mais les forces lui manquèrent. Du sang sur le taffetas clair de sa toilette. Un battement de cil puis le néant.

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