Blanche_de_malemort
A la nuit tombée, durant les joutes de Clichy.
C'est une fait reconnu, au sein de toute société humaine organisé que certains principes se révèlent universels et échappant à toute notion de volonté humaine. Ainsi, il suffit qu'un corps soit immergé dans son bain pour qu'un pigeon urgent se pose sur le bord de la fenêtre. Ou encore, une Dame ne sera jamais satisfaite de sa toilette, dés qu'elle croisera une autre Dame qu'elle jugera mieux vêtue qu'elle. Un homme homme, dés lors qu'on l'averti en vaudra deux, cependant, un cul de jatte averti ne vaudra jamais un homme entier. Dans la continuité, une Princesse ayant promit de se coucher tôt, pour paraitre fraiche et radieuse le lendemain matin, après s'être tournée et retournée dans son lit finira par choisir de marcher sous les étoiles dans l'espoir que l'air de la nuit guidera Morphée jusqu'à elle.
Sans réveiller ses suivantes qui ronflaient sereinement dans leurs tentes respectives, la Princesse s'était levée et habillée seule, emmitouflant ses épaules sous une lourde cape bordée de la plus douce des fourrures, de l'hermine, sa préférée. Son livre de prières sous le bras, parce qu'une jeune femme avisée ne sort jamais sans de quoi se protéger et que la parole Divine est une protection fort commode, ne serait ce que pour assommer un ennemi inconnu la silhouette gracile de lAltesse Royale erre sur le campement, passant devant les tentes silencieuses, ou pas selon les activités qu'elle devine s'y dérouler, devant les feux de camps agonisant ou les gardes, pour la plus part endormis. Cheminant en silence, elle s'éloigne peu à peu du camp, allant jusqu'à gagner l'orée du bois avant de finir par s'installer sur un rocher plat, dans une clairière isolée pour admirer le ciel plein d'étoiles et la lune en croissant qui lui rappelle ses armes, les plus belles et élégantes qui soient, celle de la Maison Royale de Malemort figurant sur la cape qui l'enveloppe.
Le calme de la nuit qui incite au repos ne semble, toutefois, pas l'endormir. Trop de pensées, trop d'aspirations nouvelles naissent dans son esprit, trop de bouleversements ces derniers temps et d'interrogations sur ce que l'avenir lui réservera alors qu'il semble recéler plus d'inconnus qu'elle n'avait jamais put l'imaginer. Si, dans la journée, elle coules des heures de félicité en compagnie du plus charmant des Prince, le soir, son esprit prend le relais et lui impose trop de questions et d'interrogation. Ce soir là ne fera pas exception à la règle et le chant solitaire d'une chouette hululant dans la nuit n'est rien en comparaison de la ronde chantante qui tourne dans sa tête depuis l'épisode de leur fugue éperdue et de la taverne. En l'absence d'un confesseur à proximité, c'est dans sa pieuse lecture qu'elle espère trouver la réponse à ses doutes et la Paix de l'esprit, à la lueur de la déité tutélaire des Malemort, la Princesse ouvre donc son livre et commence à déchiffrer d'autres mots que "Philippe" dans les lignes de son ouvrage... avant de se rendre compte de son erreur. En fait de son livre d'heures, dans la pénombre de sa tente, c'est avec l'antique traité sur les simple, dont on disait qu'Agrippine en était l'occulte auteur, qu'elle était sortie. Tant pis pour Aristote, la Princesse devrait se rabattre sur l'étude de l'aconit. L'objet actuel de ses travaux et base des dernières décoctions qu'elle tâchait d'élaborer. Bien entendu, l'élaboration de substances mélangeant diverses variétés de simples et autres éléments toxique, afin de créer des produits aux capacités spécifiques n'était pas un passe temps dont elle avait l'habitude de faire étalage, cependant, la broderie l'ennuyait terriblement et, pour se défendre, il fallait être capable de blesser, pour protéger, il fallait savoir attaquer et pour guérir, être capable de tuer. De toute façon, elle n'avait encore jamais eut à utiliser ses drogues sur un sujet l'ayant mérité, en dehors de son neveu qui ne s'en tirait qu'à très bon compte et sans même savoir la punition dont il avait été l'objet, ce qui rendait la Némésis de Malemort plus que satisfaite. Mais, un jour, peut être, aurait-elle besoin de châtier plus durement. Et elle tenait à être prête, le moment venu... par conséquent, dénicher ce manuel s'était avéré un défi intéressant et sa lecture, appuyée de notes qu'elle prenait en préparation de futures expérimentations, un loisir fort peu commun mais bel et bien intéressant. Quelques heures de lecture sous la lune lui permettait certainement d'avancer sur l'élaboration de lélixir sur lequel elle buttait depuis un bon mois.
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C'est une fait reconnu, au sein de toute société humaine organisé que certains principes se révèlent universels et échappant à toute notion de volonté humaine. Ainsi, il suffit qu'un corps soit immergé dans son bain pour qu'un pigeon urgent se pose sur le bord de la fenêtre. Ou encore, une Dame ne sera jamais satisfaite de sa toilette, dés qu'elle croisera une autre Dame qu'elle jugera mieux vêtue qu'elle. Un homme homme, dés lors qu'on l'averti en vaudra deux, cependant, un cul de jatte averti ne vaudra jamais un homme entier. Dans la continuité, une Princesse ayant promit de se coucher tôt, pour paraitre fraiche et radieuse le lendemain matin, après s'être tournée et retournée dans son lit finira par choisir de marcher sous les étoiles dans l'espoir que l'air de la nuit guidera Morphée jusqu'à elle.
Sans réveiller ses suivantes qui ronflaient sereinement dans leurs tentes respectives, la Princesse s'était levée et habillée seule, emmitouflant ses épaules sous une lourde cape bordée de la plus douce des fourrures, de l'hermine, sa préférée. Son livre de prières sous le bras, parce qu'une jeune femme avisée ne sort jamais sans de quoi se protéger et que la parole Divine est une protection fort commode, ne serait ce que pour assommer un ennemi inconnu la silhouette gracile de lAltesse Royale erre sur le campement, passant devant les tentes silencieuses, ou pas selon les activités qu'elle devine s'y dérouler, devant les feux de camps agonisant ou les gardes, pour la plus part endormis. Cheminant en silence, elle s'éloigne peu à peu du camp, allant jusqu'à gagner l'orée du bois avant de finir par s'installer sur un rocher plat, dans une clairière isolée pour admirer le ciel plein d'étoiles et la lune en croissant qui lui rappelle ses armes, les plus belles et élégantes qui soient, celle de la Maison Royale de Malemort figurant sur la cape qui l'enveloppe.
Le calme de la nuit qui incite au repos ne semble, toutefois, pas l'endormir. Trop de pensées, trop d'aspirations nouvelles naissent dans son esprit, trop de bouleversements ces derniers temps et d'interrogations sur ce que l'avenir lui réservera alors qu'il semble recéler plus d'inconnus qu'elle n'avait jamais put l'imaginer. Si, dans la journée, elle coules des heures de félicité en compagnie du plus charmant des Prince, le soir, son esprit prend le relais et lui impose trop de questions et d'interrogation. Ce soir là ne fera pas exception à la règle et le chant solitaire d'une chouette hululant dans la nuit n'est rien en comparaison de la ronde chantante qui tourne dans sa tête depuis l'épisode de leur fugue éperdue et de la taverne. En l'absence d'un confesseur à proximité, c'est dans sa pieuse lecture qu'elle espère trouver la réponse à ses doutes et la Paix de l'esprit, à la lueur de la déité tutélaire des Malemort, la Princesse ouvre donc son livre et commence à déchiffrer d'autres mots que "Philippe" dans les lignes de son ouvrage... avant de se rendre compte de son erreur. En fait de son livre d'heures, dans la pénombre de sa tente, c'est avec l'antique traité sur les simple, dont on disait qu'Agrippine en était l'occulte auteur, qu'elle était sortie. Tant pis pour Aristote, la Princesse devrait se rabattre sur l'étude de l'aconit. L'objet actuel de ses travaux et base des dernières décoctions qu'elle tâchait d'élaborer. Bien entendu, l'élaboration de substances mélangeant diverses variétés de simples et autres éléments toxique, afin de créer des produits aux capacités spécifiques n'était pas un passe temps dont elle avait l'habitude de faire étalage, cependant, la broderie l'ennuyait terriblement et, pour se défendre, il fallait être capable de blesser, pour protéger, il fallait savoir attaquer et pour guérir, être capable de tuer. De toute façon, elle n'avait encore jamais eut à utiliser ses drogues sur un sujet l'ayant mérité, en dehors de son neveu qui ne s'en tirait qu'à très bon compte et sans même savoir la punition dont il avait été l'objet, ce qui rendait la Némésis de Malemort plus que satisfaite. Mais, un jour, peut être, aurait-elle besoin de châtier plus durement. Et elle tenait à être prête, le moment venu... par conséquent, dénicher ce manuel s'était avéré un défi intéressant et sa lecture, appuyée de notes qu'elle prenait en préparation de futures expérimentations, un loisir fort peu commun mais bel et bien intéressant. Quelques heures de lecture sous la lune lui permettait certainement d'avancer sur l'élaboration de lélixir sur lequel elle buttait depuis un bon mois.
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