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[RP] Let it snow !

Ombe

    Neige, neige blanche
    Tombe sur les manches
    Et sur mon tout petit nez
    Qui est tout gelé

Il règne sur Annecy – et plus particulièrement sur la minuscule maison d'Ombe – un confortable silence. Encore enroulée dans les draps de lin blanc, à demi-cachée par un édredon duveteux, cette dernière se réveille en douceur.

Si cette journée était normale, la brune prendrait quelques minutes pour s'étirer et papillonner des yeux, avant de s'arracher à ses rêves et à la chaleur de son lit pour raviver le feu tout en se trémoussant sur un air ne résonnant que dans sa tête. Mais cette journée n'est pas comme les autres. Non, pour la Rosenthals il s'agit très certainement de la plus belle journée de l'année et pour cause...

Alanguie, elle repousse les cheveux qui masquent son visage d'un geste de la main avant d'ouvrir un œil... et de pousser un hurlement joyeux. Bondissant comme si son matelas de plumes venait de se transformer en tas de clous, elle ouvre la lucarne de sa chambre, faisant tomber sur ses pieds la neige qui, durant la nuit, c'est collée à la fenêtre.

Oui, monsieur, dame, vous avez bien lu :
la neige.

Criant à nouveau, Ombe enfile bas et bottes à la vitesse de la lumière, jette son mantel sur ses épaules et enfonce un bonnet sur son crâne avant de sortir, oubliant au passage de remplacer sa fine chaisne par des braies et une tunique.

A l'extérieur, ses cris de joie se transforment en un grand éclat de rire tandis que, les bras écartés, elle tournoie au milieu des flocons qui continuent de saturer l'air, comme autant de petites fées des glaces valsant avec le vent. Se laissant tomber au sol, la brune bat des bras et des jambes pour tracer un ange dans l'épais manteau de neige qui recouvre le sol glacé, se contrefichant de tremper sa chemise de nuit ou de geler ses membres à peine couverts car, si certains sont dotés d'âmes solaires ou ont un caractère rappelant la mélancolie des jours d'automne, la Rosenthals a le cœur et l'esprit d'un jour de neige et rien ne saurait mieux la faire sourire qu'une grande bataille de boule de neige ou une balade en luge.

Le bout du nez déjà rougit par le froid, Ombe se relève vivement à l'idée d'une bataille de boules de neige. Dacien lui en a promis une et elle compte bien le lui rappeler. Résolue, elle se rend à l'Abreuvoir Moussant où, elle le sait, il a ses quartiers et, armée de boules de neige, elle commence à mitrailler sa fenêtre pour le réveiller.


    Il neiiiiiige ! Venez !



Titre : chanson de Frank Sinatra - traduction : "Qu'il neige !"
--Dacien.dechenot
Qu'on se le dise, si d'autres se satisfaisaient de quelques heures de sommeil : Dacien aimait dormir, et, s'il se couchait fort tard, il se levait de même pour peu qu'il en ait le loisir, surtout l'hiver où il jouissait en s'éveillant de savoir qu'il pouvait se rendormir dans la tiédeur de ses draps. Un seul mot pour qualifier cet instant : béatitude !
Et justement, ce matin-là était l'un de ceux où il pouvait jouir en toute quiétude d'une paresseuse grasse matinée d'autant qu'il régnait une qualité de silence tout particulière bien qu'une lueur passant à travers l'huis de la fenêtre le conforta dans l'idée que le jour était déjà levé.
Il enfouit la tête dans l'oreiller et se laissa emporter par une douce somnolence.

Splaaachhh !!!!

- Mummmm...


Il enfouit sa tête plus profondément encore tout en émettant un grognement.

Splaaachhhh !!!! Il neiiiiiige ! Venez !

A n'en pas douter c'est bien à lui que la voix s'adressait... hélas !
Il ouvrit un œil torve et grimaça tout en attrapant sa chemise.

- Par la malepeste ! Oze !

Il ouvrit la fenêtre et poussa l'huis lançant à Oze un regard courroucé.

- Il neige... il neige.... Elle ne va pas fondre avant midi !

Certes, il se souvenait avoir promis à Oze la plus mémorable des batailles de neige mais il n'avait pas précisé qu'elle devrait avoir lieu à l'aube !
Il lui indiqua l'Abreuvoir.

- Vous ne voudriez pas commander deux solides petits déjeuners avant ?
Ombe
La fenêtre s'ouvre sur un Dacien a l'air mal réveillé et Ombe, incarnation de la générosité, se décide à l'aider à quitter les bras de Morphée en lui lançant une boule de neige – de taille modeste, tout de même, parce qu'elle n'est pas méchante – en pleine face.

    Et c'est le but ! S'exclame-t-elle en levant les bras au dessus de sa tête avant d'entamer une petite danse de la victoire, juste pour le plaisir.

Reprenant plus ou moins son sérieux, elle pointe un doigt supposément menaçant – mais juste supposément, hein, parce que quand on pèse quarante kilos et qu'on a la force d'une limace cacochyme (ou d'un bulot en pyjama, choisissez l'image qui vous plaît le plus) il est rare qu'on réussisse à vraiment faire peur aux autres – vers lui.

    Je nous donne un quart d'heure pour manger et après, que vous soyez prêt ou pas, j'vous colle le derrière dans la neige ! Fait-elle avant de passer la porte de l'Abreuvoir et de héler la tavernière. Bonjour, bonjour ! Je pourrais avoir à de quoi nourrir un homme qui a faim, s'il-vous-plait et pour moi... Heu... Un lait au miel et une tartine beurrée.

La dite tavernière hoche la tête et disparaît dans la cuisine pour revenir un instant plus tard chargée d'un plateau couvert de bonnes choses, au grand désespoir de la Rosenthals qui, se défaisant de son bonnet et de son mantel, pousse un long soupire.

    C'pas possible, ça... Il va mettre des heures à tout manger, marmonne-t-elle pour elle-même, plus impatiente que jamais d'aller se rouler dans la neige, avant de se planter en bas de l'escalier et de beugler : Dacien ! Le petit déjeuner est servi alors faites pas votre princesse et venez manger ! On à pas qu'ça à faire, hein !

Ombe Rosenthals. Des bottes, une chaisne et des bas trempés par endroit, des cheveux donnant l'impression de n'avoir jamais rencontré de brosse et un talent inné pour ce qui est de hurler. Si ça c'est pas l'incarnation de l'élégance avec un « e » majuscule, je sais pas ce que c'est.
--Dacien.dechenot
Un quart d'heure ? C'était juste le temps qu'il lui fallait le matin pour faire le tour de sa chambre à la recherche de ses vêtements ça !
Il avait une fâcheuse tendance à commencer l'effeuillage sitôt la porte de la chambre refermée.
Invariablement il dénouait son ceinturon et déposait soigneusement Necat sur la commode. Le tabard se retrouvait lancé sur le dos de la chaise près de l'entrée, les bottes valdinguaient au petit bonheur la chance, la chemise manquait le plus souvent le dossier et se retrouvait à pendouiller sur l'assise d'un siège, les braies étaient abandonnées à même le sol et enjambées.
En général à ce moment là il se trouvait pile poil au bord du lit sur lequel il se laissait alors tomber dans le plus simple appareil.
Refaire au matin le trajet en sens inverse présentait plus de difficultés pour retrouver chaque élément de l'équipement égarés aux 4 coins de la chambre.

Il referma la fenêtre en soupirant. Inutile escompter prendre un bain ce matin !
Il se vêtit à la hâte. L'une de ses bottes avait passé la nuit sous le lit et il dut se mettre à 4 pattes pour récupérer l'insoumise.
Il prit ses gants de cuir et noua une écharpe à son cou tout en dévalant l'escalier.

- J'arrive, j'arrive... rho !!!

Il faisait bon dans la pièce commune de l'Abreuvoir Moussant. Eglantina, la propriétaire ne lésinait ni sur le bois ni sur les victuailles pour satisfaire ses clients, en témoignait le petit déjeuner qui l'attendait.

- Bonjour Oze. Je viens de trouver le poste idéal auquel vous pouvez prétendre à l'ODL !

Et la laissant dans l'expectative, tout en se frottant les mains de satisfaction, il se servit un grand bol de lait chaud largement sucré au miel et une rôtie qu'il couvrit généreusement de beurre frais.

- Ainsi donc vous auriez la prétention de me coller le séant dans la neige....


Il mordit la tartine à pleines dents et continua la bouche pleine :

- Vous feriez mieux de manger pour prendre des forces et d'aller vous vêtir plus chaudement.... Vous serez transformée en bonhomme de neige avant d'avoir eu le temps de lancer la moindre offensive !
Ombe

Et c'est au tour du compagnon de bataille – ou plutôt ennemi dans le cas présent, parce qu'elle ne va certainement pas lui faire de cadeaux – d'arriver, de s'attabler... Et d'éveiller sa curiosité.


    Et c'est quoi ce poste idéal ? Demande-t-elle en se laissant tomber sur une chaise face à lui avant de prendre sa tasse et d'avaler une gorgée de lait. C'est une vanne que vous allez me sortir là, hein ? Je sens qu'ça va me donner encoooore plus envie de vous faire bouffer de la neige.

Le regardant manger, la Rosenthals se décide à elle-même couvrir un bout de pain de beurre. Après tout, il n'a pas tort : même si elle se voit en Reine des Neiges, elle va avoir besoin d'un peu de forces pour mettre la pâté à Dacien qui, apparemment, est aussi un habitué de la bataille de boules de neige.

    Et c'est pas de la prétention, mon gars, c'est une promesse, poursuit-elle avec aplomb, souriant largement en se dandinant sur sa chaise, incapable de tenir en place. J'vais vous mettre la misère et ça va être géniaaal ! Et j'ai même pas besoin de me vêtir plus chaudement pour ça.

Baissant les yeux sur elle-même, l'étourdie prend tout de même pleinement conscience du fait qu'elle est encore en tenue de nuit et, songeant qu'il lui faut se justifier, elle relève la tête et balance un petit : « J'étais drôlement pressée quand j'ai vu l'temps qu'il fait. »

Ceci dit, elle termine sa tartine, avale une gorgée de lait supplémentaire et se lève pour à nouveau enfiler mantel et bonnet.

    Boooon ! On y va ou on attend la Saint Glinglin ? Vous pouvez pas encore avoir faim après avoir mangé tout ça... Et si vous me faites encore patienter, j'vais commencer à croire que vous avez trop la frousse de m'affronter.

Ponctuant sa phrase d'un sourire amusé, Oze croise les bras et se met à tapoter du pied telle une gamine bouillonnante de vie qui n'attend qu'une chose : aller se rouler dans la neige.
--Dacien.dechenot
Il profite de sa surprise pour avaler une bouchée. Oh il n'aura guère le temps de plus avant qu'elle ne reparte à l'assaut !
Non il doit se résoudre à faire l'impasse sur un petit déjeuner paresseux : elle ne le lâchera pas !
Il aime pourtant le silence des petits matins et la braise qui couve prête à s'embraser sous la cendre apaisante.
Mais le feu follet l'amuse et le tire de sa torpeur matinale.

- Clairon !


Ainsi donc la guerre est ouverte ! Il a tiré sa première bordée. A n'en pas douter elle sera suivie de représailles et l'honneur sera lavé dans la neige.

- Clairon est un poste que je crois vacant et où vous feriez merveille à souffler dans votre corne. N'auriez-vous pas rejoint l'Ordre que j'aurais pensé à un autre instrument...

Et il se met à jouer d'une flute imaginaire

- Pipeau !


Il sait que plus il la titille et plus la bataille fera rage. Mais elle a réveillé le dragon... Seule la victoire sera belle.

- Et dites-moi...

Il fourre un bout de jambon dans sa bouche et le mastique consciencieusement avant de poursuivre :

- Vous êtes venue seule ou votre bande vous attend dehors ?


Il la toise afin de bien lui faire comprendre que c'est une nouvelle pique envoyée. Il résiste à l'envie de rire grandissante quand elle lui promet "la misère", fait mine de s'étirer, repus.

- Mummm après un solide petit déjeuner j'irais bien faire un petit somme digestif moi !


La rendre colère.
Ignorer son impatience.
Lui donner à penser qu'elle va affronter une couleuvre.
Lui faire sous-estimer l'adversaire quand il se sent cobra.
L'oeil s'est pourtant étréci et son corps soudain se détend lorsqu'il se lève manquant renverser sa chaise et qu'il rafle ses gants sur la table.

- Je ne voudrais pas vous faire attendre, Oze ! J'espère que vous avez encore faim pour un monceau de neige...

Et sans même vérifier qu'elle le suit, il quitte la chaleur de l'auberge, ramassant mine de rien la neige qui couvre la rambarde et la tasse entre ses mains pour façonner la première boule.
Ombe
Jouant les grandes dames, la Rosenthals se contente de lever le menton en se répétant que la bave du crapaud n'atteint pas la blanche (col)Ombe. Évidemment, il n'en est rien et chaque remarque fait mouche, attisant son désir de le couvrir de neige.

    Pas besoin d'être accompagnée si vous êtes aussi mauvais pour viser que pour courir, fait-elle d'un air malicieux, prenant un plaisir certain à lui rappeler qu'elle l'a déjà battu et qu'elle ne compte pas se gêner pour recommencer. Après tout, il n'y a pas de raison pour qu'il la provoque sans qu'elle lui rende la pareil. Et d'accord... Vous pouvez aller faire une sieste. Mais j'vous préviens, j'vais mettre de la neige sous vos draps si vous faites ça.

Puis il sort et elle, elle pousse un nouveau cri de joie et le suit, balançant un petit coup de pied dans son séant avant de le dépasser en courant.

    Vous êtes même pas cap de m'atteindre avec votre boule de neige moisie ! S'écrit-elle en réalisant qu'il est armé.

Malin ça. Exacerbe son envie de te faire mordre la poussière - ou les flocons en l’occurrence - alors qu'il est déjà prêt à l'attaque et que toi, Ombe, tu n'as que de l'air entre les mains. C'est certain que tu vas gagner comme ça.

    Ben alors ? J'suis juste en face de vous et vous vous lancez pas ? C'que vous êtes mou !

A ce qu'il paraît, la meilleure défense est l'attaque. C'est ce que la Rosenthals va tenter de prouver. S'éloignant un peu, elle se penche pour ramasser de la neige, qu'elle transforme en belle boule et lance vivement. Puis, zigzaguant pour éviter les projectiles qui ne vont surement pas tarder à pleuvoir sur elle, elle ne peut retenir un éclat de rire. Cette guerre est sérieuse, c'est certain... Et pourtant, qu'elle gagne ou qu'elle perde, rien ne pourra gâcher sa bonne humeur aujourd'hui.

Souplement, elle s'incline et prépare un nouveau missile. Déjà, le froid glace ses mains, la faisant frissonner de plaisir. Il n'y a pas de plus délicieuse morsure que celle-ci et, avide de partager ça avec le soldat, elle lui balance le tas compact de neige à la figure. Un peu de plus, et elle aurait attaché une petite carte avec marqué « plaisir d'offrir » à la boule.
--Dacien.dechenot
Il aime le bruit de la neige qui se tasse sous ses bottes.
Il aime la qualité du silence feutré.
Il aime la douceur des paysages sans angles que la neige arrondit.

Elle l'a vu armé. Hum... Il balance sa boule sur la façade de l'auberge puis semble observer en professionnel.

- Je teste la neige MOA madame !

Et quand elle le dépasse il change de direction pour ne lui présenter que son dos. Retardant à loisir le moment de l'affrontement.
Mais sous la feinte nonchalance l'oreille est aux aguets.
Il entend le pas d'Oze dans son dos, puis au son de sa voix il repère ses déplacements.
Aucun mot de plus ne sortira de sa bouche : il écoute.
Il doit savoir où elle est. Très précisément.
Il se focalise sur les sons plus sur les mots. Qu'importe les provocations, c'est par les armes qu'il y répondra.
Endormir sa méfiance.
Il entend son rire quand une première boule s'écrase dans son dos.

- Hé !!!! Allons près du lac plutôt, nous y aurons davantage d'espace...


Et il accélère le pas.
Discrètement, raflant la neige à chaque support il renforce sa boule qui atteint maintenant la taille d'un beau melon. Il ne la tasse pas. Inutile de l'assommer au premier boulet ! Parfois il laisse pendre l'un de ses bras, puis l'autre, histoire que la donzelle le croit désarmé.
Il entend aussi ses arrêts au silence d'un pas, et la devine à préparer une attaque. Sans doute est-elle là, juste à quelques pas derrière lui, accroupie pour récupérer de la neige.
Ne pas se retourner surtout, ralentir juste un peu le pas et risquer un coup d'oeil .
Oui ! Elle est bien là...

D'un geste brusque et précis, par dessus son épaule, l'énorme missile s'envole vers l'impudente.
Alors, alors seulement, vif comme l'éclair, il se retourne et accélérant le pas afin de trouver l'abri d'un chêne séculier :

- Vous disiez ? Mou ?....

Rapidement il façonne une dizaine de boules qu'il pose au pied de l'arbre et s'écarte du tronc, prêt à armer un nouveau tir.
Eunice.
Avec Zachary, ils avaient pris l'habitude d'une balade faite en matinée, appréciant d'errer pendant une heure au moins dans les bosquets dépouillés de feuilles. Les débuts de journée s'avéraient toujours plus calme que les après-midi qui voyaient un vent glacial se lever, accompagné de chutes de neiges si épaisses, qu'on ne pouvait songer à aucune excursion. Et l'heure dédiée à leur instant d'évasion touchait bientôt à sa fin. A voir et entendre Zachary, il aurait pu jouer encore une heure de plus dans la neige, quand bien même ils étaient gelés. On aurait dit qu'il était complètement anesthésié contrairement à elle, qui souffrait de sentir ses pieds et ses mains se faire douloureusement mordre par le froid.

Enfin décidé à rentrer, Eunice ayant enfin convaincu son neveu de la suivre, rebroussant chemin, ils n'étaient alors plus qu'à quelques ruelles de l'endroit où se trouvait l'auberge dans laquelle ils logeaient, quand ils reconnurent au loin une silhouette qui leur était familière. Ombe était là, victime de l'assaut d'un homme qui venait de la frapper d'une boule de neige, tapant en plein dans le mille. Au vu de la situation, et parce que l'envie de prêter main forte à l'Hirondelle était plus fort que tout, elle retint alors l'enfant d'une main venue saisir l'encolure de son mantel et vint lui faire une discrète proposition :

    -" Et si nous venions en aide à Ombe ? Qu'en penses-tu ? "

Déjà le sourire se lisait sur le visage de Zachary qui acquiesçait d'un vif mouvement de la tête. Tante et neveu s'étaient alors entendus, et si l'homme derrière lequel il se tennaient ne les avait pas vu, ni même entendu, trop préoccupé par la cible qui lui faisait face, à deux, ils étaient partis s'installer sans être inquiétés derrière un petit bosquet. L'enfant, de ses mains habile façonnait ses boules de neiges les unes après les autres. Eunice voyant leur tas de munitions gonfler de manière considérable, invita Zachary à cesser pour qu'il s'arme de boules de neige.

    - " Tu vois le rocher qui se trouve là-bas ? Tu vas aller te mettre tout juste derrière. Une fois en place, tu seras assez prêt pour lancer tes boules de neige sur lui. Il sera surpris alors et pendant qu'il essaiera de parer ton attaque, je ferai signe à Ombe pour qu'elle nous rejoigne. A nous trois, on va lui en faire mordre de la neige. Tu vas voir. "

Une bise déposée sur sa joue et l'enfant était invité à se faufiler jusqu'au rocher. Un décompte fut lancé, à l'aide d'une main, les cinq doigts se rétractant un à un. N'en restais que trois. Puis deux. Un. Et enfin le poing était serré, signe qu'il fallait y aller.

L'enfant sorti alors de son nid, courant et criant " à l'attaque ! " Une boule, puis deux venaient de s'abattre dans le dos et dans le cou de l'assaillant. Doué était l'enfant qui s'en allait en riant.

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Ombe
Ombe n’est pas d’une nature méfiante. Elle devrait pourtant puisque, contrairement à d’autres, elle ne sort ni de l’enfance, ni d’un couvent et que la vie lui a déjà montrer que l’abus de confiance est dangereux pour la santé, mais non. Non, elle elle est du genre à suivre les papillons sans voir qu’elle avance au bord d’un ravin. Du genre à dire merci aux inconnus qui lui donnent des bonbons. Du genre à laisser son verre traîner dans les bars. Du genre à aller près du lac pour avoir plus d’espace.

Ombe. Aussi adulte que crédule. Qu’on ne se demande plus pourquoi elle finit toujours par avoir des soucis. Ou, en l'occurrence, par se prendre dans la tête un truc qui n’est en aucun cas une boule de neige. Un boulet de neige, à la limite.

Heureusement pour elle, Dacien a été assez bienveillant pour ne pas la mettre KO en un seul coup. Et heureusement pour elle bis, les sauveurs sont dans la place. Riant de voir son neveu, la Rosenthals se redresse et court vers lui les bras tendus, avant de l’attraper pour le serrer contre elle, déposant un gros baiser sur sa douce joue de petit garçon.


    Zachary, mon héros ! Je suis sauvée ! S’exclame-t-elle avant de se tourner vers Dacien en tirant la langue, incitant le gamin à l’imiter. Bouuuuh ! Vous êtes trop nul ! Vous ne pouvez plus rien face à notre équipe de choc !

Se repliant vers le bosquet où sa soeur se cache en compagnie du mini-Rosenthals, Numérodix prépare elle aussi une conséquente réserve de missiles, tout sourire.

    Vous restez, n’est-ce-pas ? Demande-t-elle à son aînée, le fils d’Amadheus bondissant pour montrer qu’il est bien décidé à s’incruster, lui. On va bien s’amuser !

Et sans attendre de réponse, elle se met à mitrailler Dacien avec l'aide de son neveu. Le travail d'équipe, il n'y a que ça de vrai.
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