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Info:
Les tribulations d'un greffier au tribunal du Poitou. Retranscription de quelques dossiers plaidés et bribes de vie en ce haut lieu de la justice poitevine souvent méconnue.

[RP] Tribun'al et Tri'bulation

Nessty
La gueuse se décida à ouvrir au public les portes de la salle d'audience du tribunal poitevin et de quelques autres lieux tout aussi obscures

Pouark ce que ça sent le renfermé là dedans !

A compter de ce jour, elle entendait bien voir les poitevins se pencher un peu plus sur la justice de leur comté. C'est donc avec plaisir qu'elle installa une tablette à proximité de l'entrée du tribunal et y traina le greffier aux airs perpétuels d'endormi.

Vlà m'sieur l'greffier, vous allez accueillir entre 2 procès ceux qui ont besoin de conseils juridiques tout comme vous allez m'archiver certains dossiers.

Le procureur tendit au bougre une liasse avec le dernier verdict rendu.

Citation:
Procès ayant opposé Pierrefourier au Comté du Poitou
Pierrefourier était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu : RELAXE


Acte d'accusation

Votre Honneur, en ce 19ème jour du mois de Juin de l'an 1457, je me présente devant cette cour pour instruire le procès pour Trouble à l'Ordre Public engagé à l'encontre de sieur Pierrefourier suite à sa présence illégale sur nos terres poitevines.

VLAN *Bruit d'un paquet de parchemins ficelé en ce qu'on appelle communément "dossier", paquet jeté avec nonchalance sur le bureau du greffier qui disparait instantanément derrière cet impressionnante liasse.*

Que l'accusé se lève pendant la lecture des lois poitevines qu'il a enfreintes, de ses droits et de l'acte d'accusation ! Sauf si c'est un cul-de-jatte...

*Le regard noisette de Nessty balaie la salle pour voir si quelqu'un se lève ou non. Impassible, elle s'installe et se met à bailler rien qu'à l'idée de devoir lire l'extrait de la Coutume poitevine concernant cette affaire. Le chignon commence à s'agiter dans tous les sens.*

Quelqu'un a-t-il vu le livre des lois ?

*Grognement du procureur car elle vient de découvrir l'objet convoité sous le séant du greffier. Rehausse pour un esprit scribouilleur ou confort pour une assise surélevée, Nessty s'en soucie guère et renvoie le greffier à son anonymat derrière sa pile de papelards en lui retirant la Coutume du Poitou.*

VLAN. *Bruit de la chute du greffier.*

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COUTUME POITEVINE
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Article II - 4 - Du trouble à l'ordre public
II -4-a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
II -4-b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Poitou commise par une personne n'étant pas sujette du Poitou.
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Je rappelle que le coutumier poitevin accorde le droit à chacun d'être représenté ou assisté par un avocat et que cette cour reconnait l�autorité de la Cour d�Appel du Royaume de France.

*Grognement du procureur car elle vient de se tâcher les doigts avec un parchemin dont l'encre n'était pas encore sèche.*

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ACTE D'ACCUSATION
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Motif : Trouble à l�ordre public (TAOP).
Accusé : Sieur Pierrefourier, résident à Fécamp dans le Duché de Normandie, de nationalité françoise
Accusation : Comté du Poitou
Plaignant : Comté du Poitou

Faits reprochés à compter du 6 juin : Présence Illégale en Poitou
Antécédents juridiques en Poitou de l'accusé au cours des 6 derniers mois : Néant

Validation dudit acte le 19ème jour du mois de Juin de l'an 1457.

Nessty
Procureur du Poitou
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VLAN. *Bruit du coup de pied donné par le procureur dans l'écritoire du greffier afin de le réveiller.*

Greffier, veuillez enregistrer cet acte et prendre note, qu'à l'issue d'une enquête menée par notre prévôté, je représente dans ce dossier la partie plaignante.

*Le procureur compte sur ses doigts, tâchés il en va de soi, ce qu'elle aurait pu oublier.*

Ah oui, les faits... Votre honneur, les faits sont que l'accusé n'a pas renouvelé son Laissez-passer de 8 jours octroyé par le Prévot Xavix en date du 30 mai 1457. Sieur Pierrefourier est donc en présence illégale sur notre sol depuis l'échéance de ce LP... Pendant que je retrouve les éléments, que la défense s'avance pour déposer sa plaidoirie.

* Nessty se met à fouiller dans tous ses papiers et ceux du malheureux greffier tant qu'à faire *


Première plaidoirie de la défense

Plaise à cette cour,
Je me présente Pierre Fourier Architecte compagnon du devoir domicilié en fixe à fécamp en normandie et en voyage à travers le royaume pour y présenter mes humbles services et m'intégrer aux us et coutumes des contrées sur mon chemin.
Mon intention n'est nullement d'enfreindre la loi bien au contraire, faisant parti d'un groupe dont l'encien maire de fécamp sire Aupyl et son épouse Arté ainsi que de ma compagne Tigresse, pour des raisons de problèmes personnels, je me suis vu distancer de mes compagnons et me suis trouvé seul et démuni n'ayant pas l'habitude et ne connaissant pas les usages, j'ai en effet, à mon très grand regret pas effectué de demande de laisser passé, c'est une grande erreur et prie cette honorable cour d'accepter mes excuses. Je ne présente aucun danger pour votre communauté étant de nature trèsb respectueux des règles et des lois, je me suis d'ailleurs au cours de mon voyage, plusieurs fois engagé dans les milices de défense des villes traversées.
Je vous prie d'accepter une fois encore mes humbles excuses et demande votre aimable indulgence qui est plus du à de l'inattention que d'esprit de nuire à quiconque.
Votre humble serviteur
Pierre


Réquisitoire de l'accusation

* Le procureur s'essuya une petite larme après la déclaration de l'accusé. Nessty alla déposer au greffier 2 nouvelles pièces.*

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Laissez-passer du 29 mai 1457
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Par la présente,

Un laissez-passer de 8 jours est accordé à Aupyl , Artesienne62, Tigresse17 , PierreFournier , Lilousi avec autorisation de déplacement en Lance. Ledit Laissez-passer ne leur permet pas de s'installer au Poitou. Il est à la charge du détenteur dudit Laissez-passer d'en faire la demande de renouvellement dans les délais impartis.


Fait à Saintes le 29 Mai 1457
Xavix
Prévôt des Maréchaux du Poitou
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Accusé ! Depuis le 6 juin 1457 vous êtes illégalement sur nos terres poitevines. Vous avez toute fois eu l'intelligence de venir en ce lieu vous expliquer et...

*Nessty s'essuya une seconde tite larmichette tant elle était émue de voir quelqu'un présenter des excuses de façon si distinguée.*

... et de vous excuser. Sachez sieur que par là, vous ne faites pas que reconnaitre votre tort mais que vous présentez vos excuses à notre belle terre poitevine.

Fort heureusement que vous étiez dans la lance de sieur Aupyl, ambassadeur normand en PA. Ce dernier nous a informé de votre indisponibilité temporaire et nous encourage même à faire intervenir l'ambassade de Normandie en Poitou pour confirmer votre bonne grâce. Voici un extrait du courrier que sieur Aupyl m'autorise à lire à la cour :

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Expéditeur : Aupyl de Fécamp
Date d'envoi : 2009-06-19 08:17:25
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Bonjour
Arf, alors, sacré problème.
Oui, nous l'avons perdu en Poitou, on l'a attendu plusieurs jours à Angoulême, sans résultat et malgré plusieurs courriers. Comme nous poursuivons notre voyage vers les huiles d'olives et autres denrées précieuses, je lui ai conseillé de remonter doucement vers Thouars et d'attendre que les frontières de l'Anjou s'ouvre pour rentrer ou du moins se rapprocher de notre itinéraire de retour où nous le récupérerons.
Il n'est pas dangereux (...), il a peu de force et même il travaillait à la milice de la mairie de Saintes pour pouvoir manger.
Aupyl
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*Un messager du prévôt arriva en courant, essoufflé mais visiblement heureux de remettre à Nessty une missive qu'elle décacheta avec hâte et lut à voix haute sans s'en rendre compte.*

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Demande de LP de sieur Pierrefourier faite le 21 juin 1457
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Messire,
Etant de passage dans votre belle région afin de rentrer chez moi à fécamp, pourriez-vous avoir la gentillesse de m'accorder un laisser passer afin de pouvoir séjourner un peu dans votre bonne ville.
En effet, j'ai donné rendez-vous à mes amis Aupyl, Arté et Tigresse à thouard afin que nous puissions poursuivre notre chemin ensemble.
J'aimerai participer à la vie de votre cité et pourquoi pas m'engager pour qq jour dans votre milice afin de m'y rendre utile.
Avec tous mes remerciements pour votre compréhension
votre humble serviteur
Pierre
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*Le procureur lève son chignon et sourit à l'accusé puis se retourne vers la jugelotte.*

Votre honneur, que dire ? Tarde venientibus ossa ? Non, accordons à sieur Pierrefournier la relaxe pour cette fois ci avec les conditions suivantes :
- pendant la période d'attente de ses compagnons de route, il s'engage à renouveler son LP dans les délais impartis et à travailler à la mine au moins 3 jours par semaine,
- s'engage solennellement devant cette cour à ne plus enfreindre nos lois.

*Nessty claqua le parchemin sur le bureau du greffier, faisant sursauter ce dernier. Ben oui, il dormait le bougre !*


Dernière plaidoirie de la défense

Nobles Dames, Nobles Seigneurs,
Je tiens particulièrement à remercier cette Cour pour son indulgence à mon égard et je serai particulièrement fier de travailler à la mine afin de laver l'affront que j'ai fait à cette bonne ville et à ses habitants, je mettrais un point d'honneur à exécuter avec bonne grâce et courage cette sentance très clémente.
Votre dévoué serviteur à jamais
Pierre


Enoncé du verdict

Le prévenu a été relaxé.
Bien Messire Pierrefourier,
Vous avez été fort negligeant en ne vous informant pas lors de votre entrée en Poitou des formalités d'usage.
Vous nous avez cependant fait part de vos regret et votre comportement en cette cours témoigne en votre faveur.
Dans sa grande clémence et considérant votre erreur comme une regrettable etourderie, le tribunal décide de ne pas retenir le délit de trouble à l'ordre public.
Aux conditions édictées par Dame le procureur précédement, le tribunal prononce la relaxe.
Messire vous êtes libres de rejoindre nos mines!!^^

_________________

On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...".
Akashia
Akashia avait lu toute l'affaire et était heureux de voir que nos dirigeants s'appliquaient a faire respecter la loi ... sans pour autant occulter le coté humain.

Voila un jugement fort intelligemment rendu M. le Greffier !

Et bonne chance avec la Vilaine

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Nessty
[Sur les chemins poitevins]


Une nuit à chevaucher vers Poitiers quand un oiseau de mauvais augure vint importuner la gueuse et... VLAN, un violent coup venu d'on ne sait où jeta le procureur à terre, sans sommation, sans mot, sans rien !

Aliénor ! Elisabeta ! hurla la niortaise pour prévenir ses compagnons de route.

Le chignon se mit en action afin de préserver ses jeunes amies de ce que la Vilaine soupçonnait déjà comme étant une embuscade, mais à savoir de qui... Le comte et ses acolytes oseraient ils s'en prendre de la sorte à Aliénor et à elle ? Rien ne la surprenait plus venant de ce conseil dont seul l'inertie brillait de constance...

Quoi qu'il en soit, la gueuse tenta de se défendre pour 3 mais le temps de retrouver son bâton qu'elle avait coincé entre la selle de son cheval et sa jambe pour se saisir de ce piaf pestilentiel venant de la prévôté... VLAN un second coup dans le dos alors qu'elle avait déjà un genou à terre ! On lui arracha la besace dont elle ne se séparait guère et qui ne contenait que peu d'argent. On lui asséna malheureusement un nouveau coup mais dans les flans cette fois ci, exactement à l'endroit où on l'avait lâchement poignardé lors d'une attaque en traitre dans le Périgord,. Nessty laissa son bâton choir et s'effondra sous la douleur en gémissant :

Non, n'pas flancher... les filles... les filles... les filles...

27-06-2009 04:11 : Vous avez été racketté par un groupe composé de XXX et de XXX .

27-06-2009 04:11 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de XXX et de XXX (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.


La gueuse, peut être impétueuse et Vilaine, n'en restait pas moins un bout de bonne femme frêle et impuissante face à de petites frappes des grands chemins bien plus fortes qu'elle.

Le procureur eut toute fois le temps de reconnaitre au clair de lune un visage recherché récemment, accompagné d'une silhouette qui se perdait déjà dans les limbes d'un évanouissement. La douleur l'envahissait peu à peu jusqu'à crisper son coeur, pendant que l'obscurité l'étreignait à son tour, ne laissant même pas la place à sa hargne pour se mettre en branle et grogner quelques insanités bien pesées en telle situation.


Quelques minutes plus tard, alors que Nessty reprenait connaissance, le chignon aussi douloureux qu'un lendemain de boulasse chargée er se faisant l'écho de ses côtes endolories, elle découvrit ses amies inanimées et les traina comme elle put dans la charrette, vide bien sur... Cette dernière avait largement été dévalisée par les marauds et les ânes qui la tiraient en étaient encore tout bouleversés. La gueuse ne put même plus sortir une carotte de sa réserve pour les faire avancer. Elle usa donc de la méthode comtale et donna des coups de bâton sur les croupes dodues qui décampèrent au son de hi et de han outrés. Un sourire transperça dans la grimace de souffrance.

Quelle bande d'ânes ! J'ai la décence de ne prendre la fuite contrairement à eux...Aoutch ! Quelle bande d'ânes à passer par toutes les ornières... Aoutch !


[Un procureur, une CàM et une nonne en prison !]


Arrivée aux portes de Poitiers, vlà que des gardes se jetèrent sur le procureur et sa cargaison de conseillère aux mines et de nonne... Surement le chignon en vrac de Nessty qui fit cela mais les 3 donzelles finirent en prison faute de pouvoir assurer les frais d'une nuit d'hotel ! Le comble pour des victimes de la route, le comble pour 2 conseillères et une jouvancelle sans histoire... Plus un écus, plus une victuaille, plus rien... Sauf 2 ânes et une énorme douleur dont la localisation était alors encore impossible tant elle semblait venir de partout.

27-06-2009 04:33 : Le vagabondage est interdit dans cette ville. Vous avez passé la nuit derrière les barreaux, comme une loque que vous êtes (-1 PR).
27-06-2009 04:24 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.



Nessty grogna et grogna encore, se tenant le flan gauche en serrant tant bien que mal son coude contre elle. Sa joie de vivre et sa bonne humeur - si si elle sait en avoir mais cela n'est point perceptible aux yeux du commun des mortels - donc ses aspects positifs explosèrent au final en vitupères à l'encontre des patrouilleurs qui les avaient accueillies ainsi. Rien de surprenant quand l'on connaissait l'amour que portait cette gueuse pour les impolis et les incompétents. Il faut dire qu'une fois la porte des geôles close sur elle, elle prit le temps de déchiffrer la missive de ce maudit pigeon qui avait accaparé son attention de voyageuse aguerrie une seule seconde, la seconde de trop... Et oui, elle avait eu le temps d'enfuir le papelard dans son corsage avec le panflet.

lambert25. a écrit:
Nous, Policiers Poitevins, déclarons en cette soirée de 26 juin de l'an de grâce 1457, l'arrêt de travail général de tous services. Nous déclarons également continuer la douane mais ne soumettrons aucun rapport dans les bureaux appropriés.


Son informateur bienveillant lui annonçait qu'aucune lettre n'avait été publiée en gargote comme annoncé par le pleutre Lambert et encore heureux ! La rage de la gueuse décupla et c'est avec de nouveaux cris que le procureur obligea les gardes à les relâcher. Et oui, Nessty usa de son titre de procureur, ce qui n'était point dans ses habitudes... En priorité elle exigea un médicastre pour Alie et Eli. Cette urgence traitée, elle pilla le premier bureau qu'elle trouva, vida une bouteille à peine ouverte et un encrier à peine utilisé. Sans confusion aucune quant à l'utilisation de chacun de ces objets. La première aidant la gueuse à se remettre de ses émotions, le second aidant le procureur à mettre en sécurité immédiate le Poitou.

Citation:
Sieur Theudrik, prévôt du Poitou,

Veuillez prendre en considération par la présente mon dépôt de plainte pour les personnes participant ou cautionnant l'incitation à la révolte annoncée par l'affiche ci-jointe trouvée sur la porte de mon bureau et placardée dans toutes les administrations policières et douanières.

Cette plainte vaut de droit pour chacune des personnes citées et procès sera engagé en urgence en raison de la gravité des faits de trahison et haute trahison. Les TAOP seront déposés au tribunal plus tard. Le temps que je me fasse soigner suite au brigandage subit cette nuit dont je ferai part personnellement à sieur Xavix.

Je porte plainte contre

Allydou pour haute trahison

Lambert25 pour trahison
Kalimereth pour trahison
zouk59 pour trahison
jmanci pour trahison
Godo51 pour trahison

La_justiciere pour trouble à l'ordre public
Wolfy pour trouble à l'ordre public
sons pour trouble à l'ordre public

Respectueusement,

Fait à Poitiers en ce 27ème jour de juin 1457
Plainte portée au château afin d'être remis au prévôt.

Nessty
Procureur du Poitou



Puis Nessty se mit, non pas à vociférer, mais à demander poliment et sur un ton des plus posés notamment pour une personne se retrouvant à gérer simultanément un brigandage, la santé de ses amies et avant tout sa fonction de procureur afin de mettre tout le monde en sécurité :

Emmenez moi immédiatement au tribunal, je vous prie. Finit-elle par demander au bougre ne sentant pas trop la vinasse et ayant eu une minimum de complaisance avec ces dames tut en lui tendant, non une poignée d'écus puisqu'elle n'avait plus rien en dehors de ses vêtements, mais le reste de la bouteille qu'elle avait chipé sur probablement le bureau de son supérieur.

Il y a un torchon de placardé dans tous les bureaux de police du Poitou, tous les bureaux des maréchaux, tous les bureaux administratifs même ceux de la douane ! Il faut agir au plus vite avant que le Poitou soit en danger !

Faisant fit de sa douleur et de ses amies, le procureur ne pensait qu'à une chose : préserver le Poitou de tels traitres !
_________________

On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...".
Nessty
[Mise en accusation pour trahison, devant la cour de justice poitevine]


Citation:
Votre Honneur, en ce 27ème jour du mois de Juin de l'an 1457, je me présente devant cette cour pour instruire en urgence le procès pour Trahison engagé à l'encontre de sieur Lambert25 car il a commis un acte portant atteinte au Poitou, ou susceptible de le faire

Le procureur se traina à la barre en s'y tenant avec fermeté pour rester debout, occultant la douleur du brigandage qu'elle avait subit cette nuit. L'affaire s'avérait ardue et nécessitait toutes les attentions comme toutes les forces de Nessty. Elle s'éclaircit donc la voix pour se faire entendre de l'assemblée.*

Que l'accusé se lève pendant la lecture des lois poitevines qu'il a enfreintes, de ses droits et de l'acte d'accusation !

*Le regard noisette de Nessty se posa sévèrement sur l'accusé et elle entama la lecture de l'extrait de la Coutume poitevine avant de lire patiemment chacun des éléments appartenant à cette affaire.*

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COUTUME POITEVINE
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II - Des lois pénales
5-De la trahison
Tout acte portant atteinte au Poitou, ou susceptible de le faire, qui serait commis par une personne lui devant fidélité sera considéré comme acte de trahison.
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Je rappelle que le coutumier poitevin accorde le droit à chacun d'être représenté ou assisté par un avocat et que cette cour reconnait l’autorité de la Cour d’Appel du Royaume de France.

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ACTE D'ACCUSATION
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Motif : Trahison
Accusé : Sieur Lambert25 résident à Saintes dans le Comté du Poitou, de nationalité françoise
Accusation : Comté du Poitou
Plaignant : Comté du Poitou
Faits reprochés à compter du 26 juin 1457 :
Défiance à l'autorité comtale
Appel à la trahison du serment de policier
Incitation à la révolte
Perception injustifié d'une solde policière

Antécédents juridiques en Poitou de l'accusé au cours des 6 derniers mois : Néant

Validation dudit acte le 27ème jour du mois de Juin de l'an 1457 fait à Poitiers.

Nessty
Procureur du Poitou
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*Le procureur se retourne vers le greffier, fort éveillé à cette heure matinale avant de poursuivre la présentation de l'accusation devant la cour.*

Greffier, veuillez enregistrer cet acte et prendre note, qu'il a été lu devant la cour de justice poitevine et que je représenterai dans ce dossier la partie plaignante à savoir le comté du Poitou.

Votre honneur cette personne a rompu son serment de fidélité, d'intégrité et de respectabilité envers notre comté dont lecture suivra. Ces qualités sont doublement exigées par le grade de lieutenant de police qui a été octroyé en toute confiance à sieur Lambert25. Il a pris connaissance le 17 mai 1456 de la charte du policier portée à la connaissance de la prévoté par le vénérable sir Mackx.

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Charte du policier
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1) Le policier est intègre et digne de confiance.
2) Le policier obéit toujours à son supérieur dans l'ordre hiérarchique suivant : Comte --> Prévôt --> Lieutenant --> Sous-Lieutenant.
3) Le policier ne quitte pas son village ni ne part en retraite sans avoir au préalable prévenu son supérieur.
4) Le policier ne profite pas de sa fonction pour commetre des injustices vis-à-vis de ses concitoyens.
5) Le policier respecte la loi.
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Nous constatons que la confiance en l'accusé a été rompu tout comme son intégrité. Il a agit sans concertation avec son supérieur direct et a suspendu son activité sans avoir prévenu le prévôt au préalable. Par de tels actes, il y a eu abus de fonction de la part de l'accusé qui commet ainsi des injustices vis à vis de ses concitoyens laissant la liberté aux esclavagistes, aux spéculateurs comme aux brigands d'agir en toute impunité. Sans occulter le non respect de la loi en matière

*Le procureur se tient les côtes douloureuses sans sourciller et poursuit l'énoncé des faits reprochés.*

Le sieur Lambert25 a prêté le serment suivant :

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Serment du policier
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Moi, Lambert25, jure de respecter cette charte, de servir mon Comte, mon Comté et de protéger ses habitants.
Je suis conscient que mon parjure entrainerait une dégradation voire un radiation ou un procès dans les cas les plus graves.

Fait à Saintes le 17/05/1456,

Lambert25
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Votre honneur, la charte de la police comme le coutumier poitevin n'ont point été respectées par cette personne pourtant en charge de surveiller et de faire respecter l'ordre au nom et pour le compte du Poitou. En cessant toute activité, non seulement, il trahit notre comté mais continuera à prétendre abusivement au paiement de sa solde définie par le code de la prévôté, en début mars 1457 comme suit :

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Rémunération des agents de police
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Les agents de police recevront deux viandes à 7 écus ou quatre pains à 2 écus par mois (sauf les aspirants qui ne sont que « candidats policiers ») distribué par le lieutenant du poste de la ville pour le compte du Comté.

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Je rappelle que cette rémunération est acquise pour une activité policière et non douanière.

Dame la Juge, le fait le plus grave étant l'incitation à la révolte en expédiant à ses collègues un courrier les enjoignant à cesser leur activité policière et à placarder un document dans l'ensemble des administrations policières : bureaux de police de toutes les villes du Poitou, bureaux des maréchaux de toutes les villes du Poitou, bureaux administratifs de la prévôté et de la procure.

Voici ce document :

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Affiche du 26 juin 1457
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Nous, Policiers Poitevins, déclarons en cette soirée de 26 juin de l'an de grâce 1457, l'arrêt de travail général de tous services. Nous déclarons également continuer la douane mais ne soumettrons aucun rapport dans les bureaux appropriés.

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Mais je vais laisser la parole à ce cher sieur ou à son représentant afin qu'il nous expose, avec l'éloquence que nous lui connaissons, les motifs de cette trahison envers les diverses lois poitevines pré-citées allant jusqu'à mettre en péril notre comté et ses habitants.

*Le chignon du procureur s'inclina devant la juge et se pencha sur les parchemins supplémentaires qui viendront étayer le réquisitoire de Nessty.*


L'intégralité des participants avait été mis en examen, en dehors de sieur Godo51 qui semblait folâtrer en pleine nature languedocienne et pourtant possédait un fulgurant dont d'ubiquité.
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On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...".
Alienor.1
[ Sur les chemins]

Alie sorti de la mine tranquillement, elle se devait de faire le tour du Poitou, pour les mines pour les Poitevins.Elle alla préparé ses affaires, pour ce long voyage qui serait bénéfique pour tous.
Accompagnée de Ness et Elis, elle rirent la route tranquillement vers Poitiers, son corbeau faisait du bruit, sans doute avait t il fin . Alie sursauta en entendant un cri.


Aliénor ! Elisabeta !


Alie aperçu Ness qui hurlait, Deux silhouette se dessinèrent dans l’ombre de la nuit, trop tard à peine le temps de sortir son épée elle fut frappée au visage, elle sentit un filet de sang sur celle-ci, un violent coup dans le bas ventre, la teigne essaya de se défendre et de protéger ses biens son corbeau lui déposa les fait ce qui la tient éveiller.


27-06-2009 04:13 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
27-06-2009 04:11 : Vous avez été racketté par un groupe composé de XXX et de XXX .
27-06-2009 04:11 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de XXX et de XXX (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.


Elle regarda bien ses deux assaillants, elle croisa le regard de l’un d’entre eux et PAF un violent coup l’assoma, sans lâcher son épée, cadeau de son père, elle sombra dans l’ombre des ténèbres inanimée.

Plusieurs minutes plusieurs heures passèrent, Alie ne savait pas, elle sentait sa lèvre enflée, son corps emmener sous de violent balancement, elle replongea dans les ténèbres.


[ En prison ]


Alie se réveilla et se leva d’un coup se tenant le bas ventre grimaçant de douleurs, elle se mit a regarder autour d’elle. Des barreaux !!! elle se trouvait en prison.Elle se mit à hurler de douleurs et pour qu’on l’entende.


Sortez moi de la, dépêchez vous. Comment osez vous me jeter en prison, Je suis Alienor d'..

Très vite elle se ravisa de donner son nom, trop de personne cherchait à le savoir, ce n’ai pas dans son moment de faiblesse qu’elle le dirait. A près moultes grognement une personne arriva pour lui ouvrir. Elle le toisa du regard.

Pourquoi suis-je en prison ? quel délit ais je commis ? Je vais vous le dire : AUCUN.

Un fois sorti elle fut prise en charge par un inconnu, méfiante elle le repoussa.

HAAAAAA me toucher pas vous d’accord, je ne vous en donne pas le droit.

Soudain une douleurs se fit plus vive du sang se mit à couler sur ses jambes. Visage blême elle senti son corps la quitter, elle s’allongea et se mit à pleurée.

Que c’est t il passé ? ou est Ness ? ou est Elis ?


Elle écouta les explications en essuyant le sang de ses lèvres, on s’occupa de son mal au bas ventre sans dire mot la dessus. On lui expliqua que les services de police était en grève, sans attendre elle se releva .

Quoi !!!! c’est une blague la ou un guet apens ? nous avons été brigander et les services de Police se mettent en grève le jour même !!! je sent le coup monté à pleins nez.
Ils se mettent en grève et empêche la personne que je suis de faire mon travail pour les Poitevins !!! quelle traitrise
Je veux parlez à Nessty et je dois me rendre au château.


Elle congédia la personne qui était la pour la soignée, mais la jeune fille préférait se débrouiller seul, elle avait été former pour cela, elle n’hésiterais pas a se mettre en colère si justice n’était pas faite, et cela ne serait sans compter sur ses alliés qui verrait d’un mauvaise œil se qui lui était arrivée durant la nuit.
Sans plus attendre elle alla au château, doucement mais surement.


_elisabeta_
[ Sur les chemins]

Eli se promenait doucement en compagnie de Dame Ali et Dame Ness. La jeune Nonne a peine sortit du couvent découvrait le plaisir de la route en charmante compagnie. Tout en descendant la route en direction de Poitiers Elisabeta entendit la vilaine crier. Elle se tourna et la vie qui se faisais attaquer. Pas loin Alie était déjà aux prises avec les deux asseyant.
Citation:

27-06-2009 04:11 : Vous avez été racketté par un groupe composé de XXX et de XXX .
27-06-2009 04:11 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de XXX et de XXX (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.


Dans une éclaire la jeune nonne se retrouva sur le dos. Elle n’avait rien venue venir. Elle se retrouva inconsciente se sentais plus qua jamais proche d’Aristote. Elle avait vue sa vie défiler sous ses yeux et pria se disant que non elle ne serait pas nonne toute sa vie qu’elle devait voyager encore.

Elle plongea dans un profond délire


[En prison ]

La jeune nonne se réveilla en prison. Elle entendait au loin Alie qui criait. Elle se leva difficilement son corps était couver d’équimose.


Citation:
27-06-2009 04:33 : Le vagabondage est interdit dans cette ville. Vous avez passé la nuit derrière les barreaux, comme une loque que vous êtes (-1 PR).
27-06-2009 04:29 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.


Non d’une pipe qu’es ce que je fou la moi.

Elle regarda autour d’elle entendant toujours les cries au loin de dame Ali

Depuis quand on enferme les nonnes en prison non maisssssss.

Eli se contenait difficilement dans une colère elle cria

C’est quoi c’est incompétence personne sur les routes pour protéger les voyageurs non mais vous êtes tous en grève. Vous foutez quoi vous attendez quoi pour vous grouiller les fesses,
Un couvent est mieux gardez que vos routes.


Elisabeta inspira profondément avant de faire une gaffe.
[En Taverne ]


Une fois libéré Elisabeta si dirigea en direction des taverne pour allé boire un peu. Arriver sur place elle se tapa la tête.

A oui je suis trop sotte je peu même pas boire pour oublier

Elle retrouva Dame Alie qui avait déjà beaucoup perdu de sang. Blême comme un drap elle appris avec tristesse que la jeune femme avait perdue son enfant dans la tragédie.

Elle prit son encrier et ses parchemins et porta plainte sur le champ.

_________________
Nessty
[Malaise au tribunal de Poitiers]


Le procureur se sentit mal à l'issue de la série des 8 procès qu'elle venait d'enchainer sans relâche. 8 procès uniquement basés sur le témoignage d'un informateur qui avait déjà communiqué à Nessty les noms de ceux qui avaient participer à la formation d'un piquet plus qu'avant-gardiste d'une grève bisousnourseuse devant son bureau... Elle aurait pu croire en une fête organisée par ce cher Lambert, si elle ne l'avait pas connu dans son arrivée en Poitou comme un homme fort incohérent dans son esprit comme dans sa façon de procéder. Le mouton parfait somme toute pour un comte en manque d'emprise sur son peuple et dont la gestion du conseil comtal lui avait totalement échappé dès les premiers jours.

Mais la gueuse n'avait plus d'égard pour un quelconque débat en ce moment même. Seules deux choses primaient pour elle :
- Finaliser d'urgence cette mission dans le cadre de sa fonction de procureur afin que les traitres ayant abandonné toute protection sur le Poitou soient sanctionnés selon les seules et uniques lois reconnues par le peuple poitevin. Justice devait être faite au plus vite, de façon impartiale et équitable, sans favoriser une collègue comtale, sans montrer son mépris pour les incompétents ou encore en occultant que l'un d'eux était le compagnon de l'une de ses amies. Il ne fallait plus qu'il y ait d'autres victimes bafouées comme elle et ses 2 amies dans la nuit parce qu'une bande de fainéants décida de suspendre son travail, nuisant ainsi purement et simplement à un groupe de personnes sur le sol poitevin. Nessty l'avait énuméré dans chacun de ses actes d'accusation.
- Oublier cette douleur, la chasser de son esprit tant elle se faisait de plus en plus lancinante et intense.
Le Poitou et cette blessure étaient les seules priorités de cette gueuse plus que déterminée.

Des bouffées de chaleur, un brouillard devant les yeux et cette douleur harassante sur le côté. Ce n'était plus une épée que l'on lui avait enfoncée là mais mille ! Elle serra pourtant les dents. Encore un procès en coopération externe avec le Languedoc, un seul à lancer sur la liste des 9 suspects mais elle ne savait pas encore le motif de l'inculpation : sorcellerie pour pouvoir être à des centaines de lieues en même temps et percevoir la solde de la maréchaussée ? ou trahison comme les autres ?

Non, il lui fallait d'abord de l'air, de l'air oui ! Il lui fallait vite de l'air ou une bouteille ! La main de Nessty s'aventura à lâcher la barre pour passer sur le visage blême et en sueur. Erreur... Le déséquilibre causé, le besoin de repos après plusieurs nuits sans repos, et cette douleur persistante... Le procureur avait voulut se diriger vers le greffier pour lui faire préparer l'affaire suivante dans laquelle son réquisitoire et les témoignages y afférents étaient attendus ce jour même. Elle avait récupéré des informations fort intéressantes, surtout au sujet des liens de ce comte avec les angevins. D'ailleurs il avait apporté son témoignage comme tout un chacun si on oubliait le sceau surdimensionné qu'il ne pouvait pas s'empêcher de coller sur le moindre de ses torchons. La gueuse l'avait écarté, non le sceau ou le sot, mais le parchemin en lui même tant il sonnait creux, comme son émetteur quoi. La belle affaire que la donzelle se réjouissait plus que tout d'instruire du début à la fin, car, elle n'avait eu en 15 jours que 3 transferts de dossiers depuis la prévôté. Puis la jugelotte qui restait confinée je ne sais où... Il fallait présenter ces témoignages attestant que le Poitou était en danger... Le danger... Aux portes du LT ou à LT même ? Tout se mêlait dans la caboche de l'enchignonnée.

Un soupire, de l'air ! un peu frais qui entre par la bouche, encore ! Mais cette fraicheur se rependit comme le feu jusque dans ces entrailles en miettes. Une main qui se porte spontanément sur le coté pour compenser la sensation de lourdeur pendant que l'autre cherche un appui désespérer. Erreur... Une épée en plus que l'on vient d'enfoncer, un petit cri de désespoir et d'impuissance à pouvoir mouvoir un pied devant l'autre vers le greffier ou vers la porte. Une larme commença même à perler au coin d'une noisette, perdue immédiatement dans les gouttes de sueurs qui ruisselaient déjà sur un visage livide. La gueuse leva les yeux au ciel, non par dépit ou agacement mais parce que c'était de la seule manière dont elle pouvait encore tenter de se retenir à quelque chose avant de sombrer dans l'obscurité totale.

Sans un bruit, sans un grognement, Nessty glissa le long de ce mur qu'elle tentait de suivre. Les brigands l'avaient laissé inanimée en bord de route, les accusés la laissèrent inanimée en plein tribunal. Elle était famélique ce qui n'arrangeait rien et, de toute façon, elle n'avait plus rien d'autre en sa possession que ses frusques de cavalière et son armement.



[Dans le délire, jusqu'à la mort ?]


Ce fut son plus fel et feal Vilain, un gros rouquin bien rustaud et pas très fin qui avait porté et expédié en son nom quelques missives, qui la trouva allongée sans vie à même le sol, dans l'indifférence la plus totale. Il revenait de la place publique où il avait assisté à l'infamie des traitres, il revenait du conseil comtal où il avait appris une autre infamie, celle du comte du Poitou lui même qui destituait Nessty de sa fonction de procureur sans lui en avoir parlé, sans lui avoir fait parvenir un piaf personnel. Le KramDuKon porta celle qu'il dénommait affectueusement sa Grande jusque dans un hôtel miteux pour tenter de la soigner. Oh, elle ne pesait pas plus qu'un moineau pour un bougre d'une telle vaillance et il fallait d'urgence faire tomber la fièvre qui s'était emparée de Nessty. Il la soigna, la banda, la surveilla jusque dans la nuit mais la jacqueline* avait toujours raison, même du plus costaud surtout quand celui ci lui la vidait jusqu'au cul. Le gros rouquin finit donc par s'endormir alors qu'il tentait de veiller sur la gueuse blessée.

C'est donc en plein délire nocturne, signe d'un difficile combat entre fièvre et obstination, que Nessty trouva la force de se lever pour se trainer hors de l'auberge pictave et grimper sur un cheval. Le hasard voulut que cela soit son vieux canasson que le Kram avait retrouvé et attaché à proximité. La gueuse se cramponna de toutes ses forces à la monture et voulut se rendre au tribunal. En plein délire, dévorée par la fièvre, hein... Malheureusement la vieille carne ne connaissait qu'une seule direction, celle de son écurie à Niort sis au n°3 du quartier de la Nuitel. Au petit matin, c'est un étrange équipage qui s'arrêta devant la maisonnette de Nessty : un cheval épuisé et une jeune femme sans vie, ignorant tout de ce qui se tramait depuis plus de 24 h dans le Poitou.





*bouteille en vieux français
RP justifiant l'absence de la gueuse dans les débats car la joueuse n'est pas disponible... comme annoncé le 26 au conseil comtal / bureau du juge / forum 2daire

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On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...".
Alienor.1
Alie revenait du chateau avait fais un passage un peu plus loi, elle cherchait Ness partout, aucune traces de la vilaine , ou était elle ? que se passait il ? des bruits de couloirs d'une trahison venant d'une de ses collègues, une grève commandité par un haut placé pour éjecter Nessty , trop c'est trop, tout devait être dit clairement.
Se tenant le ventre elle chercha encore et encore Ness


NESSSSSSSSSSSSSSSSSSS, NESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
OU ES TUUUUUUUUUUUUUUUUUUU


les larmes perlèrent sur son visage, Ness avait disparu qui voulait sa perte ?

NESSSSSSSSSSSSSSSSSSSS

Elle alla vers une taverne pour voir a travers la fenetre, Ness n'était pas la. Alie se decida d'allez voir à la sorti de la ville.
Nessty
[Dimanche soir, des yeux qui s'ouvrent et se referment]


La Vilaine, à peine sortie de son état comateux une fois la fièvre vaincue par un miracle de la nature et surtout les bons soins de ses amis, s'empressa d'envoyer un messager au château et au conseil afin d'y relever pigeons et dossiers de la procure et non d'y déposer une missive comme son nom pourrait le laisser croire. Ce messager fouilla les 2 bureaux du procureur et n'y trouva rien depuis plus de 2 jours. Le pigeonnier de la gueuse étant lui même désert depuis plus de 2 jours. L'arbre à mésange, pourtant fortement coloré ponctuellement, était lui même désert depuis plus de 2 jours.

Ce messager durement mandaté par une conseillère comtale toujours légalement en poste vérifia à plusieurs reprises tous les lieux de la procure. Aucune information, aucune missive du comte quant à la destitution de Nessty en tant que procureur comme annoncée en gargote.

Quelle façon éhontée d'agir dans l'dos d'une mourante ! se dit le bougre.

Nessty avait failli s'évanouir une nouvelle fois en apprenant cette décision sans, une fois de plus, concertation préalable et surtout sans prise en compte de son indisponibilité pour état de santé.

Un dégout profond put se lire sur le visage livide de la gueuse toujours alitée en raison de trop nombreuses côtes cassées suite au brigandage dont elle fût la victime entre Thouars et Poitiers. Une victime de la "grève" de la prévôté, une victime de diffamations incessantes de la part de personnes qui fort souvent ne l'avait même jamais rencontrée, une victime d'un énorme complot comtale qui se dévoilait peu à peu au grand jour. Nessty referma ses paupières et resta encore inerte, le temps de mettre de l'ordre dans ses idées ou le temps de faire un choix crucial ?
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On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...".
--Kramdukon


[Bureau du comte au conseil comtal]


Le messager de Nessty poussa la porte du bureau du comte et respecta les consignes qu'il avait reçut : ne point parler et déposer un pli uniquement si
Aucune message n'avait été remis dans le bureau du procureur au chateau ou au conseil.
Aucune missive n'avait été réceptionnée par la gueuse (MP Forum I, MP Forum II, MP chateau, MP IG)
Aucune mésange n'avait chanté dans l'entourage proche (la joueuse) de Nessty.

C'était le cas. Le Bureau était vide, aucun garde en vue. Le bougre posa un parchemin rédigé avec une écriture tremblotante par la gueuse quelques minutes après son éveil. On pouvait y lire :

Citation:

A l'attention de Petitjehan, comte du Poitou

Je viens de prendre acte de ma destitution en tant que Procureur du Poitou en date du 27 juin 1457, sans aucune information ni discussion préalable de votre part.

Merci, ô noble souverain méprisant de toute convenance à l'égard d'une poitevine.

Fait à Niort en ce 28ème jour de juin 1457.

Spoliatis arma Supersunt !*



*A ceux qui ont été dépouillés, une ressource reste : les armes !


Cibeline


Chez Fayom et Cibeline au 05 quatier de la nuitel à NIORT


Cibeline se réveilla avant tous le monde, elle se leva boitillant, sa cheville la faisant toujours un peu souffrir et descendit, prenant le seau se dirigea vers le puits qui se trouvait dehors.
Elle chantonnait et aperçut un cheval devant la maison de Ness. Elle le reconnut, il s'agissait du canasson de la "vilaine".
Elle continuait a avancer lentement vers le puits et son regard s'arrêta sur la forme allongé près du cheval, elle cessa de chantonner. Elle posa son seau et se dirigea vers ce qu'elle avait vu.

Elle reconnut Ness, et se dit qu'elle devait être dans un drôle d'état pour ne pas être rentrer chez elle. Elle s'agenouilla prés d'elle et se pencha.
Elle remarqua qu'elle portait des pansements.


"Ness ! Ness ! répond moi !!! Tu vas bien ? alors on ne tient plus sur son canasson ?"


N'ayant aucune réaction de la part de la "Vilaine", elle se pencha vers elle et constata la paleur anormale de Ness, elle lui toucha le visage et la trouva très froide. S'approchant d'elle, elle constata qu'elle ne respirait plus. Elle se leva et retourna dans sa maison aussi vite qu'elle le pouvait en criant :


'FAAAAAYYYYY !!!!! REVEILLE TOI VITEEEEE !!!!!! C'EST NESS ELLE
....ELLe....elle..........."



Elle vit son mari arriver et lui montra le corps dehors près du cheval et murmura en reprenant son souffle :

"Je crois qu'elle respire plus, il me semble qu'elle est morte, je ne sent pas son coeur."


Elle ressortit avec lui et le suivit.
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_elisabeta_
[Arriver à Niort]

Durant toute la route entre Poitiers et Niort Elisabeta avait temps mieux que mal essayé de retenir la vilaine sur son canasson. A son arriver a Niort la jeune nonne courut allé chercher de l’eau pour abreuver son amie qui était tentôt semie consciente et tentôt délirante. Elle avait pris soin au préalable de l’étendre pour éviter qu’elle subisse une chute.

Revenant avec l’eau elle aperçus une dame qui courait et criait, au font d’elle-même la jeune Nonne espérait que la dame ramènerait de l’aide pour transportée Nessty dans un endroit plus confortable. La suivant du regard Elisabeta s’agenouilla au coté de Ness lui dégageant le coup pour que l’air entre mieux. Elle profita d’un moment de présence pour lui faire prendre une gorgée d’eau et aussitôt elle sentit son amie retombée dans les vapes.


Maudi sois ma faiblesse pourquoi temps d’incompétence? Elle se mordit la lèvre jusqu’au sang pour ne pas crier à l’injustice. Des briguant sur les routes des briguant partout mais ou était les autorité mais que faisaient-ils?

Elle vit l’autre dame revenir avec son mari. Elle leva la tête vers eux les yeux embuer de tristesse et de rage.

De l’aide svp on doit la mettre à un endroit plus confortable.
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Nessty
[Avant que la gueuse ne sombre dans la pénombre...]


Citation:
Bonjour madame,
...
Je ne connais pas grand chose sur le déroulement de l'affaire, c'est pour cela que j'aimerai vous demander si vous pourriez m'aider pour ce procès. Je ne connais pas les procédures à suivre. Enfait j'ignore totalement tout ce qui peux m'arriver sur ce procès. Si pouviez me guider pas à pas vous me rendriez service.

J'ignore aussi si je dois vous payer pour votre aide.
Vous avez l'aire de connaître bien des chose que j'ignore.

Merci d'avance
...
badboy





Citation:
Sieur Badboy87,

Par la présente, je vous apporte volontiers conseils au sujet de votre procès vous opposant à la ville de Poitiers. Je vous autorise même à utiliser cette missive. Toute fois, les éléments à venir n'ont qu'une valeur informative. Je ne puis vous assister ou témoigner concrètement devant la cour de justice poitevine car je ne suis point avocat. Je refuse toute rémunération car il est de mon devoir de conseillère comtale d'aider tout poitevin dans le besoin, tout comme il en va de mon honneur de grande Vilaine de défendre un opprimé face à un abus de pouvoir.


Tout d'abord, vous devez vous rendre le plus rapidement possible au tribunal pour déposer votre défense. Il semblerait que vous n'ayez pas eu un courrier officiel vous annonçant votre mise en procès. C'est fort gênant car il s'agit d'un courrier type lorsqu'il est émis par le procureur du Poitou et, sans document formel de la part de la mairie de Poitiers, le bon sens juridique de votre procès n'est pas respecté d'entrée de jeu. Cela commence
fort bien.


Je vous conseille...

...


_________________

On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...".
--Le.greffier
[Procès opposant, Badboy87 à la municipalité de Poitiers]


Citation:
Acte d'accusation

Lors de ma prise de fonction à la mairie de Poitiers, j'ai décidé de
continuer l'exploitation de la forêt, en indiquant clairement les consignes
à respectées par les bucherons.
voici un extrait du texte affiché
****************************************
Commerce du bois:

Bucherons, respecter les consignes pour aller en forêt! Si vous avez trop
peu de force votre action ne sera pas rentable par rapport à une embauche à
la mine.
Si le prix du bois ne baisse pas, il n'y aura plus de hache en prêt!
La mairie rachète les stères de bois à 3,60 et reste toujours demandeuse!!
pour toute vente, prenez contact avec le maire.
****************************************
Devant le non respect de ses consignes, j'ai été amenée à demander l'édition
d'un décret comtal qui a été accordé le 26 juin

Décret concernant le prix du stère de bois:
****************************************
Le prix maximal à la vente du stère de bois est fixé à 4.50 écus.
Seul le paiement des amendes et l'exécution de mandat pour les artisans
pourront excéder ce prix.

A Poitiers le 24/06/1457
Jehan de Proisy-Fortunat
Comte du Poitou
****************************************
Ceci n'a nullement empêché le sire Badboy87 de maintenir en vente des stères
à 5 ecus!!
****************************************
27-06-2009 15:00 : Vous avez acheté à Badboy87 1 stère de bois pour 5,00
écus.
****************************************
J'ai prévenu le contrevenant par courrier et j'estime qu'en plus de 20
jours, il avait le temps de lire le panneau d'affichage et de retirer ses
stères de la vente.

Il reste encore 10 stères à vendre au même prix. Je présume qu'ils
n'appartiennent pas à 10 personnes différentes...

Je demande donc qu'une amende soit infligée à ce bucheron et qu'en cas de
non paiement de l'amende la peine soit commuée en jour de prison...

Merveille.du.mounet, Maire de Poitiers


Première plaidoirie de la défense

La cour de justice poitevine,

Par la présente, J'énumère pour ma défense les incohérences de l'acte d'accusation déposé contre moi devant la cour de justice :

- Je n'ai pas eu le temps de prendre connaissance de ce décret en si peu de temps : 1 jour à peine. La publication a eu lieu le 26 juin 1457 et je me retrouve en procès le 27 juin 1457, sans aucune tentative de conciliation à compter de la date de validité de ce décret.
- J�ai mis mon bois en vente avant la publication du décret cité. Ce que dame Merveille sait car elle le dit bien que je &quot;maintien&quot; le prix de vente et elle reconnait vous avoir écrit à ce sujet il y a plus de 20 jours. Or un décret ou une loi n'est pas rétroactive.
- De plus, aucune plainte en bonne et due forme n'a été déposée contre moi comme l'exige la procédure en vigueur à la prévôté.

Dame Merveille abuse là purement et simplement de son pouvoir en voulant utiliser à sa convenance un décret, sans connaitre ni respecter les fondements et le bon sens de la Justice.


Pour prouver toute fois mon civisme et ma bonne foi, je propose à la cour de retirer le bois vendu par moi même au delà de 4.50 écus.


Par ailleurs, j�annonce vices de forme et de procédure dans le fonctionnement du tribunal poitevin

- Selon le coutumier poitevin, les maires ne sont pas habilités à rendre justice. Seul le procureur du Poitou l'est (article I-A-4, ) et celui ci a été révoqué le 27 juin 1457 par un décret comtal. Ce procès est donc illégal et aucun autre procès ne peut être tenu en ce tribunal tant qu'un Procureur du Poitou ne sera pas nommé.
- Selon la procédure juridique en vigueur, l'acte d'accusation déposé par dame Merveille n'est pas conforme car :
-> il ne comporte nul part la mention du motif sous lequel vous avez été accusé
-> ma nationalité n'est pas citée
-> la date de survenue est le 27-06-2009 or nous sommes en 1457
-> il n'a pas été signalé que je n�ai jamais été mis en accusation jusqu'à présent
-> dame Merveille n'a pas daté mon acte d'accusation.

Mes sentiments les voici je me sens comme un opprimé face à un abus de pouvoir.

Fait à Poitiers, le 29ème jour de juin 1457

badboy87



Datan
Datan sortait du tribunal où il venait de témoigner en faveur des deux policiers de Niort. Son énervement était visible car il ne supportait pas que l'on porte ainsi atteinte à des Niortais qui oeuvraient chaque jour pour le bien de toute une ville et d'un Comté.

Datan savait quelle influence cette femme pouvait avoir sur certains, et sa capacité à facilement détruire la réputation d'honorables personnes. Lui-même victime d'incessantes brimades et insultes, à la limite d'un harcèlement, Datan savait qu'elle userait de tous les moyens pour porter sa vengeance, fussent-ils en trompant et manipulant une nouvelle fois son entourage.

Suivi de PetitLu, il entra dans une auberge et demanda de quoi écrire.


Citation:
Votre grandeur, Comte PetitJehan,

Je me permets aujourd'hui de vous écrire, en souvenir de notre récente collaboration, où vous m'aviez signifié que votre porte serait toujours ouverte. Ainsi je vous envoie ce courrier afin d'implorer votre nouvelle intervention.

Ce jour, je viens de témoigner en défense pour le compte des policiers de Niort, mis en procès par l'ancienne procureur. Vous n'êtes pas sans savoir qu'ainsi toutes les forces de la police poitevine sont mises en accusation. Non contente de bafouer tout le travail fait dans l'ombre par ces hommes et ces femmes, l'ancienne procureur souhaite maintenant mettre en danger le Poitou en réduisant à néant sa police !

Je vous en conjure, votre Grandeur, d'intervenir en faveur des ces hommes et ses femmes, afin qu'au lieu de crier une trahison sans fondement, on mette au grand jour le dévouement pour le Poitou. Nous devons tous, chaque jour, remercier que de telles personnes travaillent dans l'ombre afin d'assurer la sécurité des villageois, les protéger des fauteurs de trouble et des malandrins.

J'ai confiance en la justice poitevine pour qu'elle se rende compte que ces procès sont une mascarade qui ne sert qu'à assouvir la vengeance d'une folle qui n'a que cela pour se sentir vivre. Cette même personne qui n'a de cesse de jeter en pâture de ses jeux malsains, de pauvres âmes dont la réputation n'est plus à faire.

Pour que personne ne se trompe de procès et que cela mette en évidence que cet oiseau de mauvais augure a mis à sac un système qui fonctionnait parfaitement, déblatérant ainsi sur des policiers dont d'autres avant elle avaient mis en exergue la compétence, le sérieux et le dévouement.

J'espère que vous comprendrez que je ne suis pas en train de demander à ce que soit bafouée la coutume, mais plutôt que la réelle mise en danger du Poitou, serait d'accéder aux requêtes de cette folle éprise de sentiments les plus bas. Comme il parait inconcevable que l'on condamne l'un et pas l'autre des policiers, si les policiers poitevins sont condamnés, j'ai peur pour la sécurité du Poitou, ainsi que l'image donnée aux futures jeunes recrues qui ne garderont de cette affaire que l'image d'un Comté qui ne les soutient pas.

Bien à vous
Datan l'Epervier


Datan signa le parchemin et le fit porter au Comte par PetitLu. Sombrant dans la morosité, il demanda à ce qu'on lui serve un alcool fort.

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Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Epervier dans l'âme...
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