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[RP] Tribun'al et Tri'bulation

Nessty
La gueuse était sortie de sa torpeur dans l'après midi, grâce à la bienveillance et aux soins de ses amis. L'Kram était là comme toujours. Il la tint au courant des dernières nouveautés, enfin surtout de la mauvaise foi ambiante qui s'était emparée du Poitou depuis qu'un comte de mauvaise foi en était à la tête. Elle apprit qu'une réunion devait avoir lieu au comté le soir même. Une réunion à laquelle on avait pensé à l'inviter pour une fois, surement en sachant qu'elle était immobilisée.

Voulant savoir ce qui s'était passé réellement le 26 et le 27 juin, voulant avoir une discussion avec le comte qui fermait systématiquement son bureau ou qui coupait court à toute conversation avec elle, voulant savoir pourquoi on ne l'avait pas informé de cette grève, des noms afférents et surtout de sa destitution, la gueuse se fit aider par le gros rouquin et se rendit en temps et en heure au chateau malgré la douleur qui continuait à la faire souffrir.

Se déroulèrent 2 heures de réunion insipide, démarrée par la gueuse elle même car le respect de la ponctualité ne semblait pas être une valeur comale. Nessty s'énerva quand on lui demanda de "lire" ce qui s'était déroulé en son absence. Elle ne comprenait point et avait besoin de comprendre, enfin surtout qu'on lui confirme officiellement les dires qui lui avaient été rapportés par diverses sources. Elle ne pouvait y croire : le comte avait connaissance de la grève, du courrier et des noms dès le 26, bien avant elle et n'en avait pas fait état alors qu'elle avait passé sa nuit, avec la lumière d'allumée dans son bureau. Il prétendit le contraire malgré la constestation de plusieurs

Elle demanda à plusieurs reprises que soient abordés les faits récents et ce, depuis le début. L'impétueuse tempéra largement son énervement et reformula avec grande politesse et sagesse ses demandes. Le comte refusa purement et simplement de revenir sur ces évènements. Et, dès qu'un fait argumenté était avancé par la gueuse, il l'attaquait sur un point personnel. Il coupa donc court, une nouvelle fois et devant l'ensemble du conseil, toute conversation avec Nessty alors qu'elle posait des questions allant dans le sens des intérêts du Poitou.


La Vilaine ne se cantonna pas à cela et poussa la porte du comte qui lui avait signifié être disponible le lendemain car le lendemain était arrivé :

Citation:
Nessty a dit (00:01) :
nous sommes le 1er juillet
donc demain et je viens vous voir
surtout vous signifier en premier que vous avez quittez une fois de plus la réunion sans nous saluer


Le comte ne prit pas la peine de la saluer encore moins de justifier son manque de bienséance et énumèra brièvement des tâches plus importantes qu'elle comme les repas avant de s'enfermer dans le silence.

Citation:
Nessty a dit (00:05) :
je suis blessée et sors de 3 jours sans vie....
je considère avoir fait un effort malgré mon état et vous avez coupé la conversation devant témoins, une fois de plus
seriez vous en train de le refaire ici ? en privé ?


Nessty attend car elle sait que la galanterie n'est pas le fort du comte, mais aura t il l'outrecuidance de laisser une femme blessée ainsi debout et attendre sans lui parler ?

Nessty a dit (00:13) :
comte ?
je vous remercie pour cette nouvelle démonstration à mon égard


Nessty sort doucement en se tenant les côtes

Nessty n'entend rien, pas de bonne nuit, bon rétablissement, rien

Nessty a dit (00:13) :
bonne nuit....


Voici comme se déroula l'entrevue d'une gueuse poitevine avec un comte, avec aucun égard de la noblesse pour une gueuse.
Voici comme se déroula l'entrevue d'une conseillère comtale avec un comte, avec aucun égard de la noblesse pour une conseillère.
Voici comme se déroula l'entrevue d'une ancienne procureur avec un comte, avec aucun égard de la noblesse pour une représentante de la justice.

Comme encore croire en une telle personne ? Mais d'ailleurs la gueuse n'avait jamais reconnu cet homme comme régent car déjà lors de la campagne électorale, il l'avait ignoré et méprisé, comme il le faisait avec tout poitevin refusant de ramper au moindre de ses ordres.

Nessty s'accrocha au bras bienveillant de son Kram pour qu'il la ramène chez elle. A peine sortie du château, elle huma le vent du soir et regarda vers le sud, puis vers l'est et enfin vers le nord. Il faisait nuit, les ruelles étaient désertes et pourtant le vent ne dormait point lui. Il vint caresser les joues brûlantes de fièvre de la gueuse affaiblit. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle pour s'assurer que personne ne les entendrait. Personne.

Kram ? J'ai peur pour le Poitou... La seule chose que j'ai retenu de ce soir, devant tout le conseil, est que le comte a reconnu par sa façon de me répondre et par son silence à l'une de mes questions que le coutumier poitevin n'avait aucune valeur pour lui. Je savais qu'il ne souhaitait pas me savoir au conseil. Je savais qu'il complotait de longue date contre moi. Je savais qu'il serait fourbe et manipulateur. Mais jamais je n'aurai cru qu'il soit aussi imbu de SA personne et de SON conseil. Je crains le pire... Je crois avoir compris pourquoi il a cautionné la flicaille qui n'a pas su respecter les procédures policières, je crois avoir compris son dessein personnel... Kram, j'ai peur pour le Poitou...

Nessty s'accrocha de plus bel au bras de Kram. Elle n'avait plus qu'une hâte. Se reposer, laisser faire et... sourire de la suite des évènements.

Oh, regarde ! La jeune femme indiqua au loin la lumière qui brillait encore à l'une des fenêtres du château. C'est le bureau du comte et il y a encore du monde. Il m'a encore menti ! A combien de personne ment-il ainsi ? A tout un peuple, je crois !
_________________

On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...".
De_mesdeuzes
La folie purecontinuant à régner en Poitou et comme lors de l'affaire de l'attaque du Roy Levab III en decembre dernier , le Poitou ternissait sa prpre image au devans des autres provinces du royaume de france et d'ailleurs en donnant une foie de plus l'image d'un comté orgueilleux régit par un esprit de clan impropre au prestige qui lui est pourtant attribuer , et laissant à l'écart l'ensemble des concernés pour des vanités personnelles et des complots sans autre valeur que le paraitre ....
... Ayant famille et amis dans chaque parti mais refusant toujours de se soumettre à quelque esprit de clan qu'il soit quelque en soit les bénéfficières préférant garder son jugement indépendant des pression si facilement exercé au mépris du bon sens lorsque les clans entrent dans leurs danses macabres abreuvées par la soif pouvoir : l'Abélard de Mesdeuzes sentais qu'il n'avait plus vraiment le choix et se devait d'exprimer son ressentiment devant pareil mascarade tournant au tragicomique . Aussi fit il appelle au verbe en détriment de l'épée pour sur papier jeter l'affront qu'il ressentait et saisir le gant qu'il venait bien malgrès d'essuyer en pleine figure comme bon nombre de ses compatriotes poitevins .





    AU PEUPLE POITEVIN EN CE TRISTE MATIN DU Ier JUILLET DE L'AN DE GRACE MILLES QUATRE CENT CINQUANTES SEPT SOUS LE RÈGNE DU BON ROY LEVAN III ,

    Il semblois que l'on se moquois fort de nous tous en faisant passer des intrigues politiciennes qui n'avoient autres sources que l'ambition et l'orgueil des uns confronté à celui des autres au mépris de toute dignité ou bon sens .

    On peut sincèrement ce demander pourquoi simple comparition devans la barre avaois tant àmus nos valeureux policier dont les plus illustres représentant sont justement hors poitou en l'heure actuel , alors que selon leurs dire seule la procureur les pouvait soupçoner et ce en dehors tout risque de les pouvoir faire comdamner etant donner leur probitée dont je n'aurais surement point douté en conaissant et etrenant de bon rapports avec la plus part d'entre eux de puis fort longtemps ... Mais seulement voilas leurs promptitude à vouloir faire chasser personne légalement élue par d'autre qu'eux meme , à laisser Poitou sans procutreur pouvant exercer pendant semaine durant ... et c'est bien que réside l'imfamie !
    Si procès s'était déroulé on pouvoit estimé qu'en dehors de la tracasserie de comparaitre l'affaire fut rester sans suite puisque la juge , grande amie de la baillie les aurois sans nul doute tous aquité et meme dans le cas ou fond de vérité fusse remonté en la surface de part obéissance inconditionele à sa grandeur le comte en exercice ne les aurois de toute façons aucunement poursuivie .
    Hors voilas que l'on nous parle de sauvegarde des institutions et de maintient d'un service de qualité en notre justice tout en nous faisant démonstration que l'enjeux n'est que celui de l'orgueil et du pouvoir ...
    Nos vies ou nos traveaux n'ont pas d'importances puisque pour éviter un déplacement symbolique au tribunal on nous prive de toute actions juridiques aussi longtemps et voient fuser accusations dont la forme bien lecher ne peut dissimulée l'outrecuidance et la petitesse .. La noblesse si elle n'est qu'affaire de reussite monétaire ou d'honneur refilée entre membre d'un clan se peut elle vraiment passer pour noblessede coeur et d'esprit , meme les référnce au sang y semblent avoir moinsd'éclats que l'apareillage et les beaux blason semble nous indiquer ... Tenant à rappeler qu'ayant servit au seins de la cour du roy et donc put approcher gens de la noblesse des quatre coins du royaume je ne généralisois point sur l'ensremble de ses représentant mais bel et bien sur la partie dont les manières de rustres ne passent point inapewrçut lorsqu'hypocrisie trop grande s'étale autant en public et tant de perfidie au relent d'incompétences abondent de par faits et déclarations .

    Il en vas de meme de ces conseils comteaux ou les seuls contenus sont les griefs fait que tous n'est oeuvré à établir la liste du comte élu plutot qu'as mettre en place politique comtale en unissant les effort autour d'avis divergeants .

    Ajouton que meme au sein de sa liste , le mécontement sur différent sujet existe depuis avant meme sion election et couronement et sont sujet interdit en conseil comtale , comme par exemple l'autorisation ou au moins la permissivité à une armée dirigée par un angevin nommé Romu , lieutenant de la fleche et amis de longue date du comte petit jehan , et la raison officiel de la chose : La paix infamante et insatisfedante signée avec l'Anjou qui à d'ailleurs amenée l'honorable Thierry Vald de Fontenoy à quitter le comté de Poitou pour échapper au surnom de felon si d'aventure notre comte nous menais vers la chute de notre prestigieux comté . Ce ne fut point de bonne grace mais bel bien suite à trop grande hyprocrisie , manières hautaines , déplaisantes et mensonge venant du comte qu'il s'en est sentit obligé .

    Ne veuillez trouver aucun appel à la rebelion contre notre comte , car ce serait là encore servir des intérets à l'encontre de notre comté , mais césser donc s'il vous plait de jouer le masque des outragés ou de faire chasse au sorcières interne en lieux de mener ce conseil vers une améliorations des vies de chacun sans besoin d'etre assujétit au bon vouloir du clan au pouvoir !

    Enfin comme dit le proverbe , on as les dirigeant qu'on merite : nous les avons élus , nous les méritons donc !!
    Pour en obtenir amélioration , peut etre faut il d'abbord nous meme réféchir et leur faire part de nos attentes et alors si nous le meritons , peut etre réfléchiront ils eux aussi pourautre choses que leurs projets personels ou leurs conflits d'ego ...Car il est de toute façon connus depuis kl'aube des temps que sre sont toujours les plus grandes gueules à l'ego important qui assemblent mouvement politiques donc nul besoin de s'étonner que leur confrontation ce fasse avec grand bruit ..eulement etant partielment decideurs de nos parcours de vie il s se devraient d'etre aussi hommes et femmes de bon semns et ayant nature humaine propre à pouvoir comprendre chacun sans pour autant focaliser sur peut de choses ... Comme quoi il n'y as pas que pour les programmes des deux partis , de la politique interne ou extérieure qu'ils ont grand travail devant eux !!

    Sur ce peuple poitevin de toutes conditions ,ages ,qualités et appartenances ,
    prions Aristote que ceci ne présage pas une catastrophe et au cas ou préparons nous à défendre le comté unis malgrés nos grief et n'oublions que notre premier suzerain reste en premier chef LE ROY !!

    D'ou que viennent les appels à la rebelion ne vous laissez point entortillé sauf si c'est l'armée du Roy qui se présente devant vos porte !

    En l'espoire que la folie de cette élection prenne fin avec cette affaire .

    Messires et dasmes de la marréchaussée pour éviter une heure de procés et quelques lignes de plaidories vous avez fait perdre plus d'une semaine de procès et de plaintes et fait couler beaucoup d'encre et d'anonymes pour vous justifier ... La grandeur du Poitou me semble bien loin de celle qu'on lui voudrait voir revétir en livre d'histoire .

    ABÉLARD DE MESDEUZES
--Le.greffier
[Procès opposant, Badboy87 à la municipalité de Poitiers - Suite sans fin ?]


Citation:
Acte d'accusation

Lors de ma prise de fonction à la mairie de Poitiers, j'ai décidé de
continuer l'exploitation de la forêt, en indiquant clairement les consignes
à respectées par les bucherons.
voici un extrait du texte affiché
****************************************
Commerce du bois:

Bucherons, respecter les consignes pour aller en forêt! Si vous avez trop
peu de force votre action ne sera pas rentable par rapport à une embauche à
la mine.
Si le prix du bois ne baisse pas, il n'y aura plus de hache en prêt!
La mairie rachète les stères de bois à 3,60 et reste toujours demandeuse!!
pour toute vente, prenez contact avec le maire.
****************************************
Devant le non respect de ses consignes, j'ai été amenée à demander l'édition
d'un décret comtal qui a été accordé le 26 juin

Décret concernant le prix du stère de bois:
****************************************
Le prix maximal à la vente du stère de bois est fixé à 4.50 écus.
Seul le paiement des amendes et l'exécution de mandat pour les artisans
pourront excéder ce prix.

A Poitiers le 24/06/1457
Jehan de Proisy-Fortunat
Comte du Poitou
****************************************
Ceci n'a nullement empêché le sire Badboy87 de maintenir en vente des stères
à 5 ecus!!
****************************************
27-06-2009 15:00 : Vous avez acheté à Badboy87 1 stère de bois pour 5,00
écus.
****************************************
J'ai prévenu le contrevenant par courrier et j'estime qu'en plus de 20
jours, il avait le temps de lire le panneau d'affichage et de retirer ses
stères de la vente.

Il reste encore 10 stères à vendre au même prix. Je présume qu'ils
n'appartiennent pas à 10 personnes différentes...

Je demande donc qu'une amende soit infligée à ce bucheron et qu'en cas de
non paiement de l'amende la peine soit commuée en jour de prison...

Merveille.du.mounet, Maire de Poitiers


Première plaidoirie de la défense

La cour de justice poitevine,

Par la présente, J'énumère pour ma défense les incohérences de l'acte d'accusation déposé contre moi devant la cour de justice :

- Je n'ai pas eu le temps de prendre connaissance de ce décret en si peu de temps : 1 jour à peine. La publication a eu lieu le 26 juin 1457 et je me retrouve en procès le 27 juin 1457, sans aucune tentative de conciliation à compter de la date de validité de ce décret.
- J�ai mis mon bois en vente avant la publication du décret cité. Ce que dame Merveille sait car elle le dit bien que je &quot;maintien&quot; le prix de vente et elle reconnait vous avoir écrit à ce sujet il y a plus de 20 jours. Or un décret ou une loi n'est pas rétroactive.
- De plus, aucune plainte en bonne et due forme n'a été déposée contre moi comme l'exige la procédure en vigueur à la prévôté.

Dame Merveille abuse là purement et simplement de son pouvoir en voulant utiliser à sa convenance un décret, sans connaitre ni respecter les fondements et le bon sens de la Justice.


Pour prouver toute fois mon civisme et ma bonne foi, je propose à la cour de retirer le bois vendu par moi même au delà de 4.50 écus.


Par ailleurs, j�annonce vices de forme et de procédure dans le fonctionnement du tribunal poitevin

- Selon le coutumier poitevin, les maires ne sont pas habilités à rendre justice. Seul le procureur du Poitou l'est (article I-A-4, ) et celui ci a été révoqué le 27 juin 1457 par un décret comtal. Ce procès est donc illégal et aucun autre procès ne peut être tenu en ce tribunal tant qu'un Procureur du Poitou ne sera pas nommé.
- Selon la procédure juridique en vigueur, l'acte d'accusation déposé par dame Merveille n'est pas conforme car :
-> il ne comporte nul part la mention du motif sous lequel vous avez été accusé
-> ma nationalité n'est pas citée
-> la date de survenue est le 27-06-2009 or nous sommes en 1457
-> il n'a pas été signalé que je n�ai jamais été mis en accusation jusqu'à présent
-> dame Merveille n'a pas daté mon acte d'accusation.

Mes sentiments les voici je me sens comme un opprimé face à un abus de pouvoir.

Fait à Poitiers, le 29ème jour de juin 1457

badboy87


Réquisitoire de l'accusation

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.


Dernière plaidoirie de la défense

La personne intéressée ne s'est pas manifestée



Le greffier avait été invité par le nouveau procureur à se remettre au travail, ce qu'il fit sans tarder. Il commença par consigner les dernières acitivités dans un étrange dossier : un maire ayant mis en procès un vaganbond qui avait tenté de vendre 3 stères de bois sur le marché.

Très bonne défense. Pas étonnant que celle qui a ouvert ce procès n'ose plus se montrer au tribunal. Mais que fait la juge là dedans ? Pourquoi tolère-t-elle l'absence de réquisitoire ne serait ce que des excuses ?

Le bonhomme plongea sa plume dans un encrier et nota :




Dossier en cours à la mairie de Poitiers depuis le 27 juin 1457





Theudrik
Le prévôt passait par les couloirs du tribunal et entendit marmonner : il reconnut la voix désagréable et grinçante du greffier. Encore un commentaire acerbe, sûrement ? Il tendit l'oreille près de la salle du greffe et entendit plus distinctement :

Très bonne défense. Pas étonnant que celle qui a ouvert ce procès n'ose plus se montrer au tribunal. Mais que fait la juge là dedans ? Pourquoi tolère-t-elle l'absence de réquisitoire ne serait ce que des excuses ?

Décidément, ce déplaisant personnage n'avait pas toutes les informations !
Le prévôt fit irruption dans la salle du greffe, leva de son bureau le petit homme par le col en lui criant au visage :


Crétin ! L'ancienne mairesse de Poitiers, ma charmante collègue Merveille n'a pas donné signe de vie depuis longtemps ! Cela ne lui ressemble pas de laisser traîner une affaire et de ne pas me donner de nouvelles. Alors, j'ai envoyé des agents la chercher dans tout le Poitou et personne ne l'a trouvée ! Son corps gît sûrement dans un fossé ou dans une forêt à l'heure qu'il est, morte après avoir défendu chèrement sa vie. Alors, merci de respecter les morts et paix à l'âme de cette valeureuse Pictave !

Il lacha le sale petit bonhomme au yeux exorbités, s'essuya la main qui avait enserré la gorge moite sur sa robe et fila dégoûté du tribunal. Combien de surprises lui réservait encore ce cancrelat ?

*** Couic ***
Encore une fois, l'explication HRP est inutile: c'est un personnage qui est mort, ça reste purement RP.

{MortAuxRats}

_________________
Theudrik
né à Poitiers
Cultivateur de maïs
Forgeron
Policier/douanier
Fiancé de Kiliana
--Le.greffier
Au secours ! Gardes ! Graaaaaaaaaaaa....

Le pauvre greffier se faisait agresser. On l'étranglait. on lui postillonnait dessus. Il reconnut avec grande peine le prévôt tellement la haine avait transfiguré son visage.

Gardes ! Glllllllllllll.....Au secours !

Suspendu dans le vide par le col puis par cou par on ne sait quelle magie tant la surpise avait été grande, le bonhomme gigota tant qu'il put. Ses mains décharnées tentant de se défaire de l'empoigne violente.

Crétin ! ...

Un conseiller comtal venait d'insulter le pauvre greffier qui ne faisait que son travail de consignation.

Au secours ! Gardes ! Graaaaaaaaaaaa....

Ses jambes malingres battaient dans le vide. Et... oups... un coup involontaire partit dans l'entrejambe du rustaud qui malmenait le pauvre greffier.

Glurps

Le greffier se retrouva à terre, tremblant de peur et sans comprendre ce qui venait de se passer. Il regarda le prévôt sortir de la pièce, comme il était entré, puis il regarda le dossier qui concernait la mairie de Poitiers.

ça va être de ma faute si on ne retrouve pas cette dame !


Le bougre au teint blafard car il ne sortait jamais de chez lui pour donner une chance au soleil de lui caresser la peau se releva et ramassa les papiers qui gisaient partout dans le bureau. Une fois un peu d'ordre remis dans ses chers et tendres dossiers pour ne pas dire moelleux, il se saisit d'un parchemin et d'une plume. Sa main tremblait autant que tout son petit être, les cernes sous ses yeux le rendaient encore plus laid. Dame nature ne l'avait réellement pas gâté mais était ce une raison pour que des malotrus déversent de la sorte leur haine sur lui ? Non, aucunement.

Arg ! Comme faire car le prévôt c'est lui ! Et bien, je vais m'adresser directement au comte, en espérant qu'il prendra la peine de répondre à un humble poitevin comme moi...

Après avoir marmoné dans sa barbe, il regarda les deux donzelles qui avaient assisté à la scène, l'une sous le bureau à... *blip, pas d'idées tordues, nan mais !*... cirer le parquet et l'autre en train de balayer dans le couloir. Elles étaient toutes deux là à dévisager la pauvre victime de cet incident.

Mes dames, témoignerez vous de cette scène devant la cour de justice ?

Elles opinèrent toutes deux de la tête en prononçant un oui clair et franc. Pour une fois qu'elles ne pouffaient pas de rire en le voyant. Il crut même discerner un peu de pitié chez elles.


Le greffier se mit à écrire les mots suivants :

Citation:
Votre grandeur,

Par la présente, moi, Barnabas greffier du Poitou, porte plainte contre sieur Theudrik qui s'est introduit ce jour dans mon bureau au tribunal pour me violenter et m'insulter. Dame Dahud la chasse et dame Crenond de Dieuze pourront en témoigner.

Poitiers, le 20 juin 1457

Votre dévoué greffier depuis des années

Barnabas

PS : mon bureau est le 5ème, à gauche de l'escalier de service, sous les combles, tout au fond du couloir, entre les latrines du tribunal et les archives


Une fois fini, il se leva, offrit un siège aux personnes présentes et leur tendit une plume. Une fois les témoignages rédigés, il s'en alla en se frottant le cou porter lui même le lourd pli au comte Petitjehan.


--Dahud
Dahud interrompit son travail laissant le manche en le déposant contre le mur. Scandalisée par la scène quelle venait de voir, elle prit pas à l’endroit où le greffier lui avait assigné. Elle prit la plume puis parchemin pour en rédiger son témoignage.


Citation:
Monsieur le Conte
J’ai bien vue toute la scène entre monsieur le prevot et monsieur le greffier, jamais vue autemps de sauvagerie. Monsieur le prevot est entré comme ça et a malmené et étrangler le pauvre bougre. Il lui a prostionné dans face le pauvre en lui crian dessus. Déjà que le monsieur le greffier est tout rikiki le voir percher comme ça au bout des bras du Pervot ça fait peur.Il la même traité de crétin je sais j'ai tout entendue

J’ai tout vue tout entendue dans mon coridor ou je passais le ballait et j’en suis prette en témoignier par Aristote.

Dame Dahud


Elle déposa la plume après sa rédaction et donna le bout de papier au greffier.
Petitjehan
Comme à l'accoutumée, le Comte répondit au message ...

Citation:
Sieur,

Je vous invite à déposer, en personne - et non en fantôme - votre plainte si vous estimez avoir été lésé. il vous faudra, bien entendu comparaitre en personne au tribunal pour étayer vos dires...
Dans cette attente,

Jehan de Proisy-Fortunat
Comte du Poitou

_________________
--Le.greffier
Le greffier, qui était aller déposer lui même le pli auprès du comte, ne se vit pas accueillir et reçu un étrange billet qu'il lut et relut en faisant de gros yeux. Très très gros les yeux car non seulement ils étaient globuleux mais en plus il n'en revenait pas !

Il lut à voit haute :

Petitjehan a écrit:
Sieur,

Je vous invite à déposer, en personne - et non en fantôme - votre plainte si vous estimez avoir été lésé. il vous faudra, bien entendu comparaitre en personne au tribunal pour étayer vos dires...
Dans cette attente,

Jehan de Proisy-Fortunat
Comte du Poitou



Mais... je suis déjà ici et en personne, pour déposer ma plainte !
Mais... bien sur que je me considère comme lésé sinon je ne serai pas ici !
Mais... je ne suis pas un fantôme !
Mais... bien sur que je me présenterai au tribunal, non pas pour comparaitre en tant qu'accuser devant se défendre, mais pour fournir au procureur tous les éléments afin que justice soit faite !
Mais... bien sur que mes dires seront étayés puisqu'à ma plainte sont déjà joints 2 témoignages d'accusation !


Le pauvre bougre était là, bras ballants, billet comtal pendouillant au bout de ses doigts, dans l'incompréhension la plus totale, se sentant offensé d'avoir été traité de la sorte.

Ce comte ne sait pas que c'est au Poitou de représenter un plaignant et de formuler l'accusation au tribunal contre qui a commis un délit.

Le greffier ne quitta pas les lieux.


--Le.greffier
Le greffier attendait toujours que son droit de bon poitevin au service de son comté soit entendu. En effet le coutumier disait au sujet du rendu de justice que toute personne présente au Poitou est autorisée à ester en justice. Visiblement le comte ignorait cet article de loi. Barnabas s'adressa à un serviteur.

Puisque le comte semble trop occupé pour me recevoir, je vous prie de lui remettre le dossier complet que voici. J'en conserve un exemplaire et j'en transmets un au procureur en place.

Merci et bonne journée à vous.


Il remit au serviteur son lourd pli, celui qu'il avait porté lui même pour déposer sa plainte en personne auprès du comte.



Dépôt de plainte :

Citation:
Votre grandeur,

Par la présente, moi, Barnabas greffier du Poitou, porte plainte contre sieur Theudrik qui s'est introduit ce jour dans mon bureau au tribunal pour me violenter et m'insulter. Dame Dahud la chasse et dame Crenond de Dieuze pourront en témoigner.

Poitiers, le 20 juin 1457

Votre dévoué greffier depuis des années

Barnabas

PS : mon bureau est le 5ème, à gauche de l'escalier de service, sous les combles, tout au fond du couloir, entre les latrines du tribunal et les archives



Témoignages :

Citation:
Monsieur le Conte
J’ai bien vue toute la scène entre monsieur le prevot et monsieur le greffier, jamais vue autemps de sauvagerie. Monsieur le prevot est entré comme ça et a malmené et étrangler le pauvre bougre. Il lui a prostionné dans face le pauvre en lui crian dessus. Déjà que le monsieur le greffier est tout rikiki le voir percher comme ça au bout des bras du Pervot ça fait peur.Il la même traité de crétin je sais j'ai tout entendue

J’ai tout vue tout entendue dans mon coridor ou je passais le ballait et j’en suis prette en témoignier par Aristote.

Dame Dahud



Citation:
A sa grandeur, A Petitjehan

Mon nom est Crenond de Dieuze, fille de Non de Dieuze et de Bordelle de Dieuze et voici mon témoignage.

Le 20 juin 1457, alors que je cirais le parquet dans le bureau du greffier, j'ai vu un homme entrer sans saluer. C'était sieur Theudrik. Il vient de temps à autre au tribunal, donc ce n'est pas compliqué de le reconnaitre.
J'étais sous le bureau, obligée de contourner les chausses qui puent du greffier pour passer ma brosse à reluire, donc ce n'était pas compliquer de tout entendre.
J'ai entendu le pauvre Barnabas parler tout seul comme souvent donc ce n'est pas compliqué de l'entendre depuis le couloir, même si c'est malpoli.

Ma mère m'a toujours dis que j'étais trop curieuse. J'ai donc tout écouté et tout vu. Je ne regrette pas pour une fois qu'il y a de l'animation au tribunal et que je peux me rendre utile autrement qu'en frottant le sol.

Sieur Theudrik criait tellement fort que ce n'était pas compliqué de tout entendre.
Sieur Theudrik a attrapé Barnabas le greffier par le cou. J'ai regardé car les chausses du greffier ont disparu du coup de sous le bureau. C'était bizarre de le voir décoller comme ça mais ce n'est pas compliqué à comprendre quand on voit la petite taille du greffier.
Sieur Theudrik a soulevé le greffier de son bureau, basculant tout sur son passage pour crier après le greffier. Ce n'est pas compliqué car un policier c'est toujours plus costaud qu'un scribe.
Sieur Theudrik a traité Barnabas de crétin. Ce n'est pas compliqué à retenir, c'est le premier mot qu'il a prononcé.

J'espère que mon témoignage va servir devant le tribunal car je sais que c'est choquant pour vous de voir un conseiller comtal malmener et manquer de respect à un fonctionnaire.
S'il le faut, je serai même prête à demander à toutes mes copines, femmes de chambres et cuisinères qui travaillent au château, de faire une "grève" comme la maraichaussé l'a fait pour que sieur Theudrik soit puni.

Avec mes respects, de Poitiers en ce 20 juin 1457.

Crenond de Dieuze



Le petit bonhomme aux yeux globuleux retourna dans son bureau, plus que déçu par le billet du comte qui le traitait de fantôme...
















Petitjehan
Le Comte fit passer une note à son secrétaire...

Citation:
A envoyer au Procureur...

Messire Procureur,

Voici le dossier du sieur Barnabas, greffier de son état. Il semble s'être fait secouer par le Prévôt...Il doit pourtant en avoir l'habitude quand on voit comment il l'a été par une ex-conseillère qui fut le temps d'un "mâtin" Procuraleuse.
Bref j'aimerai que l'on interroge le susdit sur les allégations portées en place publiques sur des absences de la justice...Son geste a porté atteinte à la sécurité du Poitou.
Allégations par ailleurs fausses puisque les affaires courantes étaient expédiées.
Il n'en demeure pas moins que l'intéressé s'il sait écrire et pleurer, évite soigneusement de se présenter en personne au tribunal...
Par conséquent, la justice se rendant au tribunal et non en place publique si l'intéressé persiste à ne pas se montrer au tribunal il y aura lieu de classer sa plainte et de le faire jeter dans un cul de basse fosse quelconque.
Je vous laisse le soin d'examiner et de régler cette affaire au plus vite et au mieux des intérêts du Comté.
Merci de me tenir informé.

Jehan de Proisy-Fortunat
Comte du Poitou

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Daien
Daien arriva au tribunal, regardant autour de lui, il ne vit que peu de personne. De toute façon, cela allait changer, la foule viendrait sûrement pointer son museau de commérages...

Daien se présenta devant le Juge, et déclara:


Affaire judiciaire, Barnabas le greffier de ce lieu, contre Theudrik Prévôt du Poitou.

Le procureur présenta le dossier:

Nous Daien procureur du Poitou, au nom de sa grandeur Jehan, notre comte bien aimé, ce 26 juillet 1457, accusons messire Theudrik, citoyen de Poitiers au Poitou de trouble à l'ordre publique, suite à un comportement violent, accompagné de menaces envers un membre du tribunal, le greffier Barnabas.

Citation:
Rappel de la coutume: TAOP
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.
b. Sera pareillement considérée toute atteinte aux intérêts du Poitou commise par une personne n'étant pas sujette du Poitou


Se tournant vers le Juge Létilet..
Votre honneur, nous avons ici une affaire délicate d'accusation de Trouble à l'ordre publique concernant un membre important du système judiciaire, j'ai nommé messire le Prévôt Theudrik. Celui-ci aurait porter atteinte à l'intégrité physique de messire Barnabas, greffier du tribunal ci présent, ainsi qu'à son intégrité morale, en le menaçant. Sachant le passé militaire de l'accusé, nous savons qu'un soldat peut s'avérer violent, s'il ne contrôle plus ses gestes, et emportements. Nous avons 2 témoins qui ont put apprécier, si j'ose dire, les faits: Dame Dahud, et Dame De Dieuze.

Le 26 juillet 1457, le Procureur Daien.



Il alla s'assoir attendant la plaidoirie n°1 de Theudrik....
--Le.greffier
Le greffier n'avait jamais eu de réponse de la part du comte, encore moins une du procureur, il attendait toujours. Ne serait ce qu'une convocation. Rien, rien de rien. C'est au détour d'un couloir du tribunal qu'il découvrir qu'un procès venait d'être ouvert. Il entra dans la salle du tribunal et pour une fois s'installa non pas à son bureau pour consigner les minutes de greffes mais sur le banc des victimes.

Bonjour

Là, une fois la cour saluée plus que respectueusement, ô surprise, le procureur se portait déjà juge dans son réquisitoire en défendant l'accusé par des termes élogieux et en mettant en doute la bonne foi de dames Crenond de Dieuze et Dahud la chasse. Attendant que Daien s'en revienne à sa table, il lui souffla soucieux du respect des modalités et de l'exactitude des noms comme des fait consignés :

Psssssst m'sieur le procureur, c'est dame Crenond. Elle est de Dieuze, en Lorraine...

Barnabas garda le silence car l'on ne perturbait pas le tribunal par une intervention non sollicitée et attendit sagement que l'on produise sa plainte et ses témoignages qui, comme pour toutes les victimes du Poitou, faisaient office de preuves. Il était confiant. Il savait que dans cette affaire d'agression l'on ne pouvait amener aucun point autre que les faits ayant donné lieu à l'accusation. De plus, il avait le témoignage écrit de deux dames qui avaient assisté à la scène. Il n'y avait donc pas lieu que lui ou l'une de ces dames soient appeler à témoigner oralement. Le petit bonhomme croisa les bras et écouta.

Un procès des plus simples somme toute allait surement se dérouler sous ses yeux, comme dans l'un de ces procès de brigands où l'on écoutait uniquement les preuves de la victime et de ses témoins, sans se préoccuper des témoignages de l'accusé.


Theudrik
Theudrik se présenta à l’heure au tribunal. Il salua les gardes présents dans la salle et faillit s’asseoir là où il se mettait d’habitude, c’est à dire avec les témoins et les forces de l’ordre, quand il vit que messire Daien, le procureur intérimaire, lui désignait des yeux la place de l’accusé.

Arf, c’est vrai, où ai-je la tête ? murmura-t-il. Aujourd’hui, c’est moi qu’on juge ! Et bien, allons-y !

Le prévôt se rendit donc à la place de l’accusé et salua en passant la Juge et le Procureur. Il s’assit avec un sourire, sourire un peu jaune, parce que cela le rendait quand même mal à l’aise d’être là, à cette place, lui qui y avait vu défiler tant de suspects et surtout tant de vrais coupables. En attendant que son témoignage lui soit demandé, il jeta un coup d’œil rapide vers la victime. Toujours obséquieux, celui-ci n’avait pas l’air d’avoir souffert d’avoir été légèrement rudoyé.
Il observa un peu le reste de la salle et essaya de deviner de quelle humeur seraient les principaux acteurs de ce procès. Même si celui-ci paraissait bien anodin au chef de la police et qu’il espérait qu’il fût court, il demanda à un des gardes qu’il connaissait bien, le caporal Bol, de lui porter un verre d’eau, comme il l’avait si souvent vu faire par moults brigands. Après tout, tant qu’à être là …
De toute façon, peu lui importait : le sergent Merveille était rentrée à Poitiers, blessée certes mais bien vivante, et c’est ce qui lui importait le plus !
Il retourna une fois de plus son regard vers le greffier : qui sait ce que ce petit bonhomme pouvait encore inventer ?
Il se remémora le jour où il l’avait rencontré et, brusquement, le cocasse absurde de la situation le frappa en pleine figure : le greffaillon, qui clamait haut et fort il y a peu la désertion des personnels judiciaires du Comté en place publique avait finalement réussi à mettre au tribunal la seule personne qui l’avait écouté ce jour-là ! Cela fit pouffer de rire le Prévôt. C’était nerveux et il essaya de le cacher en toussotant, mais cela s’entendit dans toute la salle. Il ajouta :


Hum ! Hum ! Pardon !

en adressant un sourire innocent à tous ceux qui le regardaient aigrement et tapota des doigs sur son banc.
_________________
Theudrik
né à Poitiers
Cultivateur de maïs
Forgeron
Policier/douanier
Fiancé de Kiliana
--Euric
Il faisait chaud tellement chaud que pas moyen de trouver un espace de fraicheur...Les points d'eau étaient littéralement pris d'assaut par les familles et le marais regorgeait de moustiques volant en rang serrés prêts à fondre sur l'inconscient qui s'y serait aventuré.
Les portes du Tribunal étant ouvertes Euric décida d'aller y jeter un œil histoire de voir si le "greffaillon" si prompt à dénoncer l'absence de justice avait lui au moins repris sa tâche ou dormait encore comme à son habitude.
Pas grand monde dans la salle mais Euric resta interloqué...


Ben y zont tous picolés ou quoi? V'là t'y pas que le grefaillon siège non pas sous le bureau du Procureur mais à la place de la victime et...non? si, si l'prévôt à la place de l'accusé...

Se grattant l'entrecuisse, le jeune homme s'installa se demandant si cela était une mascarade ou une farce comme aimaient à en donner les saltimbanques de passage sur la place de Poitiers.
Écoutant le Procureur il ouvrit ses quinquets en entendant citer des gens que personne ne connaissaient "ni des lèvres ni des dents". Des gens surgit de nulle part comme cestuy là qui faisait apparaitre des lapins de son chapiau à la plus grande joie des enfants.


Mais bon le Prévôt en accusé...pffft v"là t'y pas que non content d'ameuter les brigands sur une hypothétique absence de justice le grefaillon "dormeur" trainait le Prévôt en justice pour...comment qu'il avait dit le procureur? ah oui "Trouble à l'ordre public suite à un comportement violent, accompagné de menaces".
D'après ce qu'en avait vu Euric si quelqu'un devrait se retrouver en procès c'était bien le nommé Barnabas qui, sortit, on ne sait trop comment de ses poussiéreux dossiers avait informé les malfaisants qu'il n'y aurait, selon lui, personne pour se mettre en travers de ces derniers...
Il décida donc d'attendre la suite voulant voir jusqu'où irait cette mascarade absurde mais au final distrayante en cette période de grande chaleur.
Theudrik
Theudrik se leva à l’appel de son nom, se tint droit à la barre et s’adressa à Madame Le Juge :

Votre Honneur,
Je vous prie de croire que ce n’est pas facile pour moi d’être dans le box des accusés après y avoir tant de fois mis brigands, fauteurs de troubles et autres faquins, mais je me soumets à la justice du Poitou en qui j’ai foi et confiance.
Je me permets en premier lieu de signaler respectueusement à Messire le Procureur
(lui sourit) que je n’ai pas de passé militaire, juste une longue carrière de policier, ce qui fait à mes yeux une petite différence ! Mais passons aux faits directement.
Le 19 juillet, alors que je parcourais les couloirs du tribunal, j’ai entendu messire Barnabas ici présent qui maugréait dans la salle du greffe. Je n’y aurais pas fait plus attention que ça si, d’une part, je n’avais pas reconnu le petit homme qui avait pleurniché en place publique sur l’absence de justice, sortant de sa réserve de fonctionnaire au risque de provoquer de graves troubles quant à la sécurité du Poitou en s’exprimant ainsi, et si, d’autre part, je n’avais pas entendu le nom de Merveille, ma collègue sergent, disparue à ce moment-là et dont aucune nouvelle ne me parvenait alors que j’avais lancé des patrouilles à sa recherche en vain. Bref, je reconnais avoir perdu mon sang-froid et avoir un peu secoué ce sieur qui se permettait de porter des jugements de valeur sur des personnes qui œuvrent pour le bien du Poitou, avec toutes leurs faiblesses et leurs défauts, car ils sont humains après tout ! Ce qui n’a pas l’air d’être le cas de ce greffier, certainement parfait, lui ! Je me permets d’ailleurs de lui faire remarquer que la justice poitevine, dont il se plaignait, fonctionne parfaitement bien et de façon impartiale puisque je suis là !
(regard noir au greffier) Pour ce qui est du témoignage des personnes citées par la défense, j’avoue ne jamais les avoir vues ou, en tout cas, pas remarquées, mais soit ! Bref, je reconnais mes torts et suis prêt à en assumer les conséquences de bonne grâce, Votre Honneur. Je reste à votre disposition si besoin est.

Le prévôt regarde Madame le Juge et se demande s’il peut se rasseoir .
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Theudrik
né à Poitiers
Cultivateur de maïs
Forgeron
Policier/douanier
Fiancé de Kiliana
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