Nessty
La gueuse était sortie de sa torpeur dans l'après midi, grâce à la bienveillance et aux soins de ses amis. L'Kram était là comme toujours. Il la tint au courant des dernières nouveautés, enfin surtout de la mauvaise foi ambiante qui s'était emparée du Poitou depuis qu'un comte de mauvaise foi en était à la tête. Elle apprit qu'une réunion devait avoir lieu au comté le soir même. Une réunion à laquelle on avait pensé à l'inviter pour une fois, surement en sachant qu'elle était immobilisée.
Voulant savoir ce qui s'était passé réellement le 26 et le 27 juin, voulant avoir une discussion avec le comte qui fermait systématiquement son bureau ou qui coupait court à toute conversation avec elle, voulant savoir pourquoi on ne l'avait pas informé de cette grève, des noms afférents et surtout de sa destitution, la gueuse se fit aider par le gros rouquin et se rendit en temps et en heure au chateau malgré la douleur qui continuait à la faire souffrir.
Se déroulèrent 2 heures de réunion insipide, démarrée par la gueuse elle même car le respect de la ponctualité ne semblait pas être une valeur comale. Nessty s'énerva quand on lui demanda de "lire" ce qui s'était déroulé en son absence. Elle ne comprenait point et avait besoin de comprendre, enfin surtout qu'on lui confirme officiellement les dires qui lui avaient été rapportés par diverses sources. Elle ne pouvait y croire : le comte avait connaissance de la grève, du courrier et des noms dès le 26, bien avant elle et n'en avait pas fait état alors qu'elle avait passé sa nuit, avec la lumière d'allumée dans son bureau. Il prétendit le contraire malgré la constestation de plusieurs
Elle demanda à plusieurs reprises que soient abordés les faits récents et ce, depuis le début. L'impétueuse tempéra largement son énervement et reformula avec grande politesse et sagesse ses demandes. Le comte refusa purement et simplement de revenir sur ces évènements. Et, dès qu'un fait argumenté était avancé par la gueuse, il l'attaquait sur un point personnel. Il coupa donc court, une nouvelle fois et devant l'ensemble du conseil, toute conversation avec Nessty alors qu'elle posait des questions allant dans le sens des intérêts du Poitou.
La Vilaine ne se cantonna pas à cela et poussa la porte du comte qui lui avait signifié être disponible le lendemain car le lendemain était arrivé :
Voulant savoir ce qui s'était passé réellement le 26 et le 27 juin, voulant avoir une discussion avec le comte qui fermait systématiquement son bureau ou qui coupait court à toute conversation avec elle, voulant savoir pourquoi on ne l'avait pas informé de cette grève, des noms afférents et surtout de sa destitution, la gueuse se fit aider par le gros rouquin et se rendit en temps et en heure au chateau malgré la douleur qui continuait à la faire souffrir.
Se déroulèrent 2 heures de réunion insipide, démarrée par la gueuse elle même car le respect de la ponctualité ne semblait pas être une valeur comale. Nessty s'énerva quand on lui demanda de "lire" ce qui s'était déroulé en son absence. Elle ne comprenait point et avait besoin de comprendre, enfin surtout qu'on lui confirme officiellement les dires qui lui avaient été rapportés par diverses sources. Elle ne pouvait y croire : le comte avait connaissance de la grève, du courrier et des noms dès le 26, bien avant elle et n'en avait pas fait état alors qu'elle avait passé sa nuit, avec la lumière d'allumée dans son bureau. Il prétendit le contraire malgré la constestation de plusieurs
Elle demanda à plusieurs reprises que soient abordés les faits récents et ce, depuis le début. L'impétueuse tempéra largement son énervement et reformula avec grande politesse et sagesse ses demandes. Le comte refusa purement et simplement de revenir sur ces évènements. Et, dès qu'un fait argumenté était avancé par la gueuse, il l'attaquait sur un point personnel. Il coupa donc court, une nouvelle fois et devant l'ensemble du conseil, toute conversation avec Nessty alors qu'elle posait des questions allant dans le sens des intérêts du Poitou.
La Vilaine ne se cantonna pas à cela et poussa la porte du comte qui lui avait signifié être disponible le lendemain car le lendemain était arrivé :
Citation:
Nessty a dit (00:01) :
nous sommes le 1er juillet
donc demain et je viens vous voir
surtout vous signifier en premier que vous avez quittez une fois de plus la réunion sans nous saluer
nous sommes le 1er juillet
donc demain et je viens vous voir
surtout vous signifier en premier que vous avez quittez une fois de plus la réunion sans nous saluer
Le comte ne prit pas la peine de la saluer encore moins de justifier son manque de bienséance et énumèra brièvement des tâches plus importantes qu'elle comme les repas avant de s'enfermer dans le silence.
Citation:
Nessty a dit (00:05) :
je suis blessée et sors de 3 jours sans vie....
je considère avoir fait un effort malgré mon état et vous avez coupé la conversation devant témoins, une fois de plus
seriez vous en train de le refaire ici ? en privé ?
Nessty attend car elle sait que la galanterie n'est pas le fort du comte, mais aura t il l'outrecuidance de laisser une femme blessée ainsi debout et attendre sans lui parler ?
Nessty a dit (00:13) :
comte ?
je vous remercie pour cette nouvelle démonstration à mon égard
Nessty sort doucement en se tenant les côtes
Nessty n'entend rien, pas de bonne nuit, bon rétablissement, rien
Nessty a dit (00:13) :
bonne nuit....
je suis blessée et sors de 3 jours sans vie....
je considère avoir fait un effort malgré mon état et vous avez coupé la conversation devant témoins, une fois de plus
seriez vous en train de le refaire ici ? en privé ?
Nessty attend car elle sait que la galanterie n'est pas le fort du comte, mais aura t il l'outrecuidance de laisser une femme blessée ainsi debout et attendre sans lui parler ?
Nessty a dit (00:13) :
comte ?
je vous remercie pour cette nouvelle démonstration à mon égard
Nessty sort doucement en se tenant les côtes
Nessty n'entend rien, pas de bonne nuit, bon rétablissement, rien
Nessty a dit (00:13) :
bonne nuit....
Voici comme se déroula l'entrevue d'une gueuse poitevine avec un comte, avec aucun égard de la noblesse pour une gueuse.
Voici comme se déroula l'entrevue d'une conseillère comtale avec un comte, avec aucun égard de la noblesse pour une conseillère.
Voici comme se déroula l'entrevue d'une ancienne procureur avec un comte, avec aucun égard de la noblesse pour une représentante de la justice.
Comme encore croire en une telle personne ? Mais d'ailleurs la gueuse n'avait jamais reconnu cet homme comme régent car déjà lors de la campagne électorale, il l'avait ignoré et méprisé, comme il le faisait avec tout poitevin refusant de ramper au moindre de ses ordres.
Nessty s'accrocha au bras bienveillant de son Kram pour qu'il la ramène chez elle. A peine sortie du château, elle huma le vent du soir et regarda vers le sud, puis vers l'est et enfin vers le nord. Il faisait nuit, les ruelles étaient désertes et pourtant le vent ne dormait point lui. Il vint caresser les joues brûlantes de fièvre de la gueuse affaiblit. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle pour s'assurer que personne ne les entendrait. Personne.
Kram ? J'ai peur pour le Poitou... La seule chose que j'ai retenu de ce soir, devant tout le conseil, est que le comte a reconnu par sa façon de me répondre et par son silence à l'une de mes questions que le coutumier poitevin n'avait aucune valeur pour lui. Je savais qu'il ne souhaitait pas me savoir au conseil. Je savais qu'il complotait de longue date contre moi. Je savais qu'il serait fourbe et manipulateur. Mais jamais je n'aurai cru qu'il soit aussi imbu de SA personne et de SON conseil. Je crains le pire... Je crois avoir compris pourquoi il a cautionné la flicaille qui n'a pas su respecter les procédures policières, je crois avoir compris son dessein personnel... Kram, j'ai peur pour le Poitou...
Nessty s'accrocha de plus bel au bras de Kram. Elle n'avait plus qu'une hâte. Se reposer, laisser faire et... sourire de la suite des évènements.
Oh, regarde ! La jeune femme indiqua au loin la lumière qui brillait encore à l'une des fenêtres du château. C'est le bureau du comte et il y a encore du monde. Il m'a encore menti ! A combien de personne ment-il ainsi ? A tout un peuple, je crois !
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On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...".