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[RP] Bureau du maire

Mhayri
La Saurèla avait longuement réfléchi durant la nuit qui venait de s'écouler. Les échanges passionnés qu'elle avait eus avec Kerebel et Eliwood lui avaient quasiment fait passer une nuit blanche, tant l'intérêt qu'ils avaient suscité était intense.

Elle prit donc finalement la décision d'aller voir en personne la mairesse à son bureau, surtout parce que ne sachant pas écrire, il lui était compliqué de communiquer autrement.

Elle frappa donc à la porte de la mairesse en espérant que cette dernière soit présente.
Mounia
Mounia travaillait à l'enveloppe du comté et comptait les sacs de blé et de maïs prêt à partir pour Montpellier. Elle s'adressa au garde qui était chargé du transport.

Avec les viandes et les fruits déjà chargés, on est bon!
Oh prenez aussi le lait de l'entrepôt et les pelotes de laine. J'ai signalé au comté leur transfert vers d'autres villes languedociennes.


Le garde hocha la tête et sortit par le côté. Au même moment, on toqua à la porte. Mounia, déjà assise, n'avait pas le courage de se relever.

Entrez!La porte est ouverte!
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Mhayri
La blonde poussa la porte, croisant un militaire qui s'en allait avec les dernières consignes de la Bourgmestre.

Mhayri lui adressa un sourire amical en entrant.


"Bonsèr, Mestra Mounia. Je viens vous voir pour discuter avec vous de quelques petits points concernant l'économie de Nîmes.
J'ai eu hier une discussion fort intéressante avec Messers Kerebel et Eliwood, et en y réfléchissant, certaines idées me sont venues.
Oh, je ne prétends pas qu'elles soient nouvelles, mais je voulais les partager avec vous. Qui sait, peut-être seront-elles utiles ?"
Mounia
La porte s'ouvrit pour laisser passer la jeune Mhayri. Mounia l'accueillit d'un chaleureux sourire.

Mhayri!Quelle bonne surprise!Entre donc. Assieds-toi?Que puis-je pour toi?

Mounia l'écouta attentivement.

Le verger?Intéressant!

Dis moi tout, je t'écoute!

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Mhayri
La Saurèla s'installa, réchauffée par l'accueil de la bourgmestre.

Voilà, nous discutions de mon futur champ, et de l'économie de Nîmes par extension.

Et nous parlions des champs de légumes. A mon avis, il faudrait les éviter au maximum et pousser les gens à aller dans notre verger. En effet, j'ai fait quelque calculs selon les informations que j'ai pu recueillir auprès des villageois, et figurez-vous qu'un bon cueilleur (20+ force) peut gagner jusqu'à 23 écus par jours en vendant ses fruits à 9.50 écus ! C'est une vraie aubaine, à mes yeux.

J'ai ensuite réfléchis à une façon de motiver les cueilleurs, et m'est venue une idée : pourquoi ne pas récompenser les cueilleurs réguliers en les aidant à acquérir une petite échelle ? Actuellement, elles coutent autour de 25 écus. La Mairie pourrait proposer de financer 10 écus, par exemple, en échange de 10 fruits vendus directement à la mairie pour un prix légèrement inférieur (par exemple 9 écus, pour qu'elle puisse dégager une marge significative, ce qui laisse tout de même un salaire de près de 22 écus par jour pour un bon cueilleur).

Ce qu'il faut savoir également, c'est que, toujours pour un bon cueilleur (20+), le pire salaire est de 14 écus, au prix actuel du marché : cela reste très raisonnable !
Même sans échelle, un cueilleur moyen (D'après mes estimations, le salaire le plus bas, au prix actuel, serait de 11 écus.

Le soucis, c'est qu'il n'est pas intéressant de cueillir pour ceux qui ne sont pas assez costauds ou assez malins (en dessous de 10 en force et en intelligence) pour repérer les bons arbres : dans ce cas, nous pouvons les orienter vers les mines, qui sont très bien rémunérées pour débuter.

Aujourd'hui, les salaires d'embauches dans les champs oscillent entre 15 et 20 écus au maximum, ainsi, j'espère que les villageois finiront par comprendre quel avantage on peut tirer du commerce des fruits.

Non seulement les cueilleurs s'enrichissent, mais la ville aussi, ce qui fait qu'en retour elle peut aider les habitants.

Bien sûr, cela demande d'être muri, et accompagné de mesures de communication adéquates, et peut-être avez-vous une expérience sur ce sujet à partager avec moi ?


Cela faisait beaucoup, la blonde se tût pour entendre l'avis de Mounia.
Mounia
Mounia écouta Mhayri en hochant la tête quand elle était d'accord, très souvent donc.

Mhayri, nous avons exactement le même point de vue et mes prédecesseurs avaient le même également.
Les archives de la mairie débordent d'anciens projets concernant le verger et je compte bien en remettre certains au goût du jour. Nous avons rééditer récemment le livret du cueilleur que chaque nimois et voyageur présent a reçu. Il faudra faire plus encore.


Mounia se tut un court moment.

Mhayri, accepterais-tu de prendre la charge de responsable de verger au conseil?
Ne rétorques pas que tu n'es qu'une paysanne, ça n'a pas d'importance. Je cherche des gens brillants, intelligents et motivés et tu en es. Cela dit, je comprendrais que tu veuilles y réfléchir.


Mounia la regarda droit dans les yeux en souriant.
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Mhayri
Mhayri sourit malicieusement.

Mounia, et c'était la première fois qu'elle n'usait pas d'un titre de courtoisie, signe qu'elle commençait à se sentir à son aise, j'accepte avec grand plaisir. Ne vous ai-je pas dit que je voulais me rendre utile ?

Je vous l'ai dit, je n'y connais pas encore grand chose mais j'aurais plaisir à apprendre à vos côtés.
Par contre, ne sachant pas lire, je vais avoir besoin de vos lumières pour connaître ce qui a été dit ou fait. Je sais dessiner, donc faire des plans avec des chiffres cela m'est possible, car je sais également compter, comme vous l'avez surement remarqué.


Elle termina sa tirade en hochant la tête avec détermination, avant de rire, de bonne humeur.

"Et puis, si je n'élucide pas ce problème de verger, je vais finir par ne plus en dormir. Je savais bien que je m'étais levée du bon pied, ce matin !"
Mounia
Mounia sourit franchement à la réponse de la jeune femme.

Voilà qui est bien parlé!J'aime les gens qui se relèvent les manches!

Mounia farfouilla dans les tiroirs de son bureau et en sortit une clé un peu rouillée.

Voilà donc la clé de ton nouveau bureau. Elle est un peu vieille mais elle fonctionne toujours. Pour ce qui est des courriers nous t'aiderons bien volontiers. Je peux t'apprendre à écrire si tu le souhaites d'ailleurs. Je le fais bien pour mes fils après tout!

Mounia sourit.

Je suis ravie de te compter dans l'équipe. Nimes a besoin de gens comme toi pour relever la tête fièrement.
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Mhayri
Les yeux de la blonde s'écarquillèrent de plaisir, non pas à la vue de la clé et de ce qu'elle représentait, mais à la perspective d'apprendre à lire.

"Vous feriez ça ?! Oh, Mounia, ce serait vraiment extraordinaire ! Mercè ! Mercè !"

Dans son sourire de pure joie candide, dépourvu cette fois de toute trace de malice, on pouvait voir enfin à quel point Mhayri était jeune.
Mounia
Mounia rit du plaisir de Mhayri.



C'est un plaisir de vous faire si plaisir ma jeune amie. Nous nous y mettrons dès que vous aurez le temps.

Un p'tit verre pour fêter ça?Je parierais ma chemise que ça va faire rappliquer les autres.

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Mhayri
La blonde éclata de rire.

"Oc ben, un verre cela ne se refuse pas ! Pour les leçons, ce sera plutôt quand vous aurez le temps, c'est vous la plus chargée de nous deux, vous savez ?"

Tandis que la mairesse les servait, Mhayri songea avec émotion à tout ce qui lui était arrivé en si peu de jours... Aurait-elle l'occasion de remercier tous ses bienfaiteurs ? A peine installée, et elle avait trouvé des amis, des alliés, un but. Elle avait trouvé sa place, chose qu'elle n'avait jamais pu faire au sein de sa propre famille.

Son sourire enthousiaste se tinta de la douceur de la gratitude.
Athanase
Mouais.
Le nouvel arrivant regarda le bâtiment du maire. Il en avait vu pas mal, mais celui-ci avait l'air assez propre et entretenu.
Il renifla et se demanda s'il allait avoir ici enfin un avenir.
Il laissa quelques secondes s'écouler et se racla la gorge, sans doute quelqu'un l'entendrait.
Mounia
Mounia était plongée dans ses papiers. Il lui sembla entendre un bruit de pas. Comme personne ne frappait, elle déduisit qu'elle avait rêvé quand se fit entendre un raclement de gorge.
La blonde, rappelons-le enceinte jusqu'aux yeux, se leva péniblement et se dirigea vers la porte.

Un homme se tenait là, attendant visiblement quelque chose. Elle lui sourit.


Bonjorn mestre.
Je suis Mounia Land, la bourgmestre.
Que puis-je faire pour vous?

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Athanase
Une espèce d'énorme boule apparut devant le nez du nouveau. Une demi-seconde de perplexité plus tard, il leva la tête au son d'une voix féminine.

Ah!

La bourgmestre!

Mmmmmh!

Un coup d’œil plus tard sur le ventre:


-Je... suis .... Athanase. Je voulais vous prévenir de mon arrivée dans votre bourgade. Mon passé n'est pas extraordinaire, je viens d'un village très petit, aux alentours, et bon... Il faut bien trouver du travail, n'est-ce pas.
Vous savez, je me suis installé dans une bicoque, il se pourrait bien que j'y reste, si vous y voyez pas d'inconvénients? Je sais que c'est toujours un peu ... disons plein de méfiance quand un inconnu s'installe.

Puis, s'arrêtant dans sa tirade, il regarda la femme devant lui.
Mounia
Mounia lui sourit de son fameux sourire, le plus chaleureux de sa panoplie.

Bien au contraire, les nouveaux arrivants sont toujours les bienvenues ici!
Z'avez pas trop froid dans votre bicoque?Si vous travaillez à la mine, la confrérie des mineurs vous aidera à acquérir une propriété plus rapidement.

Et en ce qui concerne les affaires de la ville, hé bien n'hésitez pas à venir me trouver...


Il faisait vraiment froid et Mounia se rappela d'une bouteille de liqueur qui trainait dans son bureau.

Je vous sers une liqueur pour vous réchauffer?

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