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[RP]Quand le glas sonne le fond du tonneau

Esteban.


La journée avait si bien commencée. Toute la famille ou presque avait décidé d'aller au match de soule que leur père arbitrait, seule Patience avait refusé. Pourtant Linor avait essayé de la convaincre de venir pour étudier ou pour lire dans les gradins et lui il avait essayé de lui expliquer une nouvelle fois, les valeurs de la soule. Mais rien n'y avait fait. Elle était bornée parfois. Lui, ne comprenait pas qu'on ne puisse pas aimer la soule. Leur père avait accepté de la laisser à la maison et c'est donc en charrette que lui, Georges et Linor étaient partis, alors que leur père les accompagnait sur son cheval. Il avait choisi de leur laisser la charrette pour le cas, où ils souhaitaient rester à la fête plus tard que lui. Il faut avouer qu'il avait sacrément insisté pour cela et que son regard d'Inuki avait fait le reste. Il aimait bien faire ce regard là qui faisait rire son père quand il voyait son dernier fils faire comme le vieux chien de la famille. Il faut dire que le jeune garçon, rêveur, passait beaucoup de temps avec les trois chiens. Et il avait remarqué qu'ils tournaient la tête d'une certaine façon pour quémander quelque chose. Et ça marchait le plus souvent, surtout lorsqu'ils regardaient la tête baissée mais les yeux levés. Esteban était un expert à ce jeu là.

Le match avait été super. Il était déçu de ne pas pouvoir faire comme son cousin et participer sur le terrain, mais son père lui avait dit qu'il fallait faire parti soit de la Prévôté soit de la COBA. Et comme, il n'était pas membre d'une de ses deux corporations, ce n'était pas possible. Il n'avait pas compris non plus pourquoi, on l'avait radié de l'équipe de Clermont, sans le prévenir. Il avait été très déçu de cela mais une autre chose le travaillait beaucoup, c'était l'attitude de leur père. Quand il commentait les matchs d'habitude, il était très expressif dans ses mimiques et dans ses commentaires, à tel point qu'il rendait le match plus vivant. Et là, aujourd'hui, Esteban l'avait surpris plusieurs fois prendre à boire dans le tonneau. Il en avait discrétement averti Linor qui était à côté de lui et elle avait été l'aider à finir le commentaire. Le jeune garçon avait bien compris que depuis plusieurs semaines, il se passait quelque chose mais il n'avait pas réussi à savoir quoi et ni Linor, ni Patience et encore moins Georges n'avaient pu l'aider dans sa quête de la vérité.

Le match était fini et le temps de participer un peu à la fête que leur père avait disparu de son estrade. Mais bon, cela n'étonnait pas le garçon puisqu'il leur avait dit qu'il partirait avant eux. Et là, alors que la fête se terminait, ils étaient rentrés. Linor semblait un brin inquiète mais elle ne partagea pas ses peurs avec eux. A peine la charrette arrivée, qu'elle sauta à terre pour monter quatre à quatre les marches. Une jument était accrochée vers l'étable, signe que la famille avait de la visite. Esteban se demandait qui cela pouvait être. Avec Georges, il s'occupa de la mule et de la carriole avant de pouvoir satisfaire leur curiosité.

Ils avaient à peine fini que Linor redescendit pour leur dire


Demi tour les garçons ! On retourne atteler la mule et on part à la recherche de Papa. Carmen va nous aider à le trouver.

Regard interrogatif de la part des deux frères mais ils avaient compris depuis belle lurette que la rouquine ne se laissait pas faire et qu'elle avait pris depuis longtemps déjà, le rôle de mère de famille. Elle était beaucoup plus sûre d'elle que ne l'était pas Patience. Si au physique, c'étaient deux copies identiques, au caractère c'était la nuit et le jour. Il sourit en se disant qu'il venait de répondre à sa première énigme, à savoir la visite surprise c'était celle de leur cousine Carmen. Mais pas le temps de la saluer vraiment car à son tour, elle donnait des ordres

Georges, Linor et Esteban sur la charrette. Pacy avec moi, sur Zingara.

Et pendant que Patience éclairait la route, Linor avait charge de montrer le chemin qu'ils venaient de faire dans l'autre sens. Esteban sentait que quelque chose ne tournait pas vraiment rond mais il était à mille lieux de penser à ce qui se tramait à quelques lieues de là. Et puis, il était doux et rêveur et sans les cris de Patience, il n'aurait peut-être pas réussi à sortir de sa torpeur soulesque. Lui, il était tranquille assis derrière dans la carriole pendant que Georges conduisait et que Linor dirigeait. Il revoyait les différentes actions du match et surtout le talent de Legowen. Il n'avait pas réussi à la voir après la fin du match mais elle avait été tout simplement magique. Il espérait que son équipe l'avait porté en triomphe jusqu'aux vestiaires à la fin.

Mais pourquoi tu dis ça, POURQUOI ? Ca t'amuse de me faire peur ? Papa, il ne peut pas lui arriver malheur, alors dis lui que c'est pas vrai ! Dis lui !

Il releva la tête brusquement pour comprendre ce qui se passait. Pourquoi, Patience criait et pleurer en même temps ? Linor avait-elle fait quelque chose de mal ? Et pendant que Pacy se serrer dans les bras de la cousine, Esteban se tourna vers son autre soeur

Il s'est passé quoi Linor et Georges ? Pourquoi Pacy elle pleure ? Tu lui as dit quelque chose de méchant ?

Il savait que les deux soeurs aimaient se faire enrager l'une et l'autre quand ce n'était pas lui leur victime. Il savait aussi que Patience en rajoutait toujours un peu trop et avait peur souvent. Il savait que Linor faisait tout pour l'endurcir mais que leur soeur ne prenait pas cela comme une leçon de vie mais comme une punition. Il attendait la réponse de sa soeur quand l'autre jumelle cria

Alexandre ! Alexandre !

Il n'écouta même pas la fin de la phrase et sauta à bas de la cariole pour se diriger vers son cousin. Cela faisait une paye qu'il ne l'avait pas vu et il allait pouvoir lui raconter le match de son point de vue. C'était cool. Mais quelque chose dans l'attitude du garçon le freina. Il semblait si triste et un brin boudeur. Que lui arrivait-il ? Il s'était fait mal à la soule ? Lui aussi avait perdu son chemin ? Il se rapprocha de lui et lui mit la main sur l'épaule

Et Alex, ça va ? Tu t'es fait mal quelque part ? Tu es tombé de ton cheval ?

Il regarda autour de lui pour voir s'il voyait quelque chose de suspect. Au pire, le soldat et Carmen pourraient les aider.

Waouh, il est trop beau ton maillot de soule !
--Carmen_esmee..
La jument à la robe blanche et la charrette avançaient dans la pénombre, la brune posait son regard sur les enfants. Elle entendit des sabots et le battement des bottes d’un cavalier sur les flancs de son cheval. Incitant Pacy à porter la lampe en avant pour reconnaitre l’homme, la brune, elle relâche les renes de Zingara, presse les jambes contre les flancs pour que la jument s’arrête, elle est imité par la mule de ses cousins. Sa dextre cherche l’épée du bout des doigts… * Coucou c’est moi La paranoïa, je ne suis jamais loin ! *

La brune reconnait l’homme, elle incline la tête, et la dextre retrouve les rênes.

« Bonsoir »

Ali explique la raison de leur promenade nocturne au militaire, il les rassure et propose son aide, la brune hoche la tête, resserre l’étreinte de la senestre autour de Pacy, pour la rassurer quand il ajouta certes une vérité.. Mais où avait-il la tête de leur laisser émettre l’hypothèse que Rick pouvait être mort…

Elle lance un regard noir à l’homme, qui voulait bien faire sans doute, mais elle dodelina de la tête à la négative, ceux sont des enfants !
Et Voilà que les deux jumelles se prennent le bec, une fois n’est pas coutume. La brune resserre toujours un peu plus son bras autour de la rouquine, embrasse le sommet de son crâne, tachant de l’apaiser.


« Ali n’a pas pensé à mal, Pacy. Ni vous messire, mais si pouviez garder vos doutes pour vous, cela m’arrangerai ! »

Elle croise le cavalier et lui sert son regard le plus sombre, retenant ses mots, qu’elle ravale. Mais son regard reste appuyé… Heureusement pour lui, elle se doit d’être un modèle pour ses cousins, et ne fera pas de scandale... De plus un murmure, d’où ils étaient, lui parvint, le rire fit écho aux pensées de la brune qui ordonna a Zingara de trottiner.

Les émeraudes se posent sur Alexandre, sa petite crapule, il semblait comme à leur dernière rencontre, affligé…

« Alexandre ? »

La brune se laisse glisser de cheval, saisit les rênes, les faisant passer par-dessus l’encolure, et guide l’équidé jusqu’à lui. Elle zieute la rouquine sur Zingara,

« Tu veux descendre ? »

La brune ébouriffe les cheveux d’Esteban en passant près de lui, bien trop longtemps qu’elle ne l’avait pas vu. Elle lui bise la joue et s’accroupie en face de son filleul.

« Todo… Tout va bien Alexandre ? »

Elle pose ses mains sur les avant-bras du brun et l’effleure doucement pour appuyer ses mots.
Bernadotte
Le Mestre de camp se mordit les lèvres, attristé de sa maladresse, et tenta de se rattraper: "Mais avant de sombrer dans de telles hostilités, nous devrions regarder s'il est à Clermont.
Je suppose que vous connaissez les endroits où il aime aller? Ses tavernes préférées, des amis chers ?"

Le seigneur d'Epalais regardait son terre neuve, Timothé, et descendit de cheval pour le caresser. Il lui murmura quelques phrases à l'oreille et sorti une plume, du parchemin et de l'encre de son sac de cheval. Le Padirotte griffonna un mot qu'il déposa dans le collier de son chien. Il lui susurra à l'oreille: "Va, retourne à la maison et montre cela à Alban ou François.. . Ils sauront quoi faire." Le chien lècha le visage de son maître et fila vers Civrais, le castel de l'Epalais.

Le Mestre de camp se redressa et lança aux enfants: "Si vous voulez, je vous accompagne dans vos recherches. Commençons par les abords du terrain de soule et les tavernes alentours. Si nous ne le trouvons pas, nous demanderons aux sentinelles et aux maréchaux s'il n'est pas sorti de la cité. Qu'en dîtes vous ?"
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Linor
[Quand elle manque finir sourde... Heureusement qu'elle n'était pas trop prêt !]

A peine avait-elle fini de s'adresser au militaire que Pacy se mit à hurler. Et ce n'était pas tout, voilà que le déluge de larmes suivit. Ali ne comprenait pas sa soeur parfois et ça devenait de plus en plus monnaie courante. Elles s'étaient retrouvées il y avait un peu plus de deux ans... Pour mieux se séparer ensuite ? Il faudrait attendre pour le savoir !
Mais Aliénor trouva que ça tournait encore autour de sa soeur. Elle lui reprochait de lui faire peur à elle. Et les autres ? On s'en fichait de leurs inquiétudes ? Et pourquoi il ne pouvait rien lui arriver ? Parce qu'il servait le Très-Haut ? Le cimetière était plein de Ses serviteurs ! Elle passa ce détail à son hystérique de soeur, pensant qu'une petite infusion lui aurait fait du bien.


Dis lui toi Carmen, elle va t'écouter ! Dis lui que Papa, il est juste à la taverne du village !

Ecouter quoi ? Que Papa a préféré aller à la taverne alors qu'il t'avait déjà laissée toute seule toute l'après-midi plutôt que de rentrer directement à la maison ?

Hum?! Est-ce qu'une bonne gifle ça soignait l'hystérie et la peur ? Parce qu'à cet instant, Ali était prête à essayer ! Pour mettre fin à ce spectacle qui l'agaçait et augmentait sa propre angoisse. Elle pria très fort pour que l'on retrouve rapidement leur père et en vie ! Sinon, il faudrait plus qu'une gifle pour calmer sa soeur. Une piqûre comme pour les juments !
Et Esteban qui sembla sortir de sa rêverie pour lui demander ce qu'elle avait fait à leur soeur. Comme si elle lui faisait toujours quelque chose ?


Il s'est passé quoi Linor et Georges ? Pourquoi Pacy elle pleure ? Tu lui as dit quelque chose de méchant ?

Pourquoi je devrais lui avoir dit quelque chose de méchant ? De toute manière, elle n'a pas besoin de ça pour pleurer !

Mince à la fin ! Ce n'était pas bientôt fini, naméo ???!!! Chouette Alexandre faisait son apparition. Elle serait peut-être tranquille si tous se focalisaient sur leur cousin ?
Et le sire en uniforme ? Que suggérait-il ? Des endroits favoris ? Bonne idée ! Mais le terrain de soule en premier ? Oui, logique en somme !
Aliénor acquiesça, elle était d'accord pour qu'il les aide. Une bonne volonté de plus, placée sur leur chemin par le Très-Haut, ça ne se refusait pas.


"Si vous voulez, je vous accompagne dans vos recherches. Commençons par les abords du terrain de soule et les tavernes alentours. Si nous ne le trouvons pas, nous demanderons aux sentinelles et aux maréchaux s'il n'est pas sorti de la cité. Qu'en dîtes vous ?"

Moi, je suis d'accord !
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--Carmen_esmee..
Carmen redresse le nez, échangeant un regard avec Linor puis avec le militaire. Ses mains restent posées sur les avant-bras d'Alexandre.

"Faisons cela, les abords puis les tavernes, essayons de suivre ses pas. Linor, quand il est parti, il était avec son cheval ou à pied ?"

La brune échange un regard avec sa crapule et pose un baiser maternelle sur son front, elle lui tend la main, bien qu'il soit trop grand pour la prendre, cela rassure la brune d'avoir un contact avec l'un de ses petits cousins.

"Restons ensemble, l'on ne se sépare pas. Même si cela pourrait nous faire gagner du temps, il est tard et je suis responsable d'eux. Messire Bernadotte, si vous voulez bien, je serai ravie d'être escortée dans cette nuit noire. "

Elle se relève, la senestre toujours tendue vers Alexandre,
"Ensemble, en Famille, on y arrivera."

De sa dextre elle flatte l'encolure de sa jument, elle ne rejoint pas le dos de la monture, laissant Pacy profiter de la hauteur pour tendre la lanterne, elle marchera au côté du cheval, qu'elle tient. Quand ils reprendront leurs recherches, elle marchera derrière Bernadotte et devant la charrette. Encore une fois elle donne des consignes, avoir le contrôle, la rassure.

"Messire Berna, j'ose espérer que vous avez une bonne vision nocturne, je vous demande de regarder loin devant vous," La brune se dévisse le cou, Georges, tu éclaires à notre droite, et, se tournant vers Patience, Toi Pacy, tu fixes à gauche.

Il a pu prendre un raccourcis que nous ne connaissons pas. Rick connait le Bourbonnais Auvergne mieux que quiconque.



Navrée pour ce post, je pars en congé, je ne suis pas sure de pouvoir poster, donc j'ai projeté la brune dans un futur proche, pour que vous ayez le temps de rp avant et après leur remise en route.
Retour le 6/7 Septembre.
Alexandre_serna
Désolé les copains, très pris en ce moment.


Le menton au creux des mains, les coudes sur les genoux, le gamin attendait, il n'aurait su dire quoi, mais il attendait.
Des fois que quelqu'un surgisse, des fois que son oncle surgisse, car même si la colère le rongeait depuis plusieurs jours maintenant, même si il avait envie de gifler tous les Serna de l'univers, son coeur criait, son coeur hurlait et saignait, l'indifférence de certains membres de sa famille l'avait blessé.
Il avait appris ce jour-là que la famille pouvait être parfois différente de celle que l'on espérait.
Korydwen aurait su trouver les mots, les gestes, elle avait toujours su rassembler cette famille, elle en avait été le lien avec Rick.
Les deux têtes de cette famille, jusqu'au jour où...
Que c'était-il d'ailleurs passé ce jour-là ?
Il ne s'en souvenait plus beaucoup, des cris lui restaient en mémoire, mais pour qui et pourquoi, compliqué à dire.

Alors qu'il rêvassait, réfléchissait, que cela bouillonnait dans sa petite tête un groupuscule s'approchait et si il avait su qu'il s'agissait des Serna il les aurait attaqué à coup de pierres et autres projectiles trouvés par terre.
Ca gueulait même, mais quelle poissonnière était de sortie ?
Une Montbrisonaise ?
Raleuse ?
Ah non elle était Bourbonnaise Raleuse, un sourire se dessina sur les lèvres du gamin, il se souvenait encore de ce match où il avait réservé la place de Raleuse.
La poissonnière n'était autre que Patience, qu'est-ce qu'elle foutait là et pourquoi elle criait comme ça ?
Le gamin releva le nez et observa un instant Patience et le reste de la troupe des "enfoirés" comme il le pensait quelques minutes avant.
Un peu bouche-béé de voir autant de monde de sa famille.
Il hésita un moment tâchant d'enfouir la colère profondément pour ne pas gueuler sur Patience qui lui avait répondu pour l'anniversaire d'Hanna.

Rick n'est plus au match.
Je voulais lui parler, lui demander pourquoi il était pas venu l'autre jour, mais le temps que je fasse les pas dans le terrain il avait disparu !
Piouf envolé.


Mais à peine avait-il répondu à Patience qu'Esteban arrivait, toujours aussi nerveux le "petit", plus si petit que ça après tout.
Il voulait se lever, mais il avait la flemme et puis de voir les voir tous surgir ainsi lui faisait plaisir et autant dire que ses jambes en étaient toutes flagellantes et qu'il ignorait si il pouvait effectivement resté debout.
Il sentit la main d'Esteban et ne put s'empêcher de lui sourire.


Non non j'ai pas mal.

Ca c'était de la fierté Serna, son coeur pouvait brûler, il ne l'avouerait pas.
Tout au plus il irait taper dans un tronc d'arbre avec une bonne épée.


J'suis pas tombé de cheval, j'ai juste raté Rick, alors ça m'embête, surtout qu'j'sais pas vraiment où vous habitez à Clermont.

Puis son regard se baissa sur son maillot de soule et Alexandre l'observa avant de regarde son cousin.

Tu veux que je te le donne ?
Tu pourras l'accrocher dans ta chambre.


Il savait Esteban friand de soule, d'ailleurs il ne savait pas pourquoi il n'était plus dans l'équipe de Clermont, p'tre qu'il voulait plus jouer ?
Mystère !
Comme pour faire les bébés, il faudrait faire l'enquête.
Et puis finalement ce fut au tour de Carmen de s'approcher de lui, le gamin l'observa longtemps.


J'ai perdu Rick, je voulais lui parler et il a disparu.
Et j'sais pas par où il est parti, j'ai pas vu.
Et en plus y presque plus personne au terrain, je sais pas qui pourrait savoir.
Peut-être il est allé au presbytère, mais ça me parait bizarre quand même, il avait pas sa robe là.
'Fin son truc pour dire la messe et crier sur les gens.


Au loin, il crut reconnaitre le messire Bernadotte, mais comme l'émotion lui brouillait quelque peu la vue, il n'en était pas tout à fait certain.
Il irait voir en s'approchant plus tard.
Linor était derrière, plus discrète, Alexandre se mit un peu sur le côté pour l'observer, il avait cette impression qu'elle ne semblait pas trop l'aimer, elle ne répondait pas à la missive de la dernière fois et là elle semblait un petit peu remonté, pourvu que cela ne soit pas contre lui.
Il écouta d'une façon lointaine Carmen, espérant pouvoir croiser Aliénor plus tard pour lui demander si il avait fait quelque chose de mal pour ne pas qu'elle réponde à sa missive.
Car après tout, Alexandre bien que parfois grand, n'en avait pas moins des réactions d'enfant, bête, totalement bateau qui lui faisait croire que les gens ne l'aimaient pas ou plus parce qu'ils ne répondaient plus aux missives.
Il finit par se lever en serrant la main de Carmen.


Messire Bernadotte, bonjour.

Il s'inclina devant lui avant de faire un grand signe de la main à Linor.

Coucou Linor.
Coucou Georges.


Et de faire de même pour Georges.
Il se tourna vers Carmen.


Z'avez pas un chien qui pourrait sentir quelque chose à Rick pour le retrouver ?
Genre l'odeur de ses pieds ?
P'tre qu'il a embrassé une grenouille qui est devenue une princesse et elle l'a enlevé dans un château.
Bien sûr que ça s'peut, y a une dame qui m'a dit qu'c'était possible.

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--Bern
Le mestre de camp sourit en acquiesçant. Après avoir tacitement salué le jeune de la Serna, il pris donc la tête de l'équipée et quitta la ville de Clermont après avoir écumé les tavernes, le terrain de soule et ses abords sans aucunes traces du prêtre.

L'Epalais s'arrêta près du poste de garde et héla une sentinelle qui le salua réglementairement:
"Messire, que puis je pour vous ?" Sans détour, l'officier lui répondit: "Aurais tu vu le père Rick traîner dans le coin ? " Le soldat réfléchi en se grattant la tête et acquiesça: "Oui, il partait dans la campagne à cheval... à vrai dire il était sérieusement aviné mais je n'ai pas voulu le contrarier et l'ai laissé partir."

Bernadotte regarda le soldat, sourit légèrement en le remerciant et attendit le reste du convoi pour les informer des nouvelles.
--Carmen_esmee..




"Non je n'ai pas ma chienne, Luschka veille sur Ha..." La brune se reprend, seul Alexandre connait son secret maternel. Ce n'est pas le moment, la brune secoue la tête, "Elle veille sur la maison. Duncan prépare notre départ."

La brune se mordille la lèvre, serre un peu plus la main d'Alexandre dans la sienne, et guide la jument. Elle guette, elle regarde sur la gauche, elle fixe les bois qui les entoure, elle n'est pas vraiment rassurée. La paranoïa refait surface, et si on les attaquait ? Elle frapperai la croupe de Zingara pour que Pacy soit en sûreté, Linor et Georges arriveront peut-être à s'enfuir avec la carriole. Ensuite, Esteban et Alexandre... L'esprit de la brune se brouille, elle ne sait plus être raisonnable, elle veut tout anticiper, tout contrôler... Elle se perd dans ses pensées, lâchant la bride de Zingara, elle fait s'arrêter le cheval, elle quitte la chaleur de la senestre d'Alexandre et détache son épée, resté sur sa selle. Carmen sait pertinemment que son geste, risque de les alerter, mais elle veut être prête a tout éventualité, la ceinture retrouve la taille de la brune, et l'épée la courbe de sa hanche. Ce contact, bien que froid, a quelque chose de rassurant. Elle ne dit mot, et reprend la bride et la main d'Alexandre. La marche reprend.

"Gardez l’œil ouvert les enfants."

Ils rejoignirent l'Epalais, la brune n'a plus une once de colère dans le regard, lorsqu'elle croise le sien, elle est morte d'inquiétude, la pénombre cache ses traits, heureusement.

Quelles sont les nouvelles ?

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--Bern
L'Epalais afficha un sourire de circonstance et déclara doucement: "Il est serait parti à cheval dans la campagne aux alentours de Clermont.... fortement aviné d'après les sentinelles. Nous allons devoir nous aventurer en dehors de la cité. Soyez très prudent sur les chemins et restez groupés. Je vais ouvrir la route."

Le sourire du mestre de camp s'estompa et l'officier supérieur serra la garde de la Terrible dans ses doigts. Il se retourna et s'enfonça dans les ténèbres nocturnes de la campagne clermontoise.
--Carmen_esmee..


La brune hoche la tête, si elle avait eu assez de mains, elle aurait bouché les oreilles de tous les enfants. Mais il n'en fut rien, les cinq paires d'oreilles entendirent, comprirent ou non ce que veut dire aviné. Elle soupira doucement, effectivement Rick devait être fort triste pour en arriver là.

Alors qu'il marchait, elle essayait de se souvenir si elle l'avait vu boire ne serait-ce qu'une fois ? Non... Peut-être à table mais... Non s'enivrer n'était pas dans ses habitudes ni digne de lui. Elle serra la petite main d'Alexandre dans la sienne, la brune avance rassurée par la présence de sa lame sur la courbe de sa cuisse. Elle guette, elle ne voit pas a trois pieds devant elle... Les flammes des torches, vacillent, elle essuie par deux fois des larmes qui naquirent en partie à cause du manque de luminosité mais aussi parce qu'elle est morte d'inquiétude. Elle remercie la pénombre de cacher ses traits aux enfants.



Vous voyez quelque chose ?

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Qui découvre Rick ?
Patience
Les vacances sont finies ! Me revoilà ! Bah je pense que c'est Linor qui trouve Rick ou enfin le groupe je pense ! Quoi que Linor est pas partie en avant ? Je me souviens plus ? Enfin moi je posterais avant la fin du we

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Patience
Elle était là, la pauvre Patience, devant son cousin, attendant une réponse de sa part. Heureuse ou triste elle ne savait pas et attendait pendue à ses lèvres, une réponse. Carmen avait essayé, tant bien que mal, de lui faire comprendre que sa jumelle n'avait pas pensé à mal ni même le soldat. D'ailleurs, le pauvre, il reçut une engueulade digne de son grade. Elle voulait rester sourde aux inquiétudes de Linor. Elle voulait encore croire que ce qu'elle craignait le plus ne soit pas vrai.

Et puis la réponse tomba de la bouche d'Alexandre. Son père n'était plus au match et il avait disparu. Les larmes redoublèrent sur le visage de la rouquine. Mais elle ne cria pas et ne fit pas de bruit. Elle avait bien compris que sa jumelle la prenait pour un bébé. Mais elle, elle se souvenait pas comment c'était la vie à la mort de leur mère. Elle se souvenait pas qu'ils avaient été obligés Esteban et elle de partir dans un couvent, loin de tout le monde. Elle se souvenait pas combien cela avait été dur. Mais la petite fille, à ce moment-là, était égoïste et ne pensait pas que sa jumelle avait vécu pire qu'elle, à la même période avec Georges et son "fameux dragon". Dans le brouillard de sa tristesse, elle perçut juste ce que son cousin osa insinuer sur son père.


Papa, il crie pas ! Tu racontes n'importe quoi ! Comment tu peux dire ça de lui ? Tu le connais pourtant ! Papa il est malheureux à cause des gens comme toi qui disent des bêtises sur lui. Et je suis sûre que c'est à cause des bêtises comme ça qu'il est parti ... pour plus les entendre....

Elle s'agitait sur la selle du cheval où elle était désormais seule. Elle s'agitait tellement que si elle continuait elle allait se rompre le cou. Elle continuait à parler très fort.

Non mais c'est vrai quoi ! Lui, il dit ce que le Très Haut il lui dit dans le creux de l'oreille et vous, vous le prenez pour un fou. Moi, je dis jamais de mal de Tante Kory ou d'Oncle Al parce que je veux pas te faire du mal et toi tu dis qu'il crie à la messe alors que Papa il est le premier à dire qu'il faut pas parler fort parce que le Très Haut il est pas sourd. Et que même quand on murmure la messe, Il attend.

Elle se tourna vers Linor pour lui demander du soutien

Hein Linor, c'est bien vrai que Papa il dit ça et qu'il crie jamais ?

Puis elle se tourna vers Carmen

Hein Carmen, il crie pas Papa à la messe ?

Et elle se tourna ensuite vers le Soldat et de sa petite voix suppliante

Et vous Messire Soldat, vous trouvez que Papa il est un mauvais curé et qu'il crie à la messe ?

Elle posait tellement de questions qu'elle n'écouta pas la suite d'Alexandre car sûrement qu'elle aurait répondu sur ce que son cousin venait de dire. Embrasser une grenouille ! Elle attendait une réponse des autres. Et surtout, elle ne comprit pas le sens du verbe aviné car sinon là aussi elle aurait pu devenir hystérique.
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Bernadotte
Le Mestre de camp scrutait l'horizon, plongé dans le crépuscule, et Carmen vint à ses côtés pour lui demander la situation. Alors qu'il s'apprêtait à répondre, Patience interrogea l'officier supérieur à son tour sur la tenue du Père Rick à la messe. S'il y'avait bien un domaine qui laissait le Seigneur d'Epalais complètement indifférent, c'était le domaine spirituel. Bien que baptisé et marié, l'Epalais ne comprenait quasiment rien à la Religion et n'allait pour ainsi dire jamais à la messe.

Un peu gêné,il sourit et lâcha:
"Euh non, je n'ai jamais ouïe dire que votre père était un mauvais curé. " Il se reconcentra et fronça les sourcils en scrutant le sol: "Il y'a des traces de sabots qui vont vers le sud... allons voir où cela nous mène."
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--Carmen_esmee..




La brune calme elle peut sa jument, qui commence à frapper le sol, Chuuut Zingara, elle flatte l'encolure en regardant Patience,

"Je t'en prie Pacy, calme toi, ne nous querellons pas pour cela, ce n'est pas le moment", regard pour Alexandre, "Bien, l'important pour l'heure c'est de retrouver Rick, d'accord ? Alors maintenant, je ne veux plus vous entendre, c'est clair ?"

La brune, n'est pas très agréable soudain, parce qu'elle est morte d'inquiétude, elle perd espoir et patience, qui sait ce qui à pu arriver à Rick, il fait nuit... il a bu... il a pu chuter de cheval ? Faire une mauvaise rencontre ? Faire un malaise ? Tant de possibilité, tant d'angoisse que la brune nourrit avec le temps.

"Attendez moi là", dit-elle aux enfants.

Elle rejoint Bernadotte, s'approche de lui et parle sur le ton de la confidence, lui seul peut entendre.
Que feras t-on si on le trouve mais qu'il n'est pas présentable pour ses enfants ?

Un regard pour ces derniers et elle incline la tête de côté quand elle vit un des enfants descendre de la charrette.

Linor ? Que fais tu ?



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Linor
Pas trop dispo en ce moment, mes excuses, j'essaie de répondre demain

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