Carmen_esmee.


Le temps était clément en ce début de novembre, l’automne parait les arbres de la forêt de Rouen, de mille et une nuances d’ocre et de rouge, une légère brise contraint la brune à réajuster le col de son mantel quand elle traversa le bois pour rejoindre le Château.
Les préparatifs touchaient enfin à leur fin, un bousculement dans le programme de la Grande Boucle Normande afin d’accueillir les valeureux soldats de retour du front champenois. Un grand tournoi pour fêter la Normandie unis pendant les conflits avec l’Empire, des joutes organisées en cet honneur. Quelques tentes encadraient d’ores et déjà le château, des bannières ondulaient et claquaient au vent.
Les bottes claquent sur le pavé, une cravache est glissée dans l’une d’elle, un objet que Carmen apprécie, quand elle s’ennuie, pour le bruit produit sur ses mollets enveloppés de cuir, et pour l’effet menaçant que cela lui donne. C’est la fourrure jusqu’au nez que la brune se présente aux gardes, bien que le temps était à la trêve, la Normandie ne baissait pas pour autant sa vigilance,
« Bonjour, Carmen, organisatrice, je peux ? »
L’homme la regarda de pieds en cap, et fit non de la tête,
« Pardon, mais je dois entrer, on m’attend » et elle força le passage, bien sur le garde l’arrêta sans mal, « Vous êtes nouveau vous !? Vous savez qui je suis ? »
Une fois de plus l’homme fait non de la tête, La brune déclare son identité en vain, elle fronce les sourcils et croise les bras, boudeuse, rien à faire, il ne la laissera pas passer, elle regarde dans la cour, essayant de trouver quelqu’un qui puisse la reconnaître et l’inviter à entrer…
Elle reconnaît un couple d’artisans et les interpelle, « Hey vous ! »
Le couple la regarde et semble essayer de la fuir du regard, elle insiste, « Hey vous ! Non non ! Ne partez pas, vous pouvez lui dire qui je suis, s’il vous plait ! », elle désigne le garde du plat de la main afin de ne pas être grossière en le montrant du doigt.
Le couple confirme son identité ce qui fait jubiler Carmen jusqu’à ce que l’artisan prononce un mot, un surnom même, qui est accueilli par un coup de coude de l’épouse de l’artisan dans les flancs de ce dernier. Carmen les regarde tour à tour….
« Vous m’appelez vraiment comme cela ? », la brune n’est pas amer, elle est un brin surprise et aussi un peu triste, mais elle sourit doucement, après tout, tant que cela reste dans ces murs et puis ce n’est pas si terrible.. L’important est qu’elle sait pourquoi on l’appelle ainsi… bon la consciencieuse aurait été mieux accueilli mais bon…
Le garde la laisse entrer, elle balaye la cour du regard, les étals se sont installés au pied des murailles à gauche en entrant, ils débordent de récoltes de saison, et un peu plus loin de viandes séchées, de volailles rôties, des pommes, des châtaignes, toutes sortent de courges… Une grande inspiration et la brune sent l’appétit grandir. Elle tourne vite la tête sur la droite afin de fuir la tentation, des tisserandes brodent des mouchoirs pour les femmes, les fameux gages… Un sourire, et son regard est attiré par le forgeron qui frappe semble-t-il un plastron, c’est cela ou alors le client est énorme ! Elle aperçoit près des escaliers les saltimbanques répéter leur numéro, attirée par le spectacle, elle les rejoint, fascinée, elle reste assez longtemps à les regarder jouer et jongler…
« Carmen ! Venez voir ! »
Elle pivote, plisse les yeux essayant de trouver d’où vient le cri, Ronan évidemment, elle le rejoint et lui sourit en le saluant.
« Bonjour,
- Vous avez réussi à vous lever seule ? Félicitations !
- Ne commence pas… Et oui je sais me lever tôt quand il le faut », Elle baille derrière sa dextre, grand effort, elle en ferme les yeux..
« Avouez, Hanna vous a réveillé, non ? »
Regard noir… Effectivement la fillette de Carmen, l’a réveillé aux aurores…mais elle ne répond pas à son érudit et hausse une épaule,
« Les écus sont peints ?, demande-t-elle pour changer de sujet.
- La plupart, disons pour ceux qui se sont inscrits en Août.
- Et les autres ?
- On improvisera…
- Rien à voir mais tu savais que l’on m’a donné un surnom dans mon dos ?
- Lequel avez-vous entendu ?
- Hein !? Parce que y en a plusieurs ?
- La maniaque, la tyrannique, la cravacheuse..
- Ce mot n’existe même pas ! Pfff, je vais clouer les affiches et quand je reviens je veux que tous les écus soient accrochés sur la balustrade.
- Oui Chef !
- Grrrrrrroooouuu » C’est en pestant que la teigne tyrannique va accrocher la liste des épreuves et le nom des participants.
Les préparatifs touchaient enfin à leur fin, un bousculement dans le programme de la Grande Boucle Normande afin d’accueillir les valeureux soldats de retour du front champenois. Un grand tournoi pour fêter la Normandie unis pendant les conflits avec l’Empire, des joutes organisées en cet honneur. Quelques tentes encadraient d’ores et déjà le château, des bannières ondulaient et claquaient au vent.
Les bottes claquent sur le pavé, une cravache est glissée dans l’une d’elle, un objet que Carmen apprécie, quand elle s’ennuie, pour le bruit produit sur ses mollets enveloppés de cuir, et pour l’effet menaçant que cela lui donne. C’est la fourrure jusqu’au nez que la brune se présente aux gardes, bien que le temps était à la trêve, la Normandie ne baissait pas pour autant sa vigilance,
« Bonjour, Carmen, organisatrice, je peux ? »
L’homme la regarda de pieds en cap, et fit non de la tête,
« Pardon, mais je dois entrer, on m’attend » et elle força le passage, bien sur le garde l’arrêta sans mal, « Vous êtes nouveau vous !? Vous savez qui je suis ? »
Une fois de plus l’homme fait non de la tête, La brune déclare son identité en vain, elle fronce les sourcils et croise les bras, boudeuse, rien à faire, il ne la laissera pas passer, elle regarde dans la cour, essayant de trouver quelqu’un qui puisse la reconnaître et l’inviter à entrer…
Elle reconnaît un couple d’artisans et les interpelle, « Hey vous ! »
Le couple la regarde et semble essayer de la fuir du regard, elle insiste, « Hey vous ! Non non ! Ne partez pas, vous pouvez lui dire qui je suis, s’il vous plait ! », elle désigne le garde du plat de la main afin de ne pas être grossière en le montrant du doigt.
Le couple confirme son identité ce qui fait jubiler Carmen jusqu’à ce que l’artisan prononce un mot, un surnom même, qui est accueilli par un coup de coude de l’épouse de l’artisan dans les flancs de ce dernier. Carmen les regarde tour à tour….
« Vous m’appelez vraiment comme cela ? », la brune n’est pas amer, elle est un brin surprise et aussi un peu triste, mais elle sourit doucement, après tout, tant que cela reste dans ces murs et puis ce n’est pas si terrible.. L’important est qu’elle sait pourquoi on l’appelle ainsi… bon la consciencieuse aurait été mieux accueilli mais bon…
Le garde la laisse entrer, elle balaye la cour du regard, les étals se sont installés au pied des murailles à gauche en entrant, ils débordent de récoltes de saison, et un peu plus loin de viandes séchées, de volailles rôties, des pommes, des châtaignes, toutes sortent de courges… Une grande inspiration et la brune sent l’appétit grandir. Elle tourne vite la tête sur la droite afin de fuir la tentation, des tisserandes brodent des mouchoirs pour les femmes, les fameux gages… Un sourire, et son regard est attiré par le forgeron qui frappe semble-t-il un plastron, c’est cela ou alors le client est énorme ! Elle aperçoit près des escaliers les saltimbanques répéter leur numéro, attirée par le spectacle, elle les rejoint, fascinée, elle reste assez longtemps à les regarder jouer et jongler…
« Carmen ! Venez voir ! »
Elle pivote, plisse les yeux essayant de trouver d’où vient le cri, Ronan évidemment, elle le rejoint et lui sourit en le saluant.
« Bonjour,
- Vous avez réussi à vous lever seule ? Félicitations !
- Ne commence pas… Et oui je sais me lever tôt quand il le faut », Elle baille derrière sa dextre, grand effort, elle en ferme les yeux..
« Avouez, Hanna vous a réveillé, non ? »
Regard noir… Effectivement la fillette de Carmen, l’a réveillé aux aurores…mais elle ne répond pas à son érudit et hausse une épaule,
« Les écus sont peints ?, demande-t-elle pour changer de sujet.
- La plupart, disons pour ceux qui se sont inscrits en Août.
- Et les autres ?
- On improvisera…
- Rien à voir mais tu savais que l’on m’a donné un surnom dans mon dos ?
- Lequel avez-vous entendu ?
- Hein !? Parce que y en a plusieurs ?
- La maniaque, la tyrannique, la cravacheuse..
- Ce mot n’existe même pas ! Pfff, je vais clouer les affiches et quand je reviens je veux que tous les écus soient accrochés sur la balustrade.
- Oui Chef !
- Grrrrrrroooouuu » C’est en pestant que la teigne tyrannique va accrocher la liste des épreuves et le nom des participants.
Citation:
Rouen

La vaillance des Normands à La Capitale
Rouen

La vaillance des Normands à La Capitale
Citation:
Les participants Normands :
Le Champion de Messire Sartaze Finnson qui nous vient d'Honfleur,
Messire Aedrille qui nous vient des quatre coins de la Normandie,
Messire Jason Ludgarès de Vissac, qui représentera Dieppe dans cette épreuve.
Messire Jorel, qui représentera Avranches dans cette épreuve.
Les Rouennaises et les Rouennais :
- Messire Bouibouinou, Notre Maire.
- Duel épée :
Les participants Normands :
Le Champion de Messire Sartaze Finnson qui nous vient d'Honfleur,
Messire Aedrille qui nous vient des quatre coins de la Normandie,
Messire Jason Ludgarès de Vissac, qui représentera Dieppe dans cette épreuve.
Messire Jorel, qui représentera Avranches dans cette épreuve.
Les Rouennaises et les Rouennais :
- Messire Bouibouinou, Notre Maire.
Citation:
Les participants Normands :
Messire Zaihnal
Damoiselle Norah
Les Rouennaise et les Rouennais :
-
- Duel au bâton :
Les participants Normands :
Messire Zaihnal
Damoiselle Norah
Les Rouennaise et les Rouennais :
-
Citation:
Les participants Normands :
Dame Prinne, Bourgmestre d'Avranches
Le Champion de Messire Sartaze Finnson qui nous vient d'Honfleur,
Messire Jason Ludgarès de Vissac, qui représentera Dieppe dans cette épreuve.
Tatou de la Calonne, Duc de Normandie, nous fera l'honneur de sa présence.
Les Rouennaises et les Rouennais :
-
- Joutes réservées aux nobles :
Les participants Normands :
Dame Prinne, Bourgmestre d'Avranches
Le Champion de Messire Sartaze Finnson qui nous vient d'Honfleur,
Messire Jason Ludgarès de Vissac, qui représentera Dieppe dans cette épreuve.
Tatou de la Calonne, Duc de Normandie, nous fera l'honneur de sa présence.
Les Rouennaises et les Rouennais :
-
Venez fêter le retour de nos soldats !
Les inscriptions demeurent ouvertes jusqu'à ce que le cor sonne.
Les inscriptions demeurent ouvertes jusqu'à ce que le cor sonne.