Rollo.
[Été 1462]
Un échange épistolaire m'a conduit ici, je ne sais même pas pourquoi j'ai proposé cette rencontre ici, bien que la capitale était a mi chemin et que j'avais toujours voulu voir Paris. Quelle déception, Paris la belle ? La chaleur intensifie les odeurs nauséabondes des petites ruelles. Ballade de pavés en parvis, de tavernes en place, sans autre but que le plaisir d'être là où mènent mes pas. J'aime le gré du hasard, marcher ainsi sans autre but que de me ravir de ce que m'apportera ce jour, le suivant aussi pour peu qu'on me l'accorde. J'ai passé un pont ou deux pour venir ici, certains badauds que j'ai croisé ont reculé, d'autre avec un air indifférent ont porté main à leur bourse et croisé mon chemin mévitant du regard. Je ne suis pas vraiment habillé en conséquence, par cette chaleur. Je porte un long manteau de fourrure par dessus des braies de cuir et une chemise blanche en lin sans doute, je n'en sais rien.
Je souris amusé des autres, l'accoutrement est tout pour lil, j'ai l'air d'un malfrat, c'est parfait, je me noie dans la masse parisienne.
Suis je ce que j'ai l'air d'être ? Ah Putain j'espère qu'elle ne va pas tarder !
Je trouve une fontaine, je l'actionne de quelques coups de pompe et me rince le visage et passe de l'eau sur ma nuque, histoire d'être présentable pour la rencontre mais l'eau ne lave pas mes cicatrices, Je soupire un coup et retourne m'asseoir sur les marche de la cathédrale en faisant la gueule pour changer. Notre Dame est immense, peut être que ces voûtes m'offriront le toit de cette nuit si le contrat n'est pas passé, franchement ça me ferai suer d'avoir fait toute cette route pour rien.
Je me lasse d'attendre au bout d'une heure, je traverse le parvis et viens m'accouder au premier pont, je regarde l'ignoble serpent vert qui se rue sous le pont. Je me demande combien d'hommes et de femmes ont été jeté, oublié ici...
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Un échange épistolaire m'a conduit ici, je ne sais même pas pourquoi j'ai proposé cette rencontre ici, bien que la capitale était a mi chemin et que j'avais toujours voulu voir Paris. Quelle déception, Paris la belle ? La chaleur intensifie les odeurs nauséabondes des petites ruelles. Ballade de pavés en parvis, de tavernes en place, sans autre but que le plaisir d'être là où mènent mes pas. J'aime le gré du hasard, marcher ainsi sans autre but que de me ravir de ce que m'apportera ce jour, le suivant aussi pour peu qu'on me l'accorde. J'ai passé un pont ou deux pour venir ici, certains badauds que j'ai croisé ont reculé, d'autre avec un air indifférent ont porté main à leur bourse et croisé mon chemin mévitant du regard. Je ne suis pas vraiment habillé en conséquence, par cette chaleur. Je porte un long manteau de fourrure par dessus des braies de cuir et une chemise blanche en lin sans doute, je n'en sais rien.
Je souris amusé des autres, l'accoutrement est tout pour lil, j'ai l'air d'un malfrat, c'est parfait, je me noie dans la masse parisienne.
Suis je ce que j'ai l'air d'être ? Ah Putain j'espère qu'elle ne va pas tarder !
Je trouve une fontaine, je l'actionne de quelques coups de pompe et me rince le visage et passe de l'eau sur ma nuque, histoire d'être présentable pour la rencontre mais l'eau ne lave pas mes cicatrices, Je soupire un coup et retourne m'asseoir sur les marche de la cathédrale en faisant la gueule pour changer. Notre Dame est immense, peut être que ces voûtes m'offriront le toit de cette nuit si le contrat n'est pas passé, franchement ça me ferai suer d'avoir fait toute cette route pour rien.
Je me lasse d'attendre au bout d'une heure, je traverse le parvis et viens m'accouder au premier pont, je regarde l'ignoble serpent vert qui se rue sous le pont. Je me demande combien d'hommes et de femmes ont été jeté, oublié ici...
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