Carmen_esmee.
[Sur la Seine - La veille]
Les Cons ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît... * Et lui c'est le plus crétin que le Très Haut nous ait mis sur terre !
Des jours.. presque une semaine quelle tourne comme une lionne en cage et quelle peste à tout va contre tout l'équipage. Ce nest pas dans les habitudes de Carmen dêtre odieuse et de mauvaise humeur, mais là, quelque chose la tracasse et elle sent que tout son être va exploser, si elle ne reçoit pas une quelconque explication.
Les poings frappent les boiseries de la balustrade du pont, et elle se retient de hurler au large, la brune tourne les talons et rejoint le capitaine avec son air aimable.. enfin aussi aimable que possible, vu les circonstances.
"Quand arrivera t-on ?
- Hier c'était dans deux jours, donc aujourd'hui, nous y serons demain..", répond le pauvre homme, blasé et fatigué de la supporter..
Carmen hoche la tête, elle n'aime pas le regard du capitaine sur elle mais... elle culpabilise trop pour le gronder, elle lui offre un sourire en guise d'excuse et lui tapote l'avant-bras, à court de mot. Elle se retire dans sa cabine. Étendue elle frappe l'oreiller pour le regonfler un peu... le tissu est encore humide, elle se souvient qu'elle a passé la nuit dernière a pleurer toutes les larmes de son corps. Carmen se sent perdue, elle se sent abandonnée et rien ne semble pouvoir calmer son inquiétude, si ce nest le travail. Sa correspondance avec la Normandie lui permet de tenir bon, de se sentir utile a quelque chose mais une fois qu'elle n'a plus rien à faire, elle repense au motif de ce voyage et là cest fini, elle sombre dans les cris et les larmes...
La brune achèvera bientôt la pire année de sa vie, une union invalidée, un mari qui n'assume plus son rôle de soutien, sa meilleure amie qui disparaît je ne sais où, la naissance de sa fille, la pire de toute les angoisses, le décès de son cousin qui a remis en cause toute son existence, tout ce en quoi elle croyait !
[Paris - Aux Aurores]
En se réveillant, la brune avait toujours cette boule dans la gorge qui ne cessait de grandir, de grandir.. elle se lève et va instantanément dégobiller dans un seau..
"Je le hais..."
Ronan entre et vient faire ce qu'il fait depuis des jours.. soutenir et coller au train de Carmen, il rassemble les boucles brunes dans son poing et maintient ses cheveux tandis que Carmen rend jusqu'au premier repas de la veille... de sa main libre, il lui caresse doucement le dos.. il est gentil, il est doux comme euh.. un ami qu'on paye...
"Tout va bien, ça va aller, vous verrez..."
Mais quand la brune émerge du seau et qu'elle s'essuie négligemment les lèvres, les yeux vitreux, elle le foudroie du regard..
"Ecoute mon bon Ronan, t'es un érudit model ! Mais si, t'as que des qualités ! Et physiquement t'es aussi agréable à regarder que je pouvais l'espérer : c'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois même si c'était à refaire, je t'engagerai à nouveau. Mais tu m'emmerdes... Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amitié mais TU - M'EN - MERDES !"
Le premier officier du pont entre à son tour,
"C'est pas un moulin ici ! C'est ma cabine alors dehors !
- Nous sommes arrivés, Bienvenue à Paris. Mais quelle connasse..."
La porte se referme, et les larmes vont se pointer, la brune fixe Ronan qui l'aide à se lever et lui prépare de quoi se changer. Il est temps de vérifier si ce ramassis de connerie est vrai ou non...
Les Cons ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît... * Et lui c'est le plus crétin que le Très Haut nous ait mis sur terre !
Des jours.. presque une semaine quelle tourne comme une lionne en cage et quelle peste à tout va contre tout l'équipage. Ce nest pas dans les habitudes de Carmen dêtre odieuse et de mauvaise humeur, mais là, quelque chose la tracasse et elle sent que tout son être va exploser, si elle ne reçoit pas une quelconque explication.
Les poings frappent les boiseries de la balustrade du pont, et elle se retient de hurler au large, la brune tourne les talons et rejoint le capitaine avec son air aimable.. enfin aussi aimable que possible, vu les circonstances.
"Quand arrivera t-on ?
- Hier c'était dans deux jours, donc aujourd'hui, nous y serons demain..", répond le pauvre homme, blasé et fatigué de la supporter..
Carmen hoche la tête, elle n'aime pas le regard du capitaine sur elle mais... elle culpabilise trop pour le gronder, elle lui offre un sourire en guise d'excuse et lui tapote l'avant-bras, à court de mot. Elle se retire dans sa cabine. Étendue elle frappe l'oreiller pour le regonfler un peu... le tissu est encore humide, elle se souvient qu'elle a passé la nuit dernière a pleurer toutes les larmes de son corps. Carmen se sent perdue, elle se sent abandonnée et rien ne semble pouvoir calmer son inquiétude, si ce nest le travail. Sa correspondance avec la Normandie lui permet de tenir bon, de se sentir utile a quelque chose mais une fois qu'elle n'a plus rien à faire, elle repense au motif de ce voyage et là cest fini, elle sombre dans les cris et les larmes...
La brune achèvera bientôt la pire année de sa vie, une union invalidée, un mari qui n'assume plus son rôle de soutien, sa meilleure amie qui disparaît je ne sais où, la naissance de sa fille, la pire de toute les angoisses, le décès de son cousin qui a remis en cause toute son existence, tout ce en quoi elle croyait !
[Paris - Aux Aurores]
En se réveillant, la brune avait toujours cette boule dans la gorge qui ne cessait de grandir, de grandir.. elle se lève et va instantanément dégobiller dans un seau..
"Je le hais..."
Ronan entre et vient faire ce qu'il fait depuis des jours.. soutenir et coller au train de Carmen, il rassemble les boucles brunes dans son poing et maintient ses cheveux tandis que Carmen rend jusqu'au premier repas de la veille... de sa main libre, il lui caresse doucement le dos.. il est gentil, il est doux comme euh.. un ami qu'on paye...
"Tout va bien, ça va aller, vous verrez..."
Mais quand la brune émerge du seau et qu'elle s'essuie négligemment les lèvres, les yeux vitreux, elle le foudroie du regard..
"Ecoute mon bon Ronan, t'es un érudit model ! Mais si, t'as que des qualités ! Et physiquement t'es aussi agréable à regarder que je pouvais l'espérer : c'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois même si c'était à refaire, je t'engagerai à nouveau. Mais tu m'emmerdes... Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amitié mais TU - M'EN - MERDES !"
Le premier officier du pont entre à son tour,
"C'est pas un moulin ici ! C'est ma cabine alors dehors !
- Nous sommes arrivés, Bienvenue à Paris. Mais quelle connasse..."
La porte se referme, et les larmes vont se pointer, la brune fixe Ronan qui l'aide à se lever et lui prépare de quoi se changer. Il est temps de vérifier si ce ramassis de connerie est vrai ou non...
Citation:
- A Carmen de La Serna Campbell,
De Aedan Lupin,
- Chère Carmen,
Ma lettre devrait s'arrêter là, puisque tu ne croiras pas un traître mot avant de m'avoir vu. Je suis en vie contrairement a ce que tu pouvais penser et j'ai besoin de ton aide pour retrouver mes fils et ma femme. Isabelle ne me donne plus de signe de vie. Vous êtes proches, je t'en prie, comme une dernière faveur, conduit les à moi.
A.
[Quartier des Halles - Galeries LaFayotte]
Carmen rejoint le quartier des Halles, quitte à patienter autant le faire en flânant.. elle ne connait pas bien ce quartier de Paris, elle prend donc l'initiative dans faire le tour. Elle entre dans les Galeries LaFayotte par l'ouest, en remarquant la foule, elle se dit que ce n'était pas le meilleur lieu pour se donner rendez vous... Mais pour acheter des épices, oui !
Les odeurs et les couleurs se mêlent, c'est un ravissement pour les sens ! Elle résiste à la tentation de glisser ses doigts dans les énormes sacs... pour en apprécier les textures... chaque grain filant entre ses doigts... Y a pas de petits plaisirs ! Elle contourne et remonte vers le nord des Galeries, des fruits.. de la viande.. Hmmm la faim la taquine ! Elle s'arrête à une table s'offrant une collation bien méritée après ce petit tour sur la Seine..
D'où elle est, elle peut guetter les étals où sont vendus tissus, vêtements, bijoux, matières premières, difficiles à trouver ailleurs... Elle regrette de ne pas avoir visité ce quartier plus tôt... Assise, elle se repaît du met mais aussi de la vue sur le quartier, une vue d'ensemble ou presque... L'endroit idéal pour que son frère la retrouve dans sa robe pourpre... Enfin elle l'espère.
*Titre : Jean Gabin
*Lino Ventura
*Lino Ventura dans "Les Tontons flingueurs"
*Lino Ventura
*Lino Ventura dans "Les Tontons flingueurs"
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