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[RP] Branle-bas de combat chez les Serna...

Timothee.


La famille est sans doute l'une des choses les plus sacrés au monde et en cela Timothée le savait, ses parents le lui répétaient sans cesse. C'est en fin de matinée qu'un coursier se présenta à Clermont dans l'hostel de ses parents. Un coursier expédié par sa mère, depuis qu'elle avait retrouvé la santé et qu'elle était coincée à Muret pour raison de surpopulation dans l'armée. Korydwen correspondait plus avec lui et Timothée en était ravi. Il remercia le coursier, lui donna quelques écus en échange de la missive. Timothée la décacheta.

Citation:
A Timothée de Toggenburg-Marigny,

Mon fils.
Convoque les Serna sur le champ.

Nous avons à parler affaire de famille ensemble. Tu pourras communiquer les ordres du jour :
1. les blasons pour la lignée de Rick
2. le mariage de Carmen-Esmée a faire enregistrer à la Hérauderie
3. l'entrée dans notre famille du clan MacCampbell. J'aimerai que Duncan se sente chez lui dans notre famille.
4. j'ai retrouvé des parchemins qui pourraient changer certaines choses dans notre famille.
5. Alexandre.

Je t'embrasse,



Voilà de quoi alimenter une grande réunion. Timothée se glissa prestement dans le bureau de ses parents et commença à rédiger des missives pour tous les membres de sa famille et ceux, sans exception. C'est à dire que même les enfants auraient une version de la dite missive. Sa mère avait dit les Serna, alors tous les Serna seraient avisés de la réunion.

Citation:
A Georges de la Serna,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va cousin.

Tu es attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Patience de la Serna,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va cousine.

Tu es attendue à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Aliénor de la Serna,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va cousine.

Tu es attendue à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Esteban de la Serna,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va cousin.

Tu es attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Rick de la Serna,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va mon oncle.

Tu es attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Alexandre de la Serna,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va mon cousin.

Tu es attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Carmen-Esmée de la Serna (MacCampbell ?),
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va ma cousine.

Mes félicitations pour ton récent mariage avec Duncan.
Tu es attendue à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Duncan MacCampbell,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour vous va mon nouveau cousin.

Mes félicitations pour votre récent mariage avec Carmen-Esmée.
Soyez le bienvenu dans la famille.
A ce sujet, vous êtes attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Eléa-Thémis de Toggenburg-Marigny,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va ma soeur.

Tu es attendue à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
M'man convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Matthis de Toggenburg-Marigny,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va mon frère.

Tu es attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
M'man convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Althiof de Toggenburg-Marigny,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va P'pa.

Tu es attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
M'man convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Citation:
A Korydwen de Toggenburg-Marigny,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va M'man.

Tu es attendue à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Tu convoques la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Et même une missive à sa mère. Voilà qui la ferait sans doute bien rire. Il allait maintenant falloir trouver un, voir plusieurs coursiers afin que tout ce petit monde ne soit prévenu. Voilà qui allait faire du grabuge dans le duché ! Ce n'était pas courant que les Serna se regroupent ainsi, mais là, si Korydwen convoquait du fin fond de l'Armagnac ou de Toulouse, c'est que l'heure était grave, tout du moins, c'est l'impression que Timothée en avait. La lettre était bien vite écrite, quelques mots, mais le but était là. Qu'ils viennent tous à Mirefleurs ! Et Timothée allait devoir se déplacer jusqu'à Mirefleurs pour accueillir tout ce petit monde. Il se demandait quelle tête ferait Alexandre en voyant qu'il avait lui aussi du courrier.
--Alexandre...


Alexandre vivait à Clermont depuis quelques semaines déjà.
Korydwen n'était pas morte et pas blessée.
Enfin plus.
Alexandre n'avait pas tout compris, il n'avait gardé dans sa tête que l'essentiel à savoir : Korydwen vivante.
Il lui avait écrit, lui demandant quand est-ce qu'elle revenait.
Elle lui avait dit à la fin du ban.
Il avait entendu que certains étaient déjà de retour.
Mais Korydwen attendait Thally, la petite cousine de Cerise.
Une amie, c'est ce qu'elle avait écrit dans la missive. Il faudrait donc attendre un peu encore.
Alexandre attendait dans un fauteuil, une plume dans les mains.
Il essayait de faire son plan de chasse pour les fraises des bois.
C'est à ce moment-là qu'un homme entra.
C'était Albert, il avait un courrier pour lui.

Alexandre l'attrapa.
Il le déplia et explosa de rire.
Timothée ne manquait pas d'humour.


Alalalala !
C'est pas comme si j'étais loin !


Citation:
A Alexandre de la Serna,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va mon cousin.

Tu es attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Alexandre se leva et se dirigea vers Timothée.
Une fois qu'il eut trouvé son cousin, il se planta devant lui.
Tapant du pied et agitant le bout de parchemin Alexandre lui dit.


Bon !
Tu ne savais pas dans quelle pièce de l'Hostel j'étais ?


Alexandre le regarda avec un grand sourire.

Et d'abord.
J'ai quelques questions.
Numéro 1 : où est Mirefleurs ?
Numéro 2 : dois-je y aller seul ?
Numéro 3 : Korydwen sera là ?
Numéro 4 : on mange quoi ce soir ? Parce que là j'crève de la faim !


Matthis.


La missive fut reçue par l'ainé des fils Toggenburg alors que l'armée était en pleine transhumance vers les verts pâturages de l'Auvergne. Il la parcourut, courte, intense, mais l'essentiel était là. Il irait donc à Mirefleurs après son passage à Clermont. Toujours est-il que... Son frère avait omis la date de la rencontre, voilà qui se voulait bien embêtant. Matthis s'arrêta quelques instants pour écrire une réponse et que ne fut-il pas surpris de voir que l'armée n'était plus et qu'elle était bien des pas plus loin.

Il grogna après son frère. Timothée l'entendrait !


Citation:
A Timothée de Toggenburg-Marigny,
De Matthis de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va mon frère.

La prochaine fois que tu convoques les Serna. Par tous les Saints ! N'oublie pas la date !
Patate !
Quel jour devons-nous être à Mirefleurs ?
Mon armée remonte en direction du Bourbonnais-Auvergne.
M'man t'a-t-elle donné une date ? Non parce qu'elle était aux dernières nouvelles encore à Muret. Longue histoire, je te raconterai.
Je te propose de te retrouver dans les écuries de P'pa à Clermont d'ici fin juillet.

Sernesquement,
Matthis de Toggenburg-Marigny


Et d'envoyer l'animal en direction de son frère. Il avait de l'embêter son petit frère, mais aussi sa grande sœur. Il fallait se comporter en parfais petit frère, comme du temps où son père embêtait sa sœur Thémis. Qu'elle lui manquait Thémis, elle aurait du être sa marraine. Il n'avait pas pu beaucoup la connaître et le regrettait, surtout quand il en parlait avec son père. Parait même qu'il avait voulu lui offrir une grenouille à sa marraine. Et p'pa avait trouvé qu'il s'agissait d'une bonne idée. Haussant les épaules, il reprit son chemin histoire de rattraper cette satanée armée qui avait laissé sa pauvre mère derrière.
Patience
Patience avait été fort étonnée de recevoir un pigeon à son nom. D'habitude c'était toujours soit son Père qui les recevait par dizaine soit sa soeur Linor parmi ses prétendants. Aussi avant de la lire, regarda-t-elle bien si elle lui était adressée.

Ah oui ! Patience ! C'est bien pour moi ! Je me demande qui peut bien me l'avoir envoyé !

Secrètement, elle espérait qu'elle viendrait de sa future marraine Sakurahime, dont elle était sans nouvelles depuis très longtemps. Elle avait comme tâche du jour à passer le balai dans la cabane familiale, mais curieuse comme elle l'était, elle préféra laisser tomber le balai au milieu de pièce principale et s'asseoir sur le banc dehors, sur la terrasse. De là, elle avait une vue magnifique sur le village, la tête dans les arbres. Elle s'empressa de faire sauter le cachet de la lettre et commença à la lire. Heureusement pour elle qu'elle avait pu l'apprendre au couvent chez les Soeurs de Tarbes. Elle commença par la fin et sourit en lisant que la lettre venait de son cousin Timothée. Elle fut néanmoins déçue de ne pas voir écrit dessus le titre qu'il lui avait donné alors qu'elle était toute petite. Donc pas de Dame de la Marguerite, mais un cousine amical.

Ainsi Korydwen avait décidé de convoquer toute la famille à Mirefleurs. Ce nom lui disait vaguement quelque chose. Mais Papa saurait sûrement où ça se trouvait. Toute façon c'était toujours lui qui conduisait la charrette. Il valait mieux de toute façon. Elle se demandait si les autres membres de la famille savait ce que c'était et si eux aussi avait reçu une invitation. Elle s'apprêtait à réveiller toute la famille, enfin les lève-tard quand elle se ravisa. Et si elle était la seule à être invitée pour préparer une surprise à toute sa famille.


Hum ! Hum ! Je vais peut-être attendre pour savoir si d'autres ont reçu la même invitation ! Il faudrait pas que je commette un impair ! Oui mais d'un autre côté, si personne en parle et que je me retrouve seule, comment je vais faire ? En plus, il n'y a pas de date pour le rendez-vous !

Patience réfléchissait mais il lui fallait un avis de la plus haute importance ! Et quand il y avait une grande décision à prendre, la petite fille aimait avoir l'avis de sa jumelle ! Aussi l'appela-t-elle !

Linor ! Linor ! Viens vite ! S'il te plaît Linor !
_________________
Elea_themis
Pif paf pof .. à peine arrivée, un mot de Tim.. Le gamin l'invite à un " pince fesse" dans la demeure familiale.. ordonnancé par madame Mère à ce qu'il dit le cadet ..

Elea est de fort mauvaise humeur, non seulement elle n'a pas déjeuné mais pas diné non plus. L'armée a été dissoute et hop .. plus un brin de vermisseau à grignoter pour un déjeuner de roy. Plus de roy à grignoter pour un vermisseau. La vie semble dure à hauteur des monts d'auvergne. A dû s'enfiler la tarte au citron destinée à certain Duc en chancellerie. tant pis.

Un cœur gros et lourd, explosant du talon les flaques d'eau menant au domaine, Elea boudeuse et boueuse frappa à la porte de la demeure familiale.


c'est moi ! zou ! ouvrez ! et la chevillette chèrera !! ohé ohé !!!
_________________
Timothee.


Timothée attendait des réponses à ses diverses missives. Mais pour l'heure aucune, après tout, il avait à peine écris. Mais il fut rapidement nez à nez avec un Alexandre visiblement surpris par sa missive. Timothée le regarda avec un large sourire. Il l'avait bien eu avec sa petite blague.

Si si j'savais ! Mais j'voulais pas que tu sois jaloux des missives des autres !

Timothée éclata de rire avant de glisser sa main dans la chevelure d'Alexandre. Puis une tornade de question lui tomba dessus alors qu'il n'avait strictement rien demandé.

Mirefleurs est à côté de Cournon d'Auvergne, qui est à côté de Clermont. Non, nous irons ensemble. Korydwen sera là parce que c'est elle qui veut réunir les Serna. Et ce soir on mangera et bien... Ce qu'on mangera !

Timothée n'avait aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir cuisiner, il devait bien rester un bout de jambon, voir un jambon entier dans les caves de l'hostel. Pendant ce temps-là... On frappa à la porte. Timothée se précipita en direction de la porte. Il l'ouvrit en grand et tomba nez à nez avec sa soeur.

Eléa !!

Il se jeta dans ses bras, mais elle semblait boudeuse et puis elle était pleine de boue. Timothée la regarda de la tête au pied.

Beuh, qu'est-ce qu'il t'aie arrivé ? Tu t'es fait brigandée ? Tu m'dis, et je leurs éclate leur face de canard boiteux ! T'as faim ? Avec Alexandre on allait taper dans un jambon de P'pa !
Carmen_esmee.
Cabinet des Lys


Carmen ! Caaaarmeeen ! s'époumona Éléonore l'intendante.

Elle débarqua dans le cabinet de la jeune femme qui disparaissait presque sous ses parchemins, elle ne prononça qu'un faible "Hmmm"

" Carmelita mon enfant, vous avez une lettre.
- Hmmm
- Je vous la lis
- Hmm non, je n'ai pas le temps, posez la.. euh là où on voit encore le bureau ?
- Euh oui, d'accord, je la mets là.
- Très bien, oui, merci Éléonore."


Carmen se sent observée, elle relève la tête et regarde la cuisinière avec un sourire.

"Oui ? Autre chose ?
- C'est que.. Vous n'avez pas mangé hier soir et vous avez ignoré le plateau de ce midi.
- Je suis sure que c'est délicieux, je le réchaufferai quand j'aurai faim."


Eléonore ramasse le plateau en grognant
"C'est ce que vous avez dis hier ! Je ne fais pas à manger pour les cochons !"

Carmen a déjà reprit la rédaction de sa lettre, un léger sourire aux lèvres amusée par la réponse qu'elle se garde : "Les cochons ont le droit de bien manger eux aussi, les pauvres futurs jambons..."

"Ne souriez pas hein ! J'espère que vous ferez honneur a ce que votre marraine fera cuisiner à Mirefleurs ! Sinon je viendrai vous tirer les oreilles mon enfant !"

Éléonore emporte le plateau et se retire en ronchonnant depuis le couloir.

Carmen relève la tête rapidement, elle ne comprend que trop tard ce que l'intendante vient de dire !

"Quoi ! Pardon ?"

Elle balaye le cabinet du regard, et aperçoit Éléonore au bout du couloir.

"Éléonore qu'avez vous dis à propos de Mirefleurs ?" Cria t-elle depuis son bureau. Pas de réponse... Éléonore !

"Vous me fatiguez Esmée ! La Lettre est sur la commode !"

Carmen se précipite et déroule la lettre, visiblement des curieuses l'ont lu avant elle, elle parcours le courrier en rejoignant les cuisines.


Timothée de Toggenburg-Marigny a écrit:

A Carmen-Esmée de la Serna (MacCampbell ?),
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour te va ma cousine.

Mes félicitations pour ton récent mariage avec Duncan.
Tu es attendue à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


[Les Cuisines des Lys]

Elle replie la lettre et la pose sur la table, un grand sourire aux lèvres. La brune pique un morceau de brioche laissé sur la table.

"L'appétit est revenu ?
- L’appétit vient en mangeant ma chère Éléonore,
- Je fais prévenir monsieur ?
- Tout a fait, je vais préparer Zingara"


Elle embrasse Éléonore bruyamment sur la joue et file a l'étage préparer sa besace avant de rejoindre l'écurie. Elle ne prend pas le temps de répondre, elle préfère l'effet de surprise et avec tous les imprévus.. il est préférable de ne pas faire de promesses qu'elle ne pourrait tenir.
_________________
Elea_themis
Avec Alexandre on allait taper dans un jambon de P'pa !

Une tape sur la nuque du cadet, histoire de lui montrer qui est le chef de la fratrie .. et hop .. La vie ça ne se refait pas .. on torture les cadets pour les former à la vie, histoire de voir si les parents ne les ont pas ratés et si jamais ..hop .. on reforme .. enfin on tente.

un jambon de P'pa ?? ça va pas ?? m'enfin !!

le reste, elle n'y répondrait pas .. que dire de la levée de ban, de la guerre, de ce qui l'attendait lui plus tard sans doute. Pas la peine d'en parler.. puis d'un ton plus bas et plus affectueux ..

Tu as bien changé et grandi toi .. tu es beau et fort comme un homme .. enfin un presqu'homme hein .. bon le jambon .. allez zou !! y 'en a pas deux ?? je crève de faim !! Contente de te revoir voyou ..
_________________
Duncan_mac_campbell
Duncan était en pleine écriture de courriers en taverne où il ramenait enfin son diplôme de médecine quand le laquais embauché depuis peu pour s'acquitter des tâches auxquelles le jeune militaire n'avait plus de temps de se consacrer lui-même, lui amena une lettre qu'il lut avec attention.



A Duncan MacCampbell,
De Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le bonjour vous va mon nouveau cousin.

Mes félicitations pour votre récent mariage avec Carmen-Esmée.
Soyez le bienvenu dans la famille.
A ce sujet, vous êtes attendu à Mirefleurs où se tiendra une réunion au sommet concernant la famille de La Serna.
Korydwen convoque la famille pour des affaires urgentes et importantes qui nécessitent la venue de tous.

Sernesquement,
Timothée de Toggenburg-Marigny


Cela lui fit plaisir et tandis qu'ils discutaient avec Carmen en taverne, il pensa à ne surtout pas oublier de se rendre à cette réunion de famille, la première. Ce mardi-là, peu après avoir terminé un travail commencé qu'il préparait pour le bureau dont il jouissait en Périgord sur les affaires internes, comme il les appelait, le jeune homme fit seller son cheval et se mit en route pour le lieu de la réunion de famille, vers Mirefleurs. Il se réjouissait de revoir les membres de la famille qu'il connaissait et de faire connaissance des autres.



De Duncan mac Campbell de Sheriffmuir,
A Timothée de Toggenburg-Marigny,

Le 6 août de l'an de grâce 1461,
à Montpensier.

Je vous salue à mon tour cher cousin, il est vrai que d'un côté comme de l'autre, pour chacun de nous, la famille s'agrandit et je tenais à vous remercier par la présente de vos bons vœux qui me vont droit au cœur et de votre bienveillance à m'accueillir parmi les vôtres.
Je tiens bien compte de l'invitation de Dame Korydwen et viendrai avec grand plaisir. Comptez donc sur ma présence, le temps de régler quelques dernières affaires et je serais là.

Veuillez recevoir mes salutations amicales,
Duncan mac Campbell de Sheriffmuir.

_________________
Linor
Ali s’était levée de bonne heure ce jour là. Il y avait tant à faire pour tenir une maison... Après avoir préparé le petit-déjeuner, elle avait rangé la maison. Pacy était chargée de passer le balai. Ali faisait donc le tour des chambres, peu lui importait que tous ne soient pas débout, pour ramasser le linge. Elle faisait cela en silence. Et puis le linge ne se lavait pas tout seul et une matinée au lavoir l'attendait.
Elle avait le nez dans la corbeille de son papa quand elle entendit Pacy l'appeler en braillant.
Que se passait-il encore ? Intriguée, elle laissa un instant la pile de linge et rejoignit sa soeur, se guidant au bruit. Sur le chemin, elle manqua se retrouver les quatre fers en l'air en trébuchant sur le balai qui trainait sur le sol... Elle se rattrapa de justesse, étouffant un juron.
Elle finit par réussir à rejtrouver Pacy qui paraissait toute excitée mais aussi un peu perplexe.


Oui ? Que veux-tu à crier ainsi ? J'ai failli tomber par dessus le balai qui trainait par terre... Tu ne saurais pas qui l'a laissé là par hasard ?
_________________
Carmen_esmee.
Carmen était enfin prête à partir, il fallait absolument qu'elle arrive a temps a Mirefleurs, elle mourait d'envie de revoir les enfants. Leurs dernières retrouvailles avaient été très boueuse et "câlineuse". Cette fois, elle y sera avec son aimé.
Duncan était déjà très apprécié, pour sa personne mais aussi surement parce qu'il ne s'était pas laissé faire... Hmm son homme, elle en avait des choses a dire sur lui, tant de compliments, tant de vertus.
Elle souriait comme une idiote en préparant sa jument, ravie de partager une réunion de famille où Kory présiderait et pas Rick avec son chère et tendre.

Elle chevaucha jusqu'au domaine de sa cousine faisant un détour par la caserne de la COBA, confiant un pli a sa pupille qui le remettra a Duncan

Citation:
Duncan, Mon Ange,

Pardon encore, je n'ai pu attendre, je sais que tu es certainement à la caserne a l'heure ou j'écris ces mots, Tu me rejoindra des que tu pourras.
Néanmoins si tu peux échapper a quelques courriers, je serai devant la caserne en milieu d'après midi.

Je t'embrasse,
Tendrement,
Carmen

_________________
--Alexandre...


Lui ? Jaloux !
Non ! Enfin... Si... P'tre un petit peu, mais pas beaucoup.
Alexandre écouta son cousin avec un large sourire aux lèvres.
Mais soudain, un cri du cœur !
Eléa était de retour !
Alexandre s'élança jusqu'à l'entrée pour la saluer !
Timothée était déjà là pour l'accueillir !


Eléa !!
Tu es revenue en un morceau !!


Alexandre sautilla sur ses petites jambes, ravi de la revoir après tant de mois.

Oui ! Un gros jambon !!!

Et Alexandre de courir à la réserve chercher le jambon de la forêt noire qu'Althiof gardait dans sa cave.
Il le traina derrière lui tellement il était lourd, puis avisant Eléa et Timothée.


Euh... Y en a un autre de jambon aussi !
De Parme c'est marqué dessus et de Bayonne !
En fait y a 3 jambons !


Que dirait Althiof ?
Voilà que trois garnements !
Enfin non deux garnements et une dame pillaient sa cave !
Quand le chat n'est pas là, les souris dansent et mangent !


On mange ?
Timothée lui il mange les livres ! Mais moi j'préfère le jambon !
Ce voyou me laisse mourir de la faim !!


Elea_themis
Àlex ?? Alex !! Alex .. C'est bien toi mon grand ??
Le sourire de la rousse se fit plus tendre.. comme tu as changé en si peu de temps !!

Oui oui le jambon de P'pa !! oui oui on va le dévorer !! oui oui oui !!

Sortant une lame bien aiguisé de sa chausse elle entama la couenne grasse pour la refiler aux chiens plus tard, ou à la cuisine suivant son humeur ..

Tenant le jambon de part et autre de l'os elle entreprit de morde dedans sans manières ..

Le regard ébahi de ses frères lui fit plaisir .. enfin autre chose à leur apprendre..


Ben écoutez .. nos ancêtres le mangeait de cette manière .. alors !! à vos dents !!
Se pourléchant les lèvres rosies par la graisse du jambon, Elea passa le jambon de son père à ses frères, oreilles frétillantes et papilles éveillées.
_________________
Korydwen
Mirefleurs - Fin juillet - début août

La route depuis Muret fut fort longue, elle était encore sous le joug de la levée de ban, mais elle s'en fichait complètement, l'armée l'avait planté là, alors autant en profiter, elle avait donné rendez-vous au Serna, elle avait de nombreuses choses à leurs présenter, elle voulait discuter de tellement de choses avec eux. Mettre en place des petites choses, que cette famille bien trop longtemps séparée et en guerre ne fasse plus qu'un. Et qu'ils rendent un hommage à leurs disparus.

Sa seigneurie, sa Terre. Et pourtant, elle l'aurait rendu à plusieurs reprises si Althiof ne lui en avait pas interdit. Elle ne se trouvait pas méritante ou si peut-être, mais quand elle voyait la noblesse...

Ses vignes, pas encore de raisin, il était trop tôt en ce début du mois d'août, mais, elle était si heureuse de les voir, d'ici septembre, elle espérait pouvoir disposer de quelques jours pour être auprès de ses serfs, villageois, paysans, artisans qui comme chaque années venaient récolter le raisin, une grande fête à Mirefleurs, comme souvent.

Elle remonta jusqu'à son château, les murailles s'élevaient déjà au loin et la porte fut rapidement franchie. Elle se sentait chez elle, les pierres... Ses mains glissèrent tout contre.


Elise ! Théodon ! Grind !

Elle s'approcha d'eux en courant, laissant sa jument derrière elle. Elle les aurait serré dans ses bras mais elle savait que cela les mettrait mal à l'aise.

Théodon s'occupa de Thessalie alors qu'Elise l'entrainait déjà vers la grande salle, tout était prêt, le buffet était servi, la table ronde installée ou chacun prendrait place. Grind lui expliqua que les vendanges auraient du retard. Elle secoua la tête et posa sa main sur son épaule, elle attendrait quelques jours de plus.


Ma famille est-elle arrivée ?
Non pas encore ma Dame.
Merci Elise. Je vais aller prendre un bain.
Fort bien ma dame. De l'eau chaude ?
Non il sera froid ! Et mon époux est-il arrivé ? A-t-il écris ?
Ma dame...
Elise ?


Korydwen regarda Elise et voyant son air, elle comprit que quelque chose n'allait pas.

Que se passe-t-il ?
Votre époux était à Clermont, l'armée a été démobilisée et le ban fermé.
Ah...
Vous ne saviez pas ?
Non...
Et votre époux est parti se reposer chez les moines.
A-t-il dit quand il reviendrait ?
Non...
Bien... Merci Elise.


Et c'est sans doute à partir de là, que Korydwen se sentit défaillir, elle s'accrocha à la poignée de la porte.

Bon... Ce n'est pas grave. Il viendra.

Elle leva les yeux au ciel. Elle essayait de s'en convaincre le plus possible... Et puis elle grimpa dans sa chambre ou un baquet d'eau froide l'attendait, Grind avait envoyé quelqu'un faire quelque chose pour elle. Elle sourit simplement et s'y glissa à l'intérieur, le froid était vivifiant et permettait de soulager un fessier et des jambes. Et puis elle alla se vêtir d'une robe fort simple, mais rouge et redescendit dans la salle. Elle attendrait qu'ils arrivent tous.
_________________
Carmen_esmee.
Duncan et Carmen se rendirent ensemble a cette réunion de famille. Chacun sur son cheval, l'on pourrait dire comme d'habitude ou comme au premier jour.
Comment oublier ce premier voyage, en pleine hiver, Duncan jouant les garde du corps pour le compte de son frère Aedan. L'agaçant au plus au point par sa seule présence et pourtant un "je ne sais quoi" l'attirait chez lui. Cette douceur, cette tendresse dans ses beaux yeux verts.. Et plus encore sa persévérance.

Les chevaux trottent et la jeune mariée est heureuse, elle ne peut s'empêcher de penser a leur prochain voyage ensemble. Un voyage de noce, dont Carmen ne connait pas la destination mais ce n'est rien puisqu'elle sera avec lui.

Son rire est porté par le vent alors qu'elle décide d'essayer de le semer, comme elle le fit dans les couloirs du couvent, elle se souvient mot pour mot de leurs discours lors de leur première rencontre.

"Je suis Duncan Mac Campbell des Mac Gregor d'Inverness, ravi de vous rencontrer, je suis ici sur les conseils de ma belle-soeur, je souhaite suivre ce cours.

- Ravie Messire Mac Campbell, vraiment. Vous avez de la chance que je repasse par ici, je suis professeur au séminaire médical, Veuillez me suivre, nous devrions trouver une cellule pour le temps de votre séminaire. Mais dites moi, cette femme qui vous conseil ce cursus, Pouvez vous l'appeler belle soeur, alors qu'elle n'est pas encore mariée ?

- Eh bien, je ne sais pas trop, j'avoue que je n'avais pas réfléchis à cela encore... Si je ne me convaincs pas qu'elle est ma belle-soeur, je finirai par lui faire du charme donc... il vaut mieux.

- Une femme avertie en vaut deux, Alas m'avait prévenu... Je vois qu'il n'a pas menti, vous ne manquez pas d'audace ! Voyons ce que vous valez sans épée et assis derrière un pupitre. ?

- Et encore, vous n'avez rien vu, ma belle...
murmurait il, si près d'elle.. Derrière un pupitre ? Je manie la prose comme personne miss... Vous aurez tout faux.
Au fait, vous devez faire une allergie à quelque chose... vous êtes rouge comme une pivoine..."


Elle se souvient encore que ses joues étaient en feu, elle était alors fiancée au cousin de Duncan, plus que cela à l'époque, ils se considéraient comme des frères... Les secrets, la trahison, l'amour, les mensonges ont eu raison de la relation de Duncan avec cet homme...

Il n'en faut pas beaucoup pour énerver une de La Serna, Carmen lui répondit :

"La prose, si vous voulez faire rimer Fenouil avec quelque chose, à votre aise, ça ne changera rien à votre note si votre prescription est mauvaise !
Ne m'appelez plus ma belle si il n'y a pas soeur tout de suite après, ou bien Carmen tout simplement. Après tout nous serons bientôt de la même famille..
Allons, venez voir votre cachot euh cellule..

- D'accord mon beau professeur, je ne vous appelle plus ma belle, ça ne se fait pas, vous avez raison. Restons sérieux !
Je vous suis dans le cachot ! ou cellule, comme vous voulez..."


Carmen tourne la tête et le regarde, derrière elle, est il possible qu'il reste à jamais ensemble, à l'image du couple de Kory et Al, ensemble depuis tant d'année, elle ne saurait les imaginer l'un sans l'autre...
Elle ne s'imagine pas sans lui, elle veut vieillir a ses côtés.. lui donner des enfants si le Très Haut le permet et l'aimer. Oh oui l'aimer !

Ils sont arrivés, Carmen est essouflée d'avoir trop rit, elle confit Zingara, sa jument a Théodon.
Sans dire un mot, elle s'approche de son mari et l'embrasse avec tendresse, si heureuse qu'il soit là.
Elle aperçoit dans les écuries que Thessalie est dans son box. Carmen se met à courir aussi vite qu'elle peut sans prévenir Duncan qu'elle tire par le bras, elle entre dans le hall et se met à crier si fort.


Kory ! Marraine ! Je suis là !

Oui c'est ainsi, Carmen ne se fait annoncer, elle s'annonce, elle même et ça Kory le sait... La jeune femme en aurait pleuré de joie quand elle vit Korydwen dans la salle, avec sa belle robe rouge. Elle lui saute au cou, la serrant très fort.

Ma marraine, elle rit doucement, tu m'as manqué, oui je sais on s'est vu il y a moins d'un mois a notre mariage mais tu m'as manqué et puis je ne sais pas c'est cet endroit, ce château, c'est tellement de souvenir d'enfance.

Elle balaye la salle du regard,
Où sont les petits ?
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