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[RP] Branle-bas de combat chez les Serna...

Duncan_mac_campbell
Duncan était ce style d’homme à avoir pensé qu’il pourrait mener sa vie sans ressentir ni amour, ni passion, ni compassion. Des années durant, le jeune homme devenu militaire, avait erré dans les chemins incertains d’un passé qu’il ne reniait pas mais dont il avait clos le chapitre. Ses éternels soirées solitaires avec pour seuls compagnons, ceux d’infortune, Liam, Alasdair… lorsqu’il avait réalisé que cela ne pouvait plus durer, il se trouvait à Bayonne avec son ex compagne qui, paix son âme, l’avait encouragé à continuer ses activités. Il avait donc pris le chemin qu’il désirait emprunter depuis des lustres, celui de la médecine et tout s’était enchaîné. Depuis bien longtemps, il avait retrouvé un bien être moral, un équilibre, une vie rangée mais toujours aventureuse et avait repris les rênes de ses relations avec son père, accepté ses responsabilités de clan, commencé à apprendre le métier de Laird avec le meilleur professeur des Highlands, son père.
La paix qu’il avait faite avec Laird Hugh, il la devait à la femme qui chevauchait comme au premier jour à ses côtés et qui était à présent, après avoir été tour à tour, la sœur de son meilleur ami, son professeur, son amie, sa confidente ; son épouse. Duncan était ainsi devenu le style d’homme à penser qu’il avait été idiot de penser une seconde qu’il pourrait vivre sans l’amour nécessaire à chacun. Aujourd’hui, plus que tout, il était amoureux et fier de son épouse, la pétillante espagnole qu’il ne se lassait pas de contempler, aimer. Tout en elle lui plaisait, même ses infimes défauts car le jeune homme en aurait toujours dix fois plus qu’elle. Son essentiel. La femme qui avait amené la paix, l’amour, la respectabilité et la sagesse en lui, ce qui n’était pas aisé.
Elle riait, se souvenant de leur rencontre pour le moins tumultueuse et lui rappelant quelques-unes de leurs plus « sanglantes » joutes verbales au Couvent, il se mit à rire en chœur avec elle. Galopant à bâton rompu, ils parvinrent à Mirefleurs, enfin et il n’eut que le temps de descendre de cheval que déjà Carmen l’entraînait ou plutôt le traînait à sa suite. Joyeuse, elle se mit à appeler Kory en criant, ce qui lui arracha un sourire car lui-même était incapable de tel déploiement d’émotion ou d’exubérance ce qui le rendait parfois, aux yeux des gens, insensible et froid.
Il salua Kory, heureux de revoir une femme qu’il appréciait beaucoup depuis leur première rencontre et dont il était fier de pouvoir dire qu’il était de sa famille à présent.



- Bonjour Kory, je suis vraiment heureux de vous revoir, votre retour de Reims fut-il bon ?
_________________
--Alexandre...


Plusieurs jours avaient passé, ils s'étaient tous beaucoup amusés à l'appartement de Clermont.
Il était cependant temps de partir en direction de Mirefleurs pour assister à la réunion de famille.
Alexandre ne tenait plus en place, il était si content à l'idée de retrouver sa mère et de voir sa marraine Carmen.
Parce que si l'on disait Serna, l'on disait forcément Carmen.
Il y aurait aussi sans doute Esteban, bien qu'il soit discret, voir invisible en ce moment.
Il voyagea sur son cheval Ouranos et il arriva en premier, il gagna la course contre Timothée et Eléa.
Il était heureux, enfin la famille ressemblait à une entité.

Arrivé devant le château de Mirefleurs il ne put qu'applaudir.
Des mois qu'il ne l'avait pas vu ce château, il lui paraissait toujours aussi grand.
Majestueux, un château, il avait plus l'habitude de la maison au bord du lac ou bien l'appartement de Clermont.
Il abandonna les autres pour entrer dans le grand château.
Le plancher craquait, il croisa Grind qui lui indiqua le chemin.
Il trouva dans la grande pièce une table ronde, deux femmes et un homme.
Korydwen, Carmen et Duncan.


Korydwen !
Carmen !
Duncan !
Ca y est je suis là ! Timothée et Eléa vont arriver !
Je les ai abandonné derrière !
Comment allez-vous ?


Il s'inclina poliment devant Duncan.
Il avait plein de questions à lui poser, mais il les gardait pour plus tard.

Carmen_esmee.
Elle a à peine posé la question que Alexandre se fait annoncer comme elle le fit juste avant lui, elle se retourne et s'accroupie pour lui ouvrir les bras,

Mon Alexandre, Mon filleul !

Carmen le serre fort contre elle, c'est quand elle serre les siens ainsi, qu'elle se rend compte a quel point ils lui ont manqué. Alors comment allez vous, Messire le chevalier ? Des dragons a terrasser ? Des princesses à sauver ? Une soeur et des cousines a embêter surtout non ?

Elle l'embrasse sur la joue avant de le lâcher. Carmen se relève et s'adresse à Kory, Matthis ne vient pas ?

La jeune fille ne peut cacher sa déception, elle affiche une petite moue et vient glisser un bras autour de la taille de Duncan.
_________________
Korydwen
Les mains croisées dans le dos à faire les cent pas dans cette pièce, elle commençait à en connaître tous les recoins, elle admirait les portraits de ses enfants, de Carmen, d'Alexandre, plus jeune, des bouilles d'enfants et non d'hommes et de femmes qu'ils devenaient plus les jours passaient, elle passa à côté de celui de son époux, elle poussa un long soupire, Aristote qu'il lui manquait, son piller, sa moitié, lui avec qui elle partageait ses douleurs, ses craintes, ses idées, lui qui en ce jour aurait été si important par l'aide qu'il lui aurait apporté, elle était la matriarche, mais pas la chef de famille et elle avait grande crainte concernant les réactions du chef de famille, parfois elle aurait aimé qu'il se calme sur ce passé.

Une voix ! Et quelle voix ! Elle se tourna brusquement pour se retrouver avec une Carmen dans les bras.

Carmen !! Tu as grandi ici Carmen et tu sais que ce château est tiens et que tu pourrais toujours t'y réfugier.

Elle embrassa chaleureusement sa filleule.

Petits... Ils ne sont plus si petits que cela. Eléa-Thémis a eu 16 printemps, Matthis 15, Timothée 13. Il n'y a que le "petit" Alexandre qui n'a "que" 6 ans et demi.

Elle éclata de rire, le demi, il y tenait le bougre.

Il y tient à son "demi".

Et qui disait Carmen, disait Duncan, elle eut envie de le serrer dans ses bras, comme il le faisait dans la famille, mais elle ne savait guère si cela lui conviendrait et ne souhaitant pas le mettre dans l'embarras, elle lui fit une révérence.

Duncan ! Quel plaisir de vous revoir ! Mais vous savez, le "tu" est de rigueur chez nous, alors en guise de bienvenue à nouveau dans la famille je vous encourage plus que vivement à me tutoyer.

Elle lui sourit avant de répondre à sa question.

Oh oui, le retour fut bon, il me mena jusqu'à Muret pour défendre notre royaume. Mais laissons cela au passé, la guerre au Roy et profitons d'un moment entre Serna.

Elle considérait Duncan comme un Serna a part entière, même "pouvoir" que Carmen dans les discussions et réunions de famille.

Puis une autre terreur entra, Alexandre.


Alexandre ! Alors comme cela on abandonne son frère et sa soeur ! Bougre de gredin.

Et de sourire au gamin tout en lui ébouriffant les cheveux et en le laissant retrouver sa marraine, future marraine ?!

Duncan, je n'ai sans doute pas eu l'honneur de vous présenter Alexandre comme il le faudrait. Voici Alexandre le filleul de Carmen et de mon époux Althiof. Il est le fils de feus nos cousins Aellfall et Ambris. Pour le moment il est sous ma responsabilité, mais peut-être qu'un jour il souhaitera suivre sa marraine dans ses aventures.

Et puis une question de Carmen avec une petite moue.

Matthis viendra. Alexandre était sous la responsabilité de Timothée jusqu'à présent, Eléa, Matthis, Althiof et moi avons du partir pour répondre au Ban royal, laissant la garde d'Alexandre à Timothée. Eléa a du rejoindre ses frères je ne sais trop où. Matthis était à Clermont avec son père avant que l'armée ne soit démobilisée et qu'Althiof ne prenne la direction du monastère. Je crains hélas... Qu'il ne soit pas des nôtres aujourd'hui. Quand à la branche de Rick... Je ne sais pas, attendons de voir quand Timothée arrivera, si il a des informations quelconque.

Puis avisant le joli buffet.

En attendant, peut-être que nos voyageurs ont faim et soif ?
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Rick
Un message de la part de son jeune neveu Timothée. Message qui était plutôt mystérieux d'ailleurs. Deux jeunes jumelles qui semblaient faire des cachotteries, des garçons qui tentaient de démêler le mystère et sûrement tous les membres de la famille. Autant de raisons qui poussaient le père de famille à aller voir de quoi il en retournait. C'est donc tôt le matin qu'ils prirent la route du domaine de sa soeur, avec la charrette familiale.

Mais à peine arrivés à Mirefleurs, Rick eut envie de laisser le véhicule à l'entrée, afin de pouvoir marcher à travers les vignes. Il avait envie de montrer à ses enfants, l'endroit où il avait aidé sa soeur à ramasser le raisin. Le domaine était plus petit que celui de Cournon mais il était plus vivant et plus agréable à vivre. Il avait besoin de se vider la tête avant de voir toute la famille et essayer de comprendre pourquoi tant de mystères.

Après avoir répondu à toutes les questions que les enfants pouvaient se poser, pas seulement sur le domaine mais plus sur la mystérieuse lettre, Rick décida de se rendre jusqu'au château. Là, il se fit annoncer par les serviteurs avec ses 4 enfants.

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Carmen_esmee.
Carmen n'en revenait pas qu'ils aient tous tant grandi, elle se souvenait du jour ou Thomas la déposa devant le Chateau de Cournon, une nouvelle vie l'attendait avec une famille aimante, loin des couvents et des orphelinats.
Elle balaya la pièce des yeux, Mirefleurs et les Vendanges, tant de souvenir.. Les balades, les cache-cache, les jeux d'enfants, les cris, les rires... Tout, elle revoit tout.

Ils ont tous tant grandit, elle est excitée a l'idée de les revoir, Matthis en particulier avec qui elle a partagé bien plus qu'avec Eléa et Tim. Il était son confident, il fut le premier a savoir pour son premier amour, ils avaient leur propre jeu... Rendre fou Rick. Un jeu sans fin.

Elle sourit toute seule, Duncan et Kory discutent pendant qu'elle déambule dans la pièce, elle chipe un grain de raisin suite a l'invitation de Kory à se servir. Et regarde les portraits. Les visages sont si facile à reconnaître, la jolie rousse, aînée de la fratrie Marigny, le blond rieur, le brun curieux, un Georges Vaillant, les adorables jumelles de La Serna Harispe, et un poupon, dernier présent de Tiadriel a cette famille. Au milieu de tout cela, deux visages, un ajout, une brune aux cheveux bouclés qu'elle reconnait, et un petit brun, ce dernier portrait n'est pas vieux. Il s'agit des deux "orphelins" Alexandre et Carmen.

Si Alexandre voulait vivre avec elle et Duncan, elle n'y verrai pas d'inconvénient, si ce n'est pour lui. Le jeune couple, n'était que le soir chez eux, trop occupés par leurs métiers respectifs, et leurs responsabilités. Il a une famille, un équilibre avec les Marigny, elle sourit.
Elle sera la Tià, la marraine, la grande soeur, ce qu'il voudra qu'elle soit.

Elle lui caresse la joue, le regard plein de tendresse pour lui et se dirige dans le hall derrière l'escalier, elle est presque sur de le trouver, ce tableau, le tableau de sa mère. Elle s'arrête devant ce visage que sa mémoire efface au fil du temps. D'elle il ne lui reste que des journaux, des lettres et son parfum, qu'elle ne peut oublier. Son visage lui est aujourd'hui seulement familier.

Grind annonça l'arrivée des de La Serna Harispe à Duncan et Kory, Carmen sortit de derrière l'escalier et vint les saluer, un grand sourire aux lèvres.


Les enfants ! Rick !

Carmen s'était réconciliée avec son cousin peu de temps avant son mariage, elle espérait que cela durerait cette fois. L'été était la saison propice pour une réunion de famille, dans la maison... enfin le château de vacance.
Elle rit et courre vers eux. Elle les embrasse chacun leur tour et finit par enlacer Rick.


Vous avez encore grandis,
Elle leur sourit émue.
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Matthis.



Finalement Matthis eu connaissance de la date du rendez-vous, enfin de la petite réunion de famille. Il parcourut les quelques lieux qui le séparaient de sa mère, il était cependant un peu triste, il était porteur d'une bien mauvaise nouvelle, son père ne serait pas des leurs. Il laissa sa monture à l'écurie et rejoignit le château à pied. Il aimait bien marcher, cela lui rappelait des souvenirs d'enfance, l'insouciance, le temps où son père était là et qu'il le punissait, que sa mère aussi. Carmen était plus petite, Eléa, Timothée le minuscule qui lui servait d'écuyer, Alexandre deux ans qui essayaient de les poursuivre à travers les vignes.

Ce château avait vu tant de joies, de tristesse, de douleur... Mais Matthis l'aimait et ne le changerait pour rien au monde, c'était le château de sa mère, sans doute la seule terre qu'elle n'aurait jamais. Il se trouva devant la porte de bois, Rick était là avec ses enfants et Carmen non loin d'eux.

Il s'approcha avec un sourire aux lèvres, repensant aux jeux d'enfant avec Carmen. Trois années les séparaient, Carmen avait eu dix-huit printemps et lui quinze. Ils jouaient et le premier qui rendait Rick fou de rage gagnait et qu'est-ce qu'ils avaient pu rire.

Il avait été le confident de Carmen, plus qu'Eléa qui était une fille pourtant.


Salut la compagnie !

Les petits étaient tous là, Esteban un peu plus âgé qu'Alexandre, les jumelles et Georges, tous plus jeunes que lui. Il les embrassa chaleureusement pour les filles et serra la main des hommes Serna. Il serra ensuite Carmen dans ses bras, il était si heureux de la retrouver.

Bon ! Si on allait voir dans le salon où ma mère nous attend.

Comment lui annoncerait-il que son père ne viendrait pas ?...
Timothee.


Le nain de jardin, à savoir, messire Alexandre les avait planté là comme des malpropres, Timothée attendit sa soeur pour rejoindre le château et surtout le salon, sauf qu'ils ne prirent pas l'entrée principale, passant par derrière, Timothée grimpa les marches quatre à quatre, il était pressé. il passa la porte du salon, une table ronde, à boire et à manger et puis, quelques personnes ici et là.

Pas n'importe qui, Duncan le fraîchement nouveau cousin Serna, Alexandre et sa mère Korydwen. Il regarda cette pièce, elle avait vu tellement de leurs jeux, de leurs bêtises, de leurs cris, de leurs rires et puis de leurs pleures. Les portraits au mur, témoin d'une vie passé, des visages très jeunes et ceux d'Alexandre et Carmen, les petits orphelins de la famille.


Bonjour !

Il allait faire une bise à sa mère, mit une tapette dans les cheveux de son petit frère doucement et s'inclina devant Duncan. Il était ravi de le revoir et il savait qu'il allait beaucoup l'apprécier.
Carmen_esmee.
Elle avait clos les yeux dans les bras de son cousin Rick, quand elle les ouvrit, ils se posèrent sur un nouvel arrivant, un très beau jeune homme qui embrassait et serrer la main des enfants de la fratrie de La Serna. Elle lui sourit et s'écarta de Rick.

Matthis ! Mon Dieu, que tu es grand. Il vient l'enlacer, elle le serre, elle aussi contre elle. Plein de souvenir lui revienne en mémoire, elle rit doucement, la tête basse, quand il regarde tous deux Rick. Auraient ils pensé a la même chose ?

Kory est a côté avec Alexandre, elle discute avec votre cousin, Duncan,

Carmen sourit et passe devant retournant dans le grand salon. Elle regarde Tim, qui comme elle juste avant regarde les portraits, elle regarde celui de Tim, puis le sien
On a bien changé n'est ce pas ? Nous étions si sérieux pour les tableaux... Le seul instant où l'on restait figé, elle lui fait une grosse bise sur la joue avant de le câliner et de lui ébouriffer les cheveux.

Cela aussi ça m'avait manqué,
elle se retourne et regarde son Ange, il semble si a l'aise, où qu'il aille... Elle lui envie cela, alors qu'il discute, ses émeraudes ne le quitte plus. Son époux... C'est si agréable de le dire.
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--Alexandre...


Alexandre sourit à sa mère avant de se diriger vers le buffet.
Il examina le repas qui attendait la famille, c'était jour de fête aujourd'hui.
Il y avait de tout, il poussa une chaise et grimpa dessus pour attraper une cuisse de poulet qui était bien trop loin pour son petit bras.
Une fois son butin en main, il descendit de la chaise et croqua dedans comme un morfale.


Hum ! Miam ! Miam !

De sa main gauche il se frotta le ventre avec qu'il tenait avec sa main droite sa cuisse de poulet.
Il y avait de l'agitation, du monde semblait être arrivé et se faisait annoncer.
Alexandre écouta de loin, ses autres cousins arrivaient, c'était parfait.
Il vit que Timothée était arrivé, fort bien, il pourrait l'embêter.
Et tout en dégustant sa cuisse de poulet, tel un petit homme de Cro Magnon, il se dirigea vers les portraits.


Regardez !

Alexandre pointa sa cuisse de poulet en direction du portrait d'Eléa

Ce jour là, Eléa n'était pas d'accord pour se faire peindre ?

Alexandre avait repéré la petite moue d'Eléa, il se demandait bien la raison de cela.
Peut-être qu'il faudrait lui demander.
Et puis il tourna sa cuisse de poulet en direction de celui de Matthis


Et là, c'est Matthis ?

Et de croquer à nouveau dans sa cuisse de poulet.
En tous les cas, Alexandre avait une idée à proposer pendant la réunion.
Il fallait que la famille se dote de nouveau portrait.

Et là c'est moi !

Dit-il tout fièrement en montrant son propre portrait.

Elea_themis
Elle ne savait pas si le jour du portrait elle avait la mine boudeuse, mais ce jour elle avait le coup de pied rageur. Tapant de la pointe du pied sur un caillou traînant, elle s'avança laissant s'échouer lamentablement l'amas de terre soulevé avec la catapulte d'occasion sur ses pieds.

Elle haussa les épaules jurant de se faire offrir une nouvelle paire de souliers par son père. Son père .. il était absent. Que n'aurait elle donné pour qu'il soit là en ces instants. Au lieu de ça, elle se sentait étrangère parmi les siens, sa gaieté naturelle avait laissé place à une morosité qui ne lui ressemblait guère. Un sourire en direction de Carmen puis de Duncan, enfin une embrassade à gauche puis à droite.


'jour cousin, 'lut cousine, ah toi ! ça faisait longtemps !
etc etc etc .. le temps était moche et son âme triste. Bref .. c'était pas son jour, et pour ne pas perturber la joie commune, elle s'éloigna dans le jardin.
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Matthis.


Matthis quitta le petit groupe et partit, il avait à annoncer à sa mère, quelque chose qui n'était pas drôle du tout. Il monta doucement les escaliers comme pour retarder ce moment, comme pour laisser du temps à son père de sortir, comme pour... L'espoir faisait vivre disait-on et aujourd'hui, plus que les autres jours, Matthis avait besoin d'espoir.

Il vit sa soeur faire demi-tour, quitter la salle et rejoindre les jardins, la mine complètement défaite. Etait-ce l'absence ? Il pénétra dans la pièce, du bruit, des odeurs, des tableaux, chacun pour l'heure vaquait à sa propre occupation, Carmen était avec les deux petits, ils regardaient des tableaux, sa mère était avec Duncan.

Matthis s'approcha doucement.


Bonjour Duncan. Comment allez-vous ?

Puis tournant sa tête vers sa mère.

Bonjour Maman.

Déglutissant, respirant profondément.

Papa ne viendra pas... Il est entré au monastère juste après que l'armée n'ait été dissoute...

L'espoir n'était plus là, et il tâcha néanmoins de garder le sourire. Si il savait que son père serait absent... Longtemps, si longtemps.
Duncan_mac_campbell
Duncan se sentait déjà fort bien à Mirefleurs, comme le château d'une famille qu'il avait toujours connue, dont il avait toujours fait partie. Il aimait beaucoup les Serna, chacun d'eux avaient leurs caractères qui s'affrontaient, se complétaient dans un enchevêtrement qui n'appartenait qu'à eux. Ils étaient nécessaires les uns aux autres et si manifestement unis que le jeune homme était persuadé que la perte de l'un d'eux aurait été catastrophique pour les autres.

Duncan ! Quel plaisir de vous revoir ! Mais vous savez, le "tu" est de rigueur chez nous, alors en guise de bienvenue à nouveau dans la famille je vous encourage plus que vivement à me tutoyer.

Il adressa un sourire à Kory et répondit :
Je vous... te tutoierais avec plaisir et honneur, je te remercie de cette marque d'acceptation en votre cl... famille, pardon. J'espère que nulle gêne ne vous empêchera de me tutoyer tous.

Lui qui avait eu interdiction de tutoyer son père était agréablement surpris que ce ne fut pas pareil partout, après tout, si l'on ne pouvait tutoyer les propres membres de sa famille, qu'en serait-il des étrangers...
Ils parlèrent quelques instants quand un jeune garçon courut à leur rencontre pour se jeter dans les bras de Carmen. Le filleul dont son épouse lui parlait tant et qui ressemblait à ses frères.

Il salua tour à tour, en serrant les mains qui s'offraient à lui : Thimothée, Matthis, Alexandre qui avait déjà des airs de grand garçon puis la dernière arrivée Elea.


Bonjour Duncan. Comment allez-vous ?

Bonjour Matthis, je vais bien et vous même ? Mais soyez gentil, ne donnez pas raison à votre cousine, ma femme, qui prétend que je suis vieux et tutoyez-moi ! Sinon, je crains que nous ne l'entendions pouffer de rire un moment.

Son rire franc éclata dans la pièce.

Puis, se tournant vers Elea, le jeune homme la salua d'un sourire :

Bonjour Elea, en effet, il y a longtemps qu'on ne s'est vu ! J'espère que vous vous portez bien !

Le jeune soldat papotait, papotait et oubliait le principal, en invité correct, il n'avait pas omis d'apporter un cadeau à son hôtesse. Il s'éloigna un instant afin d'aller chercher le paquet puis revint pour le donner à Kory.

Chère cousine, acceptes ce modeste présent de la part de mon épouse et moi-même et vu que je sens tes protestations arriver, ne dis rien de plus que C'est joli ou moche, selon ton appréciation !

Kory avait ce don de mettre l'Highlander à l'aise, ce qui n'était pas des plus facile si l'on connaissait le bougre !



Il avait accompagné cela de six bouteilles provenant des plus beaux rayonnages des caves de Sheriffmuir et espérait qu'ils se régaleraient du Whisky de chez lui.
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Carmen_esmee.
On a la moue boudeuse dans la famille c'est un fait, Alexandre.

Elle sourit en regardant les différents portraits, leurs âges, leurs souvenirs... Il n'y avait aucun portrait de Carmen avant c'est 14 ans. En lien avec la réalité puisqu'elle n'a eu une famille qu'à cet age.
Carmen pose ses émeraudes sur le protrait de Kory et Al, elle espérait lui ressembler un peu et surtout qu'elle connaîtrait le même bonheur qu'elle.

Elle quitte les toiles et rejoint son aimé et Kory,


Alexandre, tu nous en laisse un peu ? Elle rit doucement puis près de Duncan, elle glisse son bras dans le dos de son Ange, caressant sa taille.

Eléa entre, Carmen lui fait deux grosses bises, mais elle sent que sa cousine n'est pas dans son assiette.. Cela la tracasse un peu, elle n'a jamais su y faire avec Elea, pourtant elles sont proche en âge.. Elle se hisse sur la pointe des pieds et embrasse son aimé sur la joue.

Il avait pensé a amener quelque chose et avait eu la politesse de dire que c’était de leur part à tous les deux, l'époux parfait qui corrige les oublies de sa femme avec élégance.


Elle sourit à Kory et se retire, rejoignant Eléa dans le jardin, elle s'arrête près d'elle et décide d'engager la conversation.

Contente d'être rentrée ma cousine ? Même si on sait tous que c'est parce qu'ils veulent de la main d'oeuvre gratuite pour ramasser le raisin.

Elle sourit à sa cousine, espérant que celui ci serait contagieux.

Quelque chose ne va pas Eléa ?

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Korydwen
Attendre une réaction de ce nouveau cousin, apprendre à le connaitre, tenter de l'aider à s'intégrer dans cette famille haute en couleur... Qu'il s'agisse de caractères divers et plus que variées ou de l'émotion qui se dégageait à chacune des réunions sernesque. Rares réunions, bien souvent à demi mot entre les adultes, laissant délibérément les enfants de côté, mais il avait fallu se rendre à l'évidence, les enfants grandissaient et devenaient des adultes, il fallait de ce fait leur offrir une place de choix et prendre en compte leurs avis...

Non aucune, je te rassure Duncan. Je ne voulais simplement pas te mettre mal à l'aise.

Elle les avait observé, les membres du clan, elle les avait entendu, du "vous", des traditions différentes, des coutumes, des us, aussi ne désirant pas mettre le nouveau venu dans l'embarras, elle avait attendu son autorisation de le tutoyer.

Et puis là, ses enfants défilèrent, Matthis et puis Eléa. Korydwen l'écouta et soupira, ainsi Matthis venait de confirmer ce qu'Elise avait sous entendu un peu plus tôt. Elle haussa les épaules et tentant de garder le contrôle de la situation.

Merci Matthis...

Un sourire un peu pâle sur le visage de Korydwen, son pilier absent en ce jour, sa moitié ailleurs, occupé à prier dans un monastère. Sa gorge se noue et ses yeux viennent fixer le tableau, ce tableau... Des années qu'ils se cherchaient et qu'il jouaient à cache-cache, arrivant très peu rarement à s'absenter en même temps, mais si il en était autrement, ils ne seraient pas eux. Mais heureusement qu'elle pouvait compter sur son cousin.

Un coffret ! Korydwen écarquilla les yeux, ouvrit le coffret pour y découvrir des godets comme jamais elle n'en avait vu. Elle en saisit un et l'observa sous toutes les coutures, voilà du travail époustouflant, elle n'en revenait pas, ses doigts glissaient, effleurant les détails.


Le maître verrier ayant conçu ces godets est assurément un maître en la matière.

Elle reposa le godet délicatement dans le coffret et le referma, voilà un présent qui aurait plus à son époux, cet amateur de whisky, sans doute n'avait-il pas encore cela dans sa cave. Ainsi cela lui ferait une surprise à son retour. D'ailleurs en parlant de whisky, elle découvrit pas moi de six bouteilles ! Voilà qui était trop !

C'est joli et moche !

Elle ne put s'empêcher de rebondir sur la petite phrase de cousin !

Tellement joli que cela serait moche que de devoir se séparer d'un si beau présent.

Et de rire ! Cependant, elle ne savait pas vraiment comment déguster de la meilleure façon se met d'exception.

Dis moi Duncan, quelle est la meilleure façon de déguster ce nectar ? Je n'y connais pas grand chose en matière de whisky.

Elle lui sourit, elle voulait faire une surprise à son époux quand il reviendrait... Elle vit une Eléa filer à contre sens suivi d'une Carmen. Si Carmen était avec sa cousine, Korydwen la laisserait. Elle se tourna vers Duncan, en haussant les épaules.

Les enfants...

Il se semblerait que son frère soit arrivé, elle attendit donc qu'ils viennent jusqu'à eux ! Etonnant d'ailleurs qu'il se fasse annoncer comme un noble alors qu'il leur crachait pratiquement dessus...
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