Carmen_esmee.
[Cottage de Duncan et Carmen - Octobre 1461]
Carmen venait de s'éveiller, elle pestait contre un rayon de soleil qui était venu lui caresser les paupières alors qu'elle voulait dormir encore. Les yeux encore clos, elle caressa de sa main la place près d'elle... Rien. Duncan était surement à la caserne et ce avant l'aurore. Comme toujours trop attentionné, il ne l'avait pas éveillé alors qu'elle ne demandait que cela, passer du temps avec lui, même si cela ne fut que quelques minutes.
Elle se leva et enfila la robe de chambre de soie qu'elle avait abandonné la veille. Elle s'approche des fenêtres, tira les rideaux et ouvrit les fenêtres. Le temps semblait clément. Elle sortit dans le jardin en courant comme quand elle était enfant pour récolter les perles de rosées. Elle se pencha, jusqu'à s'agenouiller dans les fleurs, qu'elle huma.
Une perle de rosée se posa sur son index, il glissa jusqu'à tomber au sol. Elle ne sait pourquoi soudain, un goût salé envahit sa bouche, elle pince ses lèvres, et a nouveau elle écrase une larme entre elle. Elle passe la manche de sa robe sur ses joues.
L'épouse ne se pardonnait pas son état. Et tout le lui rappelait même cette perle de rosée qui lui avait échappé. Rien ne pouvait la consoler si ce n'est les mots de son aimé. Pour lui ce n'était pas grave, les choses se ferai en temps et en heure. Il ne s'inquiétait pas du fait que Carmen ne portait point d'enfant encore.
Il n'y avait pas que pour cela qu'elle culpabilisait, il lui fallait du temps pour tout... Certain pourrait croire qu'elle n'était pas heureuse et que de ce fait elle freiner tout changement. Il n'en est rien, elle est heureuse, justement, elle découvre Son bonheur, pas le bonheur commun non le sien. Un bonheur entier, qu'elle n'a pas besoin de partager, non c'est le sien et ils décident de tout, en couple.
Il lui fallu un mois pour que le couple s'installe ensemble, un autre mois pour l'inviter dans sa chambre et encore un mois pour que le mariage soit dignement consommé. Trois mois de patience. Qu'est ce qu'elle peut-être cruelle cette Carmen ! Elle aurait aimé lui dire que cette attente avait été récompensé, et qu'elle lui donnerai un enfant.
Elle se lève, et passe sa main sur son ventre en soupirant, le regard dans le vide, vide comme ses entrailles. Si enfant il y aurai pu y avoir, à ce jour il n'en était rien, les sangs étaient venus se fichant bien des espoirs que nourrissait la jeune femme.
Un des hommes de Duncan vient lui porter une lettre, elle sourit en guise de remerciement et l'emporte avec elle sans regarder de qui elle vient.
Elle fait chemin inverse et rejoint sa chambre, elle sort de l'armoire une robe, qu'elle voulait légère pour cette fin de saison. Un bustier et des braies... Oui une robe sur Carmen cachait toujours des braies.. Toujours prête à courir !
Carmen se prépara un bain et plongea en tenue d'Eve dans l'eau tiède dira t-on mais il n'en fut rien, l'eau devint froide rapidement. Elle n'immergea pas ses mains, afin de saisir son courrier. Elle lisait souvent son courrier dans son bain. Elle ne savait se prélassait longtemps dans une pièce vide, elle s'ennuyait et considérait qu'elle gâchais de l'eau et du temps. Ainsi les nouvelles mêmes mauvaises, étaient adoucit par la douce caresse de l'eau.
Elle ouvre la lettre, et découvre l'écriture douce et ronde de sa belle soeur, Les deux amies s'étaient disputés et ne sétaient qu'aperçut la veille, nul mot n'avait été changé. Carmen lu ses mots avec un certain soulagement mais aussi de la culpabilité, par son comportement Carmen n'avait fait que rajouter des malheurs à la pile d'Isabelle.
Elle finit par se laver et enfin se leva rapidement, enroulée dans un drap, elle se déplace sur la pointe des pieds pour rejoindre sa chambre. Elle se souvient des mots de Duncan "Querida Mia, Tu es chez toi, tu n'as pas besoin de marcher ainsi sur la pointe". Les habitudes sont tenaces.
Carmen enfile ses braies noires, qu'elle cache sous une robe blanche, surmonté d'un bustier puisque son "non-état" le permet. Un châle, un des premiers présents de Duncan vient recouvrir ses épaules. Une ceinture de cuir finement entrelacée se posait sur ses hanches définissant ainsi la chute de ses reins de façon net. Sans chapeau, ni fioriture, d'humbles bottes aux pieds mais très hautes et les cheveux soulevés et retenus par un peigne.
[Le Bourg]
Elle quitte le cottage avec Zingara. La cavalière montant en amazone, sa robe recouvre un flanc de la jument. Cétait ce que lon pouvait appeler une belle journée de fin d'été. Le soleil brillait haut dans le ciel, sa chaleur caressant la peau des gens qui déambulaient dans la rue, quelques nuages dun blanc parfait dérivant lentement au rythme du vent. Vraiment, la température était idéale. Tout aurait pu être parfait, vraiment, mais la perfection nétant pas de ce monde, il y avait une chose, un petit hic, quelque chose qui dérangeait la jeune femme, la foule du marché.
Carmen Esmée se rend à l'hôtel particulier des Lupin-Mac Campbell et demande à une dame de la mesnie d'Isabelle de lui demander de rejoindre sa soeur à la lisière de la forêt. Puis elle s'éloigne, Carmen avait besoin d'air et ne pouvait attendre. Une semaine, elle avait attendue une semaine chez elle, que son mal s'en aille.
Elle trotte gentiment sur les pavés de la place du marché, elle grimace quand elle entend les marchants criant tous les uns plus fort que les autres. Des vivres, des tissus, des vêtements, des armes... tellement de choses exposés, elle parcoure les rues et ruelles bondées de monde. L'heure de midi était belle et bien celle de l'affluence dans les boutiques qui recelaient de merveilles et de choix. La boulangerie était prise d'assaut par les badauds qui réclamaient leur pain chaud. La forge voisine donnait écho à des rires et voix graves et fortes des hommes qui y venaient pour demander réparations ou achats.
La cavalière continua de passer entre les échoppes et passants qui ne semblaient pas savoir où ils allaient tant bien qu'ils agaçaient la brune a se traîner dans les rues comme des mollusques discutant de tout est de rien... Un peu de nerf que Diable ! Les minutes semblaient séterniser et tirer en longueur tant son impatience prenait du terrain dans son esprit.
Elle prit une grande inspiration, sous l'influence d'une pensée pour son aimé. Cet homme, son époux, celui qui avait réussi à allumer cette petite flamme ardente dans son cur, celui qui avait éveillé en elle des sentiments jusqu'alors inconnus et insoupçonnés. Duncan qui obsédait maintenant la moindre de ses pensées, la moindre idée, le moindre désir également.
C'est au détour d'une allée bien moins peuplée que les précédentes qui composaient ce dédale que la porte de l'enceinte de la ville s'ouvrait devant elle. Enfin ! Oui ! Enfin ! Les deux battants grands ouverts sur l'extérieur laissaient entrer et sortir carrioles de commerçants, charrue de paysans et des animaux en tout genre. Elle ne put s'empêcher une petite folie, elle partie au galop, filant comme une possédée, fuyant vers la forêt,
[Forêt]
Carmen y est enfin, elle emplie ses poumons d'air, son sourire s'étire jusqu'à la commissure de ses lèvres, alors qu'elle se laisse tomber en avant sur l'encolure de sa jument, sa joie creuse ses fossettes.
Ses yeux verts cherche le meilleur endroit pour attendre sa soeur, elle ne veut pas la louper si elle arrive, mais elle ne veut pas non plus être trop exposée.
Elle se laisse glisser de cheval et l'attache a l'orée de la forêt, prenant soin de lui retirer sa selle. Carmen sait que Isabelle ne viendra surement pas a cheval puisque dans son état c'est déconseillé. Par respect pour elle, elle ne chevauchera pas non plus.
Elle s'assied en tailleur dans l'herbe fraîche, déchiquetant des brins d'herbe sec. Ses cheveux noirs comme la nuit aussi fins que les plus raffinés des fils de soie, s'ils ne bouclaient pas, dansaient maintenant sur ses épaules et son visage.
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Carmen venait de s'éveiller, elle pestait contre un rayon de soleil qui était venu lui caresser les paupières alors qu'elle voulait dormir encore. Les yeux encore clos, elle caressa de sa main la place près d'elle... Rien. Duncan était surement à la caserne et ce avant l'aurore. Comme toujours trop attentionné, il ne l'avait pas éveillé alors qu'elle ne demandait que cela, passer du temps avec lui, même si cela ne fut que quelques minutes.
Elle se leva et enfila la robe de chambre de soie qu'elle avait abandonné la veille. Elle s'approche des fenêtres, tira les rideaux et ouvrit les fenêtres. Le temps semblait clément. Elle sortit dans le jardin en courant comme quand elle était enfant pour récolter les perles de rosées. Elle se pencha, jusqu'à s'agenouiller dans les fleurs, qu'elle huma.
Une perle de rosée se posa sur son index, il glissa jusqu'à tomber au sol. Elle ne sait pourquoi soudain, un goût salé envahit sa bouche, elle pince ses lèvres, et a nouveau elle écrase une larme entre elle. Elle passe la manche de sa robe sur ses joues.
L'épouse ne se pardonnait pas son état. Et tout le lui rappelait même cette perle de rosée qui lui avait échappé. Rien ne pouvait la consoler si ce n'est les mots de son aimé. Pour lui ce n'était pas grave, les choses se ferai en temps et en heure. Il ne s'inquiétait pas du fait que Carmen ne portait point d'enfant encore.
Il n'y avait pas que pour cela qu'elle culpabilisait, il lui fallait du temps pour tout... Certain pourrait croire qu'elle n'était pas heureuse et que de ce fait elle freiner tout changement. Il n'en est rien, elle est heureuse, justement, elle découvre Son bonheur, pas le bonheur commun non le sien. Un bonheur entier, qu'elle n'a pas besoin de partager, non c'est le sien et ils décident de tout, en couple.
Il lui fallu un mois pour que le couple s'installe ensemble, un autre mois pour l'inviter dans sa chambre et encore un mois pour que le mariage soit dignement consommé. Trois mois de patience. Qu'est ce qu'elle peut-être cruelle cette Carmen ! Elle aurait aimé lui dire que cette attente avait été récompensé, et qu'elle lui donnerai un enfant.
Elle se lève, et passe sa main sur son ventre en soupirant, le regard dans le vide, vide comme ses entrailles. Si enfant il y aurai pu y avoir, à ce jour il n'en était rien, les sangs étaient venus se fichant bien des espoirs que nourrissait la jeune femme.
Un des hommes de Duncan vient lui porter une lettre, elle sourit en guise de remerciement et l'emporte avec elle sans regarder de qui elle vient.
Elle fait chemin inverse et rejoint sa chambre, elle sort de l'armoire une robe, qu'elle voulait légère pour cette fin de saison. Un bustier et des braies... Oui une robe sur Carmen cachait toujours des braies.. Toujours prête à courir !
Carmen se prépara un bain et plongea en tenue d'Eve dans l'eau tiède dira t-on mais il n'en fut rien, l'eau devint froide rapidement. Elle n'immergea pas ses mains, afin de saisir son courrier. Elle lisait souvent son courrier dans son bain. Elle ne savait se prélassait longtemps dans une pièce vide, elle s'ennuyait et considérait qu'elle gâchais de l'eau et du temps. Ainsi les nouvelles mêmes mauvaises, étaient adoucit par la douce caresse de l'eau.
Elle ouvre la lettre, et découvre l'écriture douce et ronde de sa belle soeur, Les deux amies s'étaient disputés et ne sétaient qu'aperçut la veille, nul mot n'avait été changé. Carmen lu ses mots avec un certain soulagement mais aussi de la culpabilité, par son comportement Carmen n'avait fait que rajouter des malheurs à la pile d'Isabelle.
Elle finit par se laver et enfin se leva rapidement, enroulée dans un drap, elle se déplace sur la pointe des pieds pour rejoindre sa chambre. Elle se souvient des mots de Duncan "Querida Mia, Tu es chez toi, tu n'as pas besoin de marcher ainsi sur la pointe". Les habitudes sont tenaces.
Carmen enfile ses braies noires, qu'elle cache sous une robe blanche, surmonté d'un bustier puisque son "non-état" le permet. Un châle, un des premiers présents de Duncan vient recouvrir ses épaules. Une ceinture de cuir finement entrelacée se posait sur ses hanches définissant ainsi la chute de ses reins de façon net. Sans chapeau, ni fioriture, d'humbles bottes aux pieds mais très hautes et les cheveux soulevés et retenus par un peigne.
[Le Bourg]
Elle quitte le cottage avec Zingara. La cavalière montant en amazone, sa robe recouvre un flanc de la jument. Cétait ce que lon pouvait appeler une belle journée de fin d'été. Le soleil brillait haut dans le ciel, sa chaleur caressant la peau des gens qui déambulaient dans la rue, quelques nuages dun blanc parfait dérivant lentement au rythme du vent. Vraiment, la température était idéale. Tout aurait pu être parfait, vraiment, mais la perfection nétant pas de ce monde, il y avait une chose, un petit hic, quelque chose qui dérangeait la jeune femme, la foule du marché.
Carmen Esmée se rend à l'hôtel particulier des Lupin-Mac Campbell et demande à une dame de la mesnie d'Isabelle de lui demander de rejoindre sa soeur à la lisière de la forêt. Puis elle s'éloigne, Carmen avait besoin d'air et ne pouvait attendre. Une semaine, elle avait attendue une semaine chez elle, que son mal s'en aille.
Elle trotte gentiment sur les pavés de la place du marché, elle grimace quand elle entend les marchants criant tous les uns plus fort que les autres. Des vivres, des tissus, des vêtements, des armes... tellement de choses exposés, elle parcoure les rues et ruelles bondées de monde. L'heure de midi était belle et bien celle de l'affluence dans les boutiques qui recelaient de merveilles et de choix. La boulangerie était prise d'assaut par les badauds qui réclamaient leur pain chaud. La forge voisine donnait écho à des rires et voix graves et fortes des hommes qui y venaient pour demander réparations ou achats.
La cavalière continua de passer entre les échoppes et passants qui ne semblaient pas savoir où ils allaient tant bien qu'ils agaçaient la brune a se traîner dans les rues comme des mollusques discutant de tout est de rien... Un peu de nerf que Diable ! Les minutes semblaient séterniser et tirer en longueur tant son impatience prenait du terrain dans son esprit.
Elle prit une grande inspiration, sous l'influence d'une pensée pour son aimé. Cet homme, son époux, celui qui avait réussi à allumer cette petite flamme ardente dans son cur, celui qui avait éveillé en elle des sentiments jusqu'alors inconnus et insoupçonnés. Duncan qui obsédait maintenant la moindre de ses pensées, la moindre idée, le moindre désir également.
C'est au détour d'une allée bien moins peuplée que les précédentes qui composaient ce dédale que la porte de l'enceinte de la ville s'ouvrait devant elle. Enfin ! Oui ! Enfin ! Les deux battants grands ouverts sur l'extérieur laissaient entrer et sortir carrioles de commerçants, charrue de paysans et des animaux en tout genre. Elle ne put s'empêcher une petite folie, elle partie au galop, filant comme une possédée, fuyant vers la forêt,
[Forêt]
Carmen y est enfin, elle emplie ses poumons d'air, son sourire s'étire jusqu'à la commissure de ses lèvres, alors qu'elle se laisse tomber en avant sur l'encolure de sa jument, sa joie creuse ses fossettes.
Ses yeux verts cherche le meilleur endroit pour attendre sa soeur, elle ne veut pas la louper si elle arrive, mais elle ne veut pas non plus être trop exposée.
Elle se laisse glisser de cheval et l'attache a l'orée de la forêt, prenant soin de lui retirer sa selle. Carmen sait que Isabelle ne viendra surement pas a cheval puisque dans son état c'est déconseillé. Par respect pour elle, elle ne chevauchera pas non plus.
Elle s'assied en tailleur dans l'herbe fraîche, déchiquetant des brins d'herbe sec. Ses cheveux noirs comme la nuit aussi fins que les plus raffinés des fils de soie, s'ils ne bouclaient pas, dansaient maintenant sur ses épaules et son visage.
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