Korydwen
Cournon d'Auvergne, une baronnie du duché du Bourbonnais-auvergne, à première vue, Cournon semble une baronnie paisible et tranquille, voilà des années qu'elle possède le même Baron, la même Baronne et qu'elle abitre la même famille et pourtant... L'Histoire raconte, les légendes disent qu'une prodigieuse cave était abrité dans le sous sol du château. Qui croire ? Que dire et que penser ? Bien des gens avaient eu des vu sur cette fameuse cave.
Il était dit qu'elle possédait les meilleurs nectar du Royaume. Des cadeaux reçu à travers les âges par les barons de Cournon... Mais lesquels ? Il semblerait que la légende ne soit pas si lointaine que cela, il semblerait qu'elle ne remonte qu'en 1455, année où Thémis alors duchesse du Bourbonnais-Auvergne avait réuni plusieurs grandes têtes du duché pour les anoblir et parmi ces têtes, un jeune homme, roux ou violet de son état, selon l'angle d'observation et la luminosité du jour, pas bien âgé, père d'une petite fille de quelques mois, futur père d'un second enfant en cuisson dans le ventre de son épouse... Mais qui était cet homme ?
Un sourire sur le visage de la Comtesse en dirait sans doute plus : Korydwen. La clé de tout ce mystère, elle allait dévoiler au grand jour la plus grande légende du duché... Les traits marqués par la vie, la mort, un sourire illuminant son visage, le regard rivé sur ses terres, sa baronnie, voilà plusieurs mois qu'elle n'y avait pas été, elle était dans son coche, calée au milieu des coussins, confortablement installée, personne pour lui faire la conversation, le nez penché sur un écritoire et malgré les chaos d'une route de terre, elle écrivait...
Au bout de plusieurs heures ou minutes, le coche s'arrêta, la porte s'ouvrit et Childebert tendait sa main pour aider la Comtesse à descendre.
Comtesse, vous voilà enfin. Nous désespérions de vous voir à Cournon.
Childebert mon brave... J'avais tellement à faire, vous savez faire le travail de deux personnes est une affaire compliquée et je sais que la Baronnie est bien gardée grâce à votre aide. Comment vont les Seigneuries ?
Il semblerait qu'elles aillent bien.
Pérignat ?
Entretenu Comtesse.
Bien. La patente est prête, elle n'attend que le scel de mon époux et son avis.
Nous gardons un oeil dessus.
Merci. La cave est-elle prête ?
Bien évidemment.
Tables ?
Oui.
Godets ?
Oui.
Nourriture ?
Oui.
Sièges ? Coussins ?
Oui. Oui.
Bien. Chambres ?
Faites.
Parfait !
Neschers ?
Ah oui, je voulais justement m'entretenir de cela avec vous. J'attends des nouvelles de la Hérauderie. Mais dans le cas où nous la perdrions, dites à Hugues que je tiens à garder le personnel du domaine. Nous les embaucherons à Cournon, Mirefleurs, Pérignat et pour ceux qui le voudraient Montfort.
Bien madame.
Ils ont été durant toutes ces années au service de la famille, ils me sont très précieux. Je me suis attachée à eux et à leur gentillesse.
Evidemment.
Ceci étant réglé... Ou en cours de résolution. Attendons.
Elle leva les yeux au ciel, soupirant, regardant au loin, Neschers, là où ses enfants avaient grandi. Mais pour l'heure, il fallait descendre à la cave afin de vérifier, que l'ensemble soit à la hauteur de la renommée d'une cave jusque là garder secrète.
Mirefleurs.... 1457, 1458, 1459 et 1460... Parfait.
Les tonneaux, Bourgogne, Bordeaux... Elle attendait encore la livraison du vin, et ce grâce à ce petit arrangement avec messire Kronembourg... Et oui, vassaux communs donc petits arrangements entre les suzerains, ne serait-ce que par taquinerie, mais messire Kronembourg était quelqu'un de fort sympathique et d'assez drôle, du moins, Korydwen l'appréciait... Aiguemarine se retrouvait donc entre deux cas ou "K", un "K" de Guyenne et un "K" du BA...
Tout est en place.
L'humidité, le froid ambiant d'une cave, elle n'avait plus qu'à attendre ses invités, elle ne savait plus trop qui elle avait invité à force d'en parler le soir en tavernes clermontoises, juste boire et prendre du plaisir à découvrir une gamme de produits qui jusqu'alors était chasse garder du Comte. Elle quitta la cave et alla se préparer, toilette ? Belle robe rouge, fort simple et d'attendre les premiers invités sur le pas de la porte du château familiale de Cournon d'Auvergne.
Alors qui viendrait en premier ? Première ? Albine ? Eléa ? Carmen ? Legowen ? Sakura ? Les autres ? Sourire aux lèvres, elle attendait et riait à l'idée de boire les mets que gardait cette cave.
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Il était dit qu'elle possédait les meilleurs nectar du Royaume. Des cadeaux reçu à travers les âges par les barons de Cournon... Mais lesquels ? Il semblerait que la légende ne soit pas si lointaine que cela, il semblerait qu'elle ne remonte qu'en 1455, année où Thémis alors duchesse du Bourbonnais-Auvergne avait réuni plusieurs grandes têtes du duché pour les anoblir et parmi ces têtes, un jeune homme, roux ou violet de son état, selon l'angle d'observation et la luminosité du jour, pas bien âgé, père d'une petite fille de quelques mois, futur père d'un second enfant en cuisson dans le ventre de son épouse... Mais qui était cet homme ?
Un sourire sur le visage de la Comtesse en dirait sans doute plus : Korydwen. La clé de tout ce mystère, elle allait dévoiler au grand jour la plus grande légende du duché... Les traits marqués par la vie, la mort, un sourire illuminant son visage, le regard rivé sur ses terres, sa baronnie, voilà plusieurs mois qu'elle n'y avait pas été, elle était dans son coche, calée au milieu des coussins, confortablement installée, personne pour lui faire la conversation, le nez penché sur un écritoire et malgré les chaos d'une route de terre, elle écrivait...
Au bout de plusieurs heures ou minutes, le coche s'arrêta, la porte s'ouvrit et Childebert tendait sa main pour aider la Comtesse à descendre.
Comtesse, vous voilà enfin. Nous désespérions de vous voir à Cournon.
Childebert mon brave... J'avais tellement à faire, vous savez faire le travail de deux personnes est une affaire compliquée et je sais que la Baronnie est bien gardée grâce à votre aide. Comment vont les Seigneuries ?
Il semblerait qu'elles aillent bien.
Pérignat ?
Entretenu Comtesse.
Bien. La patente est prête, elle n'attend que le scel de mon époux et son avis.
Nous gardons un oeil dessus.
Merci. La cave est-elle prête ?
Bien évidemment.
Tables ?
Oui.
Godets ?
Oui.
Nourriture ?
Oui.
Sièges ? Coussins ?
Oui. Oui.
Bien. Chambres ?
Faites.
Parfait !
Neschers ?
Ah oui, je voulais justement m'entretenir de cela avec vous. J'attends des nouvelles de la Hérauderie. Mais dans le cas où nous la perdrions, dites à Hugues que je tiens à garder le personnel du domaine. Nous les embaucherons à Cournon, Mirefleurs, Pérignat et pour ceux qui le voudraient Montfort.
Bien madame.
Ils ont été durant toutes ces années au service de la famille, ils me sont très précieux. Je me suis attachée à eux et à leur gentillesse.
Evidemment.
Ceci étant réglé... Ou en cours de résolution. Attendons.
Elle leva les yeux au ciel, soupirant, regardant au loin, Neschers, là où ses enfants avaient grandi. Mais pour l'heure, il fallait descendre à la cave afin de vérifier, que l'ensemble soit à la hauteur de la renommée d'une cave jusque là garder secrète.
Mirefleurs.... 1457, 1458, 1459 et 1460... Parfait.
Les tonneaux, Bourgogne, Bordeaux... Elle attendait encore la livraison du vin, et ce grâce à ce petit arrangement avec messire Kronembourg... Et oui, vassaux communs donc petits arrangements entre les suzerains, ne serait-ce que par taquinerie, mais messire Kronembourg était quelqu'un de fort sympathique et d'assez drôle, du moins, Korydwen l'appréciait... Aiguemarine se retrouvait donc entre deux cas ou "K", un "K" de Guyenne et un "K" du BA...
Tout est en place.
L'humidité, le froid ambiant d'une cave, elle n'avait plus qu'à attendre ses invités, elle ne savait plus trop qui elle avait invité à force d'en parler le soir en tavernes clermontoises, juste boire et prendre du plaisir à découvrir une gamme de produits qui jusqu'alors était chasse garder du Comte. Elle quitta la cave et alla se préparer, toilette ? Belle robe rouge, fort simple et d'attendre les premiers invités sur le pas de la porte du château familiale de Cournon d'Auvergne.
Alors qui viendrait en premier ? Première ? Albine ? Eléa ? Carmen ? Legowen ? Sakura ? Les autres ? Sourire aux lèvres, elle attendait et riait à l'idée de boire les mets que gardait cette cave.
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