Carmen_esmee.
[Au milieu de presque nul part ? Entre Royaume de France et L'Irlande]
C'est un long voyage qu'ils avaient entrepris tous les trois. Duncan en capitaine, menait le navire et l'équipage d'une main de fer. Isabelle, la sur cadette de ce dernier, était à l'aise sur un bateau, ces missions en tant qu'Ambassadrice du Royaume de France sans doute ainsi que ses autres responsabilités y étaient pour beaucoup, ou alors cela était tout simplement inné chez les insulaires. Carmen, l'épouse de Duncan, gardait la cabine... La jeune femme n'avait pas le pied marin et bien sur pour se rendre en Eire, on ne peut s'y rendre que par la terre... Forcément !
La croisière n'en finissait pas, depuis combien de jours naviguaient-ils ? Carmen avait passé les premiers jours du voyage, pliée en deux au dessus du bastingage... Malade, la mer ou la grossesse débutante... Peu importe la raison, elle voulait poser le pied a terre.
Isabelle, comme toujours, était d'un grand secours, elle prenait soin d'Hanna comme son propre enfant, Alexandre. Après quelques jours, Carmen se faisait enfin aux mouvements du bateau qui roulait, tanguait et virait... pas toujours dans cette ordre... "glurps".
[Waterford]
La citadelle se dressait sur son promontoire rocheux, surplombant l'océan, un des joyaux de l'Eire. De hautes falaises les accueillent, la vue est splendide, inquiétante aussi. Aujourd'hui est le jour des retrouvailles entre un père et ses enfants.
A peine avaient-ils accosté, tous les trois, à bord d'une petite barque, qu'un homme vint les rejoindre sur la plage. Carmen aurait voulu se laisser tomber sur le sable et embrasser le sol, remerciant le Très Haut de lui permettre de remettre pied a terre.. Mais elle se contenta de sourire à son époux, ravie.
"Mon Ange, j'adore le navire de ta sur, et j'aime te voir jouer les capitaines mais ne me faites plus jamais faire cette traversée, Promis ?"
Elle est tout de même amusée, car elle sait qu'il ne peut lui promettre cela car il faudra effectuer un voyage aux Highlands avant de rentrer chez eux.. Bien qu'ils ne sachent pas encore où ils s'installeront avec leur petite famille qui va bientôt s'agrandir a nouveau.
L'homme aperçut plus tôt, les rejoint assez vite, elle reconnait le "L" sur son bracelet de cuir, le même que le sien, "Latha math". Carmen lui tend sa main droite, mettant en avant son poignet ceint du même ornement, et se présente. "Latha math, La Paloma d'Aaron...". La brune n'a pas utilisé ce nom depuis un an, un frisson lui parcourue l'échine. L'homme salue Duncan et Isabelle d'une inclinaison maladroite, et les guide jusqu'aux portes de la ville, là ils sont reçus par un garde avant de pénétrer dans l'antre de la bête, il les conduisit jusqu'au bureau du vieux loup, toqua deux fois a la porte, l'ouvrit, glissa le nom des visiteurs dans lentrebâillement et s'en alla, les laissant là..
Carmen fit un pas en avant... Il les faisait attendre ? Ils avaient fait cette traversée pour attendre ! Elle serre ses poings, enrage doucement... Mais la porte s'ouvre avec violence.
"Les enfants !"
Il se jette presque sur la brune, la serrant contre lui... elle gémit et le repousse. Il ne s'en offusque pas et vient serrer la main de Duncan dans une accolade, lui tapant dans le dos au passage, puis finissant par embrasser sa Bru, Isabelle.
"Vous voilà enfin, suivez moi, il faut que nous parlions, mais ailleurs.."
Il ferme son bureau à clés et les guide dans l'enceinte. En remontant le couloir, ils passèrent devant de lourdes portes en bois, qu'elle n'avait jamais vues ouvertes ni même entrebâillées quand elle vivait ici, la tentation de tourner les poignets l'avait maintes fois effleuré, mais elle avait résisté car elle avait peur, peur du vieux loup...
Des bruits au bout du couloir, le métal que l'on frappe, et les bâtons de bois qui s'entrechoquent parvinrent a leurs oreilles, résonnant entre les murs de pierre qui ceignait la citadelle. Le couloir s'ouvre sur un déambulatoire qui permet d'observer les combats en hauteur. Le son se fait plus précis, et limmense cour carré qui accueillait avant moultes animaux, reçoit maintenant le maître d'arme et l'entrainement des recrues.
Des soldats sentraînaient deux par deux au bâton ou a main nue. Le maître d'arme pourtant borgne avait un il partout, sur chacun de ses élèves.
La brune s'arrête pour regarder les soldats répéter des mouvements, elle songe a certains souvenirs qu'elle a de cet endroit mais aussi à sa fille et à son neveu, restés sur le bateau pour leur sécurité avec leurs nourrices respectives, Si Aaron le mérite, il les rencontrera... Tout dépend de ce qu'il a à leur apprendre.
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C'est un long voyage qu'ils avaient entrepris tous les trois. Duncan en capitaine, menait le navire et l'équipage d'une main de fer. Isabelle, la sur cadette de ce dernier, était à l'aise sur un bateau, ces missions en tant qu'Ambassadrice du Royaume de France sans doute ainsi que ses autres responsabilités y étaient pour beaucoup, ou alors cela était tout simplement inné chez les insulaires. Carmen, l'épouse de Duncan, gardait la cabine... La jeune femme n'avait pas le pied marin et bien sur pour se rendre en Eire, on ne peut s'y rendre que par la terre... Forcément !
La croisière n'en finissait pas, depuis combien de jours naviguaient-ils ? Carmen avait passé les premiers jours du voyage, pliée en deux au dessus du bastingage... Malade, la mer ou la grossesse débutante... Peu importe la raison, elle voulait poser le pied a terre.
Isabelle, comme toujours, était d'un grand secours, elle prenait soin d'Hanna comme son propre enfant, Alexandre. Après quelques jours, Carmen se faisait enfin aux mouvements du bateau qui roulait, tanguait et virait... pas toujours dans cette ordre... "glurps".
[Waterford]
La citadelle se dressait sur son promontoire rocheux, surplombant l'océan, un des joyaux de l'Eire. De hautes falaises les accueillent, la vue est splendide, inquiétante aussi. Aujourd'hui est le jour des retrouvailles entre un père et ses enfants.
A peine avaient-ils accosté, tous les trois, à bord d'une petite barque, qu'un homme vint les rejoindre sur la plage. Carmen aurait voulu se laisser tomber sur le sable et embrasser le sol, remerciant le Très Haut de lui permettre de remettre pied a terre.. Mais elle se contenta de sourire à son époux, ravie.
"Mon Ange, j'adore le navire de ta sur, et j'aime te voir jouer les capitaines mais ne me faites plus jamais faire cette traversée, Promis ?"
Elle est tout de même amusée, car elle sait qu'il ne peut lui promettre cela car il faudra effectuer un voyage aux Highlands avant de rentrer chez eux.. Bien qu'ils ne sachent pas encore où ils s'installeront avec leur petite famille qui va bientôt s'agrandir a nouveau.
L'homme aperçut plus tôt, les rejoint assez vite, elle reconnait le "L" sur son bracelet de cuir, le même que le sien, "Latha math". Carmen lui tend sa main droite, mettant en avant son poignet ceint du même ornement, et se présente. "Latha math, La Paloma d'Aaron...". La brune n'a pas utilisé ce nom depuis un an, un frisson lui parcourue l'échine. L'homme salue Duncan et Isabelle d'une inclinaison maladroite, et les guide jusqu'aux portes de la ville, là ils sont reçus par un garde avant de pénétrer dans l'antre de la bête, il les conduisit jusqu'au bureau du vieux loup, toqua deux fois a la porte, l'ouvrit, glissa le nom des visiteurs dans lentrebâillement et s'en alla, les laissant là..
Carmen fit un pas en avant... Il les faisait attendre ? Ils avaient fait cette traversée pour attendre ! Elle serre ses poings, enrage doucement... Mais la porte s'ouvre avec violence.
"Les enfants !"
Il se jette presque sur la brune, la serrant contre lui... elle gémit et le repousse. Il ne s'en offusque pas et vient serrer la main de Duncan dans une accolade, lui tapant dans le dos au passage, puis finissant par embrasser sa Bru, Isabelle.
"Vous voilà enfin, suivez moi, il faut que nous parlions, mais ailleurs.."
Il ferme son bureau à clés et les guide dans l'enceinte. En remontant le couloir, ils passèrent devant de lourdes portes en bois, qu'elle n'avait jamais vues ouvertes ni même entrebâillées quand elle vivait ici, la tentation de tourner les poignets l'avait maintes fois effleuré, mais elle avait résisté car elle avait peur, peur du vieux loup...
Des bruits au bout du couloir, le métal que l'on frappe, et les bâtons de bois qui s'entrechoquent parvinrent a leurs oreilles, résonnant entre les murs de pierre qui ceignait la citadelle. Le couloir s'ouvre sur un déambulatoire qui permet d'observer les combats en hauteur. Le son se fait plus précis, et limmense cour carré qui accueillait avant moultes animaux, reçoit maintenant le maître d'arme et l'entrainement des recrues.
Des soldats sentraînaient deux par deux au bâton ou a main nue. Le maître d'arme pourtant borgne avait un il partout, sur chacun de ses élèves.
La brune s'arrête pour regarder les soldats répéter des mouvements, elle songe a certains souvenirs qu'elle a de cet endroit mais aussi à sa fille et à son neveu, restés sur le bateau pour leur sécurité avec leurs nourrices respectives, Si Aaron le mérite, il les rencontrera... Tout dépend de ce qu'il a à leur apprendre.
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