Asphodelle
- - Elle va nous ruer dans les brancards, je commence à la percer la petite.
- Mais non...elle fera ainsi que je demande.
- Non mais de toutes façons c'est une honte ! une honte ! et lui on lui vérifie le jonc à savoir?
- Marthe...vous me fatiguez...le code social est ainsi régi, et je n'ai pas le temps de mener toutes les révolutions.
- Ah ça c'est faux Madame...c'est faux...ici vous ne faites bien que ce vous voulez et vous pouvez croire que j'ai parlé à ma cousine de Thiers qui le tient d'une amie de Marseille qu'on n'a jamais vu ailleurs qu'on entrainait les gamines à user des armes plutôt qu'à broder....
- Thiers....c'est pas en Empire ça? et Marseille c'est en Provence...
- Ah ! Thiers ! en empire ! c'est une ville du Puy de Dôme Madame du Puy de Dôme ! Thiers en empire....
- Ca sonne foutrement impérialement pourtant...
- En l'heur, j'ai la pensée de croire que ce n'est pas pratique habituelle de votre illuminée direction Madame...
- Et fort heureusement votre pensée s'accorde à plutôt organiser nos jambons et lentilles.
- Grmft !!!
- Marthe.....préparez le paravent, les draps propres et la tenue de lin blanche. Veillez à laisser pour la préparation les jeunes filles. Une collation pour la réconforter avant autant qu'après auprès d'un feu bien vivace sera d'une bonne condition. Et là s'arrête vos devoirs.
- Vous avez tord, Madame.
- .... Marthe....le dur fardeau de porter son nom assez haut devant la Société qui fonde les strates les unes sur les autres, est d'accorder raison aux tords qu'elle a décidé de procréer pour qu'elles maintiennent ces strates les unes sur les autres. C'est ainsi que cela fonctionne.
Je vais écrire à la seule médecin et religieuse de confiance que je connaisse, et qui sera douce envers la destinée de la Maison.
Et puisque les espions de Rome étaient partout à chercher nuisances aux modérés, Asphodelle appelle son coursier le mieux nourri et scelle le pli confidentiel.
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