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[RP] Sous les yeux de la Joyeuse Etoile.

Maywenn
[ Sous les yeux de la Joyeuse Etoile ... ]
    Maywenn


    Adossée contre le tronc, un tronc devenu sa matrone.
    Elle se prépara mentalement, elle écouta les instructions de Carmen, elle serra la main de son époux.
    Elle sentait bien que quelque chose n'allait pas, à moins que cela soit dû à l'angoisse du moment. Chose tout à fait plausible.
    Et durant une petite seconde, çà concentration s'envola elle leva les yeux au ciel et aperçu le feuillage de l'arbre dont elle prenait appuie.

    C'était un orme.
    Un arbre d'une grande noblesse, dans certaine région, les décision de Justice ce prenaient sous lui.
    Dans une époque lointaine, les grecs pensaient que les fruits ailées de cet arbre accompagnaient les âmes des défunts jusqu'au pied du Juge Suprême.
    La maître herboriste qu'elle était, pensa que finalement... il était mieux d'accoucher au pied d'un orme, çà pouvait être pire, enfin...pire que maintenant.


    Alors voilà ce que l'on va faire, Maywenn, nous allons danser ensemble, c'est une danse a quatre temps... inspirez... le ventre va se durcir dans peu de temps, bloquez votre respiration, le ventre est dur, Poussez ! C'est très bien Maywenn, soufflez maintenant, soufflez...

    Elle hocha la tête et souffla.
    Elle était à l'écoute de son corps.
    Concentrée sur le rythme des contractions.

    Il n'y avait plus que sa main et celle de son époux sur ce ventre qui se contractait et se détendait...


    .. un - Inspirez, deux - bloquez, trois - poussez, quatre - soufflez !

    Elle inspira, bloqua son souffle et poussa de toutes ses forces, son visage ce crispa, avant de se lisser à nouveau pour reprendre son souffle.
    Elle se sentait si fatiguée... elle souffrait terriblement... elle était là sans être là.
    Une nouvelle contraction arriva ainsi qu'un nouveau tour de danse à quatre temps.
    Puis une autre...
    Et encore une autre...

    Elle était à bout. Ses yeux s'humectèrent de larmes. Elle voulait faire une pause là maintenant. Être ailleurs juste quelques instants et revenir plus tard pour finir le travail...
    Sa respiration était difficile. Ses muscles semblaient vides de toutes énergies, il fallait absolument en finir, là maintenant et vite.

    Elle secoua sa tête, rassembla toutes sa volonté, toutes ses forces, toutes son énergie, sa détermination, sa ténacité, elle, la teigneuse gamine, pour lui ... son enfant.
    Elle se redressa à l'aide de ses épaules et de son bel époux. Et dans un filer de voix comme une dernière volonté :


    L'enfant... l'enfant avant tout....

    La dernière contraction... La dernière danse...
    Elle libéra toutes ses dernières forces pour le faire naître, lui, ce petit garçon... Ce petit chérubin si temps désiré et attendu. Elle s'adossa une dernière fois contre l'arbre en fermant les yeux.
    Seuls ses oreilles semblèrent encore suivre l'instant, elle pouvait l'entendre pleurer, il était délivré... il était né.

    Rassurée, quelque part dans sa conscience, elle lâcha prise bien malgré elle, et si son esprit était encore présent et même si il avait encore de la volonté il ne pouvait rien contre ce corps qui répondait de rien. Elle avait l'impression de glisser lourdement, lourdement et irréversiblement, nul prise, nul fissure pour s'y accrocher et résister.
    La petite fée n'était plus qu'une poupée de chiffon qui respirait à peine...
    Et tout devint sombre.


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    _Houhou...Hey r'veille toi. Allez... t'as pas le droit d'être là.. c'est mon jardin à moi. HOUHOU...debout...allez....

    _humm....

    _Encore un effort, allez ouv'les yeux.

    Elle ouvrit doucement les yeux, elle mit son bras devant les yeux, une lumière blanche et chaleureuse brûla ses yeux. Elle se sentait faible mais légère. Comme... dans un rêve.

    _Qu'est c'que tu fais là ? Comment tu t'appelles ? Qu'est ce que tu veux ? J'te préviens je sais me battre, j'peux t'écrabouiller comme une grenouille !

    Ses yeux s'habituèrent peu à peu, elle se tourna lentement sur son flan et se redressa doucement ses épaules jusqu'à pouvoir s’asseoir.
    La tête encore basse elle leva doucement ses yeux vers la voix en ramenant doucement ses cheveux vers l'arrière avec une de ses mains. Elle était floue... puis familière...


    _Pourquoi tu m'regardes comme çà ? Tu réponds à mes questions ou t'aura des gros problèmes !!

    Elle fronça les sourcils avant d'écarquiller les yeux. Elle connaissait bien cette petite fille, une petite fille âgé de 8 ans portant le nom de Maywenn. Elle regarda autour d'elle, prise de panique, ce jardin... celui de son enfance, à Marseille. Puis elle posa à nouveau la petite fille qui la fusilla du regard. Elle était habillée comme un garçon, ses vêtements souillés, et un bandeau sur le haut du front pour retenir ses cheveux.

    _T'as perdu ta langue ? Ton nom ?! D'où viens tu ?! Que veux tu ?!

    Dit elle en la menaçant d'une épée en bois en visant sa gorge.

    _Je ... je ne sais plus...

    _Tu as perdu ton nom ? Il n'est peut être pas bien loin... Oh mais non, j' vais t'en donner un autre... que dirais tu de .... hummm.... euhhh.... Sarah ? Mahaut ? Clervie ? Han nan.... Austreberthe ?!

    La gamine rigola toute seule. Avant de la regarder en attendant une réponse.

    _Non... Mahaut... çà ira... c'est joli... merci...
    Mais.... mais... mon bébé .... Où est mon bébé ???

    Disait elle en posant sa main sur son ventre, avant de se relever et regarda les alentours comme une éperdue. Où était Angel, Carmin et les autres ?

    _Tu as perdu ton prénom ET ton bébé ? J'te confierai jamais rien ! T'es dangereuse.

    Elle la dévisagea quelques secondes et reprit sur un ton plus enjoué.

    C'est rigolo Mahaut, çà va bien avec mon nom à moi ! Moi c'est Mahou, enfin non c'est Maywenn, mais maman elle m'appelle Mahou parce que je suis aussi agile et crrrouiiiiiiiii qu'un chat ! Miaaaaouuuu grrrrrriiiiii.
    D'ailleurs elle est là bas, elle récolte des fleurs.


    Elle leva les yeux vers la direction qu'indiqua la petite fille et elle la vit. Sa mère, sa défunt de mère, elle ne la voyait que de dos et de loin, mais elle s'avait que c'était elle...

    Elle s'appelle Elemire. Tu sais ce que çà veut dire ? Bah çà veut dire la "Joyeuse Etoile". C'est beau hein ?

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Silverangel
Agenouillé au près de son épouse, il écouta avec attention les explications de la femme médecin devenue la sage femme de May malgré elle. Il posa une main sur son ventre ressentant les contractions de son épouse à travers ce toucher, son autre main tenait celle de sa fée avec une certaine douceur, y mettant dans ce simple contact tout le soutient dont il en était capable, c'était dur à avouer pour lui mais il se sentait d'une telle inutilité à cet instant précis, juste le fait de pouvoir l'accompagner dans cet accouchement.

Si on lui avait dit que l'accouchement était une danse qu'ils auraient exécuter à trois à cet instant, il en aurait sans doute rit de bon coeur, mais à cet instant précis, il n'y avait aucun sourire qui s'affichait sur ses lèvres pourtant si promptes à laisser esquisser ces sourires dont il avait le secret. Encourageant sa femme du mieux possible en faisant lui aussi les inflexions d'inspirer et souffler, afin qu'elle ne perde jamais le rythme. D'un coup d'oeil à Carmen, cela semblait se profiler pas si mal, du moins en apparence mais lorsque son regard revint sur celle qui faisait battre son coeur, il avait l'impression de la voir se briser à petit feu... Des larmes perlaient le coin de ses yeux, ses mèches brunes de cheveux trempées sous l'effort demandé, son petit minois si doux et agréable à regarder s'était transformé en d'horrible grimace de douleurs, ses lèvres tremblotaient et cela lui fendait le coeur. Il savait qu'elle faisait le maximum, que ce n'était pas un exercice facile mais il la savait capable, il voulait lui insuffler l'énergie nécessaire à continuer en serrant davantage sa main, lui dire, lui signifier qu'il était à ses cotés qu'elle n'avait pas à avoir peur de continuer mais même sa prise lui semblait molle jusqu'à la lâcher complètement, en entendant des mots, des mots si terrible à ses oreilles.




-L'enfant.... l'enfant avant tout.



Les larmes glissèrent sur son visage sans même savoir ou pouvoir les retenir, ce n'était tout simple pas possible... Inconcevable qu'il ne l'aurait jamais cru un seul instant. Malgré les pleurs du bébé qui avait finalement fini par sortir, et qui semblait en bonne santé de surcroit, ce n'était pas vers lui qu'il était tournée mais bien par rapport à cette être cher à laquelle il aurait tout donné, même sa vie mais la voir partir il n'était pas préparer à cela, pire qu'un coup de poignard dans le coeur, cette douleur lancinante lui était devenue insupportable.



-Non ... non ... non ... NON... Tu n'as pas le droit de nous laisser... Pas maintenant alors que tu as fait le plus dur ... non non ... je t'en prie ... Reviens nous ... Reviens moi, j'ai besoin de toi...



Complètement paniqué, perdu, sans savoir même quoi faire à cet instant, seul une rage d'injustice qui commençait à bouillir en lui et prendre de l'ampleur qu'il aurait été prêt à tout détruire à cet instant. Ces azurs flamboyantes se tournèrent vers Carmen qui tenait leur petit dans ses bras, elle était son dernier espoir, et c'est dans un sursaut d'orgueil qu'il serra les dents déterminé à ne pas lâcher.


-On doit bien pouvoir faire quelque chose ? Aidez moi je vous prie ... Elle est tout pour moi... Tout...
Maywenn
Certes, un rêve de beignet, c'est un rêve, pas un beignet.
Mais un rêve de voyage, c'est déjà un voyage.

    Marek Halter


    Le corps de la gamine était épuisé, le coeur était faible mais non décidé à cesser de tambouriner pour autant, sa respiration était tout aussi faible et lente, mais l'oxygène continuait à nourrir ses poumons pendant que son esprit loin... très loin...perdu dans ses tourments des plus profonds et des plus intimes...


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    Elle resta là.
    Sans bouger.
    Les yeux s'écarquillant sous cette vision.

    _ Qu'est ce que tu regardes ?
    _ Quoi ?
    _ T'es sourde ?

    Elle posa ses azurs sur la petite puis sur sa mère. Totalement perdue.

    _ Comment est ce possible...
    _ De quoi ?
    _ Maman...
    _ Bah oui maman, mais ma maman à moi pas à toi ! Elle est où la tienne ? Elle aussi tu l'as perdu ? Comme ton prénom et ton bébé ?
    _ Je ... je ne sais pas....Je .... Je ... je comprends rien...

    Elle prit sa tête entre ses mains. cherchant une explication, était elle devenue folle ? Était elle sous l'influence d'un de ses narcotiques ? Était elle morte ? Est elle sur ce qu'on appelle le paradis solaire ?

    _ Hey calme toi ... j'vais t'aider ! On va les chercher tous les trois, dis moi de quoi tu te sou....

    A ce moment là, tout devint sombre.
    Une atmosphère inquiétante, silencieuse, lugubre sembla s'installer.


    _ Oh-oh.... Il est là ...

    Elle suivit du regard celui de la petite fille. Elle savait de qui elle parlait avant même de le voir. Lui.
    Elle ne voyait plus sa mère, à la place, elle le vit Lui. Sous la pénombre, immobile à les fixer. Il fumait sa pipe. On pouvait le sentir débordant d'une colère retenue.


    _ C'est papa... il me fait peur ...
    _ Je sais...
    _ Sauve moi ...

    Elle sentit sa petite main tremblante dans la sienne. Elles le guettèrent, à l’affût du moindre mouvement. L'instant sembla une éternité jusqu'à se que lentement il jeta sa pipe, puis il s'avança d'un pas nonchalant tout en décrochant de sa grosse ceinture de cuir son fouet...

    _ S'il te plait....

    Il accéléra le pas...

    Sans attendre elle tira la petite vers elle la prend dans ses bras et se met à courir à tout rompre dans le sens contraire comme pour fuir le Sans Nom lui même.
    Sans se retourner elle s'enfonça dans une forêt, slalomant les troncs, repoussant tant bien que mal les feuillages et les branches. Elle ne sentait rien d'autre que la peur.
    Elles arrivèrent dans une clairière, doucement elle ralentit le pas, elle connaissait cette endroit. Elle posa la petite à terre...


    _ On est où ? Tu crois qu'il nous suit encore ? Mahaut ! Hey Mahaut tu m'écoutes ?! Tu regardes quoi ?!

    Elles étaient arrivées quelque par en Camargue, loin de tout. Sous ses yeux, elle vit une autre Maywenn... Celle d'il y a 2 ans, les cheveux courts jusqu'aux épaules, des vêtements d'hommes souillés de sang.
    Celle qui était complètement ravagée et possédée par la vengeance. Une obsession sanguine qui fit abstraction de tout jusqu'à son exécution. Éliminer les meurtrier de sa mère...


    _ AAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh !!! J't'en prie... j'ten prie.... pardon... pardon... pardonnne moiiiiiiiiii .... m'laisse pas crever là comme un chien... j't'en priiie....

    Cria avec horreur Bertrand au fond de son trou, dont ses talons d'achille furent tranchés.
    Elle, assise sur une souche attendait. Elle était immobile, les yeux vitreux et inexpressifs. Elle attendait.
    Sans aucune pitié. Sans trace d'humanité... Elle attendait qu'il meurt, par ses blessures, par la faim ou la soif, qu'importait. Elle attendait...

    _ Tu... tu l'as connais ? Elle aussi... elle me fait peur.. sauve moi... T'as pas un chez toi ? Emmène moi loin...

    Elle reprit la petite dans ses bras elle regarda une dernière fois son autre avant de s'enfoncer à nouveau au milieu des arbres. Après plusieurs lieux, elle arriva chez elle. En sécurité. Dans les jardins de la Guilde des Herboristes. Et la déposa à nouveau à terre.

    _ C'est beau ! On est où ?
    _ Chez moi...
    _ Wahouuu t'as trop d'la chance ! Toutes ses fleurs ! Les beaux arbres ! Oh ... un lac !

    Elle regarda la petite flâner ici et là dans une totale insouciance, le sourire aux lèvres. Elle retira même ses petites chausses pour plonger ses pieds dans l'étang.

    _ Oh il y a des poules chez toi ?
    _ Quoi ?
    _ bah oui r'garde il y a pleins de plumes blanches ! C'est p'être des oies ? Des canards ?

    Elle plissa les yeux puis elle s'agenouilla pour ramasser une plume.

    _ L'angelot ...
    _ Quoi ?

    Elle se redressa vite et regarda autour d'elle, elle plissa des yeux, le soleil l'aveuglait. Elle le chercha, son ange, son époux... Elle fit quelque pas et elle le vit, assit là au bord de cet étang. Là où leur histoire avait commencé. Elle se mit à sourire, elle n'avait plus peur, elle était rassurée rien qu'en le voyant.
    Elle voulut l'appeler mais en l'espace d'une seconde tout s'assombrit subitement comme si l'endroit tomba en consomption. IL était de retour.


    _Mahaut !!
    _ Je sais, viens avec moi.

    Elle courut vers elle, prit sa main et l'emmena vers son angelot à tout à l'allure, sans se retourner elle pouvait entre ses pas lourds et rapides, elle pouvait entendre sa respiration profonde, elle pouvait ressentir toute cette colère explosive qui émanait de lui, ainsi que cette peur terrifiante et envahissante.

    _ Annnnnnnnngel !!!!!

    Elle cria à tout rompre son nom comme si il était son seul espoir. Elle l'appela une nouvelle fois, puis encore et encore jusqu'à ce que son regard azur croise le sien, elle le vit se lever et se mettre à courir vers elles.
    Dans sa course elle avait l'impression de sentir le chaud de sa respiration, le cruel paternel devait les talonner de près, elle accéléra de plus belle il n'y avait plus que quelques mètres entre elle et son ange il tendit sa main, elle tendit la sienne pour la saisir il ne manquait juste que quelque centimètre pour le toucher, effleurer le bout de ses doigts....


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Carmen_esmee.
Carmen veillait a ce que Maywenn ne relâche pas ses efforts. Elle semblait las... Mais c'était sans compter sur la volonté de la gamine.
Une dernière contraction et Carmen put enfin saisir l'enfant, il cria vigoureusement, elle le serra contre elle le temps de saisir sa dague, nettoyée au préalable, et de sectionner le cordon... D'habitude, elle proposait au père de le faire, pour le symbole, mais là, il y avait urgence, il faisait nuit et donc très froid pour un nourrisson.
Elle emmaillota le petit garçon dans le couffin de fortune, un léger brin de toilette pour qu'il soit présentable pour sa première rencontre.. et c'est avec un sourire aux lèvres qu'elle le repris dans ses bras pour le présenter aux heureux parents..

Maywenn, Voici.. Maywenn ? May !

Les yeux clos de la parturiente, les cris paniqués de l'époux...

Non ... non ... non, dit elle en coeur avec lui...

Ils échangèrent un regard, Carmen put y lire tout les espoirs que fondait l'homme sur ses frêles épaules.

Elle regarde le petit garçon puis le père,
Prenez votre garçon, qu'il ne prenne pas froid. Carmen se lève et prend place à côté de Maywenn, elle passe une main sur son front, caresse sa joue, elle est brûlante, ses paupières s'animent comme si elle rêvait. Elle tapote sa joue doucement, Maywenn ? Maywenn !

Elle respire, faiblement car épuisée, mais elle respire.. C'est incompréhensible, il n'est pas rare qu'une mère perde connaissance suite a son accouchement mais dans ce froid, Carmen préférerai que la jeune mère retrouve ses esprits.

L'enfant pleure derrière elles,
Maywenn, écoutez, votre enfant à besoin de vous, revenez... revenez... Maywenn.

Aux grands maux, les grands remèdes, Carmen attrape sa besace et en sort un flacon, elle l'ouvre et le passe sous les narines de May, des sels odorants.. enfin nauséabond toujours...

Maywenn...
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Silverangel
C'était le chaos dans les pensés du nouveau jeune Papa qu'il était devenu, une vie était apparu dans sa vie mais une autre semblait s'éteindre et cela il ne pouvait pas l'accepter avec toute l'énergie du désespoir il réfuta cette hypothèse qui ne lui était pas envisageable. Sa femme, c'était toute sa vie, la lui enlever c'était comme lui arraché son coeur de sa poitrine, sa raison d'être et d'exister. Il se mordilla la lèvre violement comme si la douleur subbit pourrait l'aider à retrouver sa lucidité et trouver par la même occasion une solution miracle.



Un cri sonore et puissant, vint rompre ce silence de mort si perturbant et destabilisant pour l'angelot, c'était le chérubin qui donnait de sa voix et faire entendre au royaume entier qu'il était bel et bien là. Il tourna les yeux en sa direction et Carmen le lui tendit dans ses bras afin de le garder au chaud pendant qu'elle puisse s'occuper de Maywenn. Il posa un instant ses azurs sur lui et il ne put s'empêcher de le trouver si mignon mais cependant ses pensés s'arrêtèrent là, le pauvre petit avait besoin d'une mère lui aussi, il était temps de se reconcentrer sur celle qui partait lentement loin d'eux. Elle semblait respirer difficilement, mais respirer quand même, ses yeux qui papillonnèrent comme en proie à un vif cauchemar, Carmen semblait déjà avoir pris les choses en main. Lui la seule chose qu'il pouvait faire c'était de lui prendre la main et la serrer fort comme pour lui dire qu'elle n'était pas seule, eux aussi étaient là à ses cotés.


-Tiens mon ange ... reviens nous ... on a besoin de toi...
Elisaabeth.
        « Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d’abord sous des dehors célestes. »
        William Shakespeare.


    [ Que s’est-il passé ?... ]


… Si la Boulette avait retrouvé ses anciens démons pendant qu’elle mettait au monde son petit garçon, la Belette était, quant à elle, plongée dans une profonde mélancolie qui lui faisait toujours le même effet à chaque fois qu’elle remettait ses pieds en Auvergne, son duché natal. Et même si aussitôt après que Maywenn leur avait « imposé » une pause, la jeune femme ne fit pas vraiment attention à ce qu’il se passait autour d’elle et ajusta la couverture qui entourait Marianne – cette dernière se trouvant dans les bras de sa mère –, elle décida qu’une promenade s’imposait, du moins, un changement d’air et de décor se faisaient quelque peu ressentir. Si ce jour-là, le soleil donnait malgré la saison – rappelons-le, nous sommes en automne à ce moment-là – et la blondeur de la jeune femme virait au blanc sous le soleil.

Si la Balafrée avait laissé sa suivante et son page-valet vers le cortège, la jeune femme était bel et bien partie se promener. Entendant sa filleule parler avec sa propre filleule – de loin, elle ne pouvait entendre que la future maman déclinait la proposition que lui faisait la petite fille –, tout semblait, pour le moment et à son point de vue, aller pour le mieux et puis, qui aurait besoin d’Élisabeth ? Et pourquoi faire ? Recouvrant correctement la petite rouquine semblait être restée captive de Morphée malgré les secousses, la jeune femme s’était suffisamment éloignée du cortège pour ne plus rien entendre, ni rien voir de ses « compagnons de voyage ». Elle connaissait que trop bien ce duché dont elle était originaire mais avec le temps, il y avait certaines choses qui avaient changé. Les anciens habitants étaient probablement morts, d’autres avaient vu le jour dans ce duché. Elle se souvint qu’une vieille amie de sa défunte mère résidait entre Moulins et Montpensier, sa maison longeait le long de la Loire. Quelle utopie !

Si sa mère aurait eu ses cinquante ans dans le courant de l’année mil quatre cent soixante-deux, il était donc probablement impossible que cette dite amie vive. D’autant plus que plus personne n’avait donné signe de vie, depuis la mort de ses parents. Cela remontait à tellement d’années que la jeune femme préférait penser à autre chose, plutôt que de remuer le couteau dans la plaie. Malheureusement, elle ne pouvait faire autrement que de remuer le dit couteau dans la plaie, puisque tout en Auvergne lui rappelait son enfance, son adolescence, ses bons et ses mauvais moments … En s’approchant de la Loire, elle regarda et « admira » le paysage. De nouveaux souvenirs refirent surface, à nouveau. Plongée dans ses pensées – ou plutôt, elle se remémorait les dits souvenirs –, elle ne sentit pas sa fille gigotée dans ses bras, tant elle l’avait serrée contre elle. Elle fut retirée en douceur de ses pensées en entendant sa fille geindre. Et voilà qu’elle était en train d’étouffer sa fille dans ses bras ! De mieux en mieux. Regardant sa fille dans les yeux, elle lui embrassa le crâne en lui murmurant avec tendresse : «
Pardonne-moi mon petit amour, Maman ne l’a pas fait exprès. »

Lui déposant un nouveau baiser sur le front de sa fille, Élisabeth lui adressa un doux sourire avant de relever la tête pour observer de nouveau le paysage auvergnat. Pour dire vrai, même si se remémorer tout ceci lui causait beaucoup de souffrance, elle se plaisait, parfois, à imaginer une autre vision de ce qu’aurait pu être sa vie si ses parents n’avaient pas rejoint le Très-Haut. Peut-être n’aurait-elle pas quitté l’Auvergne ? Peut-être serait-elle déjà mariée avec une ribambelle de gosses dans les pattes ? Peut-être que son époux aurait mal tourné et aurait repris les trafics de la famille – bon certes, les trafics qu’avaient effectués la famille Lefebvre remontait à quelques générations, donc, « disparus » de la circulation quand Élisabeth vivait encore en Auvergne – et qu’elle se serait retrouver veuve après l’assassinat de son époux ? Après tout … d’une façon ou d’une autre, à force d’imaginer les choses, elle en revenait toujours au même : elle finirait seule, un jour ou l’autre, et ceci, elle ne pouvait rien y changer.

Elle fit demi-tour. Il était temps pour Élisabeth se revenir sur ses pas avant que les autres – ses compagnons de route – ne repartent sans elle. Il ne manquerait plus que cela ! Partir sans la Belette. Ahah la bonne blague ! Elle remonta doucement la petite pente qui séparait la Loire de la route, elle se surprit à rencontrer deux jeunes gens courir l’un après l’autre. C’est ringard, n’est-ce pas ? Un jeune couple qui se court après, tout sourire aux lèvres et un rire qui sortait de la profondeur de leur gorge. Pourtant, Élisabeth ne voyait que ces deux jeunes gens, à peu plus jeunes qu’elle. Faisant fi de ne pas les voir, elle continua sa « route », les yeux posés sur le sol, jusqu’à ce qu’elle fit face aux deux intrus. Le jeune homme la regarda étrangement, comme s’il cherchait à la reconnaître. Si Élisabeth ne le reconnaissait pas, lui se souvenait de ce visage qui lui fut familier, il fut un temps. C’est alors avec grâce, gentillesse et douceur que la jeune femme les « salua » : «
Qu’est-ce que vous avez ? Vous voulez mon portrait pour l’accrocher sur votre cheminée ? » Grâce, douceur et gentillesse … il faudrait revoir bien attentivement la définition de ces trois mots, dans le futur – un futur très proche, c’est vivement conseillé ! Ne s’attardant pas à obtenir une réponse à son salut super aimable et courtois, la Balafrée continua de marcher, ne se préoccupant maintenant que de sa fille. Si seulement elle l’avait reconnu ce petit garçon, le fils de la dite amie de sa mère, elle lui aurait peut-être – et là, je dis bien peut-être – qu’elle lui aurait parlé autrement mais ceci, seul le Très-Haut saurait ce qu’il aurait pu se passer.

Revenue auprès du cortège, elle découvrit avec stupéfaction qu’il n’y avait … plus personne. Mais où étaient-ils tous passés ? Froncement de sourcils, elle commença à appeler sa filleule, puis Silver ainsi que les autres. Aucune réponse. Elle reprit de plus belle en appelant cette fois-ci Hubert et Adrianna. Elle obtint une réponse de la voix légèrement aiguë de l’angloyse : «
On est làààà ! » Mais c’est quoi c’bordel ? Élisabeth fronça de nouveau les sourcils et répondit d’un ton légèrement sec : « Mais où sont les autres ?! » En guise de réponse, elle eut seulement un haussement d’épaules et une tête qui voulait tout dire. Ok. Ça part légèrement en c… vrille ! Oui, ça part en vrille et personne ne sait où se trouve quelqu’un. C’est digne d’une mauvaise blague, tout ceci. La jeune femme donna sa fille à l’angloyse en lui précisant bien que si l’un des deux bougeait de l’attelage, ils finiraient tous deux en compote pour Tickle, le carlin tant adoré – enfin ça, c’était avant – d’Élisabeth. Partir là où ils étaient venus avant de s’arrêter ne servirait à rien. Alors, il fallait partir en avant, c’est-à-dire vers la forêt. Et s’ils n’étaient pas là, et bien elle retournerait vers sa fille et ses deux inséparables, en attendant que les autres reviennent, préparant pour eux une belle engueulade.

C’pas possible mais c’est pas possiiible ! Quelle bande de sales gosses intenables ! Il faut toujours qu’il y en ait un qui parte à droite ou à gauche … Maywenn !!Évidemment ! Comme si on allait me répondre. Silver ?!Même lui il répond pas ! C’t’une honte ! Mais bordel, y a quelqu’uuuuuuuuuuuunn … Aïe.

Ou l’art de gueuler en ne faisant pas attention où l’on met ses pieds. Écrasée sur le sol telle une crêpe que l’on venait de retourner – avec du chocolat et de la chantilly. MMmhhhh, bon appétit ! –, la jeune femme avait essayé d’amortir la chute en plaçant ses mains devant son visage. Au final, quelques égratignures sur les mains, quelques mèches de cheveux échappées de sa coiffure visiblement trop parfaite aux yeux de Dame Nature et pour la robe, les jupons ont ressenti l’effet cassage de gueule en règle – enfin, cassage de gueule, étalement d’une Belette, oui. De rage, la jeune femme lâcha : « Si jamais je te retrouve Maywenn, enceinte ou pas tu vas … »
Interrompue par un cri strident, ou plutôt un pleur de bébé, les yeux verts d’Élisabeth s’arrondirent. Était-ce son imagination ou … visiblement non, ce n’était pas dans sa tête mais bel et bien la réalité. La preuve : la jeune femme essaya de se relever et de se pincer le dessus de sa main pour vérifier si ce n’était pas l’un de ses méchants rêves qui la faisaient tourner en bourrique. Mais non, rien de cela. Elle lissa ses jupons un peu abîmés et continua en se guidant avec les cris d’un bébé. Était-ce Marianne ?... Bien sûr que non. Impossible, la jeune femme s’était un peu trop éloignée de l’attelage pour pouvoir entendre sa fille pleurer. Non, non … c’était le cri d’un bébé … peut-être d’un nouveau ...


Maywy ?

Elle attrapa ses jupons et se mit à courir en se dirigeant avec les cris du bébé et en appelant son amie. Mais elle n’eut pas à chercher plus loin, puisqu’elle s’arrêta net en voyant trois personnes, deux accroupies et la troisième, à moitié allongée. Elle se rapprocha vivement. S’apercevant que son amie ne donnait pas de signe de vie – elle ne pouvait savoir que sa filleule respirait lentement, très lentement – elle s’agenouilla, les yeux brillants par les larmes. Une jeune femme qu’Élisabeth ne connaissait absolument pas, s’affairer à réveiller Maywenn. Elle n’avait aucune idée de comment s’était passé l’accouchement, puisqu’elle n’était pas là au moment « des faits ». Tenaillée par la peur de perdre sa filleule, Élisabeth tenta malgré tout de parler malgré cette boule qui avait pris place dans sa gorge : « Maywy … s’il-te-plaît … » Impuissante, tel était le mot qui caractérisait parfaitement Élisabeth à ce moment-là, la Balafrée, accroupie ou du moins, agenouillée aux côtés de Silver, posa une main compatissante sur le bras de ce dernier. Et pour la première fois depuis fort longtemps, Élisabeth ferma les yeux, où quelques larmes s’échappèrent pour perler le long de ses joues, et implora le Très-Haut car si quelqu’un ne méritait pas de partir Le rejoindre – du moins, pas pour l’instant, elle était beaucoup trop jeune –, c’était bien Maywenn.
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Maywenn
Le rêve est la preuve qu'imaginer, rêver ce qui n'a pas été, est le plus profond besoin de l'homme.
    Milan Kundera


Inerte.
Faible.
L'esprit loin, toujours aussi loin.
L'intolérable et insupportable odeur qui se dégagé du flacon lui fit mouvoir les cils, et lui provoqua quelques grimaces sur son visage ...


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Mais leurs doigts ne s’effleurèrent pas...
Le sol s'éventra sous ses pas, une chute s'en suivi. Une longue chute dans un précipice sombre, où nul lumière ne pouvait se frayer un chemin. Aucun son. Aucune chaleur.
Le temps n'avait plus d'emprise. Le néant....
Elle garda contre elle son Enfance. Elle sentait ses petites mains s agripper à elle. Impuissantes, elles attendirent la fin de cette chute interminable...
Au bout d'un moment, l'obscurité ce mit à briller, des étoiles apparurent. Le sombre s'habilla d'une robe bleu nuit. Et enfin du bruit, du son, des houles, la mer, l'odeur de cette eau corrosive et salée huma l'atmosphère. Elle serra un peu plus fort son petit Elle sentant la fin de leur périple approcher.

Elles se fracassèrent dans un océan d'eau lugubre. Totalement immergée, elles bâtèrent des pieds et des mains pour regagner la surface. La mer se déchaina, elle se déforma par de monstrueuses houles noires, aux yeux de leurs azurs, aucune échappatoire, aucune rive, aucun espoir accessible. Elles n'avaient d'autre alternative que de tout faire pour ne pas sombrer. Elle garda son Enfance fortement contre elle, doublant d'effort pour garder leurs têtes hors de l'eau, elle la sentait faible, elle la sentait s'affaiblir.

La pluie tomba avec rage, l'orage éclata avec colère, le vent souffla avec violence.

Elles ne pouvaient même pas crier sans que l'eau vienne inonder leurs bouches, ni ouvrir les paupières sans que la pluie s'en prenne à leurs yeux. L'eau sombre était froide, de plus en plus froide.
Elles étaient toutes petites dans cet océans funèbre qui s'étendait à perte de vue.
Elle n'en pouvait plus, il n'y avait plus d'issu ni d'espoir, plus rien...
A quoi bon lutter ?
Autant ce laisser prendre par la mer, n'est ce la fin idéale ? Elle a vécu en mer, elle l'avait aimé tout comme elle l'avait détestée, elle fut sa cage comme sa délivrance, même si elle était au milieu d'une terre ferme, elle pouvait ressentir l'eau couler dans ses veines rien qu'en pensant à elle.
Quelque fois si placide, d'autre fois si violente, habillée de bleu, de vert ou de sombre, elle nourrit, elle vous donne, elle vous prend, elle vous rend libre, elle donne tout aussi bien la vie que le trépas.

Elle ferma les yeux prête à ce laisser avaler quand une odeur immonde imprégna l'air, un intolérable, un inadmissible parfum la fit suffoquer. Puis quelque chose de chaud toucha sa main, une sensation si douce, si rassurante, si angélique, elle s'y accrocha, comme on le fait à son dernier espoir.
Elles furent emporter par une énième houle qui les recracha sans ménagement sur un sol en bois craquant.
Elles toussèrent, crachèrent l'eau de leurs poumons, elle leva doucement la tête vers la petite qui était à quelques mètres d'elle. Elle rampa difficilement vers elle à cause de cette tempête qui ne semblait pas vouloir faiblir.


_May..... May....

Dit elle avec faiblesse. Elle s'avança encore et tendit son bras pour la toucher deux pieds lui firent barrage.
Elle leva la tête, épuisée. C'était Lui.



Lui, imposant, impressionnant, impérial.
Il s'accroupit lentement, posant ses bras assassins sur ses genoux et la dévisagea avec un sourire sardonique.


Bonjour ma chérie, ma Naïade, ma Maywenn. Que tu as grandi, quelle belle femme es tu devenue. Belle mais si ingrate. C'est ainsi qu'on traite son père ? Aucun baiser ? Aucun câlin ?
Hum... mais que pouvais-je attendre de ma progéniture, quand cette dernière m'a laissé aux mains de mes ennemis, et m'a laissé périr ... Es tu venue demander pardon ?


Son sang se glaça, elle respira difficilement, mais elle ne le quitta pas des yeux. Cette voix aussi profonde que les ténèbres, si placide et forte la désarmèrent, et encore un peu plus quand il prononça ce surnom. Nom qu'elle portait comme nom de "scène" pour réaliser ses méfaits.

Si .... si je dois demander pardon... je demanderai pardon pour ne pas l'avoir fait.... plus tôt.... et de mes propres mains....

Un rire narquois naquit entre ses lèvres sèches et garda le silence durant quelques secondes.

C'est elle que tu veux ?

Il se leva, prit la gamine par le col qui hurla de douleur et de peur, qui se débâta, qui cria son nom à plein poumon avant qu'il la jette par dessus bord avec véhémence, sans aucune hésitation.
Il venait de la faire disparaître, de lui arracher sous ses yeux, son Enfance....
Il se retourna vers elle avec fierté. Il regarda vers la hume, puis la défia du regard.
Elle resta immobile, assista à tout cela sans avoir bougé, toute cette violence la paralysa. Voir son Enfance balancée à nouveau l'avait tétanisée. Mais que ce passait il ? Où était son époux ? Son enfant ? Où était sa vie ?
Des larmes perlèrent sa joue en se mélangeant avec la pluie. Lasse...
Elle leva davantage la tête pour apercevoir la hume du navire. Elle était là. Elle ne pouvait vraiment la distinguée, juste voir ses mèches blondes, mais c'était suffisant. Elle était là haut, sa mère.


Maywy … s’il-te-plaît

Fondu dans son rêve, la voix de sa marraine fut prit pour celle de sa mère qui l'appelait à l'aide.

Je vais aussi m'occuper d'elle. Encore une fois...
Alors ? Que vas tu faire, maintenant, ma chère .... fille ?


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Elle serra légèrement la main de son époux. Une première attache pour le retour, un besoin de lui pour livrer son dernier combat.
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