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[RP] Au mariage de Carmen et Duncan - 02 Juin

Melianne
¨quelque part sur la route antre Orléans et Reims]

Elle l'avait promis à son ancien camarade de classe, et Mélianne tenait toujours ses promesses, : elle irait assister à son mariage quel que soient les difficultés de voyager seule.

Sa jument barbe l'avait transportée sur des centaines de km depuis les années qu'elles partageaient leur vie et l'animal était toujours aussi vigoureux.
Dans ses fontes la tisserande avait plié soigneusement une robe d'un vert tendre qu'elle aimait particulièrement et sa coiffe fleurie.

Pour l'heure elle chevauchait en compagnie de trois marchands.


-" Damoiselle, voyez ! on arrive ! voici les tours de la cathédrale au loin !"

Mélianne poussa un soupir de soulagement et pensa à la chambre qui l'attendait dans une bonne auberge de la ville.
Elle avait hâte de se laver et se débarrasser des braies poussiéreuses qui l'habillaient.
Emardeche
Il faisait tres beau, c'etait un joli mois pour se marier, Ema avez reçu l invitation de Duncan, elle s 'était empressé de le dire a son rouquin, les voila tous les deux dans un carosse en direction de reims.

Oh mon coeur vous êtez tres beau, evitez de faire craquer toutes les dames.

Elle adorait le taquiner.

Cette route est cabossée, je ne sais point si ma coiffure va tenir jusqu a la cathédrale.

Elle avait les yeux pétillants en regardant son chéri.

Savez vous que je vous aime!!!!!

Elle lui vola un chaste baiser, elle se languissait de voir son amie Isabelle.

Les ducan etait une sacré famille, elle n avait pas encore fait la connaissance de tout le monde.
Charles_dubois
Il faisait beau, c'était un joli mois pour se marier. Mais tous les mois sont beaux quand l'amour est là. Ema avait reçu l'invitation d'un ami, un certain Duncan. Charles ne le connaissait pas, mais elle s'était empressée de le dire à son rouquin et les voilà tous les deux dans un carosse en direction de Reims.
De retour par chez lui.

Oh ma mie, vous n'êtes pas mal non plus. Les dames n'ont qu'à craquer, j'en ferais fi, car mon coeur vous appartient.

Charles adorait quand elle se jouait de lui.

Vous avez raison, votre coiffure semble vouloir rester en Bougogne. Voulez-vous que je vous la refasse?

Le soleil baignait l'habitacle, illuminant la belle dans toute sa splendeur.

Vous m'aimez? Quelle idée!

Il allait lui dire combien lui-même l'aimait quand il fut interrompu par un doux baiser.

Je... Je vous aime moi de même...
Rick
Être père... voilà un métier qui n'était pas des plus faciles mais pour rien au monde, Rick n'aurait donné sa place à quelqu'un d'autre. Être père c'est recevoir le sac de sa fille comme si vous êtiez son porte bagages. C'est devoir aider son fils à retrouver sa soule, qu'il retrouve tout seul. Être père, c'est devoir courir après chacun de ses enfants comme un berger derrière ses moutons, pour savoir pourquoi ils mettent autant de temps à monter dans la carriole et ne pas s'énerver. Être père c'est enfin savoir ménager la chèvre et le chou, pour que chacun des enfants puissent obtenir le maximum sans céder sur trop de choses et passer pour le père coulant. Mais être père c'était aussi avoir le droit à des câlins et à des bisous, à des discussions sans fin avec l'un ou l'autre et passer des moments à graver à jamais dans la mémoire.

Avec Carmen, c'était un peu différent. Il avait le rôle de père sans avoir les avantages, quoi que... Pourquoi était-ce différent avec Carmen ? Peut-être parce qu'il n'en était pas le père biologique mais le tuteur légale de cette diablesse d'ânesse qu'il chérissait plus que tout ou presque. Elle avait le même rang que ses enfants mais peut-être parce qu'elle était adolescente, elle était plus difficile à gérer que ses enfants. Elle était le préambule de ce qui attendait le curé de Montpensier dans quelques années. Toujours est-il qu'il était prêt à traverser la moitié du Royaume pour elle et pour la voir épouser l'homme qu'elle avait choisi. Il aurait bien voulu la garder sous sa coupe pendant encore quelques années mais il fallait bien qu'il se rende à la raison, il était difficile de la retenir plus longtemps.

Le trajet avait été long mais il avait réussi à faire en sorte que ses enfants soient heureux pendant le voyage. Patience et Georges avaient accepté de s'asseoir à l'arrière et lui, il s'était installé au milieu pour éviter d'avoir à gérer une dispute entre les deux autres. Et entre mariage et futur match de l'équipe royale de soule, il avait réussi à conduire toute sa petite famille jusqu'à bon port : Reims !

Trouver la cathédrale avait été chose facile tellement elle était imposante, se diriger dans cette ville, bien plus grande que Clermont c'était plus compliqué. A croire que les gens étaient pressés dans les grandes villes. Les chevaux lancés à toute allure, au détriment de la sécurité, les cris, les bagarres, les pauvres gens qui grouillaient ici et là, à la recherche d'un bout de pain. C'était affligeant ! Rick avait réservé une petite chambre pour lui et ses enfants dans une auberge proche de la cathédrale. Il s'arrêta donc devant et aida ses enfants qui le voulaient à descendre avec une jolie pirouette dont il avait le secret.


Bon les enfants ! Vous avez 15 min maximum pour vous changer et ensuite on se dirige vers la cathédrale pour ne pas être les derniers ! Je veux voir votre cousine arriver dans sa belle robe !

Rick frappa dans ses mains et leur tendit leur paquetage en faisant des hop hop hop pour les encourager à se dépêcher. L'heure tournait et il ne fallait pas être en retard ! Pour sa part, il avait mis son bel habit du dimanche et n'avait pas pris le soin de prendre sa robe de bure puisqu'il venait non pas en tant que prêtre mais en tant que tuteur de la future mariée !
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Emardeche
Ema se mit a rire de la taquinerie de son rouquin.

Rhoo, toi, ma choucroute tiends bien, t inquiete , il a plus d epingles a cheveux que..... quoi d abord.

Elle explosa de rire.

Tu me troubles, j en perds la parole, hihii!!

Elle lui prit la main dans la sienne tendrement.

T as deja essayé de porter un truc comme ça.

En riant elle lui montra du doigt son chignon.
Carmen_esmee.
Carmen était presque prête, elle décida de répondre à un ami avant de terminer de se préparer. Au cas où.. Il serai dommage de tacher sa robe avec de l'encre n'est ce pas ?

Carmen pour Tridant, a écrit:
Cher Tridant,

Que vous êtes formel messire l'adjoint du maire, je suis navrée que vous ne puissiez être présent mais j'entends bien vos raisons.
Mon cousin n'a pas a être anxieux, vous même avez pu voir a quel homme je compte unir ma vie. Mais c'est dans sa nature, nous n'allons pas le changer ce jour.
Je vous remercie pour vos voeux si chaleureux, mon bouclier de taverne et mon géant vert parfumé aux Lys, j'ai grande hâte de vous revoir et nous arroserons cela à notre retour en Auvergne, cela ne saurai tarder après le mariage, qui sait.

Recevez mes remerciement pour votre lettre et mes amitiés sincères,
Amicalement,
Carmen Esmée de La Serna


La jeune fille signa sa lettre aussi naturellement que d'habitude quand elle se rendit compte qu'elle signait peut-être pour la dernière fois ainsi. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Le souvenir d'une conversation avec son aimé lui revint.
Le merveilleux futur époux avait accepté qu'elle porte son nom tout en conservant le sien, ainsi elle ne deviendra pas Carmen Campbell, mais Carmen de La Serna Campbell. Elle le voulait pour elle, pour sa mère qui s'était battu pour qu'elle porte ce nom et pour sa famille.

La mariée était prête, enfin du moins pour elle, elle l'était, Robe, chaussures et euh voilà ! Elle fit appeler le messager, et lui donna son pli,


"Veuillez je vous prie envoyer cela en Auvergne, à la Mairie de Montpensier."

Elle inclina la tête poliment et murmura doucement,
"Savez vous si la Famille de La Serna, ou Marigny est descendu dans cette auberge pour le mariage Mac Campbell ?

- Euh, je ne saurai vous dire, mais quelques uns attendent déjà devant et dans l'église il semblerait. Vous voulez leur transmettre quelque chose ?

Non, je suis sure qu'ils sont en route."

Derrière elle, a la fenêtre, elle entend des rires d'enfants, des "hop hop hop" très caractéristique de son cousin. Elle se précipite à la fenêtre et agite la main vers son Cousin, les enfants semblent déjà avoir disparu sous le balcon.

"Rick ! "

La pupille du patriarche de La Serna sourit de toutes ses dents, lui dévoilant le haut de sa robe.

"Tu veux monter ? Où sont les enfants et Kory ?"

Carmen espérait qu'il était toujours d'accord pour lui donner son bras... Comme elle s'en doutait son père ne pourrait le faire. Rick avait toujours était là pour elle, il représentait pour elle plus qu'un cousin, plus qu'un oncle, plus qu'un tuteur. Certes il n'avait pas eu le bon rôle avec l'adolescente et certes elle lui en avait fait voir... Et de toutes les couleurs ! Les objections pour tous les prétendants, les fugues, les mésaventures à Tarbes, à Treguier et à Bordeaux... Le pauvre Rick. Elle ne savait pas comment, mais a chaque fois, il savait où elle était et surtout il savait comment la faire revenir la bougresse !

Elle lui souriait gentiment, rien ne pourrait gâcher cette journée, du moins c'était a espérer. Elle allait épouser celui qu'elle aimait, revoir sa famille, les étreindre tous. Carmen était très attaché a ses cousins et ce depuis toujours, mais un en particulier lui avait manqué, un petit cousin qui fut son confident, Matthis qui avait très certainement beaucoup grandit.

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Linor
[Montpensier - Duché du Bourbonnais Auvergne - Quelques jours auparavant]

S'il croyait qu'en lui faisant un compliment, elle se laisserait faire, le dernier de la fratrie se fourrait le doigt dans l'oeil. Elle se débrouillait déjà pas trop mal pour les plaquages. Pas besoin d'être grande, il fallait surtout avoir assez de force pour ne pas lâcher les jambes et faire basculer l'adversaire. Esteban ne parlait que de Soule et il en devenait vite soulant...
Aujourd'hui, il était question de mariage alors pourquoi ne pas oublier la Soule pour quelques heures ou même quelques jours ?!

Elle vit Esteban la rejoindre et... Non, il avait osé se taper l’incruste à l'avant. Elle ne dit rien, mais elle sentit une pointe de colère monter. Et le pire vint ensuite !


Pourquoi tu es assise là toi ? Devant c'est les garçons d'abord ! Et puis tu prends toute la place avec tous tes vêtements... Va derrière Linor..... s'il te plaît...

Non, mais ! T'as vu comment tu me parles demie-portion ? Tu veux que je te montre qui doit monter devant ? Tu te crois plus fort que moi ?
Je reste là, que ça te plaise ou non ! La prochaine fois, tu apprendras à être plus diplomate et à demander beaucoup plus gentiment !


Elle croisa les bras sur sa poitrine et lui jeta un regard noir. Sourire ou pas, il avait plus que raté son coup.
Pacy s'installa à son tour et pesta contre Papa et Georges qui étaient lanternes rouges pour le coup. Il fallait bien un dernier et Ali espérait que son papa enverrait Esteban derrière. Après tout, elle était arrivée première !
Elle fut déçue quand il décida de s'asseoir entre eux deux... Mais bon, c'était une solution acceptable. Comme ça, elle ne risquait pas de tuer son petit frère accidentellement ?!

Ils arrivèrent à bon port du premier coup. Papa, il était fort pour trouver le bon chemin.



[Auberge de Reims, près de la Cathédrale]

Ali n'attendit pas et sauta de la charrette dès que son papa l'eut arrêtée. Elle bouillonnait d'impatience et avait hâte de se changer pour enfin aller à la cérémonie ! Elle voulait voir Carmen dans sa robe.

Bon les enfants ! Vous avez 15 min maximum pour vous changer et ensuite on se dirige vers la cathédrale pour ne pas être les derniers ! Je veux voir votre cousine arriver dans sa belle robe !

Elle finirait peut-être sourde avant... Quelle idée de leur crier dans les oreilles ! Il les croyait sourd peut-être ? Elle récupéra ses affaires et se hâta. Elle ne voulait pas être en retard.

Dites sieur l'aubergiste ? C'est laquelle notre chambre ?

Votre nom jeune demoiselle ?

Aliénor de la Serna-Harispe et là, il y a Patience de la Serna-Harispe, Georges de la Serna-Harispe et Esteban de la Serna-Harispe. Dehors, il reste notre papa, Rick de la...

Ouais, ouais, ça va, j'ai compris. Zêtes les de la Serna-Harispe ! J'ai pas b'soin du pedigree en entier !
Voilà votre clé ! La chambre est au premier étage, en haut de l'escalier, à droite.
Bon séjour !


Merci gentil sieur l'aubergiste !


Ali prit la clé, lui fit un grand sourire et précéda sa soeur et ses frères dans l'escalier.
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Rick
A peine arrivés et voilà les enfants qui descendent. Linor fut la première à le faire et n'eut pas besoin de son aide. Coquette comme sa mère, elle voulait optimiser le maximum du temps qu'il accordait à la préparation pour être la plus jolie. C'est ainsi que le père de famille voyait la scène. Cela le fit sourire et il s'appuya sur le rebord de la charrette pour voir sa petite famille se diriger vers l'auberge. La petite fille avait pris la situation en main et elle s'occupait déjà de l'aubergiste. Perdu dans ses pensées, il ne s'était pas aperçu qu'il était observé du haut du balcon. Il leva la tête à l'appel de son nom. Sa cousine était là, souriant de toutes ses dents, déjà apprêtée de ce qu'il pouvait voir.

"Tu veux monter ? Où sont les enfants et Kory ?"

Hé bonjour Carmen ! Tu as vu nous sommes à l'heure ! Les enfants sont partis se changer je pense, ils viennent de monter ! Kory ? Je ne l'ai pas encore vue mais elle ne devrait pas tarder je pense ! Je monte oui !

Rick escalada les escaliers quatre à quatre et frappa à la porte de la future mariée. Sans attendre la réponse, il poussa la porte et resta interdit sur le pas

Waouh Carmen ! Tu es magnifique ! J'ai le droit de t'embrasser ?
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Carmen_esmee.
Rien ne pouvait troubler ce jour, tout sera parfait, son aimé, leurs familles, leurs amis. Carmen espérait de tout coeur que rien ne viendrai troubler ce jour. Elle réajusta sa robe afin d'être présentable quand Rick la rejoindrai.
Quand il entre, un sourire timide se dessine sur ses lèvres. Le compliment vint agrandir son sourire et fit rougir ses pommettes.

Bien entendu que tu peux m'embrasser.

Carmen s'approcha de lui, et vint nouer ses bras autour de son cou telle une enfant. Elle le sera plus que nécessaire, sur la pointe des pieds, elle se laisse presque porter.

Rick... Tu veux bien me pardonner... Pour tout ?

Elle n'a pas le courage de le regarder dans les yeux, elle les clos, laissant une larme s'échapper.
Rick
Rick sourit en voyant que sa cousine prit des couleurs sur ses pommettes et qu'un sourire se dessina sur son visage rayonnant. Et elle se rapprocha de lui pour lui nouer les bras autour de son cou. Elle le serra fortement prête à l'étrangler mais Rick ne put s'empêcher de la serrer à son tour, en faisant attention à ne pas la briser. Il se mit à tourner sur lui-même un peu, pour valser avec elle. Et c'est contre son oreille qu'il entendit la requête de sa cousine

Rick... Tu veux bien me pardonner... Pour tout ?

Le prêtre la reposa doucement pour la regarder. Elle avait les yeux clos, laissant une larme s'échapper. Il mit alors ses deux mains sur ses épaules et lui dit d'un air paternel et presqu'autoritaire

Carmen ! Regarde moi !

Il attendit qu'elle posa son regard sur lui, avant de continuer.

Carmen, tu sais à qui tu t'adresses ?

Rick marqua un temps d'arrêt avec les yeux froncés

C'est moi, Rick ! Ton cousin, ton tuteur ! Et puis je suis aussi prêtre, tu l'oublies ?

Le père de famille se mit alors à sourire.

Mais bien sûr que je te pardonne ! Comment pourrais-je faire autrement ? Crois-tu que j'aurais traversé tout le royaume si je ne te pardonnais pas ? Ne crois-tu pas que ce soit toi qui inverse les rôles et que c'est à moi de te demander pardon ? Ne crois-tu pas que c'est le moment idéal pour enterrer définitivement notre rancoeur ?

Rick sourit tendrement à sa cousine
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Carmen_esmee.
Rick la fit tourner doucement, mais sa requête le fit s'arrêter. La damoiselle retrouve le plancher de sa chambre consciente de ce qui va se passer. Deux mains se posèrent sur ses épaules, avec elles le poids de sa culpabilité.

Carmen ! Regarde moi !

Elle papillonne pour faire disparaître le rideau humide de ses larmes qui lui rend la vue floue.

Carmen, tu sais à qui tu t'adresses ?

Il fronçait les sourcils, Carmen ne put s'empêcher de sourire en coin, légèrement amusée. Habituée a ce genre de remarque de sa part. La suite ne l’étonna pas non plus...

C'est moi, Rick ! Ton cousin, ton tuteur ! Et puis je suis aussi prêtre, tu l'oublies ?

Elle baissa les yeux pour ne pas les lever au ciel, bien décidée a s'ecraser pour une fois. Le silence prit place, elle posa ses yeux sur son cousin qui souriait.. Qui souriait ?

Mais bien sûr que je te pardonne ! Comment pourrais-je faire autrement ? Crois-tu que j'aurais traversé tout le royaume si je ne te pardonnais pas ? Ne crois-tu pas que ce soit toi qui inverse les rôles et que c'est à moi de te demander pardon ? Ne crois-tu pas que c'est le moment idéal pour enterrer définitivement notre rancoeur ?

Après cette longue tirade, Carmen est surprise mais ravie... Elle ne sait quoi dire. Le mieux est donc d'hocher la tête, et de l'embrasser sur la joue, ce qu'elle fit

Oui.

Elle le serre encore une fois dans ses bras,

Rick, tu acceptes de me conduire à Duncan ?
Aedan.
Aedan alla se préparer pour la cérémonie, élégant pour l'occasion mais aussi pour sa femme qui aurait certainement une toilette a en couper le souffle. Comme une répétition pour lui il entra dans la Cathédrale de Reims, remonta l'allée mais s'arrêta pour saluer Ema et son ami.

Bonjour Ema ! Il la salua et tendit une main a l'homme. Mon nom est Aedan, enchanté Messire.

Veuillez m'excuser, je dois m'assurer du bon déroulé de la cérémonie.


Il continua d'avancer, les places réservées à la famille étaient occupées par Keur et Korydwen.

Deux visages que je connais déjà un peu ! Heureux de vous revoir !

Il salue la baronne et le baron et s'assoie à leur côté attendant son épouse avec impatience.
Isabelle_lupin
[Dans l'escalier menant à la chambre de Carmen]

La jeune Isabelle aimait les mariages, depuis fort longtemps, elle avait assisté à quantité mais jamais un qui ne lui fasse si plaisir que celui de ces deux âmes faites l'une pour l'autre. Duncan avait cherché, fort longtemps, un chemin à suivre, une route qui le conduirait à sa vie : comme beaucoup, il s'était égaré, perdu, retrouvé puis le malheur s'était abattu sur lui. Mille hommes avait-il été et c'était aujourd'hui une jeune fille comme lui qui l'avait sauvé. Leur histoire était belle, semée d'embûches qu'ils avaient gravis, main dans la main. Comment apprécier l'histoire d'un amour sans heurts, niais et sans consistance...

Vêtue d'une robe d'été de dentelle de Lièges de couleur azure, hors de question qu'elle ne gâche la cérémonie en portant le blanc qui ne semblait plus vouloir la quitter, le deuil... encore. Son objectif ? Demeurer heureuse, essuyer quelques larmes promptement qui seraient à la fois des larmes de joie et de chagrin, mais cela personne ne pouvait le deviner. Sa chevelure ruisselait presque jusqu'à ses chevilles, simplement retenus par deux peignes aux armes de son cousin Macdonald. Si son ventre n'avait pas été légèrement arrondi, on aurait pu croire qu'elle n'était pas enceinte, sa minceur s'étant un peu ternie pour redevenir telle quelle quand les annonces lui étaient parvenues. La jeune femme portait un coffret lourd de sens dont le contenu ferait parti de son cadeau de mariage à sa sœur chérie. Dans la chambre de la taverne que sa sœur occupait, la jeune femme arriva, accompagnée de la fidèle Azylis qui portait un plateau où reposait une théière, deux tasses d'infusion apaisante, faite pour calmer l'effervescence de la future mariée, et de Thumet, la jumelle de sa servante qui, elle, s'occupait de porter sa robe, recouverte d'un drap blanc pour préserver le mystère jusqu'à la toute fin. La jeune femme avait dépêché sa camériste, sa coiffeuse personnelle, pêché dans les coffres familiaux le diadème idéal qui serait pour elle un ornement dont elle ne voulait pas qu'il soit trop ostentatoire. Son choix s'était donc porter sur le diadème des Stuart qui ceindrait son front d'or des lochs du Nord de l'Ecosse, dans les grottes sombres recélant tant de pierres précieuses. En son centre, les émeraudes dont son père lui avait fait cadeau le jour de ses quatorze ans. Elle frappa doucement à la porte, attendant que sa sœur lui dise d'entrer.

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Enlevée par mouchette admin forum.
Rick
Rick fut assez surpris par le geste de sa cousine, qui par un simple baiser sur la joue, le décontenança totalement. Elle n'était pas adepte des grandes effusions sentimentales, surtout à son égard. Et lui non plus d'ailleurs ! Leur histoire était semée d'autant de crises de colères que de réconciliations. Un baiser, un simple oui et un sourire masculin n'était-ce pas là le début d'une belle histoire familiale ? Et si en plus, il y avait une accolade plus que familiale, c'était mieux qu'un feu d'artifice. Et la question existentielle que Rick attendait sans oser vraiment l'avouer

Rick, tu acceptes de me conduire à Duncan ?

Le curé de Montpensier la repoussa gentiment et la regarda dans les yeux.

Carmen, j'aurais été déçu que tu ne me demandes pas d'avoir une part active dans ton mariage. Et puisque je te laisse le faire célébrer au meilleur des Frères Lescuriens, un très bon professeur et un excellent guide aristotélicien, je ne peux qu'accepter de te conduire jusqu'à ton promis.

Rick sourit

Pour moi, c'est plus qu'une simple promenade, c'est un honneur ! Un devoir pour moi qui ai été le premier à m'opposer à ton mariage ! Tu as choisi un excellent fiancé qui sera un excellent époux, j'en suis certain. Je saurais me montrer digne de la confiance que tu mets en moi pour ce rôle !

Rick se râcla la gorge pour chasser l'émotion qui l'étreignait à ce moment-là.

Tu es prête ? Tu veux que je te laisse cinq minutes de plus pour finir ta préparation ? Cela me laissera le temps d'aller voir si les enfants sont prêts à nous suivre. Les filles sont impatientes de voir ta robe ! Elles ont pas arrêtées d'en parler depuis le début de la semaine et pendant tout le voyage.
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Carmen_esmee.
Carmen espérait silencieuse. Dans les bras de son tuteur elle découvre le bonheur d'être une enfant choyée. Elle n'est pas de nature très câline avec ses aînés, bien qu'il lui arrive d'être maternelle avec les plus petits comme ses cousins et cousines. Son enfance loin des siens, passée dans un couvent y était certainement pour quelque chose. Elle le savait elle même et ne s'en cachait guère, mais il est difficile de changer.

Comme tous les instants rare et précieux il prit fin, Rick repoussa gentiment la jeune fille et la regarda dans les yeux. Ils n'avaient jamais été si proches qu'à cet instant.

"Carmen, j'aurais été déçu que tu ne me demandes pas d'avoir une part active dans ton mariage. Et puisque je te laisse le faire célébrer au meilleur des Frères Lescuriens, un très bon professeur et un excellent guide aristotélicien, je ne peux qu'accepter de te conduire jusqu'à ton promis."

Un sourire sincère se dessina sur les lèvres de Carmen Esmée émue, elle le laisse poursuivre.

" Pour moi, c'est plus qu'une simple promenade, c'est un honneur ! Un devoir pour moi qui ai été le premier à m'opposer à ton mariage ! "

* Ça s'est sur ! *

" Tu as choisi un excellent fiancé qui sera un excellent époux, j'en suis certain. Je saurais me montrer digne de la confiance que tu mets en moi pour ce rôle ! "

* Que peut on ajouter à cela ? *

Il est ému, elle est ravie, tout ira bien.

" Tu es prête ? "

Un regard sur sa tenue, une main sur le haut de sa tête.

* Oups les chausses ! La Tiare ! *

" Tu veux que je te laisse cinq minutes de plus pour finir ta préparation ? "

Elle hoche la tête avec un grand sourire, amusée d'elle même.. Se marier sans chausses, mais qui fait ça !

" Cela me laissera le temps d'aller voir si les enfants sont prêts à nous suivre. Les filles sont impatientes de voir ta robe ! Elles ont pas arrêtées d'en parler depuis le début de la semaine et pendant tout le voyage. "

Je ne veux surtout pas les décevoir, je te retrouve en bas ?

Son cousin se retirait quand on frappa à la porte, Carmen s'avance et vient ouvrir la porte pensant qu'il s'agissait des fillettes de La Serna. Sa soeur entourée d'une véritable cour se présente à elle, sur le seuil de la porte.

Isa ! Que tu es ravissante !

Un regard sur une tenue emballée tout près,
Quelque chose me dit que tu vas t'habiller avec moi.

Carmen aperçut les peignes dans la longue chevelure blonde de sa belle soeur, des armes mais de quelle famille, certainement pas celle de Mac Campbell... Peut-être celle des Macdonald ?

Entre donc, Rick je te retrouve après, je crois que j'ai toute l'aide qu'il faut pour finir de me préparer.

L'hispanique rit doucement et laisse entrer tout ce petit monde dans la petite chambre de l'auberge. Elle pose son regard sur le coffret et vient s'asseoir sur le lit en essayant de ne pas froisser sa robe.

Qu'est ce que c'est ?

Une odeur familière de tisane embaume la chambre, Isabelle a tout prévu, très organisée comme son frère de tout évidence.
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