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[RP] Au mariage de Carmen et Duncan - 02 Juin

Isabelle_lupin
- Azelys, s'il-te-plaît, sers-nous donc deux tisanes, celles-ci nous aideront grandement à nous sentir mieux après et avant les émotions futures, commença-t-elle par demander.
Thumet, occupes-toi de cette robe, je ne tiens pas à ce qu'elle soit toute froissée en entrant dans la Cathédrale.

Il était toujours étonnant pour ses proches qui la connaissaient si douce de percevoir en elle tant de choses de son père, dont sa promptitude à commander les domestiques et à s'exprimer publiquement. Isabelle n'était pas de nature à se rétracter, les cérémonies officielles, elle en avait eu l'habitude et sans y prendre goût, elle savait quoi faire en telle situation donnée.

Les tisanes servies, elle confia la tasse en porcelaine à sa sœur, laquelle devait se sentir plus nerveuse que jamais.


- Cela te fera du bien, assura-t-elle, calme.

Puis son regard se porta sur le coffret délicatement ouvragé. Elle pensa à la broche en diamants et émeraudes en forme de poire qui y reposait, frappée des armes des Campbell, un cadeau qu'elle avait spécialement fait faire pour elle et que seules quelque trois femmes avaient possédées jusqu'ici : sa mère, sa sœur Elise et elle-même. Carmen serait la quatrième et certainement dernière. Chacune des pierres ornant le bijou provenait de la grotte de l'île de Skye et comme toute, celle-ci n'était pas inépuisable en pierres précieuses. Isabelle ne souhaitait pas lui offrir le bijou pour dire de faire un cadeau coûteux, avec l'accord de son père qui avait fait marqué le signe de Calean Mor, il désignait Duncan et Carmen comme ses enfants et héritiers. Isabelle quant à elle, déclarait à leur clan que Carmen serait sa sœur officielle.


- Ouvre-le, lui dit-elle mais je t'en prie, point d'exclamations sur son aspect, il s'agit d'un cadeau venant du plus profond de mon cœur et le fait qu'il soit beau ou non n'a aucune importance.
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Lord_hugh
[ Arrivée à Reims ]


Nul besoin de faire sonner les cors pour l'arrivée de Laird Hugh mac Campbell, en effet, il voulait faire une petite surprise à son fils en arrivant ici : leurs rapports avaient été émaillés de conflits incessants, de bagarres, verbales ou orales... Pour rien, comme lui avait fait remarquer son petit-fils et sa chère fille quelques semaines plus tôt. En arrivant en Royaume de France, peu mécontent de laisser quelques temps Sheriffmuir Castle à ses travaux de restauration et d'agrandissement, le vieux Laird était passé se recueillir ici et là sur des tombes de personnes qu'il avait sinon aimées, du moins respectées puis était aller chercher son petit-fils. Daibhidh mac Campbell devenait le portrait craché de son oncle mais cela n'empêchait que Laird Hugh était intimement persuadé que jeune, il serait pourvu de sagesse. C'est ainsi qu'ils arrivèrent, Hugh n'ayant pas insisté sur la persévérance de son petit-fils, il l'avait laissé voyager à cheval, comme lui même et avec sa garde personnelle, passa les portes de la capitale des sacres.

Diantre, il faisait bien chaud dans ce pays, lui qui avait revêtu son manteau d'apparat, à vrai dire par obligation du fait de son statut, comme lorsqu'il était gamin, aurait préféré se jeter dans la rivière la plus proche et effectué quelques longueurs, loisir qu'il conservait et le conservait des assauts du temps depuis petit.

Enfin, la Cathédrale, immense, imposante, telle celle d'Edimbourg, défiant les hérétiques face au ciel d'affirmer que le Très-Haut n'existait pas. Par pure superstition, Laird Hugh récita une prière pour son neveu trop tôt disparu, le remerciant d'avoir sauver sa fille. et son premier petit-enfant à naître. L'enfant de l'espoir, celui qui donnerait du sang neuf à la dynastie des Campbell.

Il mit pied à terre avec la légèreté de ses vingt ans, imité par son petit-fils et ses hommes et majestueusement car il fallait le dire, c'est le terme qui le caractérisait, le père de Duncan entra dans la Cathédrale avec sa garde et Daibhidh à sa droite. Où était diable son fils ? Il devait lui adresser des mots de père avant le début de la cérémonie ! Saluant les personnes présentes d'une légère inclinaison de sa haute taille, il resta en retrait et attendit son terrible fils.


--Alexandre...
Préparé avec JD Timothée, il y a fort longtemps. Accord du JD Timothée pour la retranscription des dialogues




Haut perché sur son étalon, ou tout du moins celui de Timothée, Alexandre observait le paysage.
Il avait été décidé que les deux jeunes garçons feraient la route ensemble et sur le même étalon.
Alexandre n'ayant pour l'heure appris à chevaucher. Il était fier Alexandre et d'autant plus qu'un jour lui aussi aurait sa propre monture.
Le voyage depuis le Bourbonnais-Auvergne fut long. Et comme tout enfant de six ans Alexandre posait des questions fort pénible sans doute pour les autres.


- C'est quand qu'on arrive ??
- Je ne sais pas !
- On est où ??
- Euh... J'sais pô !


Les heures et les jours avaient défilé, si bien qu'au bout d'un moment les deux étaient arrivés à Reims.
Il avait fallu trouver une auberge pour se restaurer, confier l'étalon et puis se reposer un peu.
Sauf qu'avec le peu de chance qu'ils avaient eu, ils n'avaient pas choisi la même auberge que les autres, si fait qu'ils n'avaient croisé personne.
Alexandre était content, sa marraine allait se marier, enfin future marraine allait se marier avec quelqu'un.
Mais il ne connaissait pas ce fameux quelqu'un, il espérait juste que cela serait quelqu'un de bien, sinon il irait le tuer à coup d'épée en bois !
Foi d'Alexandre, personne ne ferait de mal à sa marraine Carmen, sinon ils tâteraient de son épée en bois, il espérait un jour avoir une vraie épée comme Timothée.
Il apprendrait à s'en servir lui aussi. Et à devenir quelqu'un d'aussi bien qu'Alexandre le Grand ! Mais pour l'heure, il n'était "que" Alexandre le Petit !


Rapidement vêtu de rouge pour l'occasion. Il s'était fait beau.
Mais pas parfumé, c'était les filles qui faisaient cela. Il attendit donc Timothée avant de partir en direction de la cathédrale de Reims.
Au loin, l'imposante cathédrale se dessinait et autant dire qu'Alexandre, il était très impressionné. L'édifice était si grand. Il leva la tête et la bascula en arrière pour être certain de voir tout le clocher.
Il se garda de s'écrier, et une fois sur le parvis vit avec plaisir que Korydwen et Althiof étaient là.


Oooooh !

Il s'élança, oubliant toute notion de savoir vivre et se jeta sur eux.
S'agrippant à leurs jambes et les saluant à coup de grands mouvements de bras et de parole, un moulin miniature.
Il attendit à leur côté, ne manquant pas de glisser sa main dans celle d'Althiof son parrain, des personnes entraient dans la cathédrale, mais eux, ils étaient là pour Carmen.


Doit-on attendre Carmen pour entrer ?

Certains avaient des allures étranges, jamais vu dans le Royaume.
Alexandre regarda son futur parrain et Korydwen avec un air surpris. Les Comtes il connaissait, les Ducs aussi, les Barons, les Seigneurs aussi ! Mais les gens comme ça, il l'ignorait parfaitement.


Matthis.


Serait-il le dernier ? Peut-être ou peut-être pas. La famille s'était scindée pour arriver au mariage, il faut dire que pas un ne venait du même endroit, enfin sauf lui, Eléa et ses parents. Mais il avait décidé de laisser ses parents y aller seuls devant. Cela faisait des lunes qu'ils ne s'étaient pas vue et Matthis avait vue son père se noyer dans son travail comme toutes les fois où sa mère n'était pas là. Il soupira, l'absence de Korydwen les avait tous affecté et chacun avait réagi à sa manière et autant dire que celle de Matthis fut particulièrement violente, sa mère il l'avait détesté, il l'avait même surnommé le dragon et aux fiançailles de Carmen cela ne s'était pas passer dans l'entente la plus cordiale qui puisse être.

Mais entre temps, le ban royal, puis ducal fut levé, Korydwen y répondait et elle l'avait même convoqué à Murat, une longue discussion ou chacun avait pu rester sur ses positions et ou finalement un accord fut trouver et le pardon accepté de part et d'autre. Matthis le savait, il était sanguin, le sang de sa mère coulait dans ses veines et à la moindre blessure de son coeur, il réagissait violemment, comme sa mère dans le passé. Il savait qu'elle n'était guère un modèle et qu'il fallait mieux suivre la méthode de son père, mais... On ne choisissait nullement ses réactions et quand son coeur de fils brûlait, il perdait toutes notions de bienséance.

Il prépara ses affaires et se mit en route, laissant le Bourbonnais-Auvergne derrière lui. La famille Serna était unique en son genre et surtout particulière à tout point de vue, mais il l'aimait sa famille. Carmen allait se marier et aujourd'hui il fallait se réjouir. Il espérait que leurs morts seraient de la partie. Il trouva une auberge et en déposant son cheval aux écuries, il reconnut celui de son frère, Nyx le mi-frison, mi-thessalien. Il le regarda avec un sourire narquois, ainsi Timothée était là, il pourrait l'embêter, il avait grande hâte.

Il demanda cependant à l'aubergiste la plus grande discrétion, il voulait faire une surprise à son frère, il ne voulait pas qu'il le sache ici. La nuit fut courte et agitée, des rêves étranges. Il se vêtit le plus simplement possible le fils des Comtes de Montfort.
La cathédrale fut vite rejoint et autant dire qu'il y avait déjà du monde sur le parvis, son père, sa mère, son frère et Alexandre. Pas de trace d'Eléa... Pourvu qu'elle n'ait pas été brigandé sur les chemins, avec son peu de chance.


Bonjour tout le monde.

Plus qu'à attendre la suite ? Depuis qu'il avait grandi, il était devenu plus raisonnable et bien qu'il eut participer à plusieurs mariages enfants, cette fois-ci il se tiendrait convenablement, point d'alliances à porter cette fois, contrairement à plus petit, sa gueule d'ange sans doute.
Daibhidh_mac_campbel
*** Aux côtés de son grand-père ***

Le jeune homme n'avait jamais été aussi arrogant de toute sa vie que lorsqu'après un long repos au domaine de Sheriffmuir, il avait recommencé à marcher, s'appuyant sur l'épaule frêle de sa tante Isabelle, s'aidant une canne dont les médecins lui avaient dit qu'il serait probable qu'il ne faille la garder toute une vie. Damn it ! pensait-il tout d'abord. Puis sa tante était venue lui parler, tandis qu'il passait ses nerfs sur tout ce qui bougeait et vivait et au moyen de paroles sages, lui avait rappelé combien il était miraculeux qu'il s'en sorte si bien.

Pourquoi es-tu parti mon cousin, songea-t-il tout en suivant la cavalerie des Mac Campbell. Ils allaient lui rendre un dernier hommage, eux, les survivants, ceux qui l'avaient aimés quoiqu'il ne commette, quoiqu'il ne décide. Et le chef de cette armée de rebelles ? Sans nul doute Tante Iseabail, celle par qui tout commençait disait souvent ses ennemis et dans un sens, ils n'avaient pas tort sauf que ces gens-là ne se rendaient pas compte de son influence bénéfique sur les hommes du clan et son intelligence.

Son parrain serait certainement surpris et étonnamment fier de le voir ainsi, même si sa condition lui imposait de se reposer à l'arrivée chez Tante Isabelle avant de venir à la cérémonie. Le jeune intrépide aimait se faire remarquer, il allait donc aussi faire une surprise à Tia Carmen. Il espérait qu'elle serait heureuse. Son dos lui faisait un mal de chien et le jeune homme ne fut pas mécontent de descendre enfin. Faire le fier à canaçon oui, mais du premier oeil, son grand-père comprit combien l'effort lui coûté.
Plus musclé que par le passé, la silhouette svelte, le teint hâlé de ces hommes habitués au soleil, on pouvait se le dire : Daibhidh mac Campbell était de retour. Son air suffisant, non pas qu'il le soit encore parce que de l'eau avait coulé sous les ponts, embellissait encore son visage, lui conférait le pouvoir impétueux qu'offrait la jeunesse issue de sa caste.

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Carmen_esmee.
Azelys, s'il-te-plaît, sers-nous donc deux tisanes, celles-ci nous aideront grandement à nous sentir mieux après et avant les émotions futures,n Thumet, occupes-toi de cette robe, je ne tiens pas à ce qu'elle soit toute froissée en entrant dans la Cathédrale.

Carmen regardait sa soeur diriger ses domestiques avec une aisance qu'elle lui connaissait. Peu habituée à cela, elle observe. Bien sur sa marraine avaient une foule de domestique mais elle en croiser peu dans son cocon familiale et ne leur donnait jamais aucun ordre.

Isabelle lui tendit une tasse avec sa soucoupe, la future mariée, bien nerveuse, la saisit et hume le parfum.

- Cela te fera du bien,

Elle hoche la tête en guise de réponse, quand elle remarque un petit tintement, la tasse et la soucoupe s'entrechoquaient a cause des mains tremblantes de la brune. Elle boit une gorgée et pose la tasse sur la table de chevet...

Trahie par une tasse de tisane... elle se redresse et arbore un petit sourire "comme si de rien n'était"

Le regard d'Isabelle se pose sur le petit coffret, elle répond a la question de Carmen en la priant de l'ouvrir, Isabelle semble émue, cette émotion contamine Carmen qui pose ses mains sur le magnifique petit coffret, l'admirant.


Je te remercie, je suis sure qu'il va me plaire. Elle aime déjà l'écrin du présent, il n'y a pas de raison ? Elle lui sourit et pousse un petit loquet pour ouvrir le coffre. Une broche en forme de poire recouverte de diamants et d'émeraudes... Carmen haussa les sourcils de surprise et effleura l'objet du bout de l'index, émerveillée.

C'est magnifique, elle retenu un "c'est trop" qui elle le savait aurait déplu à Isabelle. L'un des plus grand plaisir de celle ci était de faire plaisir avant tout.

La broche était frappée des armes des Campbell, un cadeau qui avait un sens, un cadeau de Bienvenue, une reconnaissance. Carmen comprit tout cela. Se ferait elle a l'idée de rejoindre une si grande famille, ce Clan ? La brune ne s'en croyait guère capable mais pour son aimé et pour sa soeur, elle relèverait le défi.


Merci Isabelle, elle est parfaite.

Elle ouvrit ses bras et se pencha vers Isabelle pour l'embrasser.

Un tel présent a certainement une histoire ? Elle se redresse et lui sourit.

La brune semble s'être apaisée, elle ne tremble plus, la présence de ceux qu'elle aime l'apaise... C'est un jour si important unique. La brune se sent entourée en ce jour où elle va unir sa vie a celui qu'elle aime.
Isabelle_lupin
Une histoire... oh oui, il en avait une et la jeune femme, émue, reprit le cours de la conversation.

Ce bijou provient de l'île de Skye, d'une grotte plus précisément qui appartient à tous les Highlanders de sang, celle-ci regorge de pierres précieuses mais par pure superstition, on dit que seuls les chefs de clans ont droit d'y prélever des pierres pour y faire monter divers bijoux que ce fussent des tiares, des bagues, des broches ou même des parures complètes. Lorsque Duncan est venu au monde, afin de célébrer la venue d'un nouveau garçon, mon père avait fait faire par un joailler d'Edimbourg une parure de diamants et d'émeraudes qui s'avérèrent être de la même couleur que les yeux de mon frère plus tard. Ma mère les a laissés en héritage à mon frère, de même que j'ai hérité de la parure de ma naissance propre, elle est en rubis et diamants.
Aujourd'hui, je t'offre ce bijou qui a donc été monté aux armes des Campbell et dont toutes les pierres proviennent de la même masse de pierres que celles de la naissance de Duncan. C'est donc une pure valeur symbolique et en aucun cas la richesse qui en émane qui doit être retenue.
Ce bijou te portera, ainsi qu'à mon frère, chance et bonheur. Je souhaite vraiment qu'il ne déroge pas à ce qu'il a apporté aux femmes Campbell. Nous ne sommes plus que deux sur terre à en posséder un pareil puisque les deux autres étaient ma mère et ma sœur.


La jeune femme se garda de dire que la légende voulait qu'au moment de leur déclin, si l'on pouvait s'exprimer ainsi, elles ne le possédaient plus... Elise aurait-elle égaré le bijou ? Non, puisqu'on l'avait retrouvé... à un endroit où personne n'aurait soupçonné qu'il puisse être... sur Iain, le fils de Liam qui avait rendu la broche sans un mot, comme de coutume à Isabelle... Pourquoi ? Nul ne le savait et Iain, tout comme son père gardait farouchement ses secrets... Mais c'était, Isabelle en était persuadée, Elise qui le lui avait offert. En gage de quoi ? Amour fraternel ? Amitié ? Amour ?...

Reportant son attention sur le présent, la jeune femme reprit :

Je ne veux pas que tu pleures, mais je vais te dire des mots de sœur tout de même... tu sais, je ne douterais jamais de votre couple parce que vous êtes la moitié de l'autre, vous ne formez qu'une seule et même personne et Aedan comme moi nous en sommes aperçus, tu ne le croiras pas, mais avant même que vous ne vous rencontriez. Chacun de vous deux a trouvé en l'autre la lumière qui lui permet de scintiller et de poursuivre sa vie sur un terrain plus ensoleillé et prometteur. Merci encore de lui avoir rendu la vie, Carmen. Eternellement, je t'en serais reconnaissante et mon père a le même sentiment, je crois savoir qu'il aimerait te dire quelques mots avant le début de la cérémonie.
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Duncan_mac_campbell
Arriver en retard à son mariage ? Est-ce que ça arrivait à beaucoup d'hommes ? Apparemment, Duncan faisait partie de cette minorité car ayant enchaîné la remise des diplôme où enfin, il avait le titre de médecin, il avait quitté précipitamment l'Université en direction de la Caserne afin d'assister à la cérémonie du nouveau Duc, sans même s'être réinscrit pour ses cours de septembre... puis il était passé aux Lys, enfin, avait réglé quelques affaires importantes et urgentes.

Tandis qu'il galopait en direction de Reims, il se demanda ce qu'au final il allait choisir comme tenue de cérémonie pour son mariage, à coup sûr, il ne couperait pas à la lourde cape en hermine du fils du Laird que Colleen avait porté à son tour des années avant lors de son mariage avec Alexandrine, sa seconde union avait été si précipitée, si peu désirée par la famille que non seulement il s'était habillé en civil mais en plus, aucun membre de la famille Campbell ni de ses pairs n'y avait assisté. Il devait écrire à Nine aussi avant le début qu'elle n'arrive avec Aure, pas en retard...

Pâlissant quand il découvrit sur le parvis de l'église déjà la compagnie d'hommes de son Laird de père, il se prépara à affronter une des légendaires tempêtes de l'homme qui ne plaisantait pas sur l'exactitude et la ponctualité, considérant que c'était là une qualité réservée aux gens bien. Alors Duncan ne devait pas être quelqu'un de bien... Allait-il pousser le culot jusqu'à se présenter devant son paternel ainsi vêtu ou se changerait-il ? Après tout, se dit-il, cette tenue était certes militaire mais aussi d'apparat...


Basta, marmonna-t-il. Mieux valait-il ne pas encourir le courroux de son père en prenant son temps encore plus et affronter l'œil dédaigneux qu'il lui jetterait en découvrant son accoutrement. Athlétique et tout en muscles, Duncan prit son courage à deux mains et entra dans la Cathédrale, sourit, saluant ici et là les personnes chères au cœur de sa fiancée et du sien qui avaient pris la peine de se déplacer pour leur mariage.

Une question le taraudait et il brûlait d'impatience de voir la femme de sa vie plus belle que jamais dans sa robe de mariée ou une tenue de cavalière, elle en serait bien capable, pensa-t-il avec tendresse. Carmen qu'il aimait plus que tout au monde : il mesurait à peine sa chance d'avoir rencontrer une telle jeune fille et n'y croyait toujours pas. Quelle robe allait-elle porter ?


- Bonjour ! lança-t-il véritablement heureux, prenant le temps de saluer chacune des personnes présentes tour à tour.

Il n'avait pas encore vu son filleul dans un coin mais en revanche, son père, oui, et il s'inclina respectueusement devant lui.


- Père, Laird... Vous me voyez honoré de votre présence séant.

Leurs rapports s'étaient nettement améliorés et ce, grâce en grande partie à la tempérance que Carmen exerçait sur lui, mais leurs échanges n'étaient pas encore ceux d'un père à son fils et vice versa.
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Iain_mac_donald
{Reims}

De retour de chez Glynis qui l'a quasiment élevé, Iain mac Donald avait pris le premier bateau qui partait des quais de Scarborough en direction de la France. Pourquoi était-il parti si loin des semaines durant ? La question ne se pose pas puisqu'il a maintenant perdu le dernier lien qui le retenait encore à son clan, les mac Donald de Dun Eideann. Vêtu d'une simple chemise rouge sang qu'il garde ouverte à demie sur son torse aussi dur que le bois, de braies noires faites pour les cavaliers, les cheveux blonds cendrés courts, le teint basané, Iain ne sait pas vraiment pourquoi il ressent un tel besoin de revoir ses cousins mais en tous cas, répondant à l'invitation d'Isabelle, il s'est foutu un coup de pied au cul mais il est venu. Se rappellent-ils encore de lui, le fils de Liam, le rebelle, on en passe des meilleures ? Oui, forcément, ils l'ont vu il n'y a pas si longtemps que ça et par tous temps, certains d'entre eux quand son père était dans l'incapacité de s'occuper de lui pécuniairement ou autre, ils venaient ou envoyait ce qu'il fallait à Glynis pour subvenir à ses besoins. Isabelle, par contre, est la seule qui lui ait parlé depuis des années en lui écrivant directement et lorsqu'elle venait par chez eux, séjournait dans la chambre piteuse du château à moitié en ruine que Glynis s'efforce de faire survivre.
C'est donc en toute légitimité que son père a assuré par testament de sang il y a déjà longtemps que son unique légataire serait sa cousine, tant pour les terres que pour le minable château dont il a commencé la réfection pour elle... Liam a pensé qu'ainsi, son fils serait protégé de la barbarie de certains qui convoitent des terres adjacentes, n'est-ce-pas mac Kinnon de chien ? Ce qu'en revanche, il n'a pas prévu, c'est de se faire assassiner à la place de sa cousine quand cette dernière a été la cible trop ardue d'hommes qui avaient compris et prévus son geste.

Il pénètre dans la cathédrale déjà emplie de monde et il adopte le même rictus que son père, Iain ne parle pas beaucoup mais il prévoit souvent les réactions d'autrui, et c'est ça qui le pousse à s'amuser de la situation, les revoir eux tous, voir leur tête...

Il dévisage un instant son grand oncle et se dirige droit vers lui et vers son cousin, le futur marié, il redresse la tête impétueusement comme toujours et regarde la petite compagnie droit dans les yeux. Iain ne manque pas de franchise et il a le sentiment comme son père de ne rien devoir à personne alors il ne s'abaissera pas à une inclination du buste.

- Salut à vous, oncle, Duncan,

Il se tourne, se sent observé en coin et là il n'en croit pas ses yeux. Son frère de cœur, Daibhidh est là, il le regarde effrontément, sa démarche est claudicante quand il vient vers lui, forcément, il gardera des traces du passage...
Sans cérémonie, il se détourne des autres et lui donne un fort coup dans le dos en un geste fraternel qu'ils ont depuis petits
.
- Vieille branche, alors tu recrapahutes ?
Son premier sourire de la journée.
Carmen_esmee.
Carmen libéra la broche de son écrin, la détaillant émerveillée et très émue. Elle écoute sa Soeur raconter l'histoire de ce bijou, sa rareté, et le symbole qu'il représente, Les Mac Campbell, son Duncan.

J'aime tout de ce présent ma soeur, son histoire, le symbole qu'il représente au sein de ta.. notre famille,
elle sourit.

La brunette ressent l'émotion de sa soeur quand elle parle de sa soeur et de sa mère, trop tôt disparu.. Peu importe l'âge, les circonstances, quand ceux sont nos proches c'est toujours trop tôt. Les larmes montent doucement. Elle pense a sa propre mère. Elle n'est pas si naïve, elle sait au fond d'elle qu'il n'y a qu'une infime chance que sa mère soit en vie.

Isabelle et Duncan parlent avec la même émotion quand il parle de leur terre, un peu comme une mère qui fait parti d'eux, qui les a façonné. Carmen leur envie cela, elle qui ne sait pas d'où elle vient vraiment ni où elle veut vivre.

"Je ne veux pas que tu pleures, mais je vais te dire des mots de sœur tout de même... tu sais, je ne douterais jamais de votre couple parce que vous êtes la moitié de l'autre, vous ne formez qu'une seule et même personne et Aedan comme moi nous en sommes aperçus, tu ne le croiras pas, mais avant même que vous ne vous rencontriez. Chacun de vous deux a trouvé en l'autre la lumière qui lui permet de scintiller et de poursuivre sa vie sur un terrain plus ensoleillé et prometteur. Merci encore de lui avoir rendu la vie, Carmen. Eternellement, je t'en serais reconnaissante et mon père a le même sentiment, je crois savoir qu'il aimerait te dire quelques mots avant le début de la cérémonie.

- Isabelle, c'est moi qui te remercie, qui vous remercie toi et Aedan, sans vous je ne serai pas là. Si vous n'étiez pas venu me chercher en Bretagne pour commencer et je sais pertinemment que vous avez manigancer notre rencontre tous les deux, n'est il pas ?"

Elle pose la broche sur ses genoux, et boit une gorgée de tisane avant de reposer la tasse, déjà vide sur la table de chevet.

"Je suis tout a fait disposer a rencontre ton père après ce que tu viens de me dire... J'ai tellement peur de ne pas lui plaire. As tu des recommandations ?"

Elle saisit la broche,

"Commençons peut-être par accrocher ceci ?"
Lord_hugh
Laird Hugh n'avait pas l'habitude de patienter et lorsqu'il vit enfin son fils se présenter dans une dégaine militaire d'apparat mais militaire, il fut tout à la fois soulagé de le savoir en sécurité car après tout, il était son héritier, mais aussi courroucé de le voir se présenter si désinvolte.

Duncan et lui s'entendaient mieux, oui, mais ce n'était pas encore l'apogée d'une relation père-fils normale ou empreinte d'amour filial. Et pourtant... En le regardant le saluer, Hugh se prit d'un amour qu'il n'avait guère ressenti que pour Isabelle et Daibhidh auparavant. Il était fier de son fils.

Duncan, je viendrais te retrouver dans quelques instants, j'ai quelques mots à dire auparavant. Va donc te changer mon fils. Ne me fais pas honte, ajouta-t-il en se dirigeant vers la porte impressionnante de la Cathédrale de Reims après avoir fait un signe de tête à son petit-neveu qui, comme de coutume, jouait au rebelle en ne se conformant pas aux règles protocolaires. Lui aussi, il lui parlerait. Il s'était rendu compte de son erreur de chef de clan avec Liam, il ne recommencerait pas avec son fils. Laird Hugh avait des projets, pressentant des qualités importantes chez le jeune homme.

Il se dirigea vers la taverne que sa fille lui avait indiqué pour y trouver la future mariée et monta lourdement les marches de bois menant à la chambre d'où provenaient des piaillements propres aux jeunes filles. Il tapa trois coups francs à la porte où les bruits se turent et attendit qu'on lui dise d'entrer. Il avait rajusté sa cape et il s'apprêtait à parler à sa belle-fille dont il se doutait qu'au temps où Duncan et lui étaient en conflits, avait du se dresser avec son fiancé contre ses manières de procéder à l'éducation de ses enfants.
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Isabelle_lupin
"- Isabelle, c'est moi qui te remercie, qui vous remercie toi et Aedan, sans vous je ne serai pas là. Si vous n'étiez pas venu me chercher en Bretagne pour commencer et je sais pertinemment que vous avez manigancer notre rencontre tous les deux, n'est il pas ?"

- Ce n'est pas tellement moi non qui ait manigancé cette rencontre avec Aedan la première, mais j'y ai participé, oui...

Une ombre, quand elle pensait à son aimé qu'elle n'avait pas vue depuis des semaines et dont elle pensait qu'il ne l'aimait plus... Se trompait-elle ? Le Très-Haut seul le savait... La jeune femme aurait donné tout ce qu'elle possédait pour qu'il lui fasse une surprise qu'il lui dise à nouveau qu'il l'aime, qu'il la couvre de baisers... mais non, cela restait utopique. Elle reprit encore une nouvelle fois contenance et sourit, parce qu'il le fallait, parce qu'elle n'avait pas à gâcher le plus beau jour de la vie de sa sœur et de son frère.

Sans un mot, trop angoissée pour parler, elle fit un geste puis ajusta la broche sur sa sœur dont elle évitait le regard.


"Je suis tout a fait disposer a rencontre ton père après ce que tu viens de me dire... J'ai tellement peur de ne pas lui plaire. As tu des recommandations ?"

- Je n'ai pas de recommandations ma sœur adorée, sinon de rester toi-même, mon père peut se montrer sage, reconnaissant et je suis certaine qu'un cœur comme le tien saura l'apprécier comme il le mérite petit à petit. Il a fait des fautes mais qui n'en commet pas ?

Regard perdu, elle entendit à peine les coups secs à la porte. Elle le savait, son père était derrière car lui seul s'annonçait de manière si protocolaire, si "chef de clan" et son malheur ? Il la connaissait trop, ses larmes étaient trop proches... Depuis quelques jours, elle songeait à disparaître. Peut-être pensait-elle à tort que nul ne s'apercevrait de son désir.
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Korydwen
Le temps semblait s'étirer et la patience était de mise, sa cousine s'appelait en ce jour désirée et Korydwen commençait à douter, après tout peut-être que Carmen l'attendait dans une auberge quelconque pour qu'elle l'aide en tant que marraine ? Korydwen se sentit défaillir à ce moment-là, et si là encore elle n'était pas à la hauteur et si après l'abandon d'Eléa à Angers, l'anniversaire de Matthis oublié, elle passait à côté du jour le plus important de la vie de Carmen ? Elle se raccrocha au bras de son époux tentant de reprendre contenance. Si Carmen avait voulu eu besoin, elle aurait prévenu... Oui, elle l'aurait mis dans sa missive...

Elle tourna la tête et croisa le regard de son époux, un regard emplis de douceur, et de soutien. Mais pas le temps de penser plus à ses devoirs et à ses échecs qu'une petite voix se fit entendre au loin.


Alexandre !

Et Korydwen de se baisser pour embrasser son fils, son troisième fils, celui qu'elle avait eu sans douleur aucune. Elle déposa une bise sur sa joue et le serra fort dans ses bras.

Comme tu es grand et beau mon fils !

Elle glissa sa main dans ses cheveux et les ébouriffa non sans arracher une grimace au gamin.

Doit-on attendre Carmen pour entrer ?
Je ne sais pas à vrai dire mon chéri.


Puis voyant le regard interrogateur de son fils sur les personnes présentes, Korydwen attrapa sa petite main libre et commença à lui expliquer.

La famille de Duncan ne vient pas du Royaume de France. ils viennent de... De Terres bien plus au Nord, au delà des mers et ils ont d'autres coutumes là-bas et d'autres vêtements d'apparats. Les familles là-bas sont appelés "clan". Le clan des MacCampbel. Comme nous et bien... Nous serions le clan des Serna ? Ou encore des Marigny vois-tu ?
Je pense que tu pourras aller les voir après la cérémonie pour en apprendre plus si tu veux. Même si ils peuvent faire droits, je pense qu'ils sont des gens simples. Comme ton père.


Et de regarder Althiof avec un large sourire.

Peut-être qu'eux aussi râleront si tu essayes de les appeler "Votre Grandeur".

Elle laissa Alexandre à son époux et se tourna vers Timothée, bien peu bavard jusqu'ici. Korydwen le détailla de la tête au pied, elle sourit en voyant qu'il avait coupé ses cheveux, sans doute était-il aller chez le barbier, lui qui enfant ne voulait pas les couper. Elle s'approcha de lui et le serra fort dans ses bras. Le temps passait si vite.

Tes cheveux ! Y aurait-il une fille pour que tu acceptes de te débarrasser de ta tignasse ? As-tu fait bon voyage ? Tout se passe bien en Bourbonnais-Auvergne ?

Et puis soudain, son troisième fils ou premier fils fit son arrivée et son entrée sur le parvis.

Matthis...

Et d'y aller sans réfléchir, de le serrer dans ses bras, la chaire de sa chaire, son propre fils, son premier garçon né, le premier héritier mâle donné à son époux, dans la douleur, le sang et la peur. Il était si grand, si fort son fils.

Je suis si heureuse de te voir en ce jour. Et Eléa ? Ta sœur ? Elle n'est pas avec toi ?

Et Korydwen de tourner la tête en tout sens, elle voulait la voir, elle la cherchait. Mais pas encore là. Korydwen regardait, le souffle coupé les allées et venues du clan MacCampbell, elle ne savait pas grand chose de ses gens, elle espérait pouvoir les rencontrer, discuter avec eux, s'assurer qu'ils seraient une famille pour Carmen. Elle avait peur, elle avait l'impression en ce jour de donner sa fille, de l'offrir à une autre famille. Qu'est-ce que cela serait le jour où elle donnerait en noce sa propre fille, son Eléa, elle préférait ne pas y penser encore aujourd'hui.
_________________
Revenante.
Timothee.


Voyager avec Alexandre, son mini frère avait été agréable, même si il posait beaucoup de questions. Mais Timothée savait que lui aussi à son âge fut très curieux et à poser des questions par millier. En ce jour avait lieu le mariage de Carmen, Timothée avait l'impression que c'était hier que Carmen était arrivée. Il n'avait à l'époque que deux ou trois ans et Alexandre n'était pas né. Cournon, Mirefleurs, Carmen avait toujours été là et puis elle était partie pour une sombre affaire avec Rick. Timothée n'avait pas compris à l'époque et ne comprenait pas encore, sans doute le temps.

Habillé comme un prince ou plutôt comme un Comte il avait suivi Alexandre jusqu'au parvis. Et là, il retrouva ses parents, son père sa mère. Il était heureux et alla les embrasser, les serrer dans ses bras. Il regarda son père et penchant sa tête sur le côté se dit qu'il ressemblait à Matthis mais en beaucoup, beaucoup plus vieux, mais il se garda bien de le dire.

Et Alexandre qui parlait, parlait et faisait des remarques d'enfants. Timothée admirait les tenues des MacCampbell, mais surtout le défiler que ceux-ci représentaient, une grande famille là encore. Il les salua d'un signe de la tête. Si il pouvait soutirer une ou deux bouteilles de whisky pour son père.


Tes cheveux ! Y aurait-il une fille pour que tu acceptes de te débarrasser de ta tignasse ? As-tu fait bon voyage ? Tout se passe bien en Bourbonnais-Auvergne ?

Quoi ?

Timothée posa ses mains sur sa tête et regarda sa mère, et puis se sentant rougir à la mention du mot "fille", il s'en défendit tout de suite.

Nan ! Une fille ! N'importe quoi !

Et pourtant... Si sa mère savait qu'il avait rencontré bien des mois plus tôt une fille, Isabella. La fille de Lucie et Jehan les serviteurs de Gypsie et Jazon. Elle avait travaillé avec lui à l'université du duché, dans la bibliothèque, mais il se garda bien de l'avouer. Ce n'était pas sa fiancée, juste... Bon. Il fallait l'avouer, Isabella était belle et puis elle ne laissait pas indifférent Timothée.

Oui très bon, avec Alexandre nous n'avons eu aucun problème. Tout va bien. Je travaille toujours à la bibliothèque du duché et puis... Je veille sur vos terres et sur Alexandre.

Et de faire un clin d'œil à Alexandre. Inutile de dévoiler les petites magouilles des deux frères. Il se tourna et vit au loin Matthis. Il le regarda avec un sourire, heureusement qu'il n'était pas arrivé quand il parlait de "fille" avec sa mère, sinon il aurait rejeté le sujet sur Matthis.

Matthis !

Et de se jeter dans le dos de son frère pour le serrer dans ses bras.

Tu me dois une passe à l'épée mon cher frère. M'man, tu voudras bien arbitrer ?
--Alexandre...


Alexandre n'en attendait pas moins. Un câlin avec sa mère voilà qui apaisait toutes les angoisses d'un petit garçon qui voyait de drôles de gens.
Il la regarda en souriant, son visage avait changé, elle semblait plus vieille qu'avant.
Des trous dans son visage, des sortes de petites rivières. Alexandre laissa ses doigts y glisser.
Mais elle ne savait pas si ils allaient entrer, tenant toujours la main de son père, Alexandre attendait donc en écoutant les explications.


Des clans ?
Alors Carmen va quitter notre famille ?
Elle sera plus dans notre famille ?
Elle sera dans le clan ?


Alexandre regarda ses parents avec quelques larmes dans les yeux.
Il ne voulait pas que Carmen parte.
Il renifla légèrement avant d'acquiescer d'un signe de tête.


D'accord j'irai les voir.
Votre Grandeur de Papa.


Il regarda Althiof un léger sourire sur les lèvres.
Son père était grand et en ça, personne ne pourrait le contredire.
Puis Timothée se mit à parler, enfin !
Alexandre croyait qu'il avait la langue couper et puis Matthis arriva.
Alexandre lâcha momentanément la main d'Althiof pour se précipiter vers Matthis.


Tu me dois aussi une passe d'armes Matthis. Dit Alexandre en tirant sur la manche de son grand frère. Il était tellement heureux de le revoir.
Après tout ce temps.
Matthis envahit par ses petites frères.
Alexandre lui souriait et espérait pouvoir faire de la passe d'arme lui aussi avec Matthis, mais il craignait d'être trop jeune.


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