Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] Au mariage de Carmen et Duncan - 02 Juin

Carmen_esmee.
Les doigts fins de sa soeur vinrent ajuster la broche, Carmen la regardait, son regard était plein de tristesse, que se passait il donc pour que Isabelle soit si triste en ce jour ? Duncan et Carmen n'avait pas décidé du lieu où ils vivraient, mais ils étaient d'accord sur une chose, ne pas s'éloigner des Lupin.

Elle sourit quand elle pense aux aventures qu'ils ont vécu ensemble, la Bretagne, Laval, la Normandie, l'Auvergne et aujourd'hui la Champagne. Aussi vite ils se quittent, aussi vite ils se retrouvent. Les mots de sa belle soeur la sort de ses rêveries.


" Je n'ai pas de recommandations ma sœur adorée, sinon de rester toi-même, mon père peut se montrer sage, reconnaissant et je suis certaine qu'un cœur comme le tien saura l'apprécier comme il le mérite petit à petit. Il a fait des fautes mais qui n'en commet pas ? "


Oui..
dit elle. Elle n'a pas tord mais il est si.. Impressionnant et semble si froid. Les bras croisés, Carmen se frotte les bras doucement comme si elle avait froid... Elle est angoissée a l'idée que cet homme veuille lui parler.
Quelqu'un toque à la porte, elle sursaute et se lève presque immédiatement. Elle regarde Isabelle qui semble perdue, à quoi pense t-elle ?
Carmen pose sa main sur l'épaule d'Isabelle,
Todo va bien ?

Sa main tremble faiblement, Mon Dieu elle a si peur que cela du Laird ? Elle imagine le pire... Vient il pour lui demander de renoncer a cette union ? Comment savoir ? Il faut lui ouvrir, lui dire d'entrer ? Flûte... Elle ne sait rien de ce qu'il faut faire.
Elle défroisse sa robe de future mariée en la lissant avec ses mains, elle réajuste le corset et glisse une boucle folle derrière son oreille. C'est d'un pas peu assuré qu'elle vient vers la porte, sa main frêle enserre la poignée, après une grande inspiration elle ouvre la porte.

Il est là, véritable colosse des Highlands, elle ouvre la porte en grand et recule d'un pas, elle incline la tête avec respect baissant les yeux.

Laird dit-elle avec tout autant de respect. Je vous en prie, entrez.

*Mais que me veut il ? Est ce que Isabelle va rester ? La pauvre elle n'a pas l'air bien ? A t-elle vu Aedan en bas ? Que faire et que dire ?*
_________________
Lord_hugh
Le Laird ne se laisse depuis fort longtemps plus impressionné par personne, ni aucune situation, cela pouvait passer pour du mépris, un manque de sentimentalisme et ça peut l'être en effet car il préfèrerait mourir plutôt que d'avouer son amour à ses enfants. Son père se montrait toujours bon envers tous, affectueux, à l'écoute, attentif à tous ses enfants et au final ? Des pertes, des deuils, des meurtrissures, un assassinat qui noircit à jamais le clan. Lorsque la jeune brune, beauté qui s'accordait il fallait l'avouer à la perfection avec son fils cadet, Hugh ne parvint pas à sourire comme il aurait aimé le faire mais lui accorda une œillade bienveillante et une parole qui disait combien il bénissait ce mariage :

- Alors, ma bru, vous êtes en beauté, je me réjouis d'avoir une si belle future belle-fille pour mon insolent de fils.

Puis son regard, peu habitué à s'attarder sur les servantes, se posa sur une ombre au fond de la pièce qui se révéla être sa fille, en proie à une tristesse qu'il ne lui connaissait guère.

- Ma chérie ? Il posa une main bienveillante sur le bras de sa belle-fille, l'interrogeant silencieusement puis échangea un regard avec elle. Se dirigeant droit sur sa fille, il abandonna sa lourde cape de régnant à une suivante d'Isabelle et serra la frêle silhouette de son enfant chérie.

Lorsqu'il voyait son enfant comme cela, il en oubliait jusqu'à ses responsabilités, s'inquiétant pour celle que longtemps, il avait considérée comme son unique enfant. Il la serra contre sa massive carrure, l'enveloppant de son amour de père. Tout ira bien ma chérie, lui murmura-t-il tendrement.

- Où est ton mari ? Dans la Cathédrale ? Il est vrai que je ne l'ai pas vu mais je n'y ai fait qu'un rapide passage. Mon cœur, je te demande de m’accorder un instant, rafraichis-toi et fais-moi le plaisir de te vêtir pour la cérémonie.

D'un pas athlétique forçant l'admiration pour les épreuves guerrières qu’il avait traversé, il ouvrit la porte à toute volée, lançant un ordre strict à son homme de main, resté en bas de l'escalier, le sommant de ramener son gendre auprès de sa petite-fille au plus vite, à lui aussi, il aurait deux mots à dire.
Quand Isabelle fut sortie, Laird Hugh se tourna vers sa bru et s’assit sur un des fauteuils, peu confortable de la suite et lui fit signe de prendre place face à lui et, comme il en avait l’habitude, commença sans ambages :


- Ma bru, vous ne m’aimez guère, je suppose, je vous fais peur ? Pourtant, vous n’avez semble-t-il pas eu peur de mon fils ?

Il n’était que peu doué pour l’humour, mais désirant accéder au désir de sa fille d’une famille à nouveau unie, d’ailleurs, Carmen lui était sympathique de par le caractère qu’elle possédait et qu’il avait constaté au baptême ; il voulait faire un effort, une tentative de réconciliation dissimulée avec son fils préféré, si semblable à lui-même, jeune, ce qu’il ne dirait jamais, bien entendu.
_________________
Aedan.
Aedan est toujours assis, il regarde les gens défiler. Il est facile de faire la différence entre les deux familles. Du côté de Carmen les invités sont vêtu de couleurs et sont de tailles normales, alors que du côté de Duncan, les motifs sont principalement marine et émeraude, les couleurs du clan Mac Campbell. Il les regarde, les géants des Highlands. Il reconnait David et Laird Mac Campbell. C'est comme si c'était hier, la poignée de mains entre les deux hommes au baptême de sa bien aimée Isabelle. La froideur de son regard.
Il se lève et vient saluer David, pendant que Laird est occupé avec Duncan, son fils.


David ! Navré, je n'arrive pas à prononcer ton nom gaélique,
il lui enserre la main avec chaleur, heureux de le voir de nouveau sur pied.

A peine a t-il le dos tourné que Laird avait disparu, il eut à peine le temps de serrer la main de son beau frère.


Bro !

Il le regard, se retenant de rire.

Duncan, comment dire... toujours à l'heure ? Hésiterai tu à prendre ma soeur pour épouse par hasard.
Il rit. Je te comprends ! Mais je te fais la peau si tu la laisse hum pardon si tu me la laisse sur les bras ! Okay ?

L'irlandais est maintenant sur le parvis, il cherche sa femme du regard, il ne met pas long a voir qu'elle n'est pas là, il décide de partir à sa recherche, trop impatient de la retrouver. Sans s'en apercevoir, il suit son beau père.
_________________
Carmen_esmee.
Le géant des Highlands entre dans la chambre, Ses bottes frappent le sol avec ce « je ne sais quoi » qui lui fait penser à Duncan, un pas et une allure militaire. Carmen le suit du regard puis elle referme la porte, un peu maladroite. Elle reprend sa respiration, elle s'adosse contre la porte, les yeux posés sur Isabelle.
Tandis que Laird la regarde, elle surprend son regard sur elle, la détaillait il ? Il avait un regard sur elle semblable à celui de Rick, un peu paternel. Son père lui même ne l'avait jamais regardait ainsi, il ne voyait en elle que le reflet de la femme qu'il avait perdu. C'est a cette instant qu'elle comprend pourquoi son père ne sera pas là. Comment pourrait il supporter de voir le sosie de feu l'amour de sa vie épouser un autre... Carmen ne pourra néanmoins jamais lui pardonner cette absence, elle n'a plus que lui et il a tout gâché.

« Alors, ma bru, vous êtes en beauté, je me réjouis d'avoir une si belle future belle-fille pour mon insolent de fils. »

Un compliment, une insulte, fonctionnait il toujours ainsi ? Elle sourit amusée et répond.

« Certains disent que sa future femme est encore plus insolente, en voici la preuve non ? »

Elle sait qu'elle provoque mais elle n'aime pas que l'on insulte son fiancé en sa présence, ni quiconque qui lui est proche. Elle balaye la chambre comme lui, son regard s'accroche à la frêle silhouette de sa belle soeur, Laird pose une main sur son bras,

*Dieu qu'il a de grandes mains ! *

«  Ma chérie ? »
Ils échangent un regard inquiet, ils pensent certainement à la même chose car il rejoint Isabelle pour l’étreindre comme elle le fit un peu plus tôt. Carmen les regarde, attendrie et surprise, il n'est pas si brutale, est il de bonne humeur ou est il ainsi qu'avec Isa ? Elle penche pour la seconde hypothèse.

« Où est ton mari ? Dans la Cathédrale ? Il est vrai que je ne l'ai pas vu mais je n'y ai fait qu'un rapide passage. Mon cœur, je te demande de m’accorder un instant, rafraichis-toi et fais-moi le plaisir de te vêtir pour la cérémonie. »

Carmen les écoute et les observe, Laird Hugh fait demander Aedan, elle se demande elle aussi où il est, tantôt il lui a dit qu'il rejoignait Duncan. Il est vrai qu'elle n'a aucune nouvelle de son bien aimé non plus... Les hommes...

Isabelle prend congé, Carmen l'embrasse chaleureusement avant qu'elle ne quitte la pièce. Seule face à son futur beau père, elle se demande si cela est permis entre soeur, et elle prend conscience qu'elle est seule avec lui car Isabelle a emmené avec elle sa suite de servantes.

«  Ma bru, vous ne m’aimez guère, je suppose, je vous fais peur ? Pourtant, vous n’avez semble-t-il pas eu peur de mon fils ? »

Belle entrée en matière...

* Il est vrai qu'à chaque fois que je vous ai vu, soit vous étiez désagréable avec mon frère ou avec votre fils, soit vous étiez inconscient. Vous ne me faites pas peur, mais ce dont vous êtes capable oui. Mais tout régnant à sa méthode... Le respect passe souvent par la crainte. *

Voilà ce qu'elle aurait voulu lui dire, Elle sourit comme s'il pouvait percer ses pensées.

Je n'ai pas peur de votre fils, seulement de le perdre un jour.

Une pause, elle respire et chasse cette triste pensée de son esprit.

Sachez que la famille est importante pour moi aussi et que je compte si le Très Haut me le permet fonder une famille avec Duncan.

Elle baisse les yeux, respectueuse, ils se posent sur la broche qui semble ornait son coeur, coeur qu'elle a donné il y a presque un an à Duncan Mac Campbell

Acceptez vous de me conduire à mon cousin, qui me conduira à votre fils ?

La paix, voilà ce qu'elle lui propose en vérité.

Je vous suis si reconnaissante d'être venu palabrer avant mes noces. Merci Laird Hugh Mac Campbell

_________________
--Aaron_lupin


Le vieux loup est en bas, en appui sur sa canne, il peut la voir à travers la fenêtre avec un homme, du plus du double de son âge. Il devine que c'est son beau père, il reconnait sa stature d'homme d’Écosse.

Il n'ira pas lui parler, il ne devrait même pas être là mais on ne marie sa fille qu'une fois, il veut se souvenir de ce jour.

Le vieil homme loin d'être gâteux pourtant, se lance dans un monologue :


Dans cette robe tu as quelque chose de ta mère, ma fille... Si seulement tu avais connu ta maman, comme moi je l'ai connu. C'est sur que elle, elle voulait te connaître. T'apprendre tout ce qu'elle savait et elle t'aurai accompagnée dans tous les instants important de ta vie.

Des fois je regrette de ne pas être mort à sa place, parce que Elda n'aurai jamais laissé ses activités l’empêcher de faire connaissance avec toi comme je l'ai fait. Tu as su te débrouiller seule, c'est juste que je ne savait rien de ton existence, Si j'avais su que j'avais une fille comme toi, je serai rentré en royaume de France. Je ne me doutais pas que Eldarwenn s'en irait aussi vite.

Papa a fait exprès de ne pas s'investir dans notre relation père - fille, j'ai plongé dans le boulot pour éviter de penser que ta mère ne serait plus jamais là. Je l'aimais tellement, c’était l'amour de ma vie. Je pensais que ça allait durer la vie entière, elle me manque tellement.
Tu es un petit bout de ta maman, c'est pour ça que je tiens beaucoup à toi Carmelita.


Quelques larmes s'échappent de ses yeux, il réajuste son chapeau pour ne pas être reconnu et reprend son monologue.

T'en vas pas surtout, tu es ce que j'ai eu de plus beau après ta maman et je t'aime à la folie. Je te promets d’être toujours la, je te demande pardon de m’être conduit ainsi, tu as ma parole, je vais m’améliorer, je ne serai pas le meilleur père du monde mais je vais faire de mon mieux, tu y a bien le droit.


Le vieil homme s'assied sur un petit muret, il attend que les invités entrent dans la Cathedrale, ainsi il pourra suivre le groupe en toute discrétion.

______________________
Aedan.
Aedan va à l'auberge où les invités et les futurs mariés ont fait une halte, il reconnait une canne, s'approche et salue son père d'une petite révérence, tenant sa cape.

Athair, vous ici, va t-il neiger également en ce beau mois de Juillet ?

Malgré qu'il se moque, il lui tape dans le dos avec douceur.

Vous parlez tout seul maintenant ? Ou murmurez vous des paroles que seuls les anges entendront ?

Il sourit à son père et regarde dans la même direction que lui, la fenêtre de la chambre de la mariée
Elle a presque l'air d'une femme, vous ne trouvez pas ? Il rit pour détendre son père,

Allez père, ne vous cachez plus, et aller embrasser votre fille, les occasions ne feront que manquer et vous n'aurez que des regrets.

Aedan lui donne une bourrade.

Pardonnez mais j'ai moi même quelqu'un a aller embrasser, votre belle fille !

Aedan entre dans l'auberge cette fois et croise la plus belle créature que la terre est porté, son épouse.

Ma douce, je te cherchais, cette robe est presque aussi divine que toi.

Il porte une tenue d’apparat assez classique mais du plus bel effet pour être assorti à son épouse.
_________________
Henriques
[Parce que quand c'est l'heure, c'est l'heure ]

Il en mettant du temps le bonhomme. Non pas qu'il soit en retard, car les futurs époux avaient besoin de se pomponner et de se poupounner (ce qui ne veut rien dire). Allez...il était bien habillé le Prélat, personne n'allait s'en plaindre. En ce début d'été, il avait opté pour l'aube blanche tout à fait traditionnelle, mais avec en ajout une gigantesque étole jaune. Barette sur la tête, cappa magna sur le dos...Antonin derrière lui:

Antonin? Tu n'as pas encore fait sonner les cloches? Mais vas-y mon ami, cours, vole, dépasse-toi!

Allez....c'est parti pour la folie. Prévenons le peuple que les mariés sont attendu pour le décollage de leur vie de couple. D'ailleurs, Henriques sortait déjà sa tête de la sacristie pour vérifier dehors qu'il n'était pas seul. Définitivement, il aimait le mariage et les arrivées spectaculaires des mariés....
Même que parfois, on ne savait pas si les deux allaient se présenter. Oui oui....cela pouvait arriver. Pas aujourd'hui, de grâce.
Jenjitai


Il était temps de se décider , comment ne pouvait elle pas y aller à ce mariage , impossible il s'agissait de son filleul et de sa soeur Carmen
Bien elle irait pour sur , avec sa fille , son fils resterait avec Louisette , elle savait de toute façon qu'elle prendrait bien soin de lui et qu'il n'aimait pas voyager
Par contre sa fille elle allait sans doute pleurer, tempêter si elle ne venait pas avec elle
Les bagages fut prêt , les belles tenues étaient bien entendu de rigueur il en fallait point les laiser

La carriole mise à neuf, dépoussiérée, bien attelée, longtemps qu'elle n'avait pas voyager aussi loin avec elle , tout le monde à bord direction Reims

Une auberge pas loin , installation dans une chambre confortable , lumineuse et bien aérée
La nuit fut agréable et le réveil par le chant des oiseaux
Toilette , petit déjeuner, belle tenue portée et direction l'église

Les marches du parvis furent monté doucement pour ne pas se prendre un gadin vu les robes longues fallait être prudente
Entrée dans l'église

Tiphaine suivait sa mère toute tremblante et si heureuse de sortir un peu du couvent



Quand à Jenjitai son deuil était terminé elle pouvait ainsi , enfin , porter des couleurs et elle avait pour l'occasion mit sa plus belle robe



Longtemps qu'elle n'était pas rentré dans une église, l'angoisse qu'elle ressentait était habituelle ces temps ci mais voyant Henriques elle se détendit

"Bonjour , mon frère heureuse de te revoir et en forme on dirait , et bien il n'y a pas grand monde , je suis la première on dirait "

_________________
Duncan_mac_campbell
Citation:
Duncan, comment dire... toujours à l'heure ? Hésiterai tu à prendre ma soeur pour épouse par hasard. Il rit. Je te comprends ! Mais je te fais la peau si tu la laisse hum pardon si tu me la laisse sur les bras ! Okay ?


Duncan avait enfin fini par retrouver son confident, son meilleur ami et son frère de cœur et c’était avec une joie non dissimulée qu’il le retrouvait, lui et sa franchise coutumière. Il lui donna une bourrade fraternelle.

N’aie aucune crainte, je n’ai jamais moins hésité qu’en cet instant même. Je me devais juste écrire mes vœux, ce que je n’ai pas manqué de faire et me voici, tout de beau vêtu, resplendissant comme à mon habitude ! dit-il en riant.

Duncan avait beaucoup de défauts mais celui-là, non, il ne se prenait que rarement au sérieux. Ses décisions étaient toujours réfléchies, mais ses plaisanteries également.
Quand il disait qu’il n’avait jamais hésité pour épouser Carmen, Duncan était là aussi sérieux. Par contre, lorsqu’il avançait qu’il resplendissait, ce n’était pas tout à fait exact car quelque chose d’inconnu se faisait sentir en lui… le trac. Le jeune impétueux était nerveux, qui l’eut cru ! De quoi rire.
Il regarda son frère de cœur qui le connaissait si bien et se demanda s’il allait deviner qu’en réalité, le militaire n’en menait pas large.
Quelques instants plus tard, tandis qu’Aedan prenait congé pour aller on ne savait où, Laird ayant déserté pour aller parler au-dehors, Duncan remonta la nef à pas de géants, enfin que lui considérait comme normaux et parvenu devant l’autel, leva les yeux au plafond voûté de la haute cathédrale et ferma un court instant les paupières.

Il allait vivre la plus belle journée de sa vie et comme d’habitude dans ce genre d’évènements, il regretta de n’avoir pas quelques personnes chères à son cœur à ses côtés pour partager son bonheur. Droit comme un I, habitué au rude maintien des militaires, le jeune homme portait son uniforme d’apparat incrusté de pierreries sans trop d’ostentation car il aimait le respect des plus pures traditions, un manteau assez lourd qu’il avait accepté de son père, noué d’une broche des Campbell à l’épaule, ses hautes bottes de cuir souple et noires. Il jeta un œil par-dessus son épaule, se demandant quand allait venir la mariée, la femme de sa vie.

_________________
Rick
Rick était ressorti dans le couloir puis il s'était rendu dans la chambre avec ses filles et ses fils. Les questions avaient fusées de la part des jumelles, qui étaient aussi impatiente que leur cousine que le mariage se fasse. Carmen parce que c'était son mariage mais pour les filles, c'était tout simplement parce que c'était leur première grande cérémonie autre que les messes du dimanche. Le père de famille n'avait qu'une seule hâte c'est que sa cousine arrive pour que Patience et Aliénor puissent enfin satisfaire leur curiosité. Et pour cela, il n'y avait qu'une solution, c'était descendre dans le hall de l'hôtel.

Arrivé au bas des escaliers, Esteban et Georges à sa droite, dans leur tenue du dimanche, Aliénor et Patience à sa gauche, dans de jolies robes, Rick attendait Carmen qui devait être accompagnée par son futur beau-père. C'était l'une des premières cérémonies que le curé de Montpensier allait devoir faire au milieu des paroissiens. Mais elle serait célébrée par son professeur lescurien, ce qui présageait une belle cérémonie.

_________________
Korydwen
Le temps passait inlassablement et les gens commençaient à se presser vers l'intérieur de l'édifice religieux, la cérémonie allait sans doute bientôt débuté. Korydwen sourit en voyant ses enfants, si grands, mais si joueurs encore, elle accepta la demande de duel de ses fils, elle préférait largement les savoir se battre avec elle pour arbitre qu'au fond d'un champ, au moins elle pourra prévoir un médecin dans le cas où cela se passerait mal. Elle regardait son époux, si beau en ce jour et Alexandre qui taquinait son père.

Les cloches sonnèrent et Korydwen commença à remuer sa petite troupe.


Allez ! Entrons ! Il ne faudrait pas rater l'entrée de Carmen.

Elle regarda ses enfants, elle se demandait dans quel état elle serait pour leur propre mariage, elle sentait cette petite pointe d'angoisse, Carmen était comme sa fille, elle était sa filleule et elle ne l'avait même pas vue avant ce grand jour, mais Carmen ne l'avait pas mandé, aussi Korydwen supposait qu'elle était bien entourée.

Elle se signa dans la cathédrale et fit attention à ce que chacun de ses enfants, Eléa, Matthis, Timothée et Alexandre le fassent, seule Eléa était baptisée, mais cela n'empêchait pas les trois autres d'être croyants et de participer à la vie de l'Eglise, elle aimait à les voir développer chacun à leur façon leur foi, mais également cette générosité.

Et la matriarche Serna guida sa petite famille jusqu'au premier banc, ils étaient de la famille, alors ils auraient cet honneur là. Elle les abandonna là, embrassant très tendrement son époux, lui glissant au creux de l'oreille de lui garder une place bien chaude à côté de lui.

Elle remonta dans le sens inverse et quitta la cathédrale, elle attendit, le dos tourner à la lourde porte de bois, les mains croisés sur le ventre. Elle attendait sa fille. Aujourd'hui, Korydwen mariait sa filleule, sa fille, sa cousine. Elle était heureuse et un peu angoissée. Carmen avait-elle prévu la chose bleue, prêtée et tout le bazar allant avec cela ? Il fallait qu'elle s'en assure, aussi intercepterait-elle Carmen.

_________________
Revenante.
--Alexandre...


Korydwen avait décidé qu'il était temps d'entrer, Alexandre suivit le groupe.
Il pénétra dans l'édifice, grand, impressionnant, mais beau, un peu angoissant également.
Il avait l'habitude des monument ecclésiastique beaucoup plus petit.
Il se mit sur la pointe des pieds, trempa les doigts dans le bénitier, enfin le truc avec l'eau bénite et se signa.
Il remonta l'allée avec sa famille, beaucoup de monde était déjà là.
Il les salua d'un signe de tête.

Il était content, plus il avançait et plus il remarquait qu'ils allaient être devant.
Il laissa passer les autres, il voulait être entre Timothée et Matthis.
Entre ses frères.
Il prit place à cet endroit, juste devant sur le premier banc.
Il balança doucement les jambes, attendant.
Il regarda Korydwen repartir en arrière, sans doute avait-elle oublié quelque chose.
Il se pencha vers Timothée.


Timothée, pourquoi Maman resort ?

Marraine allait se marier.
Il fallait lui faire un cadeau.
Alexandre mit ses mains devant sa bouche, il n'y avait pas pensé, mais sans doute que Maman y avait pensé.
Elle pensait à tout Maman.


Matthis.


Silencieux, il entra dans la cathédrale avec ses frères et soeurs et ses parents. La "petite" famille avait l'honneur de pouvoir siéger devant ainsi Matthis pourrait tout voir, et surtout tout garder en mémoire, la première de leur génération à se marier, la quatrième génération Serna. Il sourit, imaginant un instant les bouilles des enfants que sa cousine pourrait avoir. La cinquième génération, un beau mélange ? Tout aussi terrible qu'elle ? Plus de monde pour embêter Rick ? L'idée lui plaisait beaucoup, cela le séduisait, des petits cousins à éduquer dans la taquinerie.

Il ne fallait pas que tout cela se perde, les traditions instaurées par la quatrième génération. Il prit place sur le banc à côté de sa soeur et du petit Alexandre qui voulait être entre ses frères. Il le regarda en souriant, qui serait le prochain ? Sans doute pas lui, bien trop jeune et bon dernier. Eléa ? Lui ? Mais là n'était pas franchement son envie à Matthis, il préférait pour le moment profiter de sa famille et de l'éducation de ses frères concernant la chevalerie, un vaste programme.

Il fut légèrement interloqué lorsqu'il vit sa mère faire demi-tour, sans doute qu'elle souhaitait embrasser Carmen avant le grand jour, dernière recommandation peut-être ? Matthis espérait voir sa cousine merveilleuse en ce jour, il avait prévu un cadeau tout spécial pour elle, mais point l'heure de le donner encore.

Maintenant, le stade en délire... L'Eglise ? La cathédrale !! En délire, mais dans le silence attendait la reine du jour : Carmen.
Hugh mac Campbell, incarné par Isabelle_lupin
* Il est vrai qu'à chaque fois que je vous ai vu, soit vous étiez désagréable avec mon frère ou avec votre fils, soit vous étiez inconscient. Vous ne me faites pas peur, mais ce dont vous êtes capable oui. Mais tout régnant à sa méthode... Le respect passe souvent par la crainte. *

Laird, tout impressionnant qu'il est, n'en est pas moins un homme, un vieux chef de clan vieillissant qui n'a jamais connu beaucoup d'autres choses que les voyages, la guerre, la vengeance et les ordres. Dans sa vie, rien n'a jamais été laissé au hasard, il a aimé, parfois, rarement, mais n'a jamais attendu de l'amour qu'il le change ou le transporte vers de plus vertes contrées. Il observe sa bru avec intensité : s'il avait été plus jeune, cela aurait été le genre de femme qu'il aimait, elle était intègre, vraie dans ses paroles, comme dans ses actes. Elle aimait son fils, chacune de ses paroles, de ses regards le criait. Enfin, il prit la parole :

" Vous savez ma bru, je vais vous dire une chose, à vous seule. J'ai de l'admiration pour mon fils, c'est d'ailleurs le seul que je reconnaisse comme tel; il possède des vertus que j'aurais aimé avoir mais que je n'ai jamais eu. Oui, il a su se faire aimer pour ses qualités sans avoir à recourir à la fourberie ni aux faux semblants. Il a repris sa vie en main, a changé, en un mot, il a fait tout ce que j'aurais aimé être capable de faire. "

Pensif, il se tut un instant puis lui prit le bras pour l'emmener à son cousin, comme elle le désirait puis dit :

" Avec le temps, peut-être m'apprécierez-vous... "

Ce gage d'amitié, il ne l'offrait que très rarement. Il avait juste envie de former une vraie famille et que, lorsque le Très-Haut l'appellerait à Lui, il partit avec l'amour des siens, l'amour qu'il avait vainement chercher toute sa vie.

HRP : Jd Hugh étant à l'hôpital, c'est avec son accord et ses idées que j'ai posté, afin de ne pas stopper ce rp.
Isabelle_lupin
La jeune femme avait retrouvé une taille de guêpe depuis l'achèvement de sa grossesse et les quelques formes qui lui avaient manqué jadis étaient apparues : non pas qu'elles soient plantureuses, on en était encore loin, mais au moins, l'on ne pouvait plus la taxer de sac d'os, comme ne s'en privaient jamais Colleen, avec affection paraissait-il. Il est vrai que lui avait pour femme Enora qui enfantait à foison, dès que l'occasion lui en était donnée.

Elle se changea, se parant d'une robe blanche et or, les cheveux emprisonnés dans une résille de fils d'or, comme la coutume des Highlands l'enseignait aux femmes mariées qui ne devaient pas assister à des cérémonies officielles les cheveux totalement défaits ou dépourvus d'ornement qui les auraient fait passer pour des jeunes filles, bien qu'elle n'ait que dix-huit ans. Le manteau de sa robe avait été tissé pour honorer le clan et portait les armes Campbell en fils d'or.

Elle portait une parure de bijoux précieux en diamants, issues des coffres maternels de Sheriffmuir dont elle avait hérité.

Descendant l'escalier, la jeune descendit l'escalier de l'auberge quand elle vit son époux, élégant et si beau dans son costume d'apparat. Elle lui sauta au cou, plus amoureuse que jamais, l'embrassa avec fougue. Tournoya sur elle-même :


" Comment me trouves-tu mon ange ? Comme tu es beau ! " Elle le dévorait du regard, plus amoureuse de jour en jour du bel homme qu'elle avait connu à Laval.


_________________
Merci de bien vouloir mettre votre signature aux normes/

Enlevée par mouchette admin forum.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)