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[RP] Au mariage de Carmen et Duncan - 02 Juin

Carmen_esmee.
" Vous savez ma bru, je vais vous dire une chose, à vous seule. J'ai de l'admiration pour mon fils, c'est d'ailleurs le seul que je reconnaisse comme tel; il possède des vertus que j'aurais aimé avoir mais que je n'ai jamais eu. Oui, il a su se faire aimer pour ses qualités sans avoir à recourir à la fourberie ni aux faux semblants. Il a repris sa vie en main, a changé, en un mot, il a fait tout ce que j'aurais aimé être capable de faire. "

Carmen est émue par ses mots, il lui apparaît humain et aimant envers un autre de ses enfants qu'Isabelle. Elle sait depuis le premier jour qu'il aime sa fille, un joyaux pour cette famille. Mais ce jour il se confie à elle, parfaite inconnue ou presque. Elle est touchée, et lui répond avec un faible sourire car l'envie de pleurer la tiraille.

" Avec le temps, peut-être m'apprécierez-vous... "

Sa main vient se poser sur la sienne, et son avant bras sur celui de son beau père, élégante façon de donner son bras, elle descend avec lui au rez de chaussée, tenant un pan de sa robe afin de ne pas chuter dans les escaliers étroits.

Dans le hall, droit comme un I avec les 4 enfants l'entourant, Rick lui apparait dans une élégance peu commune. Le châtelain avait toujours était simple dans ses toilettes. Elle sourit ravie de le voir faire tel effort.

Elle sourit à ses cousines puis a ses cousins, Rick avait il prévu que les garçons tiendraient sa traîne ? Aurait il peur qu'elle se vautre dans une toilette de femme ? Il aurait eu raison... Mais elle le savait, on ne se marie pas en braies...

Elle fait face a son beau père, lâchant son bras,


Laird, Elle fit une révérence respectueuse, s'accroupissant la tête basse, cela ne lui ressemblait que peu, elle se montra rapidement telle qu'elle était à son beau père se hissant sur la pointe des pieds, osant déposer un baiser sur sa joue,

Il n'est jamais trop tard pour bien faire, pour pardonner et être pardonné. Vous le méritez tous les deux., chuchote t-elle a son oreille.

Elle reste un instant face a lui, lui offrant un large sourire,

Je vous apprécierai un peu plus à chacune de nos rencontres, c'est promis.

Carmen savait qu'il avait de nombreuses responsabilités, et que cela engendrait une façon d'être, une façon d'agir. Il imposait respect et crainte, mais ce jour il inspirait autre chose pour Carmen, de la compréhension et de l'indulgence, précieux de sa part.

Elle rejoint Rick, qu'elle a déjà salué plus tôt dans la matinée, elle embrasse ses cousins et cousines, les câlinant.

Carmen se redresse, et recouvre son visage de son voile,


Je suis prête, Nous pouvons y aller,

Cette fois, elle glisse son avant bras sur celui de Rick, prend une grande inspiration et c'est parti... pour une longue apnée...

La tête basse, la brune regarde ses chausses, qui apparaissent et disparaissent sous sa longue robe carmin tour a tour. Elle passe devant le petit muret où son père était assis, sans le voir de ce fait. Elle arrive devant la Cathédrale au bras de Rick. Elle lève les yeux devant l'édifice et laisse s'échapper tout l'air qu'elle avait gardé.

Kory est là, elle a toujours était là. Carmen lâche le bras de Rick et vient se blottir dans les bras de sa marraine, elle verse quelques larmes car elle n'a aucun parent, a part eux, présent ce jour.


Mère, arrive t-elle seulement a articuler,

Korydwen l'était vraiment à ses yeux. C'est la première fois que Carmen osait l'appeler ainsi. Elle ne savait si cela ferai plaisir ou non, mais elle avait besoin de le dire, de lui prouver sa reconnaissance.
Aedan.
Aedan rattrape sa femme au vol et la serre contre lui, la faisant tournoyer dans ses bras.

Tout d'or vêtue, j'aime beaucoup les trèfles mais tu le sais déjà.

Il l'embrasse avec la même fougue qu'elle, prend garde a ne pas défaire sa coiffure quand il lui caresse le cou. Il la repose à terre et lui prend le bras.

Bon j'ai vu la mariée,
Il sourit presque hilare, je me demande si Duncan est encore stressé, il semblait l'être tout à l'heure.

Ils entrent dans l'église, non sans s'embrasser une dernière fois devant les grandes portes.

Mon père est là, mais il ne tient pas a être vu... Il a pourtant donné sa bénédiction. Je lui parlerai s'il ne se montre pas après la cérémonie.

Il embrasse sa femme sur la tempe et la guide jusqu'à sa place devant l'autel à gauche, et lui se place derrière Duncan à droite.

Je suis là, c'est bon on peut commencer,
il lui donne une bourrade en riant, Bro détends toi, je plaisante. Il regarde dans la même direction que lui.

T'en fais pas, elle parlait avec ton père, elle arrive d'une minute à l'autre, enfin je crois.

Il avait envie de dire, "a moins qu'elle se soit sauvé avec lui," après tout sa soeur avait fait chavirer le coeur de deux hommes de la famille Mac Campbell, alors pourquoi pas un troisième. Mais il savait d'une que Duncan ne serai pas amusé et de deux qu'il aurait droit au regard furibond de sa douce. Il se retient et regarde sa femme avec un grand sourire "j'ai envie de faire une bêtise". Il tend ses bras et pose ses mains l'une sur l'autre, attendant en bon témoin près du marié.
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--Evana..
Beaucoup de temps a coulé depuis la dernière fois qu'Evana a vu Duncan mac Campbell mais il est le fils qu'elle aurait souhaité avoir, si seulement le Très-Haut lui avait donné cette chance... Or, Il n'a pas été très clément envers cette femme de quarante ans et elle n'a donc jamais porté le fruit de son amour pour un des plus grands hommes que la Terre ait comptée. Elle a beaucoup hésité avant de répondre favorablement à l'invitation d'Isabelle, la fille de Laird Hugh mac Campbell, puis, le temps faisant bien son œuvre, de guerre lasse, elle accepta.

C'est avec un équipage modeste mais dénotant son aisance matérielle qu'elle parvint à Reims après un voyage éreintant. Ce n'est pas elle la mariée et pourtant, ça ne l'empêche pas de trembler comme une feuille. Quel accueil aura t-elle ? Osera t-elle aller présenter ses félicitations à Duncan mac Campbell qui, en digne fils héritier de son père pourrait lui faire se souvenir qu'elle n'a été que "la seconde femme", celle de l'ombre, après sa mère.

Evana avait toujours eu beaucoup de respect pour la femme légitime de Laird mac Campbell, elle avait même supplié le jeune Colleen de sa sincérité auprès de son père quand leur mère avait été enterrée, morte en couches. Rabrouée durement, la jeune femme avait pris le parti de disparaître pour ne pas que l'on pense faussement qu'elle voulait voler le titre de feue Lady Campbell. Hugh, un nom prononcé avec douceur qui valait toutes les caresses du monde - c'était ainsi qu'elle le nommait dans les alcôves de leur amour - était un homme impitoyable, pas peu fier de ce qu'il avait fait de son clan, ce que l'on ne pouvait qu'admirer. De cette partie de lui, elle ne connaissait que le faste, l'intelligence sans failles car en privé, il savait se montrer un tout autre homme, un homme qu'elle avait aimé des années durant sans jamais rien mander en échange. Des titres ? Evana n'en voulait pas, elle en avait assez elle-même, des propriétés ? Pareillement. Une famille ? Non plus.
Elle aimait Hugh mac Campbell pour ce qu'il représentait et plus encore pour ce qu'il était. Mille facettes d'un homme terrible qu'elle chérissait.

Se faisant aider pour ne pas froisser la soie de sa robe rouge pour l'occasion, la fine et haute silhouette ayant survécu aux affres du temps se dirigea vers la porte voûtée de la Cathédrale où elle vit bientôt un jeune couple étroitement enlacé. Le marié ? Son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsqu'elle reconnut la jeune femme. Isabelle Campbell.

Elle fit une révérence devant la suzeraine d'Inverness et garda tête baissée jusqu'à ce qu'elle lui parle.
Korydwen
Attendre. Taper du pied au rythme de ses battements de coeur, Korydwen attendait fébrilement l'arriver de Carmen, elle espérait la voir dans une robe merveilleuse, digne d'elle et puis elle pensait à son Eléa, imaginant sa propre fille à la place de Carmen, quel fiancé Eléa leur ramènerait elle. Elle sourit à cette pensée, des milliers de fois ils en avaient discuté avec Althiof et des milliers de fois, Korydwen lui avait répondu qu'il lui fallait quelqu'un comme un Althiof.

Tiens, le curé est là. Korydwen le regarde en souriant et avec la délégation, pas n'importe quelle délégation, ses neveux. Elle leurs sourit chaleureusement avant de se retrouver avec une Carmen dans les bras, sans réellement trop comprendre ce qu'il se passait, elle cru entendre un "mère", mais était-ce son esprit ?

Elle passa délicatement la main dans les cheveux de Carmen avant de se libérer de l'étreinte de sa filleule et de la regarder.


Carmen tu es éblouissante !

Elle sortit un mouchoir de sa manche et essuya les yeux de Carmen.

Garde tes larmes ma Carmen. Et puis avec ce flot, tu vas voir ton époux tout flou.

Et Korydwen de rire doucement avant de ranger le mouchoir dans sa manche, Carmen lui expliqua qu'il lui manquait un objet bleu et un prêté, Korydwen porta ses mains à son cou et retira le cordon au bout duquel pendant cette pierre d'ambre, elle la passa autour du cou de Carmen avant de lui expliquer la symbolique de ce bijou.

Ce bijou... Sans valeur aux yeux du commun des Hommes, mais pour moi, pour Althiof, il a une valeur qu'aucune pierre aussi précieuse fut-elle ne pourra attendre. Il appartenait à Hélène de Marigny, la mère d'Althiof, une petite bergère de Thessalie, peu fortunée... Un ultime présent qu'elle a fait à son fils et... Un jour de juillet 1454 alors que nous nous rendions à un bal au village de Montbrison, alors que nous n'étions que de simples gueux, Althiof m'en fit cadeau... Depuis ce jour il ne m'a jamais quitté.

Elle regardait Carmen.

Mais aujourd'hui, je te le prête, je veux qu'il te porte bonheur et chance, que ton mariage soit aussi beau que le mien. Que ton époux soit toujours à tes côtés... Comme Althiof le fait. J'ai une chance immense, ma longue absence, ma longue maladie m'a gardé loin de lui durant des mois et des mois... Mais jamais, jamais Althiof n'est allé voir ailleurs, il m'a attendu... Attendu que je revienne à lui.

Elle passa la main sur la joue de Carmen, elle essuyait les restes des larmes de sa cousine.

Je te souhaite tout ce que j'ai eu.

Korydwen chercha maintenant un objet bleu, sa besace contenait des choses, mais trouver quelque chose de bleu ne fut pas une mince affaire, elle préférait le rouge, du rouge par ci, du rouge par là, et un Althiof qui la faisait rougir.

Et concernant l'objet bleu... Elle attrapa un petit ruban qui traînait par là et le noua autour du poignet de Carmen, elle la regarda en souriant.

Tu pourras dire à Duncan que la seule façon de le retirer et d'utiliser ses dents.

Et de rire, en pensant à ce jeu avec une bassine d'eau et des pommes dedans, pomme à attraper avec les dents. Elle tendit son bras à Carmen.

Et... Qu'est-ce que tu diras que ta mère te mène à ton époux avec ton oncle ? Nous savons toutes deux que les caractères Serna des femmes tendent à nous positionner à la même place qu'eux.
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Revenante.
Carmen_esmee.
La future mariée et la mère s'enlacent sur le parvis de la Cathédrale. Une main douce et maternelle, se pose sur sa tête, puis elle lui saisit les mains et la complimente, Carmen sourit faiblement les yeux embrumés. La matriarche de La Serna, vient essuyer ses yeux et ses joues.

"Garde tes larmes ma Carmen. Et puis avec ce flot, tu vas voir ton époux tout flou.

- Oui tu as raison"
, elle hoche la tête et reprend contenance, elle lisse sa robe avec le plat de ses mains et se tient incroyablement droite,

Elle pleure car elle a oublié la coutume, elle veut tellement que tout soit parfait qu'elle en devient superstitieuse.

Korydwen pare a cet oublie et lui prête un présent que lui fit Althiof , une ambre sur un pendentif qu'elle glisse autour de son cou, Carmen regarde la pierre, tout en écoutant l'histoire de ce présent. La jeune fille est honorée, la pierre n'avait jamais quitté le cou de sa cousine, jusqu'à ce jour. Carmen se promet d'en prendre soin le temps de la cérémonie et de rapidement lui rendre ce si beau geste d'amour.


"Je te souhaite tout ce que j'ai eu."

Elle sourit à Kory qui caresse de nouveau sa joue et lui noue ensuite un ruban bleu autour du poignet. Duncan devra donc le retirer avec les dents, cette pensée fait rougir la brune autant que sa robe.

Carmen souriait à présent, rassurée, elle était prête, la robe pour l'objet neuf, la broche pour l'objet ancien, le ruban bleu et l'ambre emprunté. Tout ira bien, on se rassure comme l'on peut.


"Et... Qu'est-ce que tu diras si ta mère te mène à ton époux avec ton oncle ? Nous savons toutes deux que les caractères Serna des femmes tendent à nous positionner à la même place qu'eux.

- Cela serait tout à fait parfait "
, Elle les regarde tour a tour, "Je vous aime."

Deux bras ne furent pas de trop pour la soutenir lors de l'ascension des marches, elle a tellement hâte de le voir... Lui son Tout. Il avait eu bien des rôles dans sa vie, le beau frère, l'élève, sa folie, l'ami, le confident, l'allié, le garde du corps également, le collègue, le guide, le protecteur, le fiancé... Ce jour il deviendra son époux, ce n'est cette fois pas qu'un rôle. Ce jour il devient le théâtre de sa vie, Il sera tout et simplement sa moitié, son âme.

Ils arrivent en haut des marches, la double porte, la nef et son chemin de fleur, elle peut sentir les fleurs de Lys d'ici. Elle porte son regard jusqu'à l'Autel.
Une apparition, son Duncan. Il est là, droit, comme toujours à l'attendre avec patience. Elle aperçoit, d'où elle est, sa ride du soucis qui taquine son front. Elle veut déjà être près de lui et tout faire pour effacer cette ride d'expression.
Carmen avait trouvé son Althiof a elle, un homme doux, aimant qui avait le don d'apaiser la jeune femme en tout circonstance... Elle reste un instant figée par son regard. Elle avance d'un pas lent, entouré de ses parents de substitution au rythme de la musique que Norah joue à la harpe.




Elle apparaît aux portes, dans sa robe carmin, brodée de fleur de Lys. Ses fleurs préférés étaient plus que présentes en ce jour. L'ambre, à son cou et la broche, cadeau d'Isabelle, orne fièrement son buste, à gauche.
Alors qu'elle avance doucement, ses doigts s'emmêlent autour du ruban qui entoure son poignet, il représente la coutume mais c'est aussi un doux ruban de soie, un lien qu'elle a accepté, comme celui qu'elle accepte avec Duncan.

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--Aaron_lupin


Le vieux loup est assis sur son muret, les invités vont et viennent entre la cathédrale et l'auberge. C'est a se demander où a lieu le mariage en vérité.
Il tient sa canne entre ses genoux, et enserrant le pommeau il pose son menton sur ses mains.

Quand Duncan passa devant lui, il eut envie de le héler et de lui parler, mais il s'abstint, il n'avait parlé a Duncan qu'une ou deux fois. La dernière fois le jeune écossais c'était présenté a lui pour lui demander la main de sa fille. Carmen était tout ce qui lui rester de l'amour de sa vie, sa fille, il avait mis le temps mais avait accédé a la demande de Duncan.

Alors qu'il est en plein monologue, on lui tape dans le dos et le fait passer pour un gâteux.


Aaron se redresse fièrement,

"Vous parlez tout seul maintenant ? Ou murmurez vous des paroles que seuls les anges entendront ?
- Tu les as entendu, et tu n'en ai pas toujours un."


Ils regardent l'auberge, la fenêtre de Carmen,

"Elle a presque l'air d'une femme, vous ne trouvez pas ?
- Oui, mais elle reste ma petite fille.
- Allez père, ne vous cachez plus, et aller embrasser votre fille, les occasions ne feront que manquer et vous n'aurez que des regrets."


Il hoche la tête mais n'en fera rien, Aedan se lève.

"Pardonnez mais j'ai moi même quelqu'un a aller embrasser, votre belle fille !
- Embrasse la pour moi, et salut sa cousine Victoria si tu la revois."

Aedan rit à la boutade de son père et va rejoindre sa femme. Aaron regarde autour de lui, il est temps de rejoindre l'église, avant que sa fille n'arrive. Trop tard ! Au bras de son beau père et de son cousin, elle rejoint la cathédrale. Il reste figé.

"Carmen" murmure t-il pour lui même.

Il suit le mouvement de loin et entre dans la cathédrale, il se glisse derrière une colonne et regarde la harpiste. Lui vient une idée. Il sort sa lyra de braccio et joue avec l'artiste, accélérant le rythme, un rythme qui correspondait plus a la vie qu'allait vivre sa fille et son époux.
Il espérait qu'elle reconnaitrait sa patte et qu'elle penserait a lui.



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Keur
Keur était installé dans la grande Cathédrale de Reims, aux cotés de son Aimée qui avait fait ce voyage à lui. Rien de mieux pour se dégourdir les jambes, et préparer un plus long voyage qu'ils prévoyaient de faire depuis un long moment déja, à travers le Royaume de France, et d'autres Royaumes encore.

La musique se mettait enfin à résonner dans l'enceinte, annonçant l'arrivée de la mariée et le début de la cérémonie. Keur dirigeait son regard vers les grandes portes pour apercevoir sa Filleule. Elle était radieuse et ressemblait de plus en plus à sa défunte mère.

Un sourire se dessinait sur son visage, mêlant la joie de la voir ainsi réussir sa vie à coté de ses proches et sa famille, ses souvenirs de l'enfance de Carmen, et ses moments passés aux cotés de sa mère.

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Isabelle_lupin
La jeune femme lui sourit, amoureuse comme au premier jour de son époux. Lui et ses tocades ! Franchement, si ce n'était pas Duncan qui recevait ses moqueries, Isabelle lui aurait dit de se calmer mais la franche camaraderie qui se sent entre les deux hommes est appréciable.

Citation:
Mon père est là, mais il ne tient pas a être vu... Il a pourtant donné sa bénédiction. Je lui parlerai s'il ne se montre pas après la cérémonie.


Je comprend, j'aimerais aller le voir également, je t'accompagnerai.

Se font entendre des notes de musique typiques des îles irlandaises et Isabelle, ne sachant pas d'où elles proviennent, se tourne discrètement et en tout sens quand elle s'arrête net dans son élan. Elle abandonna un instant son époux après avoir pressé son bras pour le prévenir et s'en fut accueillir son invitée.

Lady Greengrass, je suis heureuse que vous ayez finalement accéder à mon désir de vous voir paraître au mariage de mon frère, je ne peux vous emmener à lui car la mariée va arriver, mais nous aurons l'occasion de saluer toute la famille.

Elle ajouta sur le ton de la confidence, touchée de voir Evanna venir à une réception familiale car elle avait une idée en tête, presque comme toujours quand elle agissait.

Nous attendons Colleen et Enora encore...

La jeune femme l'entraîna sur le banc familial puis reprit sa place, attendant que la mariée ne paraisse. Carmen, enfin, entra et Isabelle dut se gourmander pour ne pas pleurer tout de suite, elle était magnifique.
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Duncan_mac_campbell
Duncan, droit comme un I, attendait, lui semblait-il depuis des heures, dans sa tenue d'apparat, près de l'autel quand son beau-frère le rejoignit et se plaça à ses côtés, rassurant d'un côté. Enfin, une mélopée se fit entendre et le jeune homme se retourna avant de voir une apparition...

Une jeune femme, belle comme Aphrodite, qui passait le seuil de la Cathédrale dans une magnifique robe rouge, des cheveux soigneusement peignés. Il sourit, pour cacher son émotion et se tourna, attendant que la femme de sa vie ne vienne le rejoindre. Il serra le bras de son frère sous l'émotion et sourit pour lui-même.

Il l'aimait.

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Carmen_esmee.
Les cordes sont pincées et caressées avec habilité par les doigts de Norah, Carmen avance lentement, quand elle regarde Duncan, si loin d'elle au chœur de la Cathédrale, elle aimerai courir jusqu'à lui. Mais c'est impossible avec Rick et Kory à son bras.

Soudain la musique prend un autre ton, elle reconnait le son si particulier de la lyre de son père, et plus encore sa façon de jouer, entraînante musique qui enseigna à la brune bien des pas de danse. L'Irlande est dans chaque note, son sang l'est a demi irlandais également, elle tourne la tête, essaye de voir d'où provient cette mélodie.
Elle ne le trouve pas. Émeraudes, tels étaient ses iris qui se posèrent sur les vitraux, contemplant les couleurs qui se reflétaient, grâce aux rayons du soleil, sur le sol dallé de la Cathédrale.

Telle une enfant, elle regarda ce spectacle de couleur, prenant bien soin de ne rien en perdre. Des images de son enfance lui revinrent. Elle dans une magnifique église qui se trouvait près de chez elle dans les bras de son Parrain Keur, sur le Mont Saint Michel. Enfant, elle ne faisait jamais correctement ses prières, préférant contempler les vitraux, comme elle le faisait aujourd'hui.
Une larme perla alors dans le coin de son œil et s'écoula le long de l'une de ses joues blanches. Elle venait de comprendre pourquoi son père ne voulait pas venir à ses noces. Carmen, attristée par cette enfance si lointaine, elle préféra éloigner son regard des vitraux, ferma les yeux et se mit à sourire, espérant que son père le verrai, ce sourire n'était que pour lui. Rien ni personne n'aurait pu prédire un tel événement, mais pourtant Aaron Lupin était là, à plusieurs mètres d'elle, il était là alors que pendant toutes ses années, il avait fuit chaque événement la concernant. Son baptême, son diplôme... Carmen le pensait dans leur pays si lointain.

Malgré l'émotion qui se trouvait dans le fond de son regard, Carmen était toujours aussi ravissante dans sa belle robe. Elle rouvrit les yeux sur son fiancé, elle croisa son regard. Une douce chaleur traversa ses entrailles, la rendant toute chose et l'empêchant de penser à autre chose qu'à l'être aimé.
La marche nuptiale prend fin, elle est maintenant à deux pas de Duncan, elle le regarde avec tendresse. Carmen est heureuse, ses proches sont présents et son fiancé est terriblement séduisant dans son costume d'apparat. Elle lui sourit amoureuse. Elle aimerai tant l'embrasser mais elle ne le peut, pas avant le célèbre "vous pouvez embrasser la mariée.." Mariée, elle ne l'est pas encore, seulement fiancée.

Elle ne quitte les yeux de Duncan, émeraudes comme les siens, les fiancés sont maintenant face à face. Leur sort est entre les mains du Très Haut et de Daniel.

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--Alexandre...


Alexandre voyant sa mère repartir dans l'autre sens resta interdit un certain nombre de minutes.
Avant de se jeter hors du banc sur ses jambes, les maisn sur la bouche.
Il retint un cri d'épouvante, cela ne se faisait pas dans une Eglise, il avait oublié !
Il devait jeter les pétales de fleurs devant Carmen.
Il fit demi-tour et se dépêcha de regagner le parvis de la cathédrale, il se dépêcha tout en étant très lent pour ne pas gêner messire le curé.
Doucement, les pieds touchant, effleurant à peine la pierre, il ne voulait pas que tout le monde sache que le filleul avait oublié la mission que sa marraine lui avait confié en ce jour.
Il sortit une nouvelle fois de l'Eglise et chercha du regard le lieu où les fleurs étaient déposées.

Il finit par trouver, un joli panier juste sur le côté de la porte de la cathédrale.
Il se pencha pour l'attraper, au loin il vit Rick et Carmen accompagnés par sa mère.
Alexandre était subjugué par la beauté de sa marraine, si bien qu'il en fit tomber le panier.
Il ramassa vite, vite les pétales de fleurs.
Mais il fut malheureusement trop lent, il entendit une première musique, puis une seconde.
Il reprit son panier, il se trouvait derrière Carmen.

Il jeta cependant les fleurs derrière sa marraine.
Carmen étant unique, son mariage devait être unique.
Il jeta donc les pétales après elle, ce qui ne se faisait jamais.
Alexandre jetait des pétales de roses.
Les pétales des fleurs qu'ils portaient tous sur leurs blasons.
Des roses d'Espagne.
De toutes les couleurs blanche, rose, rouge...
Et puis au fond du panier, il trouva deux lys, chacun des lys contenait une alliance, un petit mot.
"Pour Matthis".
Alexandre en conclut que Matthis serait le porteur d'alliances.
Il se dirigea ensuite vers son banc pour le donner à Matthis tout en murmurant.


Elle est belle ma marraine.


Rick
Rick attendait avec ses quatre enfants que sa cousine daigne descendre et après un moment qui lui avait paru une éternité, elle était là. Splendide dans sa robe rouge. Il ne put s'empêcher de faire l'amalgame entre elle et Eldarwenn sa mère qu'il avait marié au Mont St Michel. Elle était accompagnée par un homme qu'il ne connaissait pas.

Elle lui donna le signe du départ après les avoir tous embrassé. Rick sourit en voyant les yeux émerveillés de ses filles. Il sentait l'appréhension de sa cousine, aussi serra-t-il un peu plus fort la pression de son bras et lui murmura un simple


Ne t'inquiètes pas ! Tu verras que c'est un moment merveilleux !

Rick ne put s'empêcher de repenser à Tiadriel, sa défunte épouse et au choc émotionnel qu'il avait reçu en la voyant. Il avait hâte de voir la tête de Duncan quand il la verrait. L'homme releva la tête et vit sa soeur qui attendait devant l'Eglise. Carmen venait aussi de la voir car elle lui lâcha le bras pour aller se blottir dans les bras de Kory. Le père de famille en profita pour vérifier si ses enfants étaient bien tous là et il leur sourit d'un air bienveillant. Il était fier d'eux quatre. Un échange d'objets entre les deux femmes et une Comtesse qui a envie de donner son bras à sa protégée. L'homme sourit en voyant la scène.

Devant eux, Alexandre ouvrait le chemin avec un tapis de fleurs. Et déjà présent devant l'autel, Duncan se tenait droit, dans un magnifique vêtement de cérémonie. Il s'imaginait de nombreuses années auparavant à la place de son futur cousin. Il caressa la main de sa cousine et la regarda avec un sourire presque paternel. Que d'eau avait pu couler sous les ponts depuis son arrivée dans leurs vies à tous ! Que de colères, d'engueulades, de réconciliations, de pardons et de mots non dit.... Et là, ils étaient tous les trois, les trois rescapés de la famille de la Serna, unis, soudés, dans les bons moments, dans LE bon moment. Celui qui marquerait la nouvelle vie de Carmen !

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Hortense1
Grincement de porte.
Coup d’œil alentour.
Et la silhouette fine de la brune s'engouffre discrètement dans la cathédrale.

Oui elle est en retard la Demoiselle, et ce n'est pas faute d'avoir fait l'effort d'arriver pile à l'heure. Que voulez vous, les aléas du voyage. Il faut dire qu'à la seconde même où elle avait reçu la missive de son ami son sang n'avait fait qu'un tour. Les récents événements lui avaient fait oublier le mariage, alors pour calmer sa mauvaise conscience, elle avait enfourché son destrier pour arriver au plus vite.

Et la voilà, tentant de ne pas attirer l'attention, alors que la belle Carmen s'avance devant son futur époux. Le cadre était angélique, la mariée splendide et son ami Duncan, visiblement émotionné.

Se trouvant une place à l'écart du reste des invités, la brune observe la scène, témoin de l'inestimable moment qui se déroule devant ses yeux.
Henriques
Daniel était dans une espèce de joie mêlée d'appréhension. Il revoyait des personnes, des amis de longue date...et cela ne le laissait guère indifférent. Jenjitai était venue le rejoindre, et il avait échangé quelques mots avec elle. Il était heureux de la revoir, oh que oui. Les souvenirs se mêlaient alors dans sa tête: ceux de son passage heureux chez les lescuriens, ceux du funeste hommage à Rogue au Mont Saint Michel. Office qui avait d'ailleurs précipité sa fissure avec Rome, allez comprendre pourquoi.

Puis ce furent les deux futurs mariés. Carmen et Duncan, lui rappelant également les doux moments à Rouen, les études, les confessions, et tant d'autres choses.


Frères et soeurs, nous voici rassemblés dans ce haut lieu de la foy aristotélicienne pour fêter la vie. L'amour est au coeur du mariage, et au coeur de la vie, ce qui nous pousse à la fêter comme il se doit avec joie, sourires, entrain.

L'ancien Archevêque de Toulouse n'avait jamais débuté un mariage ainsi, mais il fallait bien innover.

Deux âmes se liant devant le Divin. Deux êtres trouvés pour vivre ensemble et honorer la notion d'amour. Frères et soeurs, avant de célébrer le mariage de nos amis Carmen et Duncan, prenons quelques instants pour prier, en silence. Prions afin de nous rappeler comme il est bon de s'aimer, de se retrouver entre amis, de glorifier le Très-Haut par la simplicité des choses de la vie. Confessons nos fautes ainsi, dans notre intimité de pécheurs.
Isabelle_lupin
Isabelle avait pris place aux côtés de l'endroit où se trouverait bientôt la mariée : un doux tumulte montait, en sorte de vagues qui laissait présager que l'attente pour voir sa chère soeur au jour de ses noces ne serait plus très longue. Elle lissait et relissait sa longue et imposante robe; près d'elle Aedan, grand, beau, presque insaisissable qui patientait lui-même avec Duncan, son frère qui changeait de couleur, passant du rose, à l'écru, presque attendrissant tant il semblait attendre ce moment depuis des siècles.

Isabelle pensa aux prochaines noces qui allaient suivre celles-ci, c'était une nouvelle génération qui changeait, et elle ne put se résoudre à garder une larme qui coula le long de sa joue. Elle l'essuya vivement et se tourna au moment où Carmen passa le parvis de l'église, magnifique, non il n'y avait pas d'autres mots. Elle sourit et la regarda venir.
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