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[RP-IG Taverne] Au refuge des montagnards

Plumedange
*Lorsqu'elle vit arriver Léo, Plume sourit.
Il revenait son panier bien remplit, enfin elle l'espérait.
D'ailleurs, elle regarda le panier avec un air gourmand. Puis, reporta son attention sur son amour.
Elle était totalement en admiration devant lui.
Oui, c'était son Léo à elle, elle l'aimait plus que tout, ils vivaient et vivraient heureux à jamais, comme dans ses jolis contes qu'on lui racontait...

Plume rosit en le voyant s'incliner devant elle. Une pensée pour le fait que bientôt cela serait un lot quotidien l'angoissa quelque peu.
Elle était pressée que Léo et elle...oui...eux deux...elle sourit.*


-Vous êtes superbe Damoiselle...vraiment magnifique... je parais bien ridicule à vos côtés...

-Oh non vous ne l'êtes pas mon amour. Vous êtes l'homme qui a charmé mon cœur et donc le plus beau pour sur.

*Elle sourit.*

-J'ai néanmoins trouvé pleins de choses pour nous pique-niquer, juste le temps de mettre tout cela en ordre et nous pourrons y aller si tu veux bien...et tu n'as le droit de regarder ce que j'ai acheté, attention je surveille...

-Oh très bien petit cachotier, je ne regarde pas.

*Elle attendit donc tournant en rond devant l'auberge.
C'est qu'il en mettait du temps...
Au moment ou elle allait se résoudre à entrer en taverne, il en sortit et elle fila dans ses bras.*


-C'est bon tu es tout prêt? Tu as rien oublié? J'ai pris une couverture...Pour qu'on puisse s'y installer, c'est une grandeuuuh!

*Attrapant sa main, sans vraiment attendre les réponses, elle filait déjà vers Étincelle.*

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Ayorleo
Léo sourit à Plume qui courait déjà vers lui. Il la pris dans ses bras alors qu'elle commençait à lui poser mille questions...

C'est bon tu es tout prêt? Tu as rien oublié? J'ai pris une couverture...Pour qu'on puisse s'y installer, c'est une grandeuuuh!

Sans qu'il n'est eu le temps de répondre à la damoiselle il se retrouvait déjà à la suivre, entrainait par elle, bien qu'il l'aurait suivi de son plein gré si elle lui en avait laissé l'occasion, elle semblait impatiente de faire cette balade et le grand montagnard partagé volontiers son impatience. Il réfléchit soudain...s'apercevant qu'ils avaient oublié quelques choses de très important...

Plume! attend on a oublié quelques choses! la tira par la bras la faire s'arrêter...et la regarda un instant avant de s'approcher un peu et de dire tout bas... je voudrais bien un baiser... juste un après je te suis...
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Plumedange
-Plume! attend on a oublié quelques choses!

*Léo c'était arrêté et il la retint doucement par le bras, la lieutenant s'arrêta donc.
Yeux grand ouvert, légèrement intriguée, elle le regarda.
Alors qu'elle allait demander se qu'ils avaient oubliés, Léo approcha ses lèvres de son oreille lui murmurant quelques mots.
Plume sourit.
D'humeur un peu espiègle, elle approcha ses lèvres...Oui mais de quoi? De la joue de son amour et lui déposa un baiser les yeux rieurs.*


-Voilà qui est fait. On peut y aller maintenant dit?

*Grand sourire de la jeune fille avant de faire semblant de déjà repartir vers Etincelle.
Nul doute que le chevalier Léo n'attendait pas un tel baiser.
Un regard en coin vers ce dernier confirma ses pensées, elle n'aurait su dire si il était surpris ou légèrement déçu.
Elle revint vers lui et approcha ses lèvres des siennes, l'embrassant avec tendresse.
Puis, prit à nouveau sa main délicatement dans la sienne et elle l'entraina vers sa jument qui commençait quelque peu à s'impatienter.
Plume attrapa le panier des mains de Léo pour qu'il puisse monter d'abord et ensuite l'aider, c'est que c'était pas évident de monter en robe.
En plus, aujourd'hui Plume voulait monter comme les dames.
Elle avait donc besoin que Léo soit bien en selle pour la récupérer et l'entourer de ses bras afin qu'elle ne tombe pas.*

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Ayorleo
Léo la vit s'approcher doucement pour...pour lui déposer un baiser sur la joue! Il faillit laisser tomber le panier... par chance le sourire qui apparut sur le visage de la petite dioise lui fit comprendre qu'elle cherchait a le taquiner. Un tantinet surpris il la vit a peine revenir vers lui pour cette fois le gratifier d'un vrai baiser. Le cœur léger et le sourire aux lèvres il la suivit lorsqu'elle se dirigea vers cette pauvre Etincelle qui observait leur jeu depuis quelques temps déjà et qui allait certainement finir par les détester tous les deux de la faire toujours attendre... Plume s'arrêta devant l'animal et lui prit le panier...Léo lui jettant un regard compris qu'il devait se mettre en selle, la robe pastel de sa bien aimée ne lui permettant pas de faire toutes ces folies, calmement il s'exécuta... quoique pas forcément le plus alaise sur un cheval il fut satisfait de sa prestation et posa son regard sur la damoiselle tendit une main pour prendre le panier puis prit un air sérieux...pareil à celui d'un Seigneur sur son destrier invitant une belle princesse à le rejoindre...

Gente Dame, me feriez vous l'honneur de me rejoindre pour cette balade? il essaya autant que possible de garder son sérieux et lui offrit une main sans attendre sa réponse... Lorsqu'elle eu saisit cette main il l'aida a grimper sur le dos de sa jument comme le font les Dames et la pris dans ses bras amusé par la scène. Plongeant son regard dans le sien il poursuivi sur le même ton que précédemment.

Êtes vous prête? si il avait été vêtu autrement on aurait peut être pu le prendre pour un Seigneur... il sourit en pensant au futur et regarda Plume, redevenant simplement Léo...juste Léo...

Alors que penses tu de ma prestation de chevalier? il pris un air un peu sceptique attendant l'avis d'une Dame
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Plumedange
*Plume sourit tandis que Léo montait en selle, elle caressait doucement l'encolure d'Etincelle.
C'était la première fois que l'ex-maire de Bri la montait, du moins la lieutenant n'avait pas souvenir que c'était déjà arrivé.
Les deux avaient l'air un peu anxieux, mais peut être pas pour les même raisons, son amour n'avait, en effet, pas l'air très à l'aise en selle.
Elle rit sous cape lui tendant le panier lorsqu'il tendit la main pour le prendre.*


-Gente Dame, me feriez vous l'honneur de me rejoindre pour cette balade?

*La Dioise étouffa un rire avant d'esquisser un léger sourire.*

-C'est pour moi un honneur que de venir me balader avec vous mon seigneur.

*Elle attrapa en même temps sa main, montant non sans mal en selle et passa ses bras autour de Léo avant de poser sa tête contre lui.
Respirant un instant son odeur, elle leva les yeux vers le visage de son tendre aimé.*


-Êtes vous prête?

*Elle le regarda et se mit franchement à rire. Dire que bientôt cela serait leur lot quotidien.
Plume se promis d'instaurer dans leur demeure des lieux ou de telles paroles seraient totalement exclues. Ainsi qu'une close qui dirait que: "Lorsque Léo et Plume sont seuls, ils ne sont qu'eux et rien d'autre qu'eux, laissant ainsi tomber tout se qui pourrait amener à des changements de vocabulaire ou de comportement."
Elle la nota dans un coin de sa tête, bien décidée à la mettre en place.*


-Alors que penses tu de ma prestation de chevalier?

-J'ai adoré mon cœur, mais nous finirons cette balade en étant nous même n'est-ce pas? Car je te préfère tout de même quand tu es tout simplement toi.

*La jeune fille le regarda, le couvant du regard...
Sa oui elle l'aimait son Léo, rien ne les séparerait, même la mort et encore! Même celle-ci ne triompherait sûrement pas.
Ils se retrouveraient, Plume l'espérait dans le soleil, le paradis. Cela lui fit lever les yeux.
Le soleil brillaient de milles feux aujourd'hui comme si il bénissait cette promenade...
Heureuse comme jamais, un sourire illuminait son visage alors qu'Etincelle se mettait doucement en route vers la forêt.
Plume avait mis le panier sur ses genoux, le tenant d'une main, l'autre passée autour du corps de Léo.
Une sortie en toute simplicité qu'eux deux, personne d'autre, que rêver de mieux?
Lorsqu'elle était venue la première fois à Bri, le tendre maire de l'époque lui avait doucement fait peur en lui disant que les forêt étaient peuplées de créatures qui faisaient très peur...des Briançonnais à haches...
Elle avait eu peur aussi qu'il ne la laisse au milieu de ce terrain inconnu et avait un peu redouté cette promenade tout en étant impatiente de la faire.
Aujourd'hui, aujourd'hui c'était différent, elle était tellement impatiente qu'elle aurait voulu courir devant Etincelle, courir dans cette forêt respirer les fleurs, regarder les rivières couler, peut être y tremper juste un pied, regarder les poisson, les oiseaux, les écureuils...
Oh oui elle aurait voulu avoir des milliers d'yeux pour tout voir, puis surtout elle voulait en garder un posé sur Léo continuellement parce que peu importait la beauté de la nature, la plus belle chose qu'Aristote avait mis sur sa route c'était bien lui.*

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Elisabeth1964
Par une belle journée ensoleillée Eli rentra à Briançon à peine sorti du couvent dans lequel elle passait pas mal de temps contre sa volonté cela soit dit en passant elle n'eut qu'un souhait aller embrasser sa petite famille qu'elle chérissait tant puis aller faire une brin de ménage au refuge qui sans nul doute devait se trouver quelque peu déserté en son absence et en celle de Ka.

Elle afficha un large sourire quand elle pénétra dans les lieux tout y était parfait sans aucun doute on en avait pris soin de cette jolie taverne aux quatre étoiles cela la réconforta au plus haut point,elle se servit une bonne mousse qu'elle dégusta puis elle passa derrière en cuisine afin de préparer quelque gâteaux aux pommes pour régaler ses clients qui n'allaient sans aucun doute pas tarder à venir lui faire un petit coucou,c'est en chantonnant le cœur guilleret qu'elle s'activa à la tache...


Ho mes jolies montagnes que j'aimheu!!! Ho mes amis que je chérie c'est à vous que je pense en préparant ces quelques douceurs confectionnées avec amour toujours!!!

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--Leverdier
Le Verdier avait décidé de descendre à l'auberge. Lors de sa dernière enquête, il avait rendu visite à son hotesse, et celle ci était fort sympathique et LeVerdier avait apprécié leur conversation. Il s'était donc dirigé, après avoir traversé tout Briancon vers la petite auberge. Il poussa la porte étonné de ne pas entendre de éclats de voix de l'intérieur.
Étrangement, il n'y avait pas grand monde.
Il s'approcha du comptoir et crut entendre une voix de femme chantonner. C'était une voix de femme, et LeVerdier crut la reconnaitre. Le Seigneur Ka n'était pas là non plus.
Le vieil homme posa son sac sur le comptoir et regarda autours de lui.
C'était un homme grand, mais cela ne se remarquait pas, car il était également large d'épaule, et avait une musculature bien entretenu pour son age. En cela, tout restait dans les proportions d'un homme normal.
L'air de la forêt lui avait doré le teint et lui avait donné les mains calleuses, mais la vie dans la forêt, n'est pas forcément la vie romantique que l'on imagine.
Las d'attendre, et persuadé que la jeune femme ne devait pas s'être rendue compte qu'un client était entré, le Verdier frappa sur le comptoir :

Aubergiste!
Ayorleo
Etincelle avançait doucement sans vraiment être guidé par son cavalier visiblement occupé par autre chose...enfin par quelqu'un d'autre... La jument suivait le sentier menant vers la forêt briançonnaise, endroit de paradis caché dans ces montagnes où régnait calme et sérénité...
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Elisabeth1964
Eli sursauta et faillit faire tomber son gâteau par terre en entendant une personne l'appeler au comptoir,elle redonna un peu d'ordre à sa tenue,à sa chevelure puis se dirigea auprès de son client qu'elle reconnut immédiatement en le voyant,un sourire s'afficha sur son visage.

Bien le bonjour Sieur Leverdier comment vous portez-vous depuis la dernière fois que nous avons eu l'honneur de votre visite?.

Tout en prononçant ces mots elle remplit machinalement un verre de bière qu'elle déposa devant lui

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Ninoua
Cela faisait plus de deux semaines que Ninoua restait cloîtrée chez elle. Bien sûr elle avaient des visites presque tous les jours, mais il n'empêche qu'elle avait l'impression de tourner en rond comme un fauve en cage. Aujourd'hui c'en était trop, elle devait sortir pour s'aérer l'esprit et se dégourdir les jambes.
Elle s'enfuit donc dans les rues de cette ville qu'elle chérissait tant, tournant son regard vers chaque détail, retrouvant petit à petit ces lieux qu'elle avait découvert il y a plus de sept mois désormais. Ses pas la menèrent aux endroits qui lui étaient chers, et elle se trouva bientôt près du Refuge des Montagnards. Ninoua respirait l'air doux de ce printemps qui allait bientôt laisser place à l'été. Il y avait comme une odeur de liberté, comme une odeur de .. gâteau aux pommes ?!


Eli ..?

Elle accouru devant la taverne en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire et ouvrit la porte à la volée.

Eli ?!

Son imagination ne l'avait pas trompé, la tavernière était bel et bien derrière son comptoir à servir un client, un homme qu'elle n'avait encore jamais vu.

Bonjour messire

C'était le minimum qu'imposait la politesse, mais il lui tardait de saluer son amie qu'elle n'avait vu depuis .. elle ne savait même plus ! Trop longtemps sans doute.
Ni une ni deux, elle passa derrière le comptoir pour déposer deux grosses bises sur les joues d'Eli


Oh Eli, comme je suis contente de te revoir. Encore un peu et on aurait mené une expédition pour te récupérer chez les nonnes ! Comment vas-tu ?
pnj
Cette soirée s'annonçait des plus divertissantes et encourageantes pour la troupe armée et le quartier qu'elle représentait. La traversée de Briançon fut des plus calme, peu d'habitants dans les rues, et le peu qu'il y avait n'osait défier du regard le groupe, composait d'habitant des Bas-Fonds bien fort surs d'eux à en juger par leurs démarches.

Arrivaient à quelques mètres de la taverne, hommes et femmes s'arrêtèrent. Tous fixaient le refuge avec rage ou calme, agitant les doigts comme si ils pouvaient déjà presque palper leur futurs butins. Un moment d'hésitation venant de Perse, avant qu'il n'estime inutile de rappeler aux autres les brèves consignes. Il se dit que si un seul oserait braver celle-ci, il y en aurait bien un autre pour les lui rappeler par un revers de lame.

Un hochement de tête d'Erestie, et voici qu'ils avancèrent vers la porte d'entrée. Personne ne savait quel ton donner à la scene, crier et perpétrer ensuite les massacres qu'il y avaient jadis grâce aux Bas-Fonds? Se faire discret, froid, mais sans pitié? Ou au contraire, jouer la négociation et la peur, tout voler mais pas tuer? A en juger par l'attitude différente de chacun, ils feraient tous comme bon leur semble, selon leur caractère et habitude. La porte fracassé par un violent coups de pied d'un des hommes, les voici enfin à l'intérieur...
Ermine
Ermine penètre dans la taverne derrière Erestie...elle se planque près de la porte ...pour regarder qui se trouve déjà dans les lieux
peu de monde...elle avait entendu des voix avant qu'ils n'arrivent tous ..mais elle ne voit rien
sa blessure lui fait mal et elle saigne à présent
si jamais ils la voient dans cet état... elle sera surement rejetée du groupe aussi elle essuie le sang sur ses braies..discrètement
Ermine a besoin de ce larcin...elle mange mal..voire crève la faim...
tout se bouscule dans son esprit...l'attaque de l'armée et ..la fièvre ...de gosse mal nourrie..mal soignée
si seulement ce soir elle pouvait récupérer quelques écus..mais sa main tremble...et cela n'est pas bon signe
--Capra
Capra avait suivit le groupe .
L'adrenaline provoque par cette situation provoqua un sourire sur son visage.
Capra aimait ces moments juste un peu avant d'agir...il savait que la routine de quelques vies insignifiantes allaient changer...
Il observait le petit groupe lorsque la porte vola en eclat.
Tout en baissant sa capuche sur son visage,il laissa les premiers entrer et se faufila dans un coin du refuge pour reperé de futures victimes..
Il observa rapidement les quelques personnes présentes lorsque son regard s'arreta sur un homme qui semblait imbibe d'alcool mais dont la tenue pouvait laisser imaginer qu il etait loin d'etre un vagabond..
Capra attendit de voir la reaction de celui qui semblait diriger le groupe... erestie...avant de prendre l'initiative .
--L_ostrogoth
Sur le chemin, la demoiselle à qui l'Ostrogoth eût prêté une de ses épées lui signifia qu'elle préférait la dague à l'arme lourde. L'ostro n'eût qu'une réponse;
"Ben t'as 2 mains non?" Un sourire à moitié dissimulé sous sa barbe et il continua son chemin.

L"homme, enfin le visage recouvert de sa tûle, fût un de premiers aux côtés de l'Erestie. C'est en suivant ce dernier du regard que ces actes avaient été dicté.
Le groupe entra donc dans la taverne, de nombreux clients s'y trouvaient.
L'ostrogoth n'était vraiment pas un inconnu dans le coin. Il préféra donc ne pas utiliser sa voix et empoigna un jeune homme brun par le col à qui il caressa le ventre de la pointe de son épée.

Il tapota alors sur les doigts de l'homme pour lui faire comprendre que ses bagues ne lui appartenait plus.
--Leverdier
Bien le bonjour Sieur Leverdier comment vous portez-vous depuis la dernière fois que nous avons eu l'honneur de votre visite?

Eh bien, fort bien, je dois l'avouer. Cet air de printemps nous donne bon teint à tous. Et les arbres ne s'en portent pas plus mal.

Tout en parlant, LeVerdier attrapa sa choppe de bière et but doucement. Il était vrai qu'il n'aimait pas forcément les gens, leur parler et les voire s'affairer. La nature était beaucoup plus calme et intéressante. Mais Briancon et les Brianconnais restaient tout de même quelques chose qu'il appréciait.

Je descends pour vous demander justement un coup de main : j'ai trouvé une hache plantée dans un tronc d'arbre et celui ci commence à cicatriser fort mal. Elle est rudement enfoncée, ce doit être l'œuvre d'un costaud. J'aimerais savoir si vous pouviez me renseigner sur l'identité de celui ci, que je lui apprenne le soin à accorder à la nature.

Puis, il se passa deux choses inattendues.
La première, ce fut l'entrée d'une jeune femme aux longs cheveux noirs, qui semblait très heureuse de revoir Dame Elisabeth. LeVerdier répondit à son bonjour par un signe de tête; mais celle ci était déjà obnubilée par le retour de son amie.
La deuxième chose étrange fut l'entrée dans la taverne d'un groupe de personnes armées et mal intentionnées. Sans réfléchir, LeVerdier sortit son couteau de chasse et se plaça devant la Dame Elisabeth et sa jeune amie. De son autre main, il attrapa la hachette qu'il gardait toujours sur lui pour s'occuper des arbres.
Il espéra que cette hache ne servirait pas et que les gens en seraient intimidés. Mais à la vue de la carrure de certain d'entre eux, il remit en doute ses espérances.
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