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[RP-IG Taverne] Au refuge des montagnards

Ka_devirieux
[Une Ka-tastrophe!]

Soirée du Vendredi 8 Janvier 1458

Durant l'après-midi, Ka s'était attelé à la gestion de son Refuge des montagnards et la bière avait été commandée en masse en prévision aux approvisionnement difficile durant la saison.

Les tonneaux avaient été amenés en masse ainsi que les cageots de nourriture. Une fois toutes ces marchandises en lieu sûr, il avait quitté l'établissement l'esprit serein. La suite de cette après-midi s'était passée pour la plupart du temps en le manoir Devirieux où il avait consciencieusement écrit une candidature.

Tandis que le jour tombait et que les bougies devenaient nécessaire pour la lecture, un grand vrombissement se fît entendre. Ce bruit n'était inconnu pour aucun montagnard; il s'agissait à n'en pas douter d'une avalanche! Il sortit du manoir dans le froid et se rendit vers où le son provenait... La taverne! Il courut...

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Ka_devirieux
La taverne a été fermée sur un clic malheureux sur le bouton "fermer la taverne"... aucune demande de confirmation ... en consolation je lance ce rp ^^ ouvert à tous
Aide à déblayer, victimes PJ ou pnj...ou même croque mort ^^ bienvenue à chacun

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Axel2fersen


Axel avait été contactée par sa collègue bailli pour distribuer leur solde en retard aux agents de la prévoté briançonnaise, elle leur avait envoyé un courrier afin qu'ils la retrouvent en taverne au plus vite afin de pouvoir mettre au point les modalités de distribution. Comme à l'accoutumée elle avait élu domicile dans la taverne de Ka , peut-etre car cette dernière n'était jamais à court de bois pour son poële, ni a curt de bière d'ailleurs...
Alors qu'elle faisait le compte des denrées qu'elle avait reçu à distribuer , elle vit arriver Ka et des brasseurs ceux-ci ravitaillaient la taverne . Elle avait demandé à Ka l'autorisation d'entreposer dans un recoin non occupé ses poissons et ses fruits , celui-ci avait semblé hésiter un instant craignant peut-etre qu'avec la livraison en cours il n'y ait plus d'espace libre, mais elle lui avait souri et son visage s'éclairant , il ne put faire autrement que d'accepter .
Elle l'avait alors remercié et salué d'un baiser sur sa joue et l'avait laissé repartir pour le manoir, quant à elle était demeurée là installée près du poële à éplucher ses comptes et son courrier. Elle allait s'apprêtait à rentrer la nuit étant tombée, lorsqu'elle eut un doute dans son décompte.
Elle repassa mentalement la liste que lui avait confié Terwagne et le solde que Léo avait affiché . Elle hésitait , il lui semblait qu'il manquait des poissons . Elle soupira, il n'y en avait que pour quelques minutes et elleen aurait le coer net , elle songea que c'était mieux que de ressasser les comptes toute la soirée durant. Elle reposa la capeline dont elle s'était couverte pensant s'en aller et la défroissa précautionneusement.
Elle sortit ensuite de son corsage la clé confiée par le Devirieux, et se dirigea vers la réserve en prenant soin de prendre une lampe. Elle avançait dans la pièce caverneuse quand un grand coup de vent fit claquer la porte . Elle sursauta et tressaillit...

Que tu es bète ma pauvre Axel, il ne s'agit que d'un courant d'air, lors de l'entrée d'un client assurément.

Elle s'approcha du coffre et l'ouvrit délicatement, elle roula des yeux en maugréant, les poissons au sel étaient entassés les uns sur les autres dans tous les sens et leur inventaire allait prendre plus de temps que prévu , la caisse avait probablement était secouée lors de son déplacement. Elle s'apprétait à les sortir un à un pour les ranger a mieux quand un grondement sourd suivi d'un grand fracas se fit entendre. Elle se retourna bouche bée quand un cageot déséquilibré par le tremblement vint frapper le haut de son crâne. Elle tomba alors inanimée sur le sol humide de la cave.

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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
Colombine.d.albon
Arrivée aux aurores en compagnie de son cher Leo, Colombine avait pris un bon et long repos dans une petite auberge.
Le lit était si douillet et l'édredon tellement moelleux qu'elle avait passée une bonne partie de la journée à dormir puis à se prélasser jusqu'à ce que la pensée de retrouver sa chère ninou la tarode et l'extirpe enfin de sa couche.


Emmitouflée jusqu'aux oreilles, elle se rendit donc à la taverne municipale où sans nul doute en cette fin d'après-midi elle y trouverait bonne compagnie.
Son instinct ne lui fit point défaut et c'est dans une ambiance chaude qu'elle fit son apparition, retrouvant sa Ninou en compagnie de Leo et quelques briançonnais dont elle fit bien vite connaissance.


L'ambiance était bon enfant, le génépi réchauffait corps et esprits, même l'âtre semblait vouloir accompagner leur éclats de voix dans des craquements et ronflements démesurés.
La jeune fille n'y prêtait guère attention, tant elle était occupée à répondre aux taquineries de Leo.


C'est alors que les battants de la portes claquèrent, laissant entrer une bourasque de neige accompagnée d'un Ka catastrophé et rugissant tout ce qu'il pouvait.



Ma taveeerne!!!...l'avalanche!!!...emportée!!...mes fûts!!...


A bout de souffle et anéanti, il se laissa choir sur une chaise.
Tous étaient restés bouche bée devant cette entrée cataclysmique.
Puis chacun de se resaisir et de réconforter Ka à grand coup de génépi.



Allons allons Ka! prends donc ce verre et raconte nous calmement ce qui t'arrive...
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Lhunne
Maman! Maman! La neige!

Le petit Jan arriva tout affolé en claquant la porte derrière lui. Ses cheveux étaient pleins de neiges...

Je peux savoir ce que tu faisais encore dehors à cette heure? Je me suis inquiétée, Jan!

Interdit de sortie! Interdit de sortie! chantonna une vieille voix du fond d'un fauteuil douillet. Jan ne prit même pas la peine de lui lancer un regard noir. Toujours affolé, il se précipita sur sa mère et en tirant violemment sur sa jupe, il essaya de lui expliquer.

Maman, on jouait dehors avec l'Gones et là.. La neige, .. une avalanche!

Sans qu'il ait eu à finir sa phrase, Lhunne et la vieille Laine, de concert, avaient sauté de leur siège et avaient enfilé en un éclair leur cape. (Il était étonnant parfois de voire la dextérité qui était celle de Mamie Laine! .) Et elles étaient sorties dans la nuit pour courir apporter leur aide, si d'aide il y avait besoin. Sans tarder, le garçonnet les avait suivi le long de la rue en direction qu'il indiqua aux deux femmes.

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En deuil de Alwen et Akron, enfants de Briancon
Axel2fersen


Le noir.. que du noir ... un gout de sang et le froid.
Voici les uniques choses qui parcouraient la tête meurtrie d'Axel. Elle passa sa main glacée sur son front et saisit une mèche de cheveux poisseuse. Il s'agissait peut-etre de sang , elle voulut en avoir le coeur net , elle ramena sa main devant son visage.
La connétable tenta d'ouvrir ses yeux, mais pas un rai de lumière ne perçait, elle soupira. Son nez vint alors à son aide et reconnaissant l'odeur du sang frais elle en eut un haut le coeur. Etrangement, Axel ressentit alors une violente douleur à la tête, comme si avoir la certitude que son crâne était lésé l'avait soudain réveillée. Elle essaya de comprendre ce qu'il venait de se passer mais ses idées étaient toutes embrouillées. Elle décida d'explorer l'espace restreint dans lequel elle se trouvait. Elle laissa ses doigts parcourir les paroies autour d'elle. Il lui sembla qu'elle touchait du bois, essayant de se concentrer elle reconnut bientôt la courbure de tonnelets, grace au cerclage de fer , l'un d'eux suintait. Elle fit glisser son index dessus et le porta à sa bouche.

*Oh de la bière.. hummm pas mauvaise ma foi.*

Axel songea qu'au moins elle saurait que boire si elle avait soif. Cette pensée la fit sourire. C'est à ce moment-là que son estomac lui rappela que la nuit était tombée depuis un bon moment et qu'elle n'avait pas pris le temps de manger depuis le matin. Elle se rappela qu'a son éveil une odeur l'avait intriguée, elle poursuivit l'exploration de son refuge. Ses doigts s'arrêtèrent sur quelque chose de mou et rugueux à la fois. Elle s'en saisit. L'odeur revint. Mais c'est .. du poisson... Son nez se tordit, il lui sembla qu'elle détestait cela, mais bon c'était mieux que rien certainement. Elle continua de chercher du bout des doigts , elle sentit quelque chose d'humide et fouilla pour trouver la source de cette texture juteuse. Une masse pas trop grande bien lisse et bien ronde .
Oh des pommes !! Quel soulagement...

Elle agrippa la masse sphérique et la porta à sa bouche , elle y croqua sans crainte ayant reconnu le parfum suave des pommes des vergers de la vallée. Son estomac calmé elle cala son dos contre ce qui devait être un sac de farine et se laissa aller à rêvasser un moment

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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
Ka_devirieux
Le premier lieu où il se rendit était celui où il était sûr de trouver du monde à cette heure. Il surgit dans la taverne municipale qui était bondée et cria. On l'assit sur une chaise sans qu'il ne comprenne et il eut rapidement un génépi qui l'aida à trouver ses mots;

Une avalanche! Il y a eu une avalanche! Là haut sur le Pic' assiet ! Là où est le refuge ... Il se releva aussitôt de sa chaise Il faut rassembler du monde au plus vite! Trouver des pelles et suffisamment de torches pour y voir dans le noir! [/i]
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Killar
Killar s'occupait de ses cochons quand il avait entendu le grondement de l'avalanche. Il n'était montagnard que depuis peu mais se son remarquable entre tous; n'était d'autre qu'une grosse avalanche.

Il finit de lancer son sac de Maïs dans l'enclos des Cochon et courut dans la grange chercher des vêtements chauds faits de laine de Mouton. Il trouva aussi de grande botte qui empêcherait à la neige de lui rentré sur les pieds. En passant il avait trouvé une grosse pelle

*Sa ne peut que servir, il ya surement quelqu'un ou quelque chose à secourir*


Puis le lieu de toute les rencontres était au Dahu, il s'y rendit d'un bon pas, Sur le chemin, il voyait tous les Briançonnais sortir emmitoufler dans des vêtements chaud, prêt à aider.

Une fois arrivé a la taverne, il salua tous le monde, Puis il se tint prêt a aider quiquonc avait besoin de lui.
Ninoua
Cela aurait pu être une soirée ordinaire...
La taverne municipale était animée par les conversations et les éclats de voix qui se fondaient et bourdonnaient aux oreilles de la tavernière. Le comptoir était envahi de parchemins divers et variés, le faisant ressembler plus à un bureau atypique qu'autre chose. Le temps s'écoulait lentement, au rythme des tournées, Ninoua relevant de temps à autre le nez de son travail pour participer à la discussion en cours et boire sa chope de tisane.

Sa chope de tisane .. Alors qu'elle allait en saisir l'anse, la jeune femme suspendit son geste en voyant la surface de son infusion onduler. Les verres et bouteilles rangés derrière elle se mirent à tinter de plus en plus fort avant qu'un grondement sourd ne se fasse entendre.
Bien que Valentinoise de naissance, Ninoua avait entendu parler des avalanches. Le silence qui était tombé dans la salle et les regards échangés confirmèrent son pressentiment.

L'entrée fracassante de Ka mis fin à leur hébétude


Une avalanche! Il y a eu une avalanche! Là haut sur le Pic' assiet ! Là où est le refuge! Il faut rassembler du monde au plus vite! Trouver des pelles et suffisamment de torches pour y voir dans le noir!

Ninoua sentit un frisson lui parcourir l'échine. Laissant sa paperasserie en plan, elle passa sa cape sur ses épaules et sortit de la taverne en trombe en même temps que les autres personnes présentes. De la place où elle se tenait, la jeune femme pouvait encore voir la nuée de flocons qui nimbait la coulée de neige qui avait engloutit le Refuge des montagnards.

Mon Dieu ..

La brune se secoua. Pas le moment de bailler aux corneilles, surtout lorsqu'on était maire !

Il y a une réserve d'outils à la mairie ! Des hommes avec moi pour chercher tout ça !
Vous, vous et vous ! Répendez la nouvelle dans la ville. Il nous faut des pelles, des pioches, des seaux, des brouettes .. tout ce qui peut servir pour déblayer la neige !
Que toute personne capable de manier un outil se rende au Pic Assiet !


Déjà Briançon se mettait en branle dans un semblant d'ordre. Les montagnards connaissaient ce phénomène, les habitudes allaient revenir.
Enceinte de cinq mois, la Bourgmestresse ne pensa pourtant pas un instant à rester à l'écart. On avait besoin de chacun. Aussi fila-t-elle ouvrir la réserve de l'hostel de ville avant d'aller chez elle chercher toutes ses couvertures .. car elle voulait croire que le monstre blanc avait laissé quelques survivants.

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--Mamielaine
COmment on va faire pour creuser?

La vieille femme s'arrêta net et le petiot qui la suivait derrière lui rentra dedans. Elle grimaça mais ne pensa pas à se plaindre. C'est qu'il avait raison le petiot.

Ou qu'sont rangés les outils, à ton avis? lui demanda-t-elle 'un ton autoritaire.

Le gamin rougit et lui indiqua la mairie. Lui et L'Rolland en avait déjà "imprunté" qu'ils disaient pour faire des trous de terriers... Les gones, y savent plus s'amuser, grommela la vieille femme en faisant demi tour.

Dis à ta mère qu'elle ne servira pas à grand chose sans pelle et cours chercher des couvertures au cas où...
Sans attendre la réponse du petiot, elle prit sa canne à deux mains et se précipita vers la bâtisse principale du village.

Ses genoux qui grinçaient et manquaient à chaque fois de rompre...

Quelle poisse, se dit-elle. Mais en quelques enjambées, elle arriva sur la place où déjà les villageois s'étaient rassemblés.

Au milieu, la Dame Tribun criait dans tous les sens des ordres pour organiser son affaire. Elle était forte, cett'p'tite dame, mais elle avait le ventre rond, et la vieille Laine fronça des sourcils.

Elle s'approcha et en grognant de l'inconscience des jeunes mères, elle attrapa le manche de trois pelles qu'elle jeta habilement dans une brouette.
Fallait bien qu'elle en ramène pour les gens complètement paniqués, qui se seraient rendus à l'endroit du déluge, sans avoir pensé à prendre quelque chose d'utiles...
Axel2fersen


Le froid désormais engourdissait la jeune femme, elle n'avait aucune conscience du temps qu'elle venait de passer dans ce réduit toutefois elle commençait à le trouver long. Elle avait pensé à toutes sortes de futilités pour se divertir, essayé de songer à de belles toilettes qu'elle pourrait se faire confectionner , tenté de comprendre le pourquoi de l'éboulement dans la réserve. Mais à présent, elle s'ennuyait ne sachant pas à quoi réfléchir et en outre elle était de plus en plus frigorifiée .La morsure de l'hiver s'insinuait à travers ses vêtements pourtant bien chauds et ses paupières quant à elles se faisaient de plus en plus lourdes à mesure que les minutes s'égrainaient. Elle n'était pas trop mal installée mais toutefois ses jambes recroquevillées commençaient à être parcourues de picotement. Afin de se donner du courage et de la vigueur elle avait à plusieurs reprises bu la bière qui s'écoulait du tonnelet. Cette fois encore elle prit appui sur ses jambes et levant son fessier légèrement se plia en deux en avant afin d'atteindre la barrique de chêne. Elle se mit alors à téter goulument le robinet défectueux. La bière moussait dans sa gorge et elle dut à plusieurs reprises s'interrompre pour reprendre son souffle. Elle avait pris le parti de finir de s'enivrer autant pour se laisser aller à une douce torpeur qui allait permettre aux minutes et aux heures même de passer plus vite si elle dormait que pour se réchauffer. Elle commençait à se sentir guillerette, mais ça n'étant pas suffisant. Elle poursuivait son œuvre. Ça n'allait pas durer bien longtemps il y avait des années qu'elle ne buvait plus ou presque . Elle prit une profonde inspiration et aspira le liquide frais , elle toussota recrachant une partie de la gorgée avalée. La nausée était là , elle n'en pouvait plus . Elle bascula à nouveau en arrière puis se laissa glisser en position fœtale les genoux ramenés contre son ventre la tête contre un sac de grain. Craignant le froid elle en saisit un autre dont elle se couvrit en partie et ferma les yeux. Le noir était de toute manière trop présent pour que les garder ouvert eut été utile, même si à force elle s'était faite à l'obscurité et qu'il lui était plus aisé de retrouver les fruits ou les tonneaux quand elle en avait besoin. En quelques minutes à peine, la bière réussit à l'endormir et la belle demeura prostrée tel un enfant dans son recoin sombre au fin fond de la taverne qui n'était plus.

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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
Lhunne
Lhunne avait remonté la rue jusqu'à la place San Marcko et avait poursuivie en direction de la porte de la ville. SI Jan disait vrai, le bruit provenait de, l'extérieur de la ville, elle voulait voir s'il avait fait des dégâts et si elle pouvait aider quelqu'un.

Le mur d'enceinte avait eu l'air de bien tenir en tout cas, se fit-elle comme réfléxion....

Elle courrait en tenant devant elle un bougeoir pour avoir un peu de lumière. De l'autre côté de la rangée de maison, elle entendit des voix de personnes qui criaient. Elle reconnut celle de Ninoua mais n'entendit pas ce qu'elle disait.

Sans en prendre plus compte, elle continua de courir jusqu'à la porte de la ville. Celles ci étaient ouvertes. Elle ne prit pas le temps de voir si personne ne les avaient fermé ou si des soldats les avaient baissées, elle continua son chemin.

La dernière avalanche dont elle se souvenait, était celle qui avait emporté Fnor2... Elle ne le connaissait pas beaucoup, mais cela avait été une dure perte pour Briancon.. Elle pria Aristote tout en haletant pour que personne de se soit retrouvé sous la langue de neige.

Et lorsqu'elle leva le nez, elle resta bouche bée, et s'arrêta instinctivement de courir.

Devant elle, quelque chose, ou en tout cas, une partie de quelque chose manquait.


Le refuge... murmura-t-elle.
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En deuil de Alwen et Akron, enfants de Briancon
--L_ivrogne
C'était peut-être sa vingtième chope de bière de la soirée, mais l'ivrogne ne saura jamais quel goût elle avait. L'avalanche avait balayé la taverne avant que ses lèvres ne touchent le liquide ambré dans lequel il noyait sa misère.
De la neige, partout, froide et mortelle. Elle vous soulève, vous jete à terre, vous submerge, vous écrase, vous aveugle, et vous étouffe. L'ivrogne avait vainement tenté de se débattre contre la cataracte blanche, parce que la vie ne renonçait jamais vraiment. Hélas pour lui, l'avalanche ne lui laissa aucune chance, et l'enferma dans un cocon glacé.
Déjà il sentait le froid de la mort raidir tout son corps. Il doutait qu'il lui restât plus de quelques instants à vivre. Dans le semi-délire qui s'emparait de lui, l'homme vit défiler sa vie devant ses yeux aveuglés de glace. Le bonheur, le malheur surtout .. l'oubli dans l'alcool. Le Très-Haut le punissait-il ? Ira-t-il au paradis solaire ou en enfer lunaire ? Y avait-il de la bière là-bas ?
Axel2fersen


Des bruits au loin... des éclats de voix...des chocs...
Axel ouvrit les yeux, le noir et la douleur ressurgirent. Elle ne savait plus où elle était, la bière qui coulait encore en ses veines la désorientait complètement.
Le froid la piquait à présent. Elle se mit à grelotter. Ses poumons se contractèrent elle toussa. Elle essaya de reprendre son souffle mais l'air commençait à manquer. La jeune femme ressentant une brûlure dans sa poitrine se mit à paniquer, elle étouffait.
Entendant à nouveau des voix semblant venir de nulle part elle se mit à crier pour signifier sa présence.
Elle s'époumona tant et si bien qu'elle fut à nouveau prise d'une quinte de toux qui l'empêcha de poursuivre ses hurlements.
Elle haleta puis inspira très longuement afin de respirer à nouveau le plus régulièrement possible. Elle reprit ses esprits et conclue qu'il lui fallait rester très calme espérant de tout son coeur que les bruits allaient se rapprocher et que bientôt elle serait délivrée de sa prison de glace.

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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
--Mamielaine
La vieille femme s'était saisie de pelles et de couvertures et avait refilé au petiot un baril de génépi, pour réchauffer les pauvres qui pourraient éventuellement se trouver dessous...
Si jamais ils avaient encore besoin de génépi...


Allez, suis moi garçon, lança-t-elle au petiot qui était rouge de courir chargé.

Ils escaladèrent la colline et dépassèrent Lhunne qui semblaient statufiée devant le refuge enseveli.


Réveille toi! On a plus besoin de gens qui courent que de rêveurs, sermonna la vieille Laine et elle tira la jeune femme par le bras pour l'entrainer avec elle.

Derrière, les villageois semblaient suivre.

Le trio s'approcha de ce qu'avant on appelait le refuge des montagnards.

Certains bouts dépassent, constata Jan.

Il reste quelqu'un là d'dans? s'écria Mamie Laine.
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