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[RP-IG Taverne] Au refuge des montagnards

Akhesa06
Depuis qu'elle avait eu vent de la Ka-tastrophe blanche, Akhesa ne cessait de penser qu'elle avait du mal interpréter les bribes de conversations des passants. La destruction du Refuge... c'était inimaginable !
Dès qu'elle pu elle se rendit sur le lieu du drame pour constater... le vide. Le refuge avait bel et bien disparu, laissant à la place un tas encore enneigé de gravas et de pierres. Cette taverne souvenir de tant de soirées agréables, de conversations, de rires, de pleurs, de réconfort... cette taverne appartenait au passé. Non ! Il ne pouvait en être ainsi, aujourd'hui le refuge n'était plus, mais demain il serait à nouveau là, accueillant comme il l'avait toujours été.
Reprenant ses esprits elle parcourut la place de ses yeux pour constater que d'autres villageois étaient présents, pas curiosité ou pour venir en aide à d'éventuelles victimes, certains avec des pelles d'autres à mains nues.


Il reste quelqu'un là d'dans? s'écria Mamie Laine.

Akhesa s'approcha l'oeil humide en entendant la gouvernante du petit Jan s'égosiller au-dessus des décombres. Elle n'avait de cesse d'être étonnée par la vivacité et la forme étonnante de cette vieille dame. Malgré les circonstances elle eut un sourire discret.

Posant sa cape en retrait et nouant les bas de sa robe tout en se maudissant de n'avoir pas pris le temps mettre des braies, elle ramassa une des pierres du Refuge. Elle ne savait pas vraiment s'il était plus urgent de commencer à déblayer le lieu de l'effondrement ou d'attendre qu'une organisation se mette en place avec tous les villageois présents. Elle ne pouvait de toute façon pas rester les bras croisés à regarder les restes de ce qui avait été le Refuge de tous les montagnards...
Lhunne
Réveille toi! On a plus besoin de gens qui courent que de rêveurs.

Lhunne sursauta. La vision du refuge l'avait mise dans une certaine torpeur et elle n'arrivait pas à imaginer que celui ci puisse être à ce point détruit. Elle ne reconnaissait rien...

Elle remarqua Akhesa qui était arrivée, elle aussi, et qui avait l'air aussi perturbée qu'elle.

Elle dérapa lorsque Mamie Laine lui attrapa le bras, mais la vieille femme la tint debout et elle suivit le groupe en trottinant. Quelqu'un lui mit une pelle dans les mains.


Il reste quelqu'un là d'dans?

Lhunne saisit le manche de l'outil à pleine main et commença à dégager la neige qui avait recouvert les débris... Jan à côté, pour aider sa mère, commençait à faire rouler prudemment les pierres des murs éboulés pour dégager l'espace.


J'espère qu'il n'y a personne... chuchota-t-elle.

Eli n'y était pas? demanda le petit Jan tout penaud.
J'espère que non... et il creusa plus ardemment.
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En deuil de Alwen et Akron, enfants de Briancon
Ninoua
Grimper une côte en étant enceinte de cinq mois et chargée comme une mule de couvertures .. quelle idée ! La bourgmestresse à bout de souffle arriva sur les lieux du drame et laissa tomber son ballot sur le tas d'étoffe déjà constitué.
Comme à chaque coup dur, les montagnards savaient faire preuve de solidarité. Une véritable chaine humaine prenait naissance à l'endroit où se dressait le Refuge. Des hommes déblayaient neige et décombres qui étaient ensuite évacués par d'autres Briançonnais se passant les seaux de mains en mains. Certains n'avaient même pas pris le temps de s'habiller en conséquence et on en voyait qui avaient simplement passé leur mantel par dessus leur chemise de nuit.
La lutte des hommes contre Dame Nature se poursuivait et on voyait resurgir de la coulée blanche les reliques des murs extérieurs, le moignon de ce qui fut la grande cheminée de pierre et le sommet d'une porte qui semblait être celle menant à la réserve.
Ninoua contemplait la scène impuissante. Elle n'aurait fait que ralentir les autres et prendre le risque de faire du mal à l'enfant qu'elle portait. Néanmoins avait-elle essayé d'anticiper sur le sauvetage d'éventuels survivants
- Mon Dieu, faites qu'il y en ait ! - et avait fait préparer un baquet d'eau tiède dans la maison la plus proche du Refuge.
Un cri sur sa gauche la fit tressaillir..


Un bras !
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--L_ivrogne
Etrangement, l'ivrogne n'éprouvait plus de douleur. Il avait dépassé ce stade. La sensation dominante à présent était l'engourdissement et l'oppression qui accompagnait le reflux de son sang des extrémités vers les organes vitaux. Le tout dans un dernier effort pour rester conscient aussi longtemps que possible. Sa respiration ralentissait, se faisait moins profonde. Il sentait qu'il allait capituler. Vacillant à la lisière entre présence et dernier sommeil.
Soudain, il se mit à avoir des hallucinations. Pendant les dernières secondes, avant de sombrer dans le néant, il perçu des sons métalliques. Le bruit de dents mordant la glace. Le bruit du monstre, de la Créature-sans-nom qui se rapprochait, qui refermait ses mâchoires sur des corps et les emportait dans l'enfer lunaire. Dans son délire cauchemardesque, l''ivrogne sombra dans l'inconscience.

Quelques longues minutes plus tard, les sauveteurs armés de pelles dégageaient son bras...
Ka_devirieux
A ses mots, les gens sortirent de la taverne. L'on pouvait observer, au fil des minutes qui défilaient et semblaient être des heures, les torches des montagnards volontaires qui se rassemblaient pour constater de l'ampleur des dégâts et secourir ceux qui devaient l'être.

Dans ce semblait être une situation chaotique tous s'organisaient pourtant au mieux. Rassemblant les bras et les outils nécessaires. Et comme tous, le Devirieux prit la direction de son refuge.

Heureusement quelques parties du toit n'étaient pas ensevelies bien que l'oeil averti pouvait facilement distinguer que ce dernier avait bougé de quelques mètres. Le bâtiment devait probablement s'être couché sur le flanc.

Comme à l'habitude lors de tels situation en Briançonnais, les situations n'avaient plus aucune importance; nobles, bourgeois, artisans ou paysans, tous étaient égaux pelles et pioches à la main à creuser le manteau blanc.

Le moment, dans la précipitation, était intemporel et un bras fût dégagé. Alerté par la voix de Ninoua, Ka suivit le mouvement pour aider à extirper le prisonnier des glaces. D'autres s'occupaient déjà de préparer des brancards de fortune pour pouvoir ramener les victimes. Peu à peu le bras se dégageait, ensuite l'épaule et l'on pouvait maintenant sentir la tête du malheureux, la plus grande précaution était donc nécessaire et c'est à la main qu'ils terminèrent de le dégager.

De Savines lança alors un regard à l'Ostrogoth qui les avaient rejoint pour lui faire comprendre que tous ne devaient pas s'attarder sur cette victime, qu'ils étaient déjà suffisamment en nombre. L'homme de main comprit et reprit ses pelletées en d'autres endroits accompagné de quelques uns de ses compères des bas-fonds. Il les motivait par quelques mots mêlant grossièretés à quelques mots plus distingués qu'il connaissait.


"Allez on creuse bande de moules! Pas d'masturbation avec la pelle ! jveux voir la neige voler!"

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Ninoua
La brune bouscula l'attroupement qui s'était rapidement formé autour de la victime qu'on venait d'arracher à la neige. Certes, elle n'était pas médicastre, mais elle avait appris quelques rudiments de cet art pendant son enfance valentinoise.
Arrivée au bout de ses peines, elle se pencha sur le malheureux pour l'examiner. Lorsqu'elle dégagea son visage du reste de glace, elle découvrit des lèvres bleuies qui encadraient une bouche emplit de neige. La poitrine de l'homme ne se soulevait plus. Se mordant les lèvres, elle lui dénoua de ses doigts gourds son écharpe et tâtonna son cou à la recherche d'un battement .........................
Rien.
Lentement, Ninoua porta la main jusqu'aux yeux noirs aux pupilles dilatées qui regardaient le ciel tourmenté de Briançon et baissa les paupières.


Il est mort

La sentence était tombée. De le dire rendait le drame encore plus réel. On venait de trouver le premier mort.
La Bourgmestresse s'aida du bras galammant proposé par un homme pour se redresser.


Cherchez un brancard. Il faut dégager le corps et l'amener chez les moines. Trouver la famille aussi...

L'Ostrogoth invectiva la foule et les Briançonnais se remirent à l'ouvrage. Premier corps retrouvé .. Combien y en aura-t-il d'autres ? Y aura-t-il des survivants ? Mon Dieu, ayez pitié..
Comme en réponse à sa prière muette, un autre cri s'éleva alors qu'elle recouvrait d'une couverture le corps et le visage de la victime.


Y en a un autre !

Cette fois-ci, Ninoua fut en première ligne pour voir les hommes dégager une capeline de laine et une jeune fille de sous une table renversée. La pauvrette était comme endormie, le visage livide. Elle portait la livrée des domestiques de Saint-Véran. Cette fois, on laissa s'approcher la Bourgmestresse, lui laissant en quelque sorte le droit de vie ou de mort. Elle répéta le même geste, cherchant un poul sur le cou de la jeune servante.
Il était là ! Lent et faiblement frappé, mais là quand même !


Elle est vivante ! Elle est vivante ! Un brancard, vite !

La rumeur s'étendait déjà. Il y avait une survivante ! Pour le moment du moins. Il ne fallait pas trainer. On transféra précautionneusement la jeune fille sur un brancard, on la recouvrit d'une couverture pour ensuite l'évacuer vers le village pendant que le reste des sauveteurs se remettait à creuser la neige avec l'espoir retrouvé d'arracher d'autres survivants à la coulée meurtrière.
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--Mamielaine
Elle est vivante ! Elle est vivante ! Un brancard, vite !

La vieille femme sursauta au cri de la bourgemestresse et se précipita, jetant sa pelle vers Lhunne et attrapant une couverture que lui tendit Jan. Elle allait besoin de se réchauffer la petiote...

La vieille femme arriva à la hauteur de la boulangère. Celle ci avait les joues rouges et les yeux brillants et surtout un énorme ventre...
Mamie Laine grogna quelques mots et...


Vous ne devriez pas être ici, Dame Ninoua.

Mais sans attendre la réponse, elle enroula la jeune fille avec milles soins dans la couverture et lui frictionna les mains pour y faire de nouveau circuler le sang. Ses joues étaient toutes froides aussi. La vieille femme colla son front contre le visage de l'enfant en chuchotant des paroles que nulles autres que la jeune fille ne pouvaient entendre...

Je l'accompagne en bas
, s'écria la vieille femme.

Son art de la vieille médecine aiderait mieux pour réveiller et soigner que son ardeur à la pelle, se résigna-t-elle.
Elle gardait la main de la jeune fille serrée dans la sienne et suivit le brancard au trop...
Ka_devirieux
Enfin les deux épaules étaient dégagées, ils purent enfin extirper l'homme de l'antre. Sa peau bleuie et son regard figé exprimait clairement que la vie l'avait quitté. Pas de temps à perdre, il fallait sauver ceux qui pourraient l'être. Rapidement le Vicomte se déplaça pour commencer à creuser à un autre endroit.

La voix de Ninoua annonça alors une nouvelle découverte ! Il rejoint l'endroit qu'elle indiquait et enfonça la pelle qu'il tenait dans la neige. Tout en s'attelant à la tâche, son regard scrutait de temps à autre autour de lui afin de remarquer quelques choses lorsque son regard se lança sur une capeline. Il la remarqua puis son regard revint à sa pelle, puis rapidement le retourna à nouveau vers le vêtement qu'il lui semblait reconnaître.

Il délaissa alors son outils quelques instants et se dirigea vers l'étoffe avant que sa crainte soit confirmée losrqu'il remarqua qu'elle portait l'écu des Rouvray! C'était bien celui qu'Axel portait.

Tandis qu'il réalisa, une survivante avait été trouvée. Il espéra calmer son inquiétude pour la Dame de Glandage et s'avança presque en bousculant pour voir le survivant. Il ne s'agissait pas d'elle mais il reconnut la jeune demoiselle qui œuvrait pour lui à Saint-Véran. Il aida à la sortir en la hissant avec les autres en s'écriant;


Axel doit être la en dessous aussi! Sa capeline est là ! Il faut faire vite !

Il se déplaça suivit de quelques hommes en amont d'où se trouvait le vêtement et creusèrent immédiatement.
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Elva.
[changement d'endroit enfin d'aider au rp, rp autre modifier pour aider]

Marché, oui marché, c’est tout ce que Elva. voulait faire en se moment. Sortir de sa retraite pour apprendre pire encore étais insuportable. Elle avait crue que cette pause lui amennerais repos et confort mais le retour à St-Veran lui donna la nausée. Se rappeler de ses enfants de son passé. Fallait croire que le passer on devait vivre avec et qu’il n’avait pas moyen de l’effacer.Une cape, des chausses bien chaude un chapeau devait suffir pour gravir la montagne, ne disait-on pas que l’effort physique aidait à l’esprit?

Enfin, avant un petit détour, celui de la taverne, pourquoi pas un ver avant le départ pour la montagne, petit arrêt rapide aux abord du village.

L’annonce de Ka, elle ne se voyait pas vivre à St-Veran encore près de lui à le voir.Elle aurait donc un déménagement à planifier, une maison à trouver. Surement la prison quelques jours pour avoir quitter son post sans prévenir, et encore une cours par un ex-amant en colère qu’elle soit parti et qui a perdu la tête et encore des assassins à son dos cadeau de son défun mari qui avait promis de l’effacer de la carte comme on efface un trait mal fait, en même temps que sa mort.

Voilà donc ou elle était 17 ans téméraire enfants morts, changer oui, changer… Elle entra donc capuche sur la tête à peine reconaissable dans la taverne. Elle commenda un ver puis un autre pourquoi pas.Soudain un bruit attira son attention, un bruit de craquement, rien de grave dans ses temps froid, cela arrivait à Saint-Verant parfois. Puis un plus fort, sans doute que tout se replaçait en place. Puis elle eu le temps à peine de lever la tête pour voir la poutre qui la heurta de plein fouet, elle sombra immédiatement dans un étrange rêve et monde inconsciente de ce qui arrivait :


Elle entama donc la pente qui amenait à la montagne. Elle voulait voir de la haut la vue qu’on lui avait promis au matin mais qui était jamais arrivé.

Pourquoi disait-on qu’il était difficile de gravir, enfin la première côte étais pas si difficile, pas plus qu’un arbre, cependant un mal de tête épouventable c’était mis à la harceler.

La deuxième il fallait avouer que les doigts commençaient à en souffrir un peu, même beaucoup, le froid aimait les mordres de pleine dents.

La troisièmes la faisait parfois glissé, elle était maintenant essouflée, elle du lutter pour se rendre jusqu’en haut de cette dernière, l’impression de pression sur la poitrine et de manquer d’air était plus que présente.La glace, la neige, les pieds qui glisse, mainte fois elle avait ue peur de tombé mais elle atteignit le sommet. Une fois au sommet, elle se demandait comment elle allait redescendre, comme si cette petite escapade lui repassait sa vie en bataille, on avance parce qu’il le faut mais, une fois au sommet comment redescent-on?

Pour l’instant elle se reposerait et après elle verait bien comment descendre et puis elle avait laisser une note à St-Verant.


Citation:
Parti gravir la montage pour voir le soleil sur les terres.

Elva.


Les mains gelées les pieds dans un état plus que froid et douloureux, elle décida de s’asseoir et d’appuyer son dos contre le roc. Elle admirait la vue qui était magnifique, l’épuisement la gagnait l’engourdissement si doux de la fatigue et de l’air frai sur sa peau la berçait comme un bébé. Bien vite elle ne sentait plus ses pieds, ni ses doigts ce qui aida au repos.Un repos qui soignerais le mal de tête qui se faisait moins en moins présent. Elle était si fatiguée, si épuisée et pour une fois elle ne pensait à rien, juste la beauté du paysage devant elle et le repos, oui, se reposer, dormir juste quelques minutes avant de descendre, juste quelques..min…

Ses yeux se fermèrent doucement le sommeil l’emportait sur la volonté de descendre. Tout était si doux dans le bercement du vent et la fraicheur du temps. Puis une vision blonde lui tendit les bras du vide. Sa mère, sa mère était là devant elle, lui tendant les bras tendrement flottant tel un nuage. Pouvait-elle lui dire non, elle qui priait chaque jour le manque de cette dernière et son cœur bousculer? Elle lui tendit les mains et d’une étrange sensation elle sentit qu’elle pesait plus rien. Les mains se joignire dans un dernier effort elva sourit, et enttendit les paroles de sa mère.

Vien ma belle tu as assez souffert, tu as assez fait d’effort pour tous viens au repos, sans craintes. Les mains de sa mère étaient chaude elle se leva légère comme le vent qui souffle. Plus de froid, plus de chaud, juste la douceur d’une caresse maternel et le sentiment d’être ou elle se devait d’être pour une fois. Elle voulut regarder derrière une dernière fois, tout ce qu’elle y trouva était des gens aux travail avec des pelles. Elle ne comprenait pas mais cela lui était égal, maintenant elle était bien, plus aucune douleurs tout allait bien

Ainsi son corps prit fin.
--L_ostrogoth
L'ostrogoth avait immédiatement suivi l'attroupement qui s'était dirigé vers l'avalanche et n'avait pas tardé à rejoindre le Vicomte. Il le suivait scrupuleusement essayant tant bien que mal par moment à essayer d'imposer un semblant d'autorité. Il était maintenant auprès de Ka à la recherche d'Axel. Il fallait maintenant enlever les planches qui recouvrait cette partie de la taverne. Leur solidité altérée du bâtiment permit aux hommes de les enlever facilement.

On entendit tousser!
--Geraude
La vieille herboriste attendait au pied du Pic Assiette, au poste de soins improvisé par la Dame Bourgmestre. Avec ses yeux laiteux, elle ne distinguait rien de net, mais les éclats de voix lui parvenaient très bien même s'ils restaient incompréhensibles.
Enfin, elle finit par distinguer des lueurs de torches qui redescendaient des hauteurs où se dressait jadis le refuge des montagnards. C'était un brancard, porté par deux hommes et la vieille Hélène. Ah non, l'aïeule ne portait pas, elle tenait simplement .. une main. La Géraude plissa les yeux pour essayer de mieux voir. Oui, c'était ça, elle tenait la main à une pauvre gamine qui avait sans doute été retrouvée là-haut.


Par ici, déposez-la près du baquet

Sans attendre, elle saisit une grosse paire de ciseaux et entreprit de découper les vêtements gelés de l'infortunée. La déshabiller lui aurait fait perdre du temps, sans parler de la douleur que cela provoquait. Alors que la vieille Hélène se penchait sur la jeune fille pour l'aider, la Géraude se retourna vers les deux brancardiers aussi vivement que son arthrose le lui permettait et leur éructa quelques mots alors qu'ils regardaient la scène d'un air hébété.

Et bien, bande de mollusques pervers, z'avez rien d'mieux à faire que d'vous rincer l'oeil ?! R'tournez donc là-haut pour vous rendre utiles ! Oust ! Déguerpissez !

Les deux hommes s'exécutèrent sans demander leur reste et la vieille se remis à l'ouvrage. Elle attrapa un linge, le trempa dans l'eau tiède avant de l'essorer largement sur le corps dénudé de l'adolescente libérée de son carcan de glace tout en marmonnant pour elle-même comme pour Hélène

Surtout, ne pas la réchauffer trop vite.
...
Allons petite, réveille-toi.


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Ka_devirieux
Les recherches se poursuivaient, et des râles avaient été repérés par l'Ostrogoth venant des débris. C'est que l'alcool avait épargné son ouïe au bougre! Immédiatement le Ka s'était rapproché pour aidé à désensevelir cette partie de la taverne. Les pelletées de neige volaient en arrière du petit groupe, et ensuite ce fût autour des morceaux de bois qui n'avaient aucune peine à se détacher.

Quelques cheveux blonds étaient maintenant remarquable, dépassant des gravats. Le Devirieux plongea alors dans le trou et découvrit le visage d'Axel. Il se pencha vers elle pour vérifier qu'elle respirait encore et se releva.


"La Dame de Roynac est ici! Vite! Une civière, des bras! "

Les aidants devaient néanmoins avoir du mal à s'approcher étant donné les débris qui virevoltaient en tout sens, lancés par Ka.

Tandis alors qu'il était à l'oeuvre, un autre groupe de sauveteurs passa devant eux. Il n'eut aucune peine à reconnaître la demoiselle Elva. Du sang s'écoulait de sa tête et ne présageait rien de bon. Il suivit la civière des yeux et vit qu'elle était emmenée à l'hospital de fortune improvisé.

La tension était maintenant à son comble et il n'en faudrait plus beaucoup pour la tête froide de Ka soit portée à ébullition. Il se répéta alors les mots qu'il avait prononcé aux autres et continua à dégager Axel du plus rapidement qu'il le pût.

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Elisabeth1964
Eli revenait à nouveau de retraite c'est le cœur en joie de retrouver les siens qu'elle rentrait à Briançon village qu'elle aimait passionnément ses racines y étant à présent profondément enterrées.

A peine la porte passée accompagnée de ses 2 enfants Garkarel et Mya elle ressentit au fonds d'elle un énorme soulagement ils se trouvaient enfin chez eux,elle regarda ses deux trésors les serra tour à tour dans ses bras,instinct maternel comme pour les rassurer et leur signifier que leur voyage aussi long fut-il touchait enfin à sa fin.

Ca y est mes amours nous sommes arrivés et notre première visite sera pour votre papa à cette heure je pense le trouver au refuge nous pourrons y boire une bonne boisson chaude bien méritée par chacun de nous.

Ils traversèrent rues et ruelles pour enfin arriver à proximité de la taverne et là quel terrible spectacle s'offrit aux yeux d'Eli il ne restait plus que ruines et gravats du refuge.
Son sang ne fit qu'un tour,elle appela Nannny l'invita à rester quelque peu à distance de l'établissement avec ses deux enfants puis c'est à grandes enjambées qu'elle se rendit sur les lieux cherchant du regard Ka ne le voyant pas c'est le cœur palpitant qu'elle demanda aux personnes présentes ou il se trouvait elle reçu pour toute réponse un bras qui se leva le doigt indiquant une direction elle s'en approcha et vit un trou dans lequel il devait se trouver mais il subsistait un questionnement à son esprit s'y trouvait-il sain et sauf.

Les jambes d'Eli se dérobaient sous elle la tête lui tournait mais elle se ressaisit bien décidé à comprendre comment un tel désastre avait pu se produire et surtout apporter son aide.

Ka je suis de retour avec les enfants tu te portes bien?
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Axel2fersen


Cela faisait de longues minutes qu'Axel entendait des coups des bruits sourds , on la cherchait elle en était sure . Elle était secouée régulièrement par des quintes de toux dues au manque d'air.
Alors qu'il lui semblait qu'un souffle d'air frais s'engouffrait à nouveau lui promettant des minutes de douce respiration tout se mit à trembler à présent autour d'elle et les frèles cloisons qui la protégeaient jusque là s'affaissèrent et l'ensevelirent complètement .
Axel était à présent inconsciente, un souffle de vie animait encore sa poitrine mais pour combien de temps ...

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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
Lhunne
Viite! Aidez! Evacuez les pelletées de neige.

Lhune avait été assignée à la brouette. Elle les portait au plus près des pelleteurs qui remplissaient l'engin de neige et lorsque celle ci semblait prête à s'écrouler, la jeune femme la faisait glisser plus loin pour déverser la poudre mortelle.

Qu'il était étrange de penser que la neige pouvait certaine fois être synonyme de mort et d'autre synonyme de joie...

Ce n'était pas le temps de rêvasser... Déjà la brouette était vide et il fallait s'en retourner auprès du reste du refuge..

Elle vit arriver Elisabeth et cela la rassura. Celle ci n'était pas ensevelie. Un brancard passa dans lequel était allongée une jeune femme qu'elle connaissait de vue et qu'elle avait surement croisé au marché ou au lavoir...

Elle poussa la brouette. Jan l'attendait avec sa pelle. Le visage du petit garçon était rouge mais son regard était sur de lui. Lhunne ne voulait pas qu'il reste au milieu des décombres, elle redoutait qu'il tombe sur un corps et qu'il ne le supporte pas. Mais le petit garçon semblait avoir grandi plus vite que sa mère voulait bien le croire...


La Dame de Roynac est ici! Vite! Une civière, des bras!

Lhunne tourna la tête, mais déjà un groupe de personnes s'étaient élancées pour aider Ka... Elle tint la brouette fermement...

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En deuil de Alwen et Akron, enfants de Briancon
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