Carmen_esmee.
Carmen avait dormi comme un bébé, lovée dans les bras de Duncan, elle n'aurait pu avoir froid. La vie d'épouse avait ses avantages, elle n'aurait plus jamais froid.
Elle se lève, se lave et revêt une robe émeraudes, assorti aux yeux de son aimé. Une collation fut prise et voilà que la troupe repart dans son ascension.
Carmen guide la troupe, contrairement à la veille les rues étaient animées, des passants discutant à grande voix, des plus jeunes jouant avec ce qu'il leur passait sous la main. Chacun d'eux passaient sous le regard plus ou moins observateur de la jeune femme, qui s'attendrissait devant la joie de vivre de ces jeunes enfants. Ils avaient raison, d'être encore tellement naïf... La vie qui les attendrait ne serait certainement pas aussi douce qu'ils l'espèraient. Non pas que Carmen soit d'un tempérament négatif, mais son raisonnement provenait de sa simple observation.
Elle enviait ses enfants, leur innocence et le fait qu'ils n'aient aucun problème... Peut-être que, d'un côté, elle s'était elle-même amenée tous ce poids pesant sur ses épaules, mais pour rien au monde elle ne l'enlèverait.
Les inquiétudes qu'elle ressentait pour leur neveu étaient fondées. Elle priait pour que Iain vive son bonheur près de sa rousse flamboyante... Que Duncan accepte le remariage de son père... Qu'ils vivent heureux jusqu'à la fin de leur vie...
Ses terribles soucis faisaient partie de sa raison de vivre, de ce pourquoi elle se battait quotidiennement. C'était en quelque sorte sa manière à elle de se sentir bien, en faisant de bonnes actions. Rattraper la vie et les choix qu'elle avait fait en Eire... Elle aurait pu se perdre... Elle inspira longuement.
*Dieu que c'est haut... A chaque fois j'oublie que c'est si long et dur !*
Ils arrivent enfin, Carmen entre et tient la porte à ses amis. Les moines de l'Abbaye Lescurienne, les accueillent. Un repas est vite dressé, elle grignote, l'exercice physique de la matinée, ne lui pas ouvert l'appétit... Sans s'en rendre compte, elle se désintéresse de son assiette, sa tête se pose sur ses deux mains aux doigts entrelacés, lui donnant ainsi l'air d'une jeune femme rêvant d'évasion ou à son cher et tendre. Mais il était là près d'elle, ses pensées ne le quittait jamais. Mais a cette heure, c'est à l'ordre Lescurien qu'elle pense... l'activité diminuait, et cela inquiétait la doyenne.
Dans le fil de ses pensées, elle ne remarqua pas la présence de Hélène, qui fut accueillie par Soeur Onael. Ce ne fut qu'au moment où un petit bout haut comme trois pommes lui adressa la parole que la dame daigna quitter ses pensées.
Oh Bonjour jeune homme.
Elle sourit au petit garçon qui se hisse sur le banc près d'elle. Elle le regarde faire, mettant un bras en rempart derrière lui au cas où... Nul besoin, l'enfant semble habitué.
Carmen balaye la salle du regard, se demandant ce que cet enfant fait ici.
Elle la voit enfin.
Hélène !
Carmen enjambe le banc maladroitement et vient saluer chaleureusement l'héritière Blackney.
Le son de sa voix avait tout ce qu'il y avait de plus amical et de polie, mais elle venait de briser les codes de létiquette en deux secondes... Carmen était quelqu'un d'entier, elle appréciait sincèrement Hélène et ne voyait aucune raison de lui cacher... Certes elle n'était pas du même rang social.. et alors ?
Carmen et les codes, que devaient respecter chaque personne de cette société, n'avaient jamais vraiment fait bon ménage. Les longues phrases pompeuses se devant d'accompagner chaque conversation, ces stupides habitudes de se montrer courtoise et charmante en face d'une personne de haut bien plus supérieur que le sien... Tout ce qui semblait évidemment pour les autres, paraissait aux yeux de la belle comme quelque chose de superficiel, et même de ridicule. Ce n'est pas qu'elle manquait d'éducation, loin de là. L'étiquette, elle la connaissait sur le bout des doigts, son cousin ayant prit le soin à ce qu'il en soit ainsi. Le problème était simplement son caractère très têtue, voir fortement entêtée. Une bourrique de compétition !
Elle posa ses émeraudes sur Duncan, il faisait les frais de son fichu caractère, plus souvent que quiconque... Carmen n'aimait pas qu'on lui dicte ce qu'elle avait à faire, préférant de loin dire et se comportait comme bon lui semblait. Vivre aux côtés d'humble gens durant toute son enfance l'a sans doute aidé à forger cette indépendance de faits et de gestes chez elle, qui ne semblait pas vouloir céder à la bienséance, et ce peu importe les circonstances.
La brune allait devoir faire un travail sur elle, pour se montrer à Sheriffmuir... Sinon elle allait en fâcher plus d'un. Quand le moment arrivera, elle mettra sa fierté de côté. En attendant, il fallait présenter ce petit monde.
Mes amis, Je vous présente Hélène Blackney notre hôtesse.
Puis elle présente chacun, amusée.
Alors Onael, notre Vicaire, avec qui je pense vous parlerez longuement,
Elle sourit à Onael, hmm ensuite Valois, un ami à la voix magnifique..
Carmen avait pu entendre la voix du jeune homme, elle ne put comprendre distinctement toutes les paroles puisqu'elle était à l'étage de la Vieille Auberge. Mais elle avait apprécié sa voix mélodieuse.
Ensuite, Isabelle, que vous connaissez déjà, notre notaire et doyenne du séminaire juridique de l'Ordre. Un clin d'oeil pour sa belle soeur avant de passer à son époux.
Et pour finir Duncan, mon époux.
Elle sourit à son aimé et le rejoint, elle s'arrête près de l'enfant.
Ce n'est pas Stefen ? L'enfant avait tellement grandit depuis Bordeaux, c'était dans l'ordre des choses mais tout de même, voilà un enfant bien vigoureux, et si polie ! La sauvageonne aurait a apprendre a son contact.
Elle fouille dans sa besace et en sort un boulier, voilà un jouet de grand qui occupera peut-être le petit garçon, elle s'accroupie près de Stefen et lui tend l'objet en bois, le posant devant lui. Distraite a cause de l'enfant, elle se rassoit sur le banc et lui montre comment l'on pousse et tire les petites perles de bois, elle ne se rend pas compte qu'elle pose sa main libre sur son ventre. La brune avait plus envie de jouer avec le petit garçon, qu'elle avait vu naître, que de discuter avec les adultes... Totalement puérile, non ?
_________________
Elle se lève, se lave et revêt une robe émeraudes, assorti aux yeux de son aimé. Une collation fut prise et voilà que la troupe repart dans son ascension.
Carmen guide la troupe, contrairement à la veille les rues étaient animées, des passants discutant à grande voix, des plus jeunes jouant avec ce qu'il leur passait sous la main. Chacun d'eux passaient sous le regard plus ou moins observateur de la jeune femme, qui s'attendrissait devant la joie de vivre de ces jeunes enfants. Ils avaient raison, d'être encore tellement naïf... La vie qui les attendrait ne serait certainement pas aussi douce qu'ils l'espèraient. Non pas que Carmen soit d'un tempérament négatif, mais son raisonnement provenait de sa simple observation.
Elle enviait ses enfants, leur innocence et le fait qu'ils n'aient aucun problème... Peut-être que, d'un côté, elle s'était elle-même amenée tous ce poids pesant sur ses épaules, mais pour rien au monde elle ne l'enlèverait.
Les inquiétudes qu'elle ressentait pour leur neveu étaient fondées. Elle priait pour que Iain vive son bonheur près de sa rousse flamboyante... Que Duncan accepte le remariage de son père... Qu'ils vivent heureux jusqu'à la fin de leur vie...
Ses terribles soucis faisaient partie de sa raison de vivre, de ce pourquoi elle se battait quotidiennement. C'était en quelque sorte sa manière à elle de se sentir bien, en faisant de bonnes actions. Rattraper la vie et les choix qu'elle avait fait en Eire... Elle aurait pu se perdre... Elle inspira longuement.
*Dieu que c'est haut... A chaque fois j'oublie que c'est si long et dur !*
Ils arrivent enfin, Carmen entre et tient la porte à ses amis. Les moines de l'Abbaye Lescurienne, les accueillent. Un repas est vite dressé, elle grignote, l'exercice physique de la matinée, ne lui pas ouvert l'appétit... Sans s'en rendre compte, elle se désintéresse de son assiette, sa tête se pose sur ses deux mains aux doigts entrelacés, lui donnant ainsi l'air d'une jeune femme rêvant d'évasion ou à son cher et tendre. Mais il était là près d'elle, ses pensées ne le quittait jamais. Mais a cette heure, c'est à l'ordre Lescurien qu'elle pense... l'activité diminuait, et cela inquiétait la doyenne.
Dans le fil de ses pensées, elle ne remarqua pas la présence de Hélène, qui fut accueillie par Soeur Onael. Ce ne fut qu'au moment où un petit bout haut comme trois pommes lui adressa la parole que la dame daigna quitter ses pensées.
Oh Bonjour jeune homme.
Elle sourit au petit garçon qui se hisse sur le banc près d'elle. Elle le regarde faire, mettant un bras en rempart derrière lui au cas où... Nul besoin, l'enfant semble habitué.
Carmen balaye la salle du regard, se demandant ce que cet enfant fait ici.
Elle la voit enfin.
Hélène !
Carmen enjambe le banc maladroitement et vient saluer chaleureusement l'héritière Blackney.
Le son de sa voix avait tout ce qu'il y avait de plus amical et de polie, mais elle venait de briser les codes de létiquette en deux secondes... Carmen était quelqu'un d'entier, elle appréciait sincèrement Hélène et ne voyait aucune raison de lui cacher... Certes elle n'était pas du même rang social.. et alors ?
Carmen et les codes, que devaient respecter chaque personne de cette société, n'avaient jamais vraiment fait bon ménage. Les longues phrases pompeuses se devant d'accompagner chaque conversation, ces stupides habitudes de se montrer courtoise et charmante en face d'une personne de haut bien plus supérieur que le sien... Tout ce qui semblait évidemment pour les autres, paraissait aux yeux de la belle comme quelque chose de superficiel, et même de ridicule. Ce n'est pas qu'elle manquait d'éducation, loin de là. L'étiquette, elle la connaissait sur le bout des doigts, son cousin ayant prit le soin à ce qu'il en soit ainsi. Le problème était simplement son caractère très têtue, voir fortement entêtée. Une bourrique de compétition !
Elle posa ses émeraudes sur Duncan, il faisait les frais de son fichu caractère, plus souvent que quiconque... Carmen n'aimait pas qu'on lui dicte ce qu'elle avait à faire, préférant de loin dire et se comportait comme bon lui semblait. Vivre aux côtés d'humble gens durant toute son enfance l'a sans doute aidé à forger cette indépendance de faits et de gestes chez elle, qui ne semblait pas vouloir céder à la bienséance, et ce peu importe les circonstances.
La brune allait devoir faire un travail sur elle, pour se montrer à Sheriffmuir... Sinon elle allait en fâcher plus d'un. Quand le moment arrivera, elle mettra sa fierté de côté. En attendant, il fallait présenter ce petit monde.
Mes amis, Je vous présente Hélène Blackney notre hôtesse.
Puis elle présente chacun, amusée.
Alors Onael, notre Vicaire, avec qui je pense vous parlerez longuement,
Elle sourit à Onael, hmm ensuite Valois, un ami à la voix magnifique..
Carmen avait pu entendre la voix du jeune homme, elle ne put comprendre distinctement toutes les paroles puisqu'elle était à l'étage de la Vieille Auberge. Mais elle avait apprécié sa voix mélodieuse.
Ensuite, Isabelle, que vous connaissez déjà, notre notaire et doyenne du séminaire juridique de l'Ordre. Un clin d'oeil pour sa belle soeur avant de passer à son époux.
Et pour finir Duncan, mon époux.
Elle sourit à son aimé et le rejoint, elle s'arrête près de l'enfant.
Ce n'est pas Stefen ? L'enfant avait tellement grandit depuis Bordeaux, c'était dans l'ordre des choses mais tout de même, voilà un enfant bien vigoureux, et si polie ! La sauvageonne aurait a apprendre a son contact.
Elle fouille dans sa besace et en sort un boulier, voilà un jouet de grand qui occupera peut-être le petit garçon, elle s'accroupie près de Stefen et lui tend l'objet en bois, le posant devant lui. Distraite a cause de l'enfant, elle se rassoit sur le banc et lui montre comment l'on pousse et tire les petites perles de bois, elle ne se rend pas compte qu'elle pose sa main libre sur son ventre. La brune avait plus envie de jouer avec le petit garçon, qu'elle avait vu naître, que de discuter avec les adultes... Totalement puérile, non ?
_________________