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[Chevenon] D'une visite vicomtale

Maud
Et vraiment, ça fit tiquer Maud sur le coup malgré le fait que le rire de Bisac devenait communicatif et une fois la servante partie

Dites-moi Aymeri.. votre servante qui vient de partir, je n'ai jamais entendu un prénom pareil. D'où vient-il?

Ca et la main qu'il venait de lui prendre. alors, il faut savoir que si Maud peut se révéler chaleureuse sans "bisouillage-que-je-te-mouille", et que s'accrocher au bras d'un homme est signe de confiance et d'affecion, sa main.. Eh bien.. la lui prendre pouvait être ausi intime qu'un baiser volé, mais pire! La laisser coite et toute bête. Tout juste d'ailleurs si elle ne fit pas la fameuse danse du poisson "bouche ouverte-fermée-ouverte" plusieurs fois.
Le rouge lui monta aux joues et les mots se bousculèrent légèrement.

Vos juments sont dans la bibliothèque?

Non mais on n'a pas idée de l'émotionner comme ça.
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Bisac
Bisac, il faut bien l'avouer, fut surpris par la question de la Vicomtesse.

Ah vaste question ! Je concède que son nom de baptême n'est point très usité. Je lui ai une fois posé la question, il semblerait que son père était producteur d'alcool de mûre et qu'en hommage à son métier il eu baptisé sa fille de la sorte. Toujours est-il que Morula est des plus serviable. Elle est a mon service depuis plusieurs années, depuis le temps où je possédais un cabinet médical en Armagnac pour tout dire.

Allant de surprise en surprise, Aymeri ne put réprimer un sourcil interrogateur à la dernière parole de son invitée. Chevenon n'ignora pas le trouble soudain de Maud, bien qu'il ne su à quoi l'imputer. Du moins pour l'instant, en effet il allait surement surprendre son invitée davantage encore.

Non ma chère, je parlais de visiter la bibliothèque en plus d'une promenade équestre. Pardonnez-moi, je m'éparpille un peu c'est vrai.

Les idées se bousculaient de plus en plus dans l'esprit du Bourguignon. Il sauta dans le vide néanmoins.

Chère Maud, - ses yeux vinrent se planter dans ceux de la Vicomtesse, - je dois vous avouer quelque chose. Je ne goute guère cet exercice et toute la rhétorique du monde ne me saura d'aucun secours. Cependant, l’honnêteté m'impose de vous avouer ce que je m’apprête à vous dire. Je sais que vous me répondrez avec sincérité quoiqu'il arrive. Voilà ... j'ai des sentiments à votre endroit. En un mot, je vous aime.

La phrase fut lâchée, abrupte et directe. Aymeri n'avait eu recours à d’innombrables paraphrases ou métaphores pompeuses. Il ne savait comment aller réagir Maud. - Ce que je vous dis est très direct, j'en ai conscience mais je ne pouvais décemment plus cacher cela. J'ai beaucoup penser à vous durant les épreuves que j'ai traversé, aussi ais-je décidé de vous dire la vérité, quoiqu'il advienne ... La vie est trop courte pour me cacher de la sorte.
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Maud
Oui oui.. comme c'est amusant cette anecdote Aymeri sur Morula. On aurait pu croire à une origine maritime en fait.

Courge, mais courge comme c'est pas permis. Parce qu'il la tenait toujours sa main l'air de rien et elle ne la retirait pas non plus, il faut bien dire. Parce qu'elle n'y pensait pas et c'était le défaut de la cuirasse chez Maud, il suffisait d'une émotion inattendue pour que son cerveau ne réponde plus ou à côté. La suite lui retira presque le sang de tout le corps.

Vous... Vous...Vous m'aimez?

Un sacré crescendo à la mesure du voyage de l'information qui circulait de ses oreilles à ses neurones en passant par son coeur.

Ah mais non! Ce n'est pas possible!

Ca c'était Maud aussi. Devant le monstre de l'irrationnel imprévu, Maud reculait, disait non, fermait toutes les écoutilles pour se reprendre.
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Bisac
La surprise fut totale, semblait-il, chez son invitée. La chose était en effet probable, tant l'imprévu était fort. Bisac s'était lui même surpris à une pareille confession.

Je me suis adressé à vous avec la plus totale sincérité chère Maud. Les sentiments que j'ai à votre endroit dépassent le simple stade de l'affection amicale. Il n'est guère aisé pour moi de me livrer de la sorte ... Je gage que mes propos produiront une certaine surprise, n'y voyez aucune malice. Je ne cherche point à vous désarçonner, simplement l'exercice de la vérité.

La réaction Vicomtale le laissa un brin perplexe. "Pas possible ?" C'est à dire ? Les neurones bisaciens tournaient à plein régime.

Je ne sais quoi vous dire de plus. Ce ne sont pas de soudains et futiles sentiments. Vous m'êtes très chère, bien plus qu'une simple connaissance ou amie. - Lâcha Bisac dans un sourire des plus sincère. -
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Maud
Sincère ça Maud n'en doutait pas une seule seconde. Si Bisac était d'une intelligence avérée et redoutable quand il le voulait face à un adversaire, elle ne voyait pas pourquoi il s'inventerait des sentiments pareils.
Toujours la main dans la sienne

C'est que....
Elle la retira doucement
Enfin....
Vous me prenez au dépourvu.

Le moins qu'on puisse dire. combien de temps n'avait-elle pas eu en face d'elle un homme qui lui déclarait l'aimer?
Aymeri! Ce n'est pas possible.. parce que.. parce que..
Faut dire aussi qu'elle avait souvent fait le maximum pour écarter les soupirants. Depuis le fiasco de son mariage et à part des rencontres du genre " Vicomtesse, vous êtes beeeeelllleee" sous entendu, quand est-ce que je vous trousse sur le coin d'une table ?" et autres banalités du genre, Il n'y a que Cassian, son presqu'ami d'enfance à qui elle avait joué au "on se marie quand? ". La muraille maud était restée bien infranchissable.. et elle en était ravie, loin des ragots de coucheries, d'histoires sordides ou passionnées.
Parce que .. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien inventer de pas trop ridicule ? Sauf qu'elle était ridicule là.
En fait....
Et traçant des ronds sur le sol du bout de son pied et relevant la tête vers lui
Vous êtes....Je ne vous savais pas aussi fou!
Et elle éclata d'un rire salvateur.
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Bisac
La Vicomtesse semblait être à la recherche de ses mots. Nul doute que la brutalité de l'annonce avait du créer quelques troubles chez son invitée. Si les talents d'orateur de Bisac était parfois reconnus, l'exercice de livrer ses sentiments n'était guère chose aisée. Raison pour laquelle Aymeri avait, entre deux portes, exprimé sans aucune forme de préambule ses sentiments.

Je m'en veux de vous causer pareils troubles chère Maud. Ce n'était point là, le but de mes propos. Simplement l'exercice, difficile pour moi, de la sincérité des sentiments. Je vous en prie, prenez le temps pour trouver vos mots.

Quand bien même elle ne lui donnerait pas de réponse immédiate, il se sentait comme libéré d'un poids. La conscience apaisée de cet aveux inattendu.

Dans un rire communicatif, Maud l'apostropha et le qualifia de fou. Cette pensée décrocha un sourire sincère qui étira la bouche masculine. Fou ? Surement un brin pour se lancer dans une telle aventure expressive.
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Maud
Elle retrouvait petit à petit contenance et de son doigt elle tapota le torse de Bisac en continuant à rire
Oui...vous êtes fou! Et d'une folie qui me plait!
Et de continuer et là avec le poing mais doucement et en dodelinant de la tête , amusée
Vous passez d'une promenade équestre à une visite dans la bibliothèque et entre deux portes, vous me faites une déclaration qui me laisse coite! Vue la bavasseuse que je suis, vous pouvez vanter d'un tel exploit!
Et plantant son regard rieur dans le sien, et d'aucuns se seraient dits, oui mais elle, quels sont ses sentiments pour lui? Sauf que Maud et l'introspection, c'est pas vraiment son fort et elle se laisse aller au plaisir de cette entrevue surprenante.
Ne me dites pas que vous pensez aussi au mariage?
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Bisac
Maud continuait à rire tout en promenant son doigt puis son poing sur le torse de Bisac. En effet, il n'avait eu de cesse de passer du coq à l'âne durant leur entrevue. "Une folie qui me plait", la phrase n'était pas passée inaperçue.

Et bien oui, je concède que mes propos furent pour le moins décousus. C'était là l'expression en même temps de mon envie de m'ouvrir à vous et, en même temps, de la retenue qui maintenait mes propos au simple stade d'une pensée.

Aymeri observait le dodelinement de la tête de son invitée dans un regard empli d'affection. Les iris de la Vicomtesse vinrent se planter dans les siens.

Euh ... C'est vous qui me prenez de court pour le coup. - Sourire amusé. - Loin de moi l'idée de vous paraître inconstant mais je fus tellement accaparé par savoir comment j'allais vous confier mes sentiments et quelle serait votre réaction que je n'ai point réfléchi au mariage.

Un rire amusé sortit soudain de la bouche masculine. - Pourquoi vous y pensez ?
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Maud
Autant, un autre homme qui l'aurait testée comme il venait de le faire aurait immédiatement provoqué l'énervement chez Maud, autant elle était face à un ami pour qui elle avait beaucoup d'affection, et elle se laissa aller à jouer un peu.

Et toujours le poing sur le torse
Tiens donc, vous voilà désarçonné à votre tour.

A nous deux, cher ami, et passant à un air faussement outré
Comment donc Aymeri? Vous me déclarez votre flamme et vous ne pensez pas au mariage?
Remarquez que je doute qu'une union pareille plairait à votre suzerain et j'admire votre courage.


Comment répondre à côté sans répondre à la question. En fait, Maud n'avait aucune intention de se remarier et si elle le faisait un jour, ce serait à un vieux débris titré , riche et pour qui elle n'aurait aucune affection.
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Bisac
Bisac sourit à la remarque de son amie.

Et bien je l'avoue. Je ne garderai bien de prétendre que mon raisonnement répond à une stricte logique.

Un sourire étira les lèvres masculines. Il avait compris.

En effet chère Maud, je ne pense pas que Son Altesse voit d'un bon œil une telle union. Même si je ne pense pas qu'il s'agisse là du cœur du problème.

Et dans un clin d’œil, il poursuivit. -
Je me sens apaisé de vous avoir confié mes sentiments. Il s'agissait de la condition sine qua none à mes projets. En effet, maintenant que je me suis ouvert à vous, je me sens prêt à me lancer dans mes projets. Il me fallait vous dire ce que je ressentais. Cela était essentiel pour moi ... Mon affection à votre endroit demeurera intacte malgré tout.

Bisac était apaisé et heureux. Il avait avoué ses sentiments, c'était la seule chose qui le tarabustait depuis des jours, pour ne pas dire des mois. Quand bien même cette déclaration n'aurait de conséquence heureuse, au moins son esprit et son cœur semblaient plus reposés. Déchargés depuis l’aveu, ils allaient pouvoir fonctionner à d'autres entreprises.

Oui, Aymeri avait bel et bien des projets. Mais avant de les entreprendre il avait souhaité avouer ses sentiments à Maud. Ainsi, aucun regret ou "si j'avais osé" ne viendrait le contrarier. Son affection pour la Vicomtesse resterait identique quoiqu'il advienne.

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Maud
Ils se comprenaient entre les lignes. n'était-ce pas le meilleur de l'entente entre deux personnes?
Elle hocha donc à la tête à la suite de son discours, le regarda doucement et lui reprit le bras.

Vous me voyez flattée et heureuse d'être aimée par un homme tel que vous. Et vous aurez en tout temps de ma part une indéfectible affection. Cela répond il à votre précédente question?
Mais.. quelle place jouent vos sentiments avoués dans la pièce que vous préparez et dont vous ne m'avez encore rien dit?
Il va falloir que vous me parliez davantage de vos projets Aymeri, cela m'intrigue. Ne me dites pas que vous allez embrasser la voie religieuse et devenir curé ou pire, evêque?

Nan mais ça, ça la choquerait bien davantage.
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Bisac
Bisac sourit lorsque son amie lui pris le bras.

Cette affection indéfectible me va droit au cœur et me touche sincèrement chère Maud. Je sais pouvoir compter, en toutes circonstances, sur vous.

Je ne peux vous répondre clairement en raison du fait que mes projets sont des plus vaporeux. Je compte prendre la route et aller visiter quelques autres cités. Mon neveu est un seigneur savoyard et, bien que fort pris par ses activités dans le gouvernement de Savoie, je gage qu'il saura m'accueillir avec plaisir. C'est d'ailleurs la seule famille qui me reste. Après ça, l'heure sera à arpenter encore un peu les routes du Royaume et je compte faire halte dans un certain nombre de lieux, y compris des abbayes. Je ne sais point de quoi mon avenir sera fait. Toujours est-il, qu'à terme, je ne souhaite point m'éloigner de la Bourgogne.

L'inactivité me pèse et je souhaite me rendre utile. Je ne sais encore quelle sera la forme de cette utilité, mais toujours est-il que je ne suis fermé à aucune proposition et ce qu'importe les contraintes qui y seront liées.

Je ne vous cacherai point m'être déjà questionné sur un avenir ecclésiastique. C'est là un des domaines où je n'ai que peu de connaissances. Alors par curiosité ...
- Bisac rit, amusé. - Non, pour être honnête, et bien que je me sois déjà posé la question d'une orientation plus religieuse de mon existence, je n'ai point aujourd'hui décidé quoique ce soit. J'ai encore du temps devant moi, du moins je l'espère.
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Maud
Il y a des mots comme ça que l'on grapille lors d'une conversation et qui restent et font leur chemin doucement mais sûrement . Et toujours accrochée à son bras

Utile vous dites? Ah mais je peux vous aider dans ce projet là Aymeri, au lieu d'aller en Savoie, que diriez-vous de rejoindre mon armée pour traquer la racaille ou de devenir mon amant?

Et sourire en coin,

Ou les deux

Le naturel de Maud prend parfois des détours inhabituels. comme si , tout s'enchainait le plus simplement du monde. Dire qu'elle était candide avec sa proposition, faut pas pousser, mais pourquoi ne pas prendre un chemin de traverse avec lui?
Ils en étaient arrivés à un stade de confidences où rien ne pouvait plus vraiment être choquant. Enfin, dans son esprit à elle en tous les cas. Et comme pour lui laisser le temps d'assimiler, elle s'écria:


Mes bottes! Faut que je les rechausse, je commence à avoir froid aux pieds.
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Bisac
Faut être honnête, il ne s'entendait pas à celle-là. La proposition de devenir l'amant de Maud Saint-Anthelme le surprit. Et pas des moindre. Les neurones bisaciens actionnèrent leurs axones et autres prolongements cellulaires à plein régime. Bisac n'avait jamais été marié. Même si des contrats maritaux avaient parfois été évoqués, la chose de s'était jamais conclue. Les noces envisagées n'étaient le fruit que de l'étude de contrats financiers et des bénéfices mutuels à tirer de la "pieuse" promesse d'une vie commune. Il n'y avait jamais eu de quelconque sentiment.

Même si d'apparence, le bourguignon apparaissant des plus respectueux, il avait derrière lui quelques fréquentations féminines douteuses. Un canard parisien avait d'ailleurs moqué la manifeste souplesse avec laquelle les hommes du Prévôt de Paris traitaient une actrice ouvertement connue pour crimes de recel d'objets volés. Le Prévôt, disait-on, était un fervent adepte des pièces de la-dite actrice. Un Prévôt du nom d'Aymeri de Bisac ...

Mais cela, c'était autrefois.


Un sourire ne put s'empêcher d'étirer la bouche masculine, un éclat vin briller dans l'oeil de Chevenon. - Ma chère, sachez bien que je me ferai une joie de participer à vos activités belliqueuses ...

Bisac n'était pas tombé de la dernière pluie et la complicité qu'il avait avec Maud lui permettait de répondre, au moins au même niveau, à ces élans ... comment dire ... peu aristotéliciens, peut-être ?

... Et autres activités davantage partagées par nos deux personnes. - Sourire amusé, cette fois c'est Aymeri qui tapota du doigt le torse de son invitée. - En somme c'est une vie bien éloignée de mes projets initiaux que vous proposez là ? Un mélange de combats et d'intimité commune ... Pensez-vous que cela est bien sage ?

Un rire Bisacien vint résonner dans la grand salle. - Hélas pour mon confesseur, vous voir me donne l'envie de ne plus être sage et de répondre doublement par l'affirmative à votre double proposition.

A la remarque sur ses bottes et ses pieds risquant l'hypothermie, Bisac se détacha du bras de son invité, se saisit des bottes posées par terre non loin et répondit dans un nouveau sourire amusé.

Un coup de main pour les remettre ? Dans l'attente peut-être de vous les enlever ...
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Maud
Depuis combien de temps Maud n'avait pas vibré dans les bras d'un amant? Beaucoup moins longtemps que son attitude souvent revêche pouvait le laisser croire quand les conversations tournaient autour des plaisirs de la chair.
Sa servante Marion, seule dans la confidence, savait laisser passer le soir par une entrée discrète si pas secrète à Sennecey, les hommes sur lesquels Maud avait jeté son dévolu. Des hommes parfois de basse condition mais tous virils et porteurs de nuits de folie. Pour tout dire, elle adorait ça et en sortait chaque fois plus vivante et épanouie. Le secret était bien gardé contre une bourse de pièces d'or et personne ne pourrait mettre en doute sa parole contre celle d'un roturier. Elle était gagnante chaque fois. Avoir un amant noble ne pouvait que donner prise à ceux-ci. Et elle était assez aguerrie maintenant pour connaitre le recours insatiable à la bassesse de certains.
Elle rompait donc avec ses habitudes en proposant directement à Aymeri de devenir son amant. Il n'avait rien de cette virilité explicite et même brute des hommes qu'elle choisissait, c'est bien plutôt la finesse de son esprit qui lui laissait entrevoir une liaison charnelle chargée d'imagination. Et puis... et puis... elle lui faisait confiance.
Elle sourit donc, complice quand il accepta en lui tapotant le torse du doigt.

Mais Aymeri, j'espère bien que vous ne serez pas sage.

Et en riant: Allons donc, si ça se trouve votre confesseur entretient également des relations charnelles . Oui, les clercs d'église n'avaient pas beaucoup de crédit à ses yeux.
Il vous pardonnera. J'avoue que je ne confesserai jamais ce genre de péché de peur de nourrir une curiosité pas très aristotélicienne chez un clerc . Et le Très Haut ne pourra que nous observer d'un oeil bienveillant. Et taquine: si vous voulez, nous pourrons le prier ensemble avant.... ou après....

Et le voyant prendre ses bottes, tête penchée:
Si vous le voulez bien, le temps de rejoindre votre fameuse bibliothèque et de partir demain rejoindre mon armée après une nuit passée dans votre chambre bleue. Au fait, sont-ils bien moëlleux vos tapis?

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