Bisac
Aymeri rit de consur avec son amie.
Oula ! Comment vous dire, ma chère, je ne préfère point imaginer les occupations nocturnes de mon confesseur. Je me contente de ses activités ecclésiastiques. Ceci dit, cela fait bien longtemps qu'il ne vint me rendre visite. Surement l'idée d'entendre en confession un mélancolique notoire.
Les tapis de la chambre bleue sont très moelleux et très agréable. Dessus, on aurait presque l'impression de baigner dans un nuage. On pourrait y dormir dessus sans l'ombre d'un désagrément. - Clin dil complice. -
Bisac attrapa une botte et, dans un sourire et un clin dil, déclara. - Vous permettez ? - Dans la position dite du "chevalier servant", il souleva délicatement la cheville vicomtale d'une main et enfila la botte sur la jambe féminine. Il répéta l'opération pour la seconde botte. Sa main suivit un instant le galbe du mollet de son invitée avant de redescendre pour terminer de remettre la botte. Se relevant, il tendit son bras à la saisine de Maud.
Je vous accompagne jusqu'à la bibliothèque ? - Ainsi, les deux amies, ou amants désormais mais platoniques pour l'instant, quittèrent la grand salle et traversèrent un couloir éclairé de fenêtres à meneaux garnie de vitraux colorés. Ils tournèrent, au détour d'un petit espace de déambulation à droite et, Aymeri poussant une double porte de bois sombre, arrivèrent dans la bibliothèque. Au centre, une table de bois vernis occupait l'espace. Quatre chaises curules l'entouraient. Les murs portaient de lourdes étagères chargées d'ouvrage de toute nature : philosophie ; médecine ; sciences ; poétique et contes. Un lieu de repos, de calme et de réflexion. Dans un coin, un pupitre se chargeait de vélins, d'une plume et d'un encrier. Sur le mur, des portraits. Non point des individus de la famille de Chevenon mais plutôt d'illustres inconnus venus dans le castel pour agrémenter les murs de pierres froides. Enfin, en de quelques endroits, des tapisseries étaient accrochées.
J'use de cette pièce comme un cabinet de travail. Je la trouve des plus propice à mes activités quotidiennes, qu'elles soient financières ou simplement intellectuelles.
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Oula ! Comment vous dire, ma chère, je ne préfère point imaginer les occupations nocturnes de mon confesseur. Je me contente de ses activités ecclésiastiques. Ceci dit, cela fait bien longtemps qu'il ne vint me rendre visite. Surement l'idée d'entendre en confession un mélancolique notoire.
Les tapis de la chambre bleue sont très moelleux et très agréable. Dessus, on aurait presque l'impression de baigner dans un nuage. On pourrait y dormir dessus sans l'ombre d'un désagrément. - Clin dil complice. -
Bisac attrapa une botte et, dans un sourire et un clin dil, déclara. - Vous permettez ? - Dans la position dite du "chevalier servant", il souleva délicatement la cheville vicomtale d'une main et enfila la botte sur la jambe féminine. Il répéta l'opération pour la seconde botte. Sa main suivit un instant le galbe du mollet de son invitée avant de redescendre pour terminer de remettre la botte. Se relevant, il tendit son bras à la saisine de Maud.
Je vous accompagne jusqu'à la bibliothèque ? - Ainsi, les deux amies, ou amants désormais mais platoniques pour l'instant, quittèrent la grand salle et traversèrent un couloir éclairé de fenêtres à meneaux garnie de vitraux colorés. Ils tournèrent, au détour d'un petit espace de déambulation à droite et, Aymeri poussant une double porte de bois sombre, arrivèrent dans la bibliothèque. Au centre, une table de bois vernis occupait l'espace. Quatre chaises curules l'entouraient. Les murs portaient de lourdes étagères chargées d'ouvrage de toute nature : philosophie ; médecine ; sciences ; poétique et contes. Un lieu de repos, de calme et de réflexion. Dans un coin, un pupitre se chargeait de vélins, d'une plume et d'un encrier. Sur le mur, des portraits. Non point des individus de la famille de Chevenon mais plutôt d'illustres inconnus venus dans le castel pour agrémenter les murs de pierres froides. Enfin, en de quelques endroits, des tapisseries étaient accrochées.
J'use de cette pièce comme un cabinet de travail. Je la trouve des plus propice à mes activités quotidiennes, qu'elles soient financières ou simplement intellectuelles.
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